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9 hours ago
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DIRECT. British Open : Suivez le premier tour de la 153e édition en direct commenté (Golf)
La saison des Majeurs s'achève avec le British Open. Pour sa 153e édition, le plus vieux tournoi de golf au monde, crée en 1860, pose ses valises à Portrush, en Irlande du Nord, sur les terres de Rory McIlroy. Qui succédera à Xander Schauffele, vainqueur à Troon l'an passé, au palmarès de la Claret Jug ?

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12 hours ago
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Martin Couvra, le meilleur golfeur français actuel, paré pour son premier Grand Chelem
À 22 ans, Martin Couvra, rookie français propulsé à la 6e place de la Race to Dubaï, dispute son premier Majeur escorté d'appréciations unanimes sur son talent complet et ses qualités humaines. Tout va si vite dans la vie de Martin Couvra qu'essayer de brosser le personnage en suivant ce rythme échevelé relève de la gageure. Alors mieux vaut commencer par la fin, c'est-à-dire par ce jeudi matin. À 10 h 03, heure française, le rookie du DP World Tour plantera son tee sur le parcours du British Open, au Royal Portrush (Irlande du Nord), pour la première fois en Grand Chelem. Et sûrement pas la dernière. Certains s'inquiéteront sûrement de la loupe médiatique braquée sur ce gamin de 22 ans qu'il faudrait laisser grandir à l'ombre des projecteurs. Mais les faits sont là : le Varois, 6e de la Race to Dubaï, est le meilleur golfeur français actuel. Depuis sa 7e place à Leopard Creek en Afrique du Sud, dès l'ouverture de sa première saison pleine sur le circuit européen, il cumule les top 10 (7 en 17 tournois), a soulevé son premier trophée en mai, succédant au palmarès du Turkish Open à l'icône Victor Dubuisson (2013 et 2015), et rayonne dans un clan tricolore assoupi par l'absence de résultat du trio Pavon-Perez-Rozner sur le PGA Tour que la pépite aux boucles d'or devrait rejoindre dès l'an prochain s'il maintient le cap. Avec ses allures de Petit Prince aux yeux remplis d'étoiles, Couvra s'immerge avec l'aisance d'un Nord-irlandais sous la drache dans le grand monde qu'il admirait à la télé il n'y a pas si longtemps encore. Mardi, en reco avec Julien Guerrier, Antoine Rozner et Romain Langasque, 34 ans de moyenne d'âge, on l'a vu tripoter la balle autour des greens en addict du petit jeu et de défis improbables, comme cette tentative de putt à 100 m du green, sur le fairway en descente du 17, ou se mettre à l'adresse sur un départ sans ôter le capuchon de son driver. « Martin va jouer 27 trous ! Il est comme un ouf... », chambre Langasque au moment de décider si la séance collective se prolonge sur la totalité du parcours. « Il est sur un parcours comme dans la vie, souriant, enthousiaste, passionné de golf » Mathieu Santerre, son coach Une averse sifflera la fin de cette récrée studieuse, mais le cadet de la bande poursuivra l'effort au practice, sous une pluie fine et sans se départir de son humeur solaire. « C'est sa signature, ce qui le distingue des autres, pointe son coach Mathieu Santerre. En fait, il est sur un parcours comme dans la vie, souriant, enthousiaste, passionné de golf. Là, il vit son rêve, parmi tous les meilleurs joueurs de la planète mais il arrive à bien faire la part des choses, à s'émerveiller tout en faisant le job, en étant intense sur chaque coup. » La semaine dernière, au Scottish Open, celui qui talonnait encore Rory McIlroy et Tyrrell Hatton à la Race to Dubaï a été projeté dans un draw cinq étoiles, s'élançant jeudi et vendredi aux côtés de Collin Morikawa (6e mondial) et de Ludvig Äberg (9e). Ce n'est évidemment pas un hasard si la dernière merveille européenne apparaît en pleine lumière. « Il a certainement une belle carrière devant lui, juge le cyborg suédois. Pour qu'il continue à bien jouer, il faut qu'il reste ce gamin qui veut vraiment apprendre des autres et s'amuser sur un parcours, c'est très important. » Pas de risque d'égarement si l'on en croit Tom Vaillant (23 ans), inséparable pote de chambrée depuis les premiers rassemblements de ligue dès l'âge de 10 ans et éternel rival sur Nintendo Switch à Mario Kart ou NBA 2K lors de « méchantes soirées » en tournoi. « Ce que je trouve exemplaire chez lui, c'est sa joie de vivre communicative au quotidien, souligne le Cannois qui l'a devancé d'un an sur le Tour. On a tous la banane quand on est avec lui. Bien au-delà de tout ce qu'il peut faire dans le jeu de golf, il a une énergie folle, il veut faire comme tous ceux qu'il a vus à la télé depuis tout petit, ce qui l'aide à se dépasser, à s'entraîner très dur même après des mauvaises journées, à se dire sans cesse « je suis là où j'ai toujours voulu être, donc je profite à fond, j'y vais à fond. » « Il a cette capacité à régler les problèmes rapidement. Son jeu est complet, sinon il ne serait pas là » Olivier Elissondo, son caddie D'où cette précocité inédite dans le golf tricolore mais qui ne surprend personne de son entourage. « Martin apprend très, très vite donc je ne suis pas étonné, assure Olivier Elissondo, vingt années de circuit au compteur, qui le caddeye depuis sa dernière saison en amateur en 2023. À la base, c'est un fougueux, un jeune impatient qui tend à le devenir de moins en moins. Sa personnalité, il l'embarque sur le parcours. C'est pour ça que je l'appelle Bouddha car il a un peu plus de sagesse maintenant. Avec l'expérience, il sait quand il peut attaquer, quand il faut lever le pied ou faire le dos rond. Il a cette capacité à régler les problèmes rapidement. Son jeu est complet, sinon il ne serait pas là. Quand je dis ça, il ne faut pas croire que tout est acquis. Mais il n'y a pas de secteur faible. » On objectera que son gabarit de coureur cycliste (1,77 m pour 68 kg) le dessert encore pour répondre aux exigences du golf moderne. L'intéressé préfère se donner du temps pour acquérir cinq à six kilos de masse musculaire et gagner de la vitesse de swing, sous la houlette de David Baudrier, ancien combattant de MMA reconverti dans la préparation physique de nombreux golfeurs. Un lien indéfectible avec Romain Langasque Dans le staff étoffé de Couvra, mis en place depuis cinq ans avec l'aide de la Fédération, Makis Chamalidis gère la partie mentale. « C'est un joueur qui transmet de la fraîcheur, résume le psychologue de performance. Il a une identité forte parce qu'en dehors de son look, c'est un golfeur qui s'engage dans tous ses coups. Mais qui sait aussi bien ''mal jouer'' comme on dit dans notre jargon. Quand ça ne vient pas, retour aux fondamentaux. Faire les choses simples, accepter que ça ne vienne pas, et hop, c'est reparti. Et puis Martin, c'est quelqu'un qui s'intéresse à la vie, aux autres, qui ne fait pas que consommer ou prendre. Il sait s'investir dans une relation. » Celle qui l'unit à Langasque est forte, malgré leurs huit ans d'écart. Sous la houlette de Santerre, entraîneur fédéral 2.0 à la pointe de la technologie, qu'ils partagent depuis deux ans, les Azuréens ont noué une fraternité indéfectible. « Entre être très bon et réussir ce qu'il a fait cette année, il y a une différence, juge l'aîné (30 ans). Être aussi fort sous pression, c'est impressionnant. Mais c'est surtout un super gamin de base dont la plus grande qualité est d'être à l'écoute et de s'inspirer des meilleurs. » En Écosse, Couvra a bombardé de questions ses partenaires de jeu, après s'être payé le luxe d'une partie amicale avec Justin Thomas contacté via Instagram. Histoire d'apprendre encore et toujours plus vite. Et de laisser toute forme de complexe au club-house avant son premier tee-shot en Majeur. À lire aussi Avec un fort accent français Nos favoris pour la 153e édition Kim, du burn-out à l'instant de grâce La nouvelle approche de Roussin-Bouchard


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3 days ago
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The Open 2025 : Escale à Portrush
Au programme cette semaine du podcast Swing, une émission spéciale consacrée au 153e British Open, qui aura lieu en Irlande du Nord. Émission spéciale British Open 2025. Le dernier Majeur de l'année se déroule cette semaine en Irlande du Nord du côté du Royal Portrush : parcours, favoris, les Français engagés, vous saurez tout sur cette 153e édition. Romain Langasque, qui participe à son 6e British Open, sera avec nous, sans oublier notre quiz spécial Portrush !


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3 days ago
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Rory McIlroy est prêt à jouer devant les siens
(Portrush) Rory McIlroy était pratiquement seul sur les allées du Royal Portrush, lundi matin. Mais ça n'a pas duré. Avant qu'il puisse compléter sa première ronde d'entraînement en prévision de l'Omnium britannique – sa première ronde là-bas en 2187 jours –, des milliers de curieux s'étaient réunis, malgré la pluie intermittente, pour l'observer. Doug Ferguson Associated Press Tout est très différent, cette fois-ci. McIlroy se souvient de s'être préparé pour contenir les émotions qui l'avaient assailli sur le premier tertre de départ en 2019. Il a tenté d'oublier son premier coup de départ qui a abouti à l'extérieur des limites du terrain et entraîné un quadruple boguey. Les spectateurs l'avaient encouragé bruyamment ce vendredi-là, alors qu'il avait orchestré une remontée spectaculaire avant de subir le couperet pour les rondes du week-end par un seul coup. Lundi, McIlroy est allé à la rencontre d'une centaine de spectateurs qui espéraient obtenir son autographe, dont une sur un imposant drapeau de l'Irlande du Nord sur lequel se retrouvaient les emblèmes des quatre tournois du Grand Chelem. La pression de performer est la même. Ce drapeau lui a cependant rappelé qu'il est toujours adoré, chez lui, en Irlande du Nord, et que ses partisans aimeraient bien le voir couronner une année spectaculaire avec un autre coup d'éclat. Les circonstances sont bien différentes de celles de 2019, alors qu'il voulait aborder l'Omnium britannique comme si c'était un tournoi parmi tant d'autres – faisant même fi du fait que c'était la première fois en 68 ans que l'Omnium britannique se déroulait sur ses terres. « En 2019, j'ai essayé de bloquer les distractions, et je crois, avec le recul, que c'est préférable pour tout le monde de profiter du moment, a-t-il expliqué. C'est bien d'être en mesure d'accepter tous ces gestes d'amour, même si j'ai déjà eu des ennuis à le faire. Je crois qu'il est préférable que je profite de chaque instant avec la foule cette semaine, plutôt que d'essayer de l'éviter ou de m'en cacher. Je crois que l'expérience sera plus agréable pour tout le monde. » Il est rarement chez lui ces derniers temps. McIlroy habite en Floride, se prépare à déménager à Londres, et voyage aux quatre coins du globe. Il ne manquait pas d'excuses pour se rendre au Royal Portrush – son cadet, Harry Diamond, est venu en repérage il y a quelques semaines –, et il tenait à y être. « Quand j'ai regardé le calendrier de 2025, c'était probablement ce tournoi qui était encerclé, peut-être même plus que le Tournoi des Maîtres pour diverses raisons, a-t-il mentionné. C'est merveilleux d'être ici, avec un titre majeur en poche, et après tout ce qui s'est produit jusqu'ici cette année. » « Tout ce qui s'est produit », en référence au Tournoi des Maîtres, le seul titre majeur qui lui échappait depuis plusieurs années déjà et qu'il est finalement parvenu à s'adjuger ce printemps, en prolongation, pour compléter son Grand Chelem. Après des semaines difficiles, tant sur le parcours qu'à l'extérieur de celui-ci, le principal intéressé a indiqué qu'il était revigoré et prêt à en découdre. Il a failli remporter l'Omnium d'Écosse le week-end dernier, s'avouant finalement vaincu contre Chris Gotterup sur le neuf de retour de la ronde finale, puis s'est envolé vers Portrush dimanche soir. Il est arrivé à son hôtel vers 1 h, et a claqué son premier coup de départ environ six heures plus tard. « À partir de mon neuf de retour aujourd'hui, il y avait une bonne foule qui me suivait, a souligné McIlroy. Après le 18e trou, en voyant tous ces jeunes qui demandaient des autographes, je me suis dit que c'était merveilleux, et je suis certain que ça continuera à l'être plus la semaine progressera. » Ce fut une décision réfléchie. Le jeu a été interrompu à quelques reprises en raison des avertissements météorologiques, des averses soudaines et des brefs orages. Finalement, l'électricité qui régnait dans l'air n'était pas uniquement attribuable à McIlroy. « J'ignore si cette pluie aura un impact sur les conditions de jeu, selon son intensité. Mais ça ne changera pas ma façon d'aborder ce parcours », a noté Shane Lowry, le champion au Royal Portrush en 2019. « J'avais oublié à quel point les fosses de sable sont omniprésentes. Il y a de nombreuses options sur les tertres de départ. Tu dois simplement y aller avec ton instinct. Vous verrez des golfeurs choisir différents bâtons sur différents tertres de départ, jouer ce parcours de manière de différence », a résumé Lowry.


La Presse
09-07-2025
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Des mannequins représentant des migrants installés sur un bûcher
(Moygashel) Une barque contenant des mannequins à l'effigie de migrants a été installée sur un bûcher érigé en Irlande du Nord à l'occasion de célébrations traditionnelles loyalistes, suscitant des réactions indignées, quelques semaines après des émeutes anti-immigration dans cette province britannique. Agence France-Presse Cette mise en scène a été réalisée dans le village de Moygashel, à quelques jours des feux de joie allumés chaque année les nuits des 10 et 11 juillet par les communautés unionistes ou loyalistes protestantes, qui défendent l'appartenance au Royaume-Uni. 12 mannequins grandeur nature, à la peau noire et vêtus de gilets de sauvetage, ont été placés dans ce canot, installé tout en haut d'une pile de palettes de plusieurs mètres, où ont été accrochées des pancartes « Arrêtez les bateaux » ou « Stop à l'immigration illégale ». Ces brasiers, au nombre d'environ 300, sont allumés à l'approche des parades de l'ordre d'Orange, célébrées tous les 12 juillet en mémoire de la victoire du roi protestant Guillaume III d'Orange sur les troupes de Jacques II le catholique en 1690. Le député local siégeant à l'Assemblée d'Irlande du Nord et appartenant au parti républicain Sinn Fein, Colm Gildernew, a réclamé sur X le retrait immédiat de l'installation, dénonçant « un acte répugnant, alimenté par des attitudes racistes révoltantes ». Patrick Corrigan, directeur de l'ONG Amnistie internationale pour l'Irlande du Nord, a aussi dénoncé un « acte ignoble et déshumanisant, attisant la haine et le racisme ». Le militant unioniste Jamie Bryson, lui, a défendu une forme de « protestation artistique ». Dans un communiqué, la police d'Irlande du Nord a dit « enquêter » sur la présence de cette installation. Le mois dernier, des émeutes anti-immigration ont éclaté dans des zones loyalistes de cette province britannique, après l'inculpation de deux adolescents - qui s'expriment en roumain, selon la presse - pour la tentative de viol d'une jeune fille à Ballymena, au nord de Belfast. Situé à 65 kilomètres à l'ouest de la capitale de la province, le feu de joie de Moygashel a déjà fait l'objet de controverses, notamment en 2023 quand une fausse voiture de police y avait été brûlée.