Dernières actualités avec #LaurentDuplomb


Le Parisien
2 days ago
- Business
- Le Parisien
Loi Duplomb : la ministre de l'Agriculture répond enfin à la pétition qui s'approche des 1,5 millions de signatures
En première ligne, elle ne s'était toujours pas exprimée. Il a fallu attendre que la pétition demandant l'abrogation de la loi Duplomb , qui prévoit notamment la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l'acétamipride , approche les 1,5 million de signatures pour que la ministre de l'Agriculture, favorable au texte, se prononce ce lundi soir. Dans une publication postée sur X, Annie Genevard indique que le gouvernement « est bien sûr pleinement disponible » pour un débat, mais insiste sur la nécessité selon elle de ce tel texte. « La pétition contre la loi Duplomb témoigne d'un attachement aux enjeux de santé et d'environnement », écrit Annie Genevard. « Elle montre aussi que les Français sont attentifs à ce qu'ils mangent », salue-t-elle, elle qui a également la « souveraineté alimentaire » dans son portefeuille ministériel. Annie Genevard défend toutefois ce texte qui, rappelle-t-elle, est une « initiative parlementaire » du sénateur LR Laurent Duplomb . Ce texte « vise à répondre à une situation d'urgence que vivent certaines filières et éviter, demain, qu'elles ne s'éteignent », continue la ministre, ce qui « ouvrirait la voie à une dépendance forte aux importations ne respectant pas nos hauts standards sanitaires et environnementaux ». « Les parlementaires ont adopté une version strictement encadrée , fondée sur l'avis de l'Agence sanitaire européenne de référence, précisément pour en contrôler la portée, continue Annie Genevard. Les règles prévues par cette loi demeureront les plus strictes au niveau européen et donc au monde. » La pétition ayant dépassé les 500 000 signatures , elle pourra être discutée à l'Assemblée nationale — mais son abrogation ne sera pas automatiquement mise au vote, la gauche et les écologistes ayant toutefois promis lundi de maintenir la pression à la rentrée pour l'obtenir. « L'organisation d'un débat est désormais à la main de l'Assemblée nationale », écrit Annie Genevard. Et la ministre d'assurer : « Le Gouvernement y est bien sûr pleinement disponible. » Présenté par ses défenseurs comme une des réponses à la crise du monde agricole de 2024 , le texte contient, outre la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l'acétamipride, possiblement cancérigène, d'autres mesures controversées sur le rôle de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), les pouvoirs des agents de l'Office français de la biodiversité ou le stockage de l'eau pour l'irrigation des cultures (mégabassines).


Le Figaro
2 days ago
- Politics
- Le Figaro
Le sénateur Duplomb dénonce une pétition «instrumentalisée», Stellantis perd 2,3 milliards d'euros, nouvelles discussions sur le nucléaire iranien... Les 3 infos à retenir à la mi-journée
LE POINT DE MIDI - Retrouvez l'essentiel de l'actualité parue ce lundi 21 juillet au matin sur notre site. Loi Duplomb : le sénateur à l'origine du texte dénonce une pétition «instrumentalisée» Laurent Duplomb. Alain JOCARD / AFP Le sénateur LR Laurent Duplomb a dénoncé ce lundi matin une pétition «instrumentalisée» contre la loi qui porte son nom, qui serait destinée à «mettre la pression sur le Conseil constitutionnel », alors que celle-ci a franchi la barre du million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale. Stellantis annonce une perte nette de 2,3 milliards d'euros au premier semestre Le géant automobile Stellantis. Henry ROMERO / REUTERS Stellantis voit rouge. Le géant automobile a annoncé lundi avoir accusé une perte nette de 2,3 milliards d'euros au premier semestre 2025, pénalisé par le recul de ses ventes en Europe et aux États-Unis, et des charges liées à l'arrêt de certains modèles, selon des résultats encore préliminaires. Nucléaire iranien : des discussions avec la Chine et la Russie mardi, puis avec les Européens vendredi Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi. Iranian Foreign Ministry / REUTERS Publicité L'Iran va tenir de nouvelles discussions sur son programme nucléaire avec l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni vendredi à Istanbul, un mois après la guerre de 12 jours qui l'ont opposé à Israël et aux États-Unis. «En réponse à la demande des pays européens, l'Iran a accepté de tenir une nouvelle séance de pourparlers», a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmaïl Baghaï. Le chiffre du jour : 12 Après 12 mois à la tête du groupe RMC BFM, Nicolas de Tavernost cède la présidence des activités audiovisuelles de l'empire CMA CGM à Ramon Fernandez. Ce dernier occupait jusqu'à présent le poste de directeur financier de CMA CGM. NOTRE ARTICLE Notre reportage du jour : On va avoir des enfants-soldats dans nos cités Émile Roger Lombertie, maire de Limoges À Limoges, les violences urbaines inquiètent les autorités. Après une nuit de confrontation entre une centaine d'individus encagoulés et la police, la compagnie de CRS 82 a été déployée pour ramener le calme. Le maire de la ville réclame des moyens pour lutter contre l'insécurité grandissante. NOTRE ARTICLE La photo à retenir De la fumée et des flammes s'élèvent d'un bâtiment résidentiel touché par une frappe israélienne, à Gaza, le 21 juillet 2025. Khamis AL-RIFI / REUTERS La vidéo du jour


Le Parisien
2 days ago
- Politics
- Le Parisien
Mobilisation contre la loi Duplomb, violences urbaines en France et pharmaciens en grève : les infos à retenir ce midi
La polémique ne se tarit pas. Alors que la pétition contre la loi Duplomb a franchi dimanche la barre du million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale, du jamais-vu, l'exécutif est sous le feu des critiques. « Peut-être n'avons-nous pas assez rassuré », a estimé ce lundi matin Sophie Primas , la porte-parole du gouvernement, à propos de ce texte qui prévoit notamment la réintroduction sous conditions de l'acétamipride , pesticide interdit en France mais autorisé en Europe. « Le gouvernement écoute bien sûr les mouvements démocratiques comme celui qui s'exprime aujourd'hui », a-t-elle affirmé sur France 2 au sujet de « cette pétition qu'il faut écouter ». Si la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'est dite « favorable » à l'organisation d'un débat inédit dans l'hémicycle, le sénateur LR Laurent Duplomb, à l'origine de la loi, a fustigé ce lundi une pétition « instrumentalisée par l'extrême gauche et par les écologistes ». Les pharmacies de garde restent en grève partout en France. La profession, mobilisée depuis début juillet contre la baisse des remises commerciales sur les médicaments génériques décidée par le gouvernement, va poursuivre son mouvement et envisage même de fermer les officines tous les samedis à compter du 27 septembre, comme affirmé par les représentants des pharmaciens ce lundi matin. « Pour les petites pharmacies de proximité, les remises sont une ressource indispensable. Elles ne pourront essuyer la moindre perte et devront licencier, voire fermer définitivement », ont-ils souligné pour rappeler leur opposition au projet gouvernemental visant à limiter ces remises à un taux compris entre 20 et 25 %, dans le cadre d'économies à réaliser dans les dépenses de santé en 2025 .


Le HuffPost France
2 days ago
- Politics
- Le HuffPost France
La pétition contre la loi Duplomb n'impressionne pas Laurent Duplomb
POLITIQUE - Même pas peur. Alors que la pétition contre la loi Duplomb a dépassé le million de signatures après seulement une dizaine de jours, le sénateur LR à l'initiative du texte évoque avec agacement « une instrumentalisation ». Au micro de RMC-BFMTV, Laurent Duplomb a accusé ce lundi 21 juillet, la gauche et l'extrême gauche de vouloir mettre « la pression au Conseil constitutionnel et espérer qu'il ne valide pas la loi ». « Je ne suis pas sûr que, si elle n'avait pas été instrumentalisée par l'extrême gauche et par les écologistes, les Français se seraient saisis de cette pétition de façon spontanée et auraient autant signé. Quand on diabolise les choses et quand on fait peur à tout le monde, par définition, on peut avoir ce résultat », a-t-il ajouté. Un argumentaire similaire à celui de Sophie Primas, porte-parole du gouvernement et issue des rangs de LR, qui a invité sur France 2 à regarder le texte « dans son ensemble ». Lors du passage à l'Assemblée, le bloc central avait accusé la gauche et les écologistes de faire de l'obstruction avec des amendements déposés en nombre. Les députés de droite avaient alors fait appel à une astuce parlementaire pour s'éviter les débats : la motion de rejet et la commission mixte paritaire. Une méthode dénoncée comme un passage en force par les oppositions. Mais Laurent Duplomb d'insister ce week-end sur les votes qui ont eu lieu après la CMP : « 70 % des sénateurs ont voté cette loi et 60 % des députés l'ont voté. Aujourd'hui c'est la loi du Parlement qui a été adoptée ». La pétition a été lancée par une étudiante le 10 juillet, deux jours après l'adoption de la loi, laquelle prévoit notamment la réintroduction de l'acétamipride, un néonicotinoïde interdit en France mais autorisé en Europe. À partir du seuil des 500 000 signatures, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale peut décider d'organiser un débat en séance publique, auquel se montrait « favorable » Yaël Braun-Pivet sur franceinfo ce dimanche. « Ce débat sera fait à l'Assemblée nationale, mais en aucun cas il ne reviendra sur la loi », a assuré de son côté Laurent Duplomb. Et de fait, comme Le HuffPost l'explique ici, même si la conférence des présidents actait un débat, la voie pour revenir sur le texte est particulièrement étroite. De fait aucun vote ne pourra avoir lieu après ce débat et il faudrait nécessairement un autre texte pour annuler le premier. Quant à l'appel de Marine Tondelier à Emmanuel Macron, il n'est pas dit que le président y donne suite tant cela risque de fâcher les agriculteurs et les alliés du bloc central. Le Conseil constitutionnel doit, lui, rendre ses conclusions d'ici le 10 août.


Le Parisien
2 days ago
- Politics
- Le Parisien
Mobilisation contre la loi Duplomb : le sénateur à l'origine du texte fustige une pétition « instrumentalisée »
Du jamais-vu. La pétition demandant l'abrogation de la loi Duplomb a dépassé le million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale. Face à une telle mobilisation, le sénateur LR Laurent Duplomb a dénoncé lundi une initiative « instrumentalisée » contre la loi qui porte son nom. D'après l'élu, également agriculteur de profession, cette pétition serait destinée à « mettre la pression sur le Conseil constitutionnel et espérer qu'il ne valide pas la loi », alors que l'institution doit se prononcer sur le texte d'ici le 10 août. Cette pétition a été lancée par une étudiante le 10 juillet, deux jours après l'adoption de la loi qui prévoit notamment la réintroduction sous conditions de l'acétamipride , pesticide de la famille des néonicotinoïdes, interdit en France mais autorisé en Europe. Elle récoltait 1,2 million de signatures lundi matin alors qu'à partir du seuil des 500 000 signatures, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale peut décider d'organiser un débat en séance publique. La présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a déjà indiqué être favorable à la tenue d'un débat à la rentrée parlementaire mais, s'il était décidé, il ne réexaminera pas la loi sur le fond. Pour cela, il faudrait un autre texte législatif. « Ce débat sera fait à l'Assemblée nationale, mais en aucun cas il ne reviendra sur la loi », a assuré Laurent Duplomb qui a relativisé le succès de la pétition. « Je ne suis pas sûr que, si elle n'avait pas été instrumentalisée par l'extrême gauche et par les écologistes, les Français se seraient saisis de cette pétition de façon spontanée et auraient autant signé », a-t-il jugé. « Quand on diabolise les choses et quand on fait peur à tout le monde, par définition, on peut avoir ce résultat », a-t-il estimé. Ce pesticide est réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n'avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre « un tueur d'abeilles ». Ses effets sur l'humain sont aussi source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d'études d'ampleur.