
Oliver Rowland sacré champion du monde de Formule E après sa 4e place à Berlin
Avec 50 points d'avance sur Pascal Wehrlein au départ de la 14e manche de la saison, Oliver Rowland était dans une position avantageuse pour aller décrocher le titre mondial en Formule E dimanche à Berlin. Mais sa 8e place sur la grille, à la suite d'une pénalité de 5 positions pour avoir causé un accrochage avec Stoffel Vandoorne (Maserati) samedi lors de la première course, alors que son principal rival était lui en pole, pouvait laisser planer un doute.
D'ailleurs, le début de course, où le Britannique a été contraint de naviguer entre la 5e et la 8e place pendant que l'Allemand se positionnait clairement dans le top 3, n'a pas été à l'avantage du leader du Championnat. Mais sur une piste sèche, aucun pilote n'est parvenu à prendre un réel avantage, et on a eu le droit à une course en peloton. Ce sont donc les Attack Mode qui ont chamboulé la hiérarchie, et à ce jeu-là, Porsche s'est loupé dans sa stratégie.
Lors du deuxième restart, au 25e des 41 tours, Rowland et de nombreux autres pilotes ont pris leur Attack Mode, mais Wehrlein a préféré patienter. L'Allemand a alors dégringolé dans la hiérarchie, jusqu'à la 15e place, et lorsqu'il a finalement pris son boost de puissance, huit tours plus tard, il n'a pas réussi à remonter, franchissant même la ligne à la 16e place.
Cassidy, 20e sur la grille, 1er à l'arrivée
Pour Rowland, cette erreur a été du pain béni, et il a alors pu se contenter de gérer, sans nécessité de gagner. Il a donc laissé d'autres pilotes batailler pour la victoire. Celle-ci est revenue à Nick Cassidy (Jaguar), qui était 20e sur la grille, son deuxième succès cette saison, devant Jake Dennis (Andretti) et Jean-Éric Vergne (DS), seulement 18e au départ.
Avant les deux dernières courses, à Londres dans deux semaines, Rowland compte 184 points, soit 59 de plus que Wehrlein, qui n'a marqué dimanche que les 3 points de sa pole. À 32 ans, le Britannique, présent en Formule E depuis 2015, décroche ainsi le premier titre mondial de sa carrière, et son premier titre depuis la Formule Renault 3.5 en 2015.
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