Dernières actualités avec #Porsche


Le Figaro
2 days ago
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Porsche 911 Carrera T, moins c'est mieux
La référence des sportives revient aux fondamentaux : un six cylindres à la puissance mesurée, une boîte manuelle, un châssis sport et des kilos en moins. Ces derniers temps, on a pu penser que la 911 s'égarait avec l'inédite version hybride (541 ch) qui réserve des performances vraiment très proches d'une Turbo sans que la technologie ne permette d'éviter de passer sous les fourches caudines d'une fiscalité punitive (malus de 70 000 euros). Quitte à s'acquitter de la taxe maximale, ne faut-il pas privilégier les sensations ? C'est l'argument déployé par la nouvelle Carrera T. Elle déploie le cocktail habituellement réservé à une GT3 Touring - cure d'allègement, châssis sport et boîte manuelle à 6 vitesses - mais associé ici au flat-six biturbo 3 litres de la Carrera de base, c'est-à-dire 394 ch à 7 500 tr/min. Une puissance amplement suffisante puisque, dans le même temps, la masse a été réduite de près de 42 kg (1 478 kg), ce qui n'est pas rien à ce niveau, en recourant à des vitres allégées et à une isolation phonique réduite. Résultat : on profite d'autant plus des vocalises de ce moteur reconnaissable entre mille que l'échappement sport accompagne l'équipement de série. Des roues arrière directrices La 911 Carrera T adopte le levier de vitesses en bois de la Carrera GT. Porsche Publicité Certes, la Carrera T rend quelques dixièmes à la Carrera en accélération mais elle offre en retour des sensations incomparables, reflet de la boîte manuelle à débattement court dotée du levier en bois du fameux supercar Carrera GT. Dès que le tracé devient sinueux, le conducteur peut compter sur la présence de roues arrière directrices qui renforcent l'agilité, du châssis sport surbaissé de 10 mm et du freinage renforcé par des étriers à six pistons à l'avant. La T sait vraiment parler aux adeptes de la première heure : le fond du compte-tours est bleu, le tissu de la sellerie est à motif écossais et le programme de peintures ressuscite des coloris des années 1960. Avis aux amateurs : la T est aussi disponible en cabriolet. Fiche technique Moteur : 6 cylindres à plat biturbo, 2 981 cm3, 394 ch, 450 Nm Transmission : Propulsion, manuelle 6 vitesses Dimensions : L. 4,54, l. 1,85, h. 1,29 m Consommation : 10,4 l/100 km Émissions CO 2 : 237 g/km 0 à 100 km/h : 4,5 secondes Vitesse : 295 km/h Prix : 150 800 €

L'Équipe
4 days ago
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Auto - Endurance - WEC : Cadillac signe un doublé aux 6 Heures de Sao Paulo
Cadillac a remporté sa première victoire en Hypercar, dimanche lors des 6 Heures de Sao Paulo, en signant un doublé avec la n°12 devant la n°38. La Porsche n°5 complète le podium, tandis que Peugeot place la n°94 à la 6e place. Les Ferrari et Toyota ont peiné : la meilleure 499P a fini 8e, la meilleure GR010 14e. À voir sur L'Équipe Sébastien Bourdais (Hertz Team JOTA) : « Globalement, 5 et 8, c'est un beau résultat pour l'équipe » Batti Pregliasco (team manager Ferrari) : « Gagner avec la voiture 83, c'est encore plus spécial » Le résumé de la 2e journée en vidéo Le résumé de la 1re journée en vidéo Ferrari s'impose pour la troisième fois d'affilée Les 4 voitures de tête dans la même minute Les trois Ferrari sont toujours devant à midi Le spectacle de drones en vidéo Ferrari domine toujours à minuit Les Ferrari ont pris les devants Le résumé des 5 premières heures de course en vidéo Bataille entre Ferrari et Porsche en tête La Porsche n°5 en tête après deux heures de course


L'Équipe
4 days ago
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Cadillac signe un doublé aux 6 Heures de Sao Paulo, Toyota et Ferrari à la peine
Cadillac a remporté sa première victoire en Hypercar, dimanche lors des 6 Heures de Sao Paulo (Brésil), en signant un doublé avec la n°12 devant la n°38. La Porsche n°5 complète le podium, tandis que Peugeot place la n°94 à la 6e place. Les Ferrari et Toyota ont peiné : la meilleure 499P a fini 8e, la meilleure GR010 14e. Ferrari n'est plus invincible cette saison ! Après avoir remporté les quatre premières manches du WEC, dont les 24 Heures du Mans avec la n°83 d'AF Corse, l'ogre italien a eu une sacrée indigestion dimanche sur le circuit d'Interlagos au Brésil, puisque la première 499P, cette même n°83 (Kubica - Ye - Hanson), a pris seulement la 8e place à deux tours du proto vainqueur. Et cette course va sûrement faire à nouveau parler de la BoP, car c'est clairement pour cette raison que Ferrari n'a pas pu défendre ses chances. Avec 12 kg de plus et 9 kW de moins qu'à Spa il y a deux mois, les Hypercars italiennes ne pouvaient en effet pas espérer grand-chose. Cela s'est vu lors des qualifications (meilleur résultat pour la n°83 avec la 9e place), cela s'est confirmé en course, la n°51 (Pier Guidi - Calado - Giovinazzi) finissant 11e, la n°50 (Fuoco - Molina - Nielsen) 12e. Une course limpide sans safety car Les six heures brésiliennes se sont résumées à un duel entre Cadillac et Porsche, arbitré par Peugeot, même si le constructeur français n'a en réalité jamais été en mesure de viser mieux qu'un podium. Et c'est le constructeur américain qui a remporté la mise, en signant un doublé, avec la victoire de la V-Series. R n°12 (Lynn - Nato - Stevens), qui avait signé la pole, devant la n°38 (Bamber - Bourdais - Button). C'est le premier succès en Hypercar pour Cadillac et le second de l'écurie britannique JOTA, déjà victorieuse à Spa avec Porsche l'an dernier. Au terme d'une course assez limpide, sans intervention de la voiture de sécurité, mais avec quelques Full Course Yellow, et assez avare en pénalités, le rythme des prototypes américains s'est imposé, malgré un léger déficit en vitesse de pointe qui a été un moindre désavantage qu'au Mans. Et la n°12, malgré un drive-through pour infraction technique dans la première heure (pression de pneus trop basse), a battu sa soeur de 57 secondes. Pour la petite histoire, ce sont les deux Français, Nato et Bourdais, qui ont franchi la ligne d'arrivée au volant. Toyota fait pire que Ferrari Porsche a un temps cru pouvoir s'imposer, quand Julien Andlauer a pris la tête dans les premiers tours avec la n°5, mais les 963 n'ont pas réussi sur la longueur à tenir le rythme imposé par les Cadillac, et seule la n°5 (Andlauer - Christensen) a fini dans le même tour, la n°6 (Estre - Vanthoor) prenant la 4e place à un tour. Et les 9x8, sur la lancée de leur qualification encourageante (4e place pour la n°94, 6e pour la n°93), ont confirmé leurs bonnes dispositions, aidées par une BoP favorable (1030 kg, 520 kW), avec la 6e place pour la n°94 (Duval - Jakobsen) et la 7e pour la n°93 (Di Resta - Jensen). Moins de réussite pour l'autre écurie française, Alpine, qui doit se contenter de la 9e place avec la n°36 (Gounon - Makowecki - Schumacher). Si Ferrari a peiné, il en fut de même pour Toyota, qui semblait pourtant moins puni par la BoP cette semaine. Mais les GR010 ont encore plus tiré la langue, incapables de s'approcher du top 10. La n°7 (Conway - Kobayashi - De Vries) a pris la 14e place, la n°8 (Hartley - Hirakawa) la 15e, à trois tours de la Cadillac.


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4 days ago
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Oliver Rowland sacré champion du monde de Formule E après sa 4e place à Berlin
Oliver Rowland a décroché le titre de champion du monde de Formule E dimanche après avoir fini 4e de la course 2 à Berlin. C'est Nick Cassidy (Jaguar) qui s'est imposé devant Jake Dennis (Andretti) et Jean-Éric Vergne (DS). Avec 50 points d'avance sur Pascal Wehrlein au départ de la 14e manche de la saison, Oliver Rowland était dans une position avantageuse pour aller décrocher le titre mondial en Formule E dimanche à Berlin. Mais sa 8e place sur la grille, à la suite d'une pénalité de 5 positions pour avoir causé un accrochage avec Stoffel Vandoorne (Maserati) samedi lors de la première course, alors que son principal rival était lui en pole, pouvait laisser planer un doute. D'ailleurs, le début de course, où le Britannique a été contraint de naviguer entre la 5e et la 8e place pendant que l'Allemand se positionnait clairement dans le top 3, n'a pas été à l'avantage du leader du Championnat. Mais sur une piste sèche, aucun pilote n'est parvenu à prendre un réel avantage, et on a eu le droit à une course en peloton. Ce sont donc les Attack Mode qui ont chamboulé la hiérarchie, et à ce jeu-là, Porsche s'est loupé dans sa stratégie. Lors du deuxième restart, au 25e des 41 tours, Rowland et de nombreux autres pilotes ont pris leur Attack Mode, mais Wehrlein a préféré patienter. L'Allemand a alors dégringolé dans la hiérarchie, jusqu'à la 15e place, et lorsqu'il a finalement pris son boost de puissance, huit tours plus tard, il n'a pas réussi à remonter, franchissant même la ligne à la 16e place. Cassidy, 20e sur la grille, 1er à l'arrivée Pour Rowland, cette erreur a été du pain béni, et il a alors pu se contenter de gérer, sans nécessité de gagner. Il a donc laissé d'autres pilotes batailler pour la victoire. Celle-ci est revenue à Nick Cassidy (Jaguar), qui était 20e sur la grille, son deuxième succès cette saison, devant Jake Dennis (Andretti) et Jean-Éric Vergne (DS), seulement 18e au départ. Avant les deux dernières courses, à Londres dans deux semaines, Rowland compte 184 points, soit 59 de plus que Wehrlein, qui n'a marqué dimanche que les 3 points de sa pole. À 32 ans, le Britannique, présent en Formule E depuis 2015, décroche ainsi le premier titre mondial de sa carrière, et son premier titre depuis la Formule Renault 3.5 en 2015.


L'Équipe
6 days ago
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A Sao Paulo, Toyota et Porsche peuvent-ils contrarier Ferrari, invaincu cette saison en WEC ?
Après quatre victoires pour commencer la saison, dont une au Mans grâce à son équipe « client » de la n°83, Ferrari, compte tenu de son historique au Brésil et de la nouvelle BoP, devrait être en difficulté lors des 6 Heures de Sao Paulo. Toyota et Porsche tenteront en revanche de réagir. Sa saison européenne terminée avec les 24 heures du Mans - remportés par la Ferrari n°83 de Robert Kubica, Yifei Ye et Philip Hanson -, le Championnat du monde d'endurance (WEC) débute sa tournée sur les continents américain et asiatique par les 6 Heures de Sao Paulo ce week-end. Également victorieuse, par ses voitures d'usine, des trois premières manches de la saison, la Scuderia trouvera, sur le circuit d'Interlagos, un terrain beaucoup moins favorable. À peine capables de rentrer dans le top 5 l'an passé au Brésil, les Ferrari ont, de plus, été touchées par une nouvelle BoP peu favorable. Les 499P afficheront 27 kg de plus qu'au Mans (où la BoP, établie sur des critères particuliers, est déconnectée du reste de la saison) et 12 kg de plus qu'à Spa, la manche précédente. De même, la puissance baisse légèrement par rapport à l'étape belge (-12 chevaux, -47 par rapport aux 24 heures du Mans). Et les deux valeurs sont moins avantageuses que lors de l'édition 2024 de la course brésilienne. Sur un tracé resurfacé par rapport à l'an dernier, où la météo s'annonce clémente jusqu'à la course (dimanche à partir de 17 h 30, heure française), Toyota, qui s'était imposé l'an dernier, va essayer de profiter de la situation. Un bon résultat est plus que nécessaire pour l'équipe japonais qui chasse toujours son premier podium de la saison. Des calendriers pas coordonnés La GR010 Hybride disposera d'un poids équivalent et d'un peu plus de puissance (7 chevaux supplémentaires) qu'à Spa. Et petite particularité, à cause de conflit de calendrier avec la Formule E, Toyota engage une voiture (la n°7) avec trois pilotes et une (la n°8) avec deux seulement puisque Sébastien Buemi, retenu avec Envision en Formule E à Berlin, n'accompagnera pas Brendon Hartley et Ryo Hirakawa. Ce conflit impacte aussi le reste de la grille avec par exemple, côté français, Peugeot qui aligne des voitures à deux pilotes seulement, Jean-Éric Vergne (n°93) et Stoffel Vandoorne (n°94) étant aussi pris par la FE. Alpine aura quant à elle deux équipes au complet pour défendre ses chances. Le A fléché, qui reste sur deux podiums avant Le Mans, où la semaine avait été très décevante, tentera de reprendre sa marche en avant mais avec 8 kg de plus et 11 chevaux de moins qu'à Spa. En revanche, la marque au Lion qui n'avait pas compris sa BoP sévère au Mans retrouve le poids minimum et la puissance maximale ce week-end, accompagnant Aston Martin à ce niveau. BMW pénalisé Parmi les autres constructeurs qui espèrent rebondir, Cadillac et Porsche bénéficient de 2 kg en moins et d'une puissance augmentant respectivement de 20 et 9 chevaux. Enfin, BMW est au final pénalisé puisque les 3 chevaux supplémentaires seront « effacés » par les 9 kg pris par la M Hybrid V8 qui tentera de montrer les mêmes dispositions qu'à Imola (2e place pour la n°20). Mais au-delà des performances pures des uns et des autres, l'épreuve demandera beaucoup de concentration et de maîtrise avec notamment des dépassements de GT multipliés sur le circuit le plus court (4,3 km) de la saison. Un sacré contraste un mois après avoir roulé sur le Circuit de la Sarthe au Mans.