Dernières actualités avec #FEQ


La Presse
14-07-2025
- Politics
- La Presse
Les autobus recommencent à circuler à Québec
Les membres du Syndicat des salariés d'entretien du RTC, affilié à la CSN, ont débrayé du 4 au 13 juillet, soit pendant presque toute la durée du FEQ. (Québec) Les opérations du Réseau de transport de la Capitale (RTC) reprennent graduellement, lundi matin, après la grève de 10 jours des employés d'entretien qui a immobilisé les autobus pendant le Festival d'été de Québec (FEQ). La Presse Canadienne Les membres du Syndicat des salariés d'entretien du RTC, affilié à la CSN, ont débrayé du 4 au 13 juillet, soit pendant presque toute la durée du FEQ, estimant que les négociations avec la partie patronale ne progressaient plus depuis plusieurs semaines. La grève a officiellement pris fin à minuit, dans la nuit de dimanche à lundi, ce qui fait en sorte que les autobus peuvent recommencer à circuler dans les rues de Québec. Le RTC a toutefois prévenu que plusieurs départs prévus lundi matin ont été annulés pour permettre une reprise graduelle du service. Le service complet sera de retour en après-midi, a fait savoir le RTC dans un avis à ses usagers. La société de transport a déjà confirmé qu'une politique de remboursement sera mise en place une fois qu'une entente de principe sera conclue avec les employés d'entretien, ce qui ne s'est toujours pas produit. « Le calcul du remboursement sera fait par prorata, sur la base du nombre de jours de grève », a indiqué le RTC. Le Syndicat des salariés d'entretien du RTC – CSN représente 363 travailleuses et travailleurs des garages de la société de transport. Par ailleurs, le service a également repris lundi matin à la traverse Québec-Lévis. Les traversiers ont aussi été immobilisés pendant 10 jours, du 4 au 13 juillet, en raison d'une grève des employés non brevetés affiliés à la CSN.


La Presse
12-07-2025
- Entertainment
- La Presse
Le Festival d'été de Québec poursuivi pour défaut de paiement de redevances
Parmi les 11 groupes et artistes cités dans la poursuite, on retrouve les groupes Les Trois Accords, Karkwa, Alexandra Streliski et le groupe rock montréalais Half Moon Run (notre photo). Le Festival d'été de Québec poursuivi pour défaut de paiement de redevances (Montréal) Alors que le Festival d'été de Québec (FEQ) tire à sa fin, il fait l'objet d'une poursuite de la SOCAN pour violation de droits d'auteur et défaut de paiement de redevances depuis environ trois ans, révèle The National Post. La Presse Canadienne La poursuite déposée à la Cour fédérale allègue que les organisateurs du festival « n'ont pas payé de redevances ou soumis de formulaires de rapport à la SOCAN depuis juillet 2022 », selon ce qu'a révélé le quotidien vendredi. Le Festival international d'été de Québec Inc. et l'agence BLEUFEU, qui est derrière le FEQ, sont nommés comme étant les défendeurs dans cette affaire. La Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN) est responsable de l'octroi des licences et de la collecte des redevances sur la musique sous licence au Canada. Elle représente plus de 200 000 auteurs, compositeurs et éditeurs canadiens, ainsi que des millions d'ayants droit à travers un réseau de plus de 100 sociétés de gestion dans plus de 200 pays. Parmi les 11 groupes et artistes cités dans la poursuite, on retrouve les groupes Les Trois Accords, Karkwa, Alexandra Streliski et le groupe rock montréalais Half Moon Run. « La SOCAN demandera réparation à l'égard de toutes ces activités », indiquent des documents judiciaires obtenus par The National Post. Dans la poursuite, la SOCAN allègue que « les organisateurs se sont appuyés sur leur statut fiscal en tant qu'organismes de bienfaisance pour les exempter de payer des redevances aux créateurs de musique et à leurs éditeurs lorsque leur musique est jouée sur les lieux du festival », précise le quotidien. Les organisateurs du FEQ n'ont pas répondu à la demande de commentaires du National Post. Le Festival d'été de Québec va se conclure dimanche, après dix jours de programmation. C'est le chanteur Farruko, l'une des figures les plus influentes de la musique latine et du reggaeton, originaire de Porto Rico, qui va clore les festivités sur les Plaines d'Abraham dimanche soir, à compter de 21 h 30. Samedi soir, c'est la vedette de musique pop et country Shania Twain qui va divertir la foule.


La Presse
04-07-2025
- Entertainment
- La Presse
Cette voix que Rod Stewart n'a plus
Le Festival d'été de Québec (FEQ) accueillait jeudi pour sa soirée d'ouverture un Rod Stewart qui s'est beaucoup brassé les foufounes, sans faire oublier une voix très atténuée. « I just wanna make love to you / For twenty-four hours or more », clame Rod Stewart dans Tonight I'm Yours, la chanson avec laquelle il amorçait son spectacle, jeudi soir, sur les plaines d'Abraham. Rod Stewart pourrait-il vraiment faire l'amour durant 24 heures ? Compte tenu de ses 80 ans, il est permis d'en douter, bien qu'avec l'aide de la pharmacopée moderne, aucun rêve ne soit interdit. Mais Rod Stewart pourrait-il chanter durant 24 heures ? Dès la deuxième chanson, il y avait de quoi craindre qu'il n'arrive pas à se rendre jusqu'à la fin de la soirée. Les vidéos de sa performance de dimanche dernier au festival de Glastonbury en Angleterre ne nous avaient pas menti : Rod n'a plus vraiment de voix, ou en tout cas n'a vraiment plus cette voix souple, vigoureuse, féline, la voix même de la luxure, grâce à laquelle il a écrit quelques-unes des pages les plus dévoyées de l'histoire du rock. Ce que Rod n'a certainement pas perdu, c'est son sens de l'outrance. Veston doré sur gilet doré sur chemise blanche bouffante aussi déboutonnée que celle de Paul Piché ; le premier look de Rod le Mod faisait passer le château de Versailles pour un monument de sobriété. En mars dernier, Rod Stewart a amorcé au Caesars Palace de Las Vegas une résidence qui se poursuivra à l'automne. Et jeudi soir, sur les Plaines, c'était comme si Vegas était venu à nous, avec ce long podium blanc qui occupait la moitié de la scène, ses musiciens en costard et ses choristes et musiciennes en robe à paillettes. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Nul doute, l'énergie de Rod Stewart était bien au rendez-vous ! PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Les choristes et musiciennes ont souvent sauvé ce spectacle. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE On avait par moments l'impression que Vegas était venu à nous. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Les musiciens avaient aussi de l'énergie et bien du talent à revendre. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE Nul doute, l'énergie de Rod Stewart était bien au rendez-vous ! 1 /4 Ces musiciennes qui jouaient du violon, du xylophone, de la harpe (!) ont d'ailleurs souvent sauvé ce spectacle de l'inertie qui menaçait de s'y installer. La voix de Rod s'est un peu replacée durant Tonight's the Night, la sixième chanson au programme, et c'était déjà le temps pendant Forever Young d'un premier changement de costume, une magnifique chemise à motif léopard (encore plus déboutonnée que la précédente) et un pantalon toujours à ce point serré qu'on se demande comment il arrive à s'en extirper. Plus un jeune loup Même si Rod n'est plus un jeune loup depuis longtemps, une nouvelle vie semblait commencer à s'emparer de lui durant Young Turks. L'occasion pour l'octogénaire de se trémousser de cette inimitable manière qui est la sienne, à la fois gauche et convulsive, fabuleuse et risible, comme par à-coups, comme un poulet qui ne sait pas sur quel pied danser, comme quelqu'un qui aurait une envie pressante d'aller aux toilettes. « Maintenant, je vais vous titiller », a annoncé Rod, et on ne s'attendait pas à moins d'un tel séducteur. Nous titiller ? Allez-y, monsieur, vous avez notre consentement. Retour en 1972, une des meilleures années de sa carrière, et à sa costaude version d'I'd Rather Go Blind d'Etta James, un blues éploré, très exigeant vocalement, que Sir Rod a trouvé le moyen de modeler aux limitations de son organe atténué par les années. Pourquoi pas un autre changement de costume ? Rod Stewart a quitté la scène, puis est revenu après une interprétation que personne n'avait demandée de Lady Marmalade par ses choristes. Si nous avions été dans un casino de la Strip, c'est à ce moment que nous serions allé glisser quelques sous dans une machine. Mais Rod est vite réapparu dans un splendide habit jaune sur chemise bleue. Après un intermède de quelques ballades, il faudrait se farcir un autre numéro mettant en vedette les choristes (Hot Stuff de Donna Summer), mais heureusement, Rod Stewart s'était gardé de grosses munitions pour la fin (avec, en sus, un ultime changement de fringues). D'abord Baby Jane (1982), puis Rhythm of My Heart, une chanson turbo pompeuse de 1991, dédiée jeudi soir au people ukrainien, au président Volodymyr Zelensky (dont la photo est apparue sur l'écran géant) et aux soldats ukrainiens, qui ne reçoivent aucune aide de « fuckin' Trump ». Rod Stewart a même esquissé une sorte de bras d'honneur et marmonné quelque chose au sujet de la menace du président américain de faire du Canada le 51e État. Sous les froufrous et les bijoux, il y a toujours eu cet attendrissant défenseur du peuple, qu'il est difficile de ne pas aimer. Après Da Ya Think I'm Sexy ?, son tube disco de 1978 que les traditionalistes n'ont pas encore digéré, il fallait bien se refaire une pureté avec Stay With Me des Faces, le meilleur groupe rock anglais à ne pas porter le nom The Rolling Stones. Ce groupe avec lequel Rod Stewart a pulvérisé tant de chambres d'hôtel, fait tant de galipettes avec tant de groupies, reniflé tant de poudre (pas si) magique. Avec toute cette débauche, Rod Stewart aurait pu mourir il y a longtemps. Mais il était encore là, devant nous, à se taper les foufounes, à se brasser le bonbon, à faire de son mieux pour chanter. La soirée se conclurait sur Having a Party de Sam Cooke, un des grands de la soul américaine à qui Rod a tôt eu envie de ressembler. Il faudrait bien le reconnaître : le monsieur sait encore faire lever un party.


La Presse
03-07-2025
- Politics
- La Presse
Pas d'autobus ni de traversiers pour le FEQ
Le syndicat du personnel de l'entretien du Réseau de transport de la Capitale (RTC) a annoncé jeudi son intention de déclencher une grève du 4 au 13 juillet, alors que le Festival d'été de Québec (FEQ) bat son plein. Le service de bus régulier et les navettes pour le Festival d'été de Québec (FEQ) seront donc à l'arrêt tout le long du festival, sauf dans la nuit du 3 au 4 juillet, avant le déclenchement de la grève. Dans un communiqué, le syndicat explique que « le RTC n'est pas assujetti aux services essentiels et que le syndicat a refusé de s'entendre sur un niveau minimal de service à maintenir en cas de grève. » Les traverses de Québec-Lévis et Matane-Baie-Comeau-Godbouts seront également hors service pendant le FEQ, du 4 au 13 juillet, en raison de la grève des employés non brevetés affiliés au syndicat CSN de la Société des traversiers du Québec (STQ) annoncée mercredi. Les services de transport adapté (STAC), de Flexibus et de àVélo seront cependant maintenus. La grève du personnel d'entretien du RTC pourrait prendre fin à tout moment, étant donné que les négociations entre le RTC et le syndicat sont toujours en cours. Le syndicat a fourni trois scénarios de reprise du service, dans l'éventualité d'un accord entre les deux parties. Si la grève dure une seule journée, le service reprendra normalement dès le lendemain matin. Si la grève dure plusieurs jours, le service du matin de la première journée de reprise sera réduit, mais il sera normal en après-midi. Si le service reprend durant le Festival d'été de Québec (FEQ), les navettes seront remises en fonction dès a reprise. Lorsqu'une entente de principe sera conclue, une procédure de remboursement sera mise à la disposition des usagers sur le site du RTC.