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Alexis Galarneau et Nicolas Arseneault seront du tableau principal
(Toronto) Le Québécois Alexis Galarneau et l'Ontarien Nicolas Arseneault ont obtenu leur laissez-passer pour le tableau principal de l'Omnium Banque Nationale de Toronto, a annoncé Tennis Canada mercredi. La Presse Canadienne Il y aura donc sept Canadiens inscrits au tableau principal de l'Omnium Banque Nationale de Toronto, si on compte Félix Auger-Aliassime (no 27), Denis Shapovalov (no 28), Gabriel Diallo (no 35), Vasek Pospisil (no 1235) et Liam Draxl (no 115). Galarneau, qui est âgé de 26 ans et qui pointe au 198e échelon mondial, participera donc au volet masculin du tournoi canadien de la série Masters 1000 pour la troisième fois de sa carrière. Le Lavallois a raté une partie de la saison 2025 en raison d'une blessure. Pour sa part, Arseneault, le meilleur junior du pays et l'une des étoiles montantes sur le circuit masculin qui occupe le 636e échelon mondial, en sera à une première participation au tableau principal d'un tournoi de l'ATP. En 2024, il avait pris part aux qualifications de l'OBN de Montréal, et s'était incliné face au 52e mondial, l'Américain Brandon Nakashima. « Nous sommes ravis que sept Canadiens participent au tableau principal de l'Omnium Banque Nationale », a déclaré Karl Hale, le directeur du tournoi torontois, par voie de communiqué. Le dernier laissez-passer du tournoi a été attribué à l'Italien Matteo Gigante par la Fédération italienne de tennis et de padel (FITP), en vertu d'une entente qui permettra à Tennis Canada de recevoir un laissez-passer pour le tableau principal du volet féminin de l'Omnium de Rome l'an prochain. Gigante, qui occupe le 127e rang mondial, s'est qualifié pour son premier tableau principal d'un tournoi du Grand Chelem cette année, aux Internationaux d'Australie, puis a atteint le troisième tour aux Internationaux de France. Quatre Canadiens en qualifications Le contingent canadien pourrait même atteindre la dizaine à l'Omnium Banque Nationale de Toronto. Tennis Canada a confirmé que le Montréalais Juan Carlos Aguilar, le Torontois Alvin Nicholas Tudorica, le Lavallois Dan Martin et l'Ontarien Justin Boulais ont reçu des laissez-passer pour les qualifications, qui auront lieu le 26 juillet. Aguilar, Martin et Boulais participeront pour la deuxième fois aux qualifications de l'OBN, tandis que Tudorica en sera à une première expérience. Les 32 joueurs du tableau des qualifications se livreront bataille pour l'une des 16 places disponibles au tableau principal, dont les rencontres seront disputées du 27 juillet au 7 août dans le cadre du nouveau format de 12 jours et de 96 joueurs.


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La « job de rêve » de Valérie Tétreault
Nous sommes le 11 juillet. En ce vendredi après-midi, la plupart des Québécois trépignent de joie à l'arrivée de la fin de semaine. D'autres s'apprêtent à se la couler douce en vacances. Pour Valérie Tétreault, le travail commence. Lorsque Tétreault a reçu La Presse dans le quartier général de Tennis Canada au deuxième étage du stade IGA, Eugenie Bouchard n'avait pas encore annoncé que l'Omnium Banque Nationale (OBN) serait son dernier tournoi en carrière. La première raquette mondiale, Aryna Sabalenka, n'avait pas encore déclaré forfait. Néanmoins, la directrice du tournoi en avait déjà plein les bras. Tétreault vivra l'OBN pour la troisième fois en tant que directrice de l'évènement. En plus, cette année, le tournoi durera douze jours au lieu de sept. Et Montréal accueillera 96 joueuses, au lieu de 56. Ça fait des mois que Tétreault et son équipe préparent l'un des tournois les plus importants de l'année sur le circuit de la WTA. Sur le bureau de la directrice, des dossiers sont ouverts, des feuilles sont éparpillées et les écrans d'ordinateur sont allumés. On se croirait dans le bureau d'une professeure d'université. Tétreault, toutefois, ne fait pas de la science ni des mathématiques. Elle fait de son mieux. À cette période de l'année, après des mois de préparation, c'est bientôt l'heure de l'examen. « Je suis sur des appels de 9 h à 17 h, parce qu'on est en train de finaliser des scénarios pour le tournoi. La WTA commence à poser des questions. Il faut organiser les cérémonies, voir si on a tout, faire les plans de communication. On est beaucoup dans l'opération. » Ce tournoi, Tétreault le porte dans son cœur. C'est plus que son travail. C'est une partie de qui elle est. « Je n'ai pas manqué une édition depuis que j'ai 8 ans. Dans différents rôles, mais maintenant, je veux contribuer à créer de nouveaux souvenirs pour d'autres jeunes de 8 ans qui vont venir au tournoi cette année et pour qui ça va continuer à faire partie de leur été. » PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Valérie Tétreault C'est pourquoi l'an dernier, après les nombreuses averses ayant ralenti les activités, Tétreault faisait partie de ceux et celles qui essuyaient le terrain avec des serviettes pour tenter d'assécher la surface de jeu. Même si ce tournoi fait partie de la série WTA 1000, « on ne sera jamais une assez grosse équipe pour que je ne m'implique plus directement », raconte celle qui porte toujours son veston avec les manches retroussées. « Avec mon expérience en communications, l'un des rôles clés que j'ai pendant le tournoi est de m'assurer que tout le monde a ce dont il a besoin pour bien faire son travail. Dans un évènement aussi gros, c'est une partie ultra-importante et qui aura un impact sur l'expérience de tout le monde. » Dès qu'on a une urgence à gérer, j'appelle le groupe pour qu'on se rencontre dans ce qui est l'ancien bureau d'Eugène [Lapierre]. Et on discute des options et on se fait un nouveau plan de match. Valérie Tétreault Avec le temps, Tétreault a appris à savourer l'évènement pour lequel elle travaille pendant plus de 300 jours par année. Comme directrice, elle est sollicitée de toutes parts. Comme amatrice de tennis et ancienne joueuse professionnelle, elle souhaite offrir la meilleure expérience possible aux partisans et aux athlètes. « Avec la WTA, le gros de mon travail concerne beaucoup les horaires de tournoi au jour le jour. Chaque jour, quand il ne pleut pas, je vais probablement avoir deux rencontres pour l'horaire des matchs avec [la WTA] et les télédiffuseurs. Et quand il pleut, ces rencontres-là se multiplient. Il y a les entrevues avec les médias, des petites allocutions dans chaque évènement… » Nouvelle formule Tétreault, comme son équipe, devra s'adapter au fur et à mesure. Avec le nouveau format allongé, ils devront un peu construire l'avion en plein vol. Et le réparer en cours de route si survient un imprévu. L'équipe de Tétreault se prépare depuis trois ans à cette version bonifiée du tournoi. Selon elle, « dans 20 ans, on dira que, dans l'histoire de notre tournoi, l'année 2025 a été une année importante, parce que c'est le début d'une nouvelle ère ». Cette nouvelle ère, donc, s'amorce avec « un peu plus d'inconnu ». Surtout que l'organisation bénéficie d'une journée de moins de préparation, puisque les qualifications s'entament le samedi et ne durent qu'une seule journée. Le lendemain, le premier tour s'amorce. « Habituellement, le vendredi, quand on ouvre le site pour des entraînements, ce sont un peu nos journées de pratiques, c'est notre rodage. Habituellement, on a deux jours de qualifs et une journée d'entraînement. Donc, tout le monde le voit venir et l'anticipe. Ça change la cadence. Et on est une semaine plus tôt que d'habitude dans le calendrier et on dirait qu'on le sent. » Sans gêne, Tétreault avoue que « le niveau de stress est assez élevé ». Impossible, donc, de rentrer chez elle la tête vide et l'âme en paix. « Ça fait partie de mes défis au quotidien, surtout avec de jeunes enfants. » La fébrilité Au moment de notre passage, les employés du stade s'affairaient à préparer la surface. Une étape déterminante, selon Tétreault. « S'il y a quelque chose dans quoi on ne peut pas se tromper, c'est la surface. Ce sont des trucs sensibles. L'an passé, on a dû refaire les terrains quelques fois. Il y avait plein de bulles qui sortaient. Il y aura toujours des imprévus. » PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Le court du stade IGA Ce petit stress, cette anxiété de performance et cette éternelle quête de perfection redonnent à Tétreault des sensations qu'elle croyait avoir perdues au moment d'accrocher sa raquette en 2010. « J'ai l'impression d'être à mon meilleur quand on est un peu dans l'urgence. Quand j'ai pris ma retraite de joueuse, j'ai eu l'impression de devoir faire un deuil sur un certain niveau d'adrénaline que je n'allais pas être capable de revivre dans d'autres facettes de ma vie. Et ce qui se rapproche le plus de ça, c'est ce que je fais pendant le tournoi. » Jamais Tétreault n'aurait cru diriger le tournoi qui lui a donné la passion du tennis. Enfant, elle rêvait aux grands chelems et à des titres à l'international. Aujourd'hui, elle rêve de pouvoir transmettre sa passion au plus de gens possible. « C'est une job de rêve à laquelle je n'ai jamais rêvé. Ça m'a pris du temps à l'avoir et c'est une manière différente de vivre ma passion pour le tennis. Mon passé d'athlète fait en sorte que j'étais tellement concentrée sur la performance, mais là, chaque année, mon but est qu'on améliore l'expérience des gens sur place. » Chaque fois qu'un joueur canadien évolue sur le court central, Tétreault l'accompagne dans le tunnel menant au terrain. « Il n'y a rien qui me fait plus plaisir. Sentir à quel point l'ambiance est électrique. Et chaque fois, je me dis que c'est pour ça qu'on fait ce qu'on fait. »


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3 days ago
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« Il était prêt à mourir sur le terrain ! »
« Il était prêt à mourir sur le terrain ! » Novembre 2022. Alexis Galarneau et ses coéquipiers de l'équipe canadienne sont attablés à Malaga, en Espagne, pour le souper officiel de la Coupe Davis, à quelques jours de la finale. À 5000 km de là, dans un contexte que l'on devine moins luxueux, Vasek Pospisil trime dur en finale du Challenger de Drummondville. Finale que le Canadien remporte. « Le lendemain de la finale, Vasek s'en vient nous rejoindre, se souvient Galarneau. Il passe des heures sur la table de massage, juste pour être prêt pour notre match de double. Ça montre que peu importe le rôle qu'on lui donne, il va s'investir à 100 %. » Pospisil n'a finalement pas eu à disputer ce match, puisque les victoires de Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov assuraient le triomphe du Canada en finale de la Coupe Davis. Mais l'histoire résume bien le dévouement de Pospisil pour son équipe nationale. Lundi, Tennis Canada a annoncé que Pospisil accrochera sa raquette au terme de l'Omnium Banque Nationale, dont le volet masculin s'amorce cette fin de semaine à Toronto. Or, s'il y a un aspect de sa carrière qui ressort de tous les intervenants consultés, c'est son affection pour la Coupe Davis. « Il jouait en simple le vendredi, en double le samedi, en simple le dimanche. Des matchs en Amérique latine, sur terre battue, dans la chaleur, l'humidité, devant des foules hostiles, énumère Martin Laurendeau, capitaine du Canada à la Coupe Davis de 2004 à 2017. Il était jeune et voulait toujours aller au combat. Je n'ai jamais eu à le convaincre. Il arrivait amoché, mais il voulait jouer à tout prix. C'était un grand guerrier. « On était chanceux de l'avoir. Ce n'est pas comme la France ou l'Espagne, on n'avait pas une douzaine de joueurs pour former notre équipe ! Il était prêt à mourir sur le terrain, pas des farces ! Il mérite beaucoup de médailles de bravoure. » L'ascendant de Nestor Malgré une carrière professionnelle fort respectable, c'est surtout sur la scène internationale que Pospisil aura laissé sa marque. On parle de la Coupe Davis, mais il a aussi participé aux Jeux olympiques à deux reprises, s'inclinant dans le match de la médaille de bronze en double, avec Daniel Nestor, en 2016. L'entraîneur Sylvain Bruneau, qui accompagnait l'équipe canadienne féminine, se souvient d'un bougre fort sympathique, enthousiaste de représenter son pays, qui avait traîné sa guitare au village des athlètes afin de divertir ses compatriotes. « Je pense qu'il aimait le travail d'équipe. Dans nos conversations à la cafétéria, ça se voyait qu'il carburait à ça », ajoute Bruneau. En Coupe Davis, son enthousiasme s'est ressenti dans ses résultats. Il affiche un dossier combiné, en simple et en double, de 33-27 dans ce tournoi, dont une fiche positive de 15-14 en simple, un dossier largement supérieur à sa fiche en simple sur le circuit de l'ATP (136-175). Pour Laurendeau, c'était l'ascendant de Daniel Nestor, légende du double qui a joué de 1992 à 2018 (!) pour le Canada. « Lui non plus n'en a pas manqué beaucoup. Daniel avait gagné Wimbledon en double et le surlendemain, il était avec nous sur le terrain en Colombie, témoigne Laurendeau. C'était remarquable de voir un grand champion participer à des batailles de fossé en Amérique latine ! C'est un grand champion qui aurait pu sauter son tour. Il a passé le flambeau à Vasek, qui l'a bien pris. » Blessures et charisme À défaut d'avoir gagné un titre ATP en simple, Pospisil présente néanmoins un bilan bien garni. Bilan qu'il a commencé à bâtir à l'été 2013, à Montréal, quand il a atteint les demi-finales de ce qui s'appelait alors la Coupe Rogers. Le public montréalais avait fait connaissance avec un athlète doté d'un charisme certain, tant par son énergie sur le terrain que sa capacité à s'exprimer dans les deux langues officielles. « Les gens d'ici ont toujours apprécié les joueurs sous-estimés et il correspond à ça, estime Valérie Tétreault, directrice de l'Omnium Banque Nationale, qui était coordonnatrice aux communications en 2013. En plus, on aime les joueurs qui montrent de l'émotion, des battants. Il en donnait à la foule, et la foule lui en redonnait. » Les blessures l'ont toutefois empêché d'exploiter son potentiel de façon durable. Du coude au cou, en passant par le dos, tout y est passé. C'est d'ailleurs par abandon sur blessure que sa dernière présence à l'OBN, en 2024, s'est conclue. « La Coupe Davis, ç'a pas mal hypothéqué sa carrière à l'ATP, estime Martin Laurendeau. Il devait couper quelques tournois pour se donner à fond pour l'équipe canadienne. Ça lui puisait tellement d'énergie que parfois, il était quelques semaines sans jouer après. » Il laissera néanmoins un héritage enviable, celui d'un joueur apprécié autant comme joueur que comme personne. « À ma première Coupe Davis avec lui, à Valence, ça a vraiment cliqué entre nous. Il a été un mentor pour moi à partir de ce moment, car il était toujours prêt à m'aider avec toutes mes questions, par exemple pour gérer la vie hors du tennis, souligne Alexis Galarneau. Il assistait à mes matchs quand on était dans les mêmes tournois. Et il a été un super bon coéquipier. » « On a un an ou deux de différence. Je le connais depuis les Championnats canadiens des 14 ans et moins, rappelle Valérie Tétreault. Je l'ai texté cette semaine, je lui ai dit que celui que j'ai connu aux moins de 14 ans est devenu un bon joueur et une bonne personne, en plus. »


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Vasek Pospisil accroche lui aussi sa raquette
Eugenie Bouchard n'est pas le seul visage du tennis canadien qui quittera son sport cet été. Vasek Pospisil accrochera lui aussi sa raquette au terme de l'Omnium Banque Nationale. Comme Bouchard, Pospisil a obtenu un laissez-passer pour le tableau principal du tournoi, qui sera le dernier de sa carrière. « Prendre une telle décision n'est jamais facile, a déclaré l'athlète de 35 ans, dans un communiqué de Tennis Canada. Le tennis a occupé une grande partie de ma vie, mais il est devenu évident, tant mentalement que physiquement, que le moment est venu de me retirer. » « Je remercie la grande famille du tennis canadien de m'avoir soutenu et encouragé tout au long de ma carrière », ajoute Pospisil, se disant flatté « d'avoir la chance de la terminer à Toronto, avec vous, mes amis et ma famille. » À défaut d'avoir gagné un titre en simple, Pospisil présente néanmoins un bilan bien garni. Il a connu un certain succès en simple, atteignant le 25e rang du classement mondial en 2014. Mais c'est surtout en double qu'il a laissé sa marque, avec à la clé six titres, dont celui de Wimbledon en 2014. Pospisil s'est également démarqué sur la scène internationale aidant le Canada à remporter la première Coupe David de son histoire en 2022. Il a aussi représenté le pays aux Jeux olympiques à deux reprises (Londres 2012 et Rio 2016). Le volet masculin de l'Omnium Banque Nationale s'amorce la fin de semaine prochaine, à Toronto.


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Jannik Sinner et Novak Djokovic absents à Toronto
Le gagnant de Wimbledon, Jannik Sinner, ne sera pas à Toronto cette année. L'Italien Jannik Sinner, numéro un mondial, et le Serbe Novak Djokovic, classé sixième, ont déclaré forfait en vue de l'Omnium de tennis Banque Nationale de Toronto, qui se tiendra du 26 juillet au 7 août. La Presse Canadienne Les dirigeants de Tennis Canada ont annoncé la nouvelle par voie de communiqué, dimanche matin. Ils ont expliqué que les deux joueurs avaient besoin de récupérer à la suite de leur participation aux récents Internationaux de Wimbledon. Pendant Wimbledon, il y a eu des moments où Sinner et Djokovic ont paru incommodés par des problèmes à un coude et à l'aine, respectivement. Sinner, qui est âgé de 23 ans, a déjà goûté au succès au Canada, puisqu'il a remporté le trophée de l'OBN en 2023, son premier triomphe sur le Circuit Masters 1000. « Je suis sincèrement déçu de ne pas pouvoir participer à l'Omnium Banque Nationale de Toronto, d'autant plus que je conserve de très bons souvenirs du Canada », a commenté Sinner dans le communiqué officiel de Tennis Canada. PHOTO HENRY NICHOLLS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Novak Djokovic « Remporter ce titre à Toronto il y a deux ans a été le début de quelque chose de vraiment extraordinaire pour moi, mais après avoir parlé avec mon équipe, je dois récupérer, a ajouté Sinner. » De son côté, Djokovic, détenteur de 24 titres en simple en tournois du Grand Chelem, a été éliminé par Sinner en demi-finale à Wimbledon. La dernière présence de Djokovic au Canada remonte au tournoi de 2018, à Toronto. Il s'était alors incliné en trois manches, en huitièmes de finale, contre le Grec Stefanos Tsitsipas. Il compte quatre triomphes en carrière en terre canadienne, dont le dernier en 2016 à Toronto, contre le Japonais Kei Nishikori. Il a également gagné l'édition de Toronto de 2012, contre le Français Richard Gasquet, en plus de signer des triomphes à Montréal, en 2007 face au Suisse Roger Federer, et en 2011, contre l'Américain Mardy Fish. En 2015 à Montréal, Djokovic avait perdu en finale contre Andy Murray, qui a été son entraîneur pendant environ six mois, jusqu'en mai 2025. « Nous sommes déçus que Jannik et Novak ne puissent être avec nous à l'Omnium Banque Nationale cette année », a commenté Karl Hale, directeur de l'OBN de Toronto. « Ce sont tous deux de grands champions et nous savons que nos amateurs avaient hâte de les voir évoluer au Sobeys Stadium. Ils nous manqueront, mais nous avons encore une fantastique brochette de joueurs pour le tournoi de cette année. » Par ailleurs, les organisateurs du volet torontois du tournoi ont aussi annoncé les retraits du Britannique Jack Draper, cinquième joueur mondial, et de l'Australien Jordan Thompson, 39e, en raison de blessures. Roberto Carballes Baena, Sebastian Ofner, Roman Safiullin et Aleksandar Kovacevic accéderont au tableau principal ont aussi précisé les organisateurs. Les forfaits de Sinner, Djokovic et de Draper surviennent à peine quelques jours après celui de la Biélorusse Aryna Sabalenka, numéro un mondial, du volet montréalais de l'Omnium Banque Nationale.