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Des options de répit « rares » et « inadéquates »
Diane Gendron veille sur son mari atteint de la maladie de Parkinson depuis 2015. Exténuée, l'aidante naturelle souhaite pouvoir prendre une ou deux semaines de vacances par année. Pour refaire le plein d'énergie. « Mais les options de répit décentes sont quasi inexistantes », déplore-t-elle. Mme Gendron est aidante naturelle à temps plein. Un rapport du CLSC visant à évaluer les besoins de son mari mentionne que ce dernier est « autonome grâce à la présence constante de sa conjointe ». Tout cela a un prix : « je suis extrêmement fatiguée », souffle Mme Gendron, qui ne peut retenir ses larmes. En ce lundi matin où elle reçoit La Presse dans sa maison de Rosemont, les pluies diluviennes de la veille ont inondé son sous-sol. Une autre tuile sur la tête de la Montréalaise, qui se dit « au bout du rouleau ». L'état de son mari Mohamed*, avec qui elle est mariée depuis 33 ans, se dégrade tranquillement. Son corps est de plus en plus rigide. Ses tremblements, de plus en plus prononcés. Les pertes cognitives s'accentuent. Mme Gendron peut parfois s'absenter de la maison, mais jamais plus d'une heure. Et pas tout le temps. « La maladie est fluctuante. Ça dépend des jours », précise-t-elle. Une fois par semaine, Mohamed, ingénieur de formation, se rend dans un centre de jour pour faire des activités pendant quelques heures. Et une intervenante du CLSC vient les mercredis après-midi pour s'occuper de lui. Mme Gendron en profite pour faire des courses ou aller à ses rendez-vous médicaux. Mais la charge reste immense. En mai dernier, complètement au bout de ses forces, Mme Gendron s'est tournée vers le CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal pour tenter d'obtenir un répit d'une semaine. Elle voulait prendre des vacances avec ses filles de 18 et 22 ans. On a offert à Mohamed une place au CHSLD Champlain–Marie-Victorin, un établissement de près de 270 lits dans l'est de la métropole. Mais une visite des lieux l'a refroidie. Mme Gendron décrit des chambres minuscules et sans toilette, des unités sales et vétustes. Elle ne peut se résigner à y envoyer son mari. Elle craint qu'il n'y perde tous ses acquis. Choquée, Mme Gendron a écrit une lettre ouverte en mai pour réclamer plus de lieux de répit au Québec1. Plusieurs lacunes Le plus récent rapport de visite du ministère de la Santé au CHSLD Champlain–Marie-Victorin, daté de mai 2024, a relevé plusieurs lacunes dans cet établissement. On peut y lire que « certains membres du personnel ne présentent pas une approche chaleureuse », que les lieux « ne sont pas propres » et « ne sont pas bien entretenus » et que « les activités individuelles et de groupe ne sont pas offertes sur une base quotidienne ». « Je n'y confierais même pas mon chien », lance Mme Gendron. Le porte-parole du CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal, Luc Fortin, assure « que les soins et services offerts dans cet établissement sont sécuritaires, adéquats et bien adaptés aux besoins des usagers hébergés ». Un « plan d'amélioration » du Ministère montre que des travaux d'entretien ont été réalisés dans les derniers mois et que d'autres démarches sont en cours. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Diane Gendron s'occupe de son mari à temps plein et dénonce le manque d'options de répit décentes. Le Groupe Champlain, qui exploite le CHSLD privé-conventionné Champlain–Marie-Victorin, reconnaît que l'établissement a besoin d'importantes rénovations. « La situation est connue du Ministère », indique la porte-parole, Annie Gauthier, qui assure que le manque de chaleur de certains employés, relevé dans le rapport de visite ministériel, est un évènement isolé. Le CIUSSS de l'Est-de-l'Île-de-Montréal, qui s'occupe du dossier de Mohamed, ajoute que les 14 lits de répit offerts sur son territoire « permettent de répondre pleinement à la demande ». « Aucune demande de répit provenant d'usagers admissibles n'a été refusée cette année », indique par courriel Luc Fortin. 1,5 million C'est le nombre d'aidants naturels et d'aidantes naturelles au Québec. SOURCE : Institut de la statistique du Québec Mme Gendron s'est fait offrir une autre option de répit pour son mari à Montréal, le 11 juillet, plus de huit semaines après sa première demande. Nathalie Déziel, directrice du Regroupement des aidantes et aidants naturels de Montréal, estime que les places de répit à long terme sont « rares » dans la métropole. Et que trop souvent, les lieux sont inadéquats. « Tu veux avoir la tête tranquille quand tu envoies un proche en répit. Mais les CHSLD de répit sont souvent malpropres, vétustes, il manque d'activités… Les gens refusent d'y envoyer leurs proches », dit-elle. D'aidée à aidante Mme Gendron a regardé d'autres options de répit pour son mari. Du côté du privé, les coûts sont prohibitifs. Il faut dire que les dernières années ont été très difficiles pour l'enseignante de philosophie au cégep : elle a dû mettre sa carrière sur pause, en 2014, quand on lui a dépisté un cancer du sein agressif avec métastases. Elle s'en est remise en déjouant tous les pronostics. Mais en 2015, c'était au tour de son mari d'avoir un diagnostic de parkinson. « Depuis le début de mon cancer, Mohamed était mon aidant naturel. Il était super bon. Mais petit à petit, les rôles se sont inversés », raconte-t-elle. Mme Gendron s'est aussi tournée vers les Maisons Gilles-Carle. Mais la seule maison de ce type à Montréal est actuellement fermée. L'option la plus proche est à… Cowansville. Sans répit adéquat, je vais devoir envisager de placer mon mari en CHSLD de façon permanente. Ça coûte 13 000 $ par mois à l'État. Il me semble que ce serait plus économique de m'offrir deux semaines de répit par année que de devoir veiller à temps plein sur mon mari. Diane Gendron, proche aidante Fondatrice des Maisons Gilles-Carle, Chloé Ste-Marie affirme qu'il est « totalement faux » de dire que le nombre de places de répit est suffisant au Québec. Mme Ste-Marie rappelle qu'en 2018, le gouvernement s'était engagé à ouvrir 20 Maisons Gilles-Carle au Québec. La province en a déjà compté 11. Mais quatre ont dû fermer leurs portes ces dernières années, faute de financement. En 2024-2025, de nouveaux fonds de 30 000 $ par lit ont été accordés aux Maisons Gilles-Carle, indique Santé Québec. Une maison de huit places doit aussi ouvrir prochainement à Montréal. Santé Québec mentionne que plusieurs autres investissements ont été faits ces dernières années pour améliorer le répit aux proches aidants, notamment dans les centres de jour et pour le service de répit à long terme Baluchon. Et d'autres sont à venir. Selon Mme Ste-Marie, le développement de maisons de répit doit s'accélérer dès maintenant. « Les aidantes n'en peuvent plus d'aider. Ça prend plus de maisons de répit. Et ce n'est pas juste de la quantité. Ça prend de la qualité aussi. Qui veut aller en répit en CHSLD ? », demande-t-elle. Mme Ste-Marie rappelle que beaucoup d'aidants naturels n'ont pas l'énergie ni le temps pour réclamer plus de places de répit. Un avis partagé par Diane Gendron « Les gens qui ont besoin de répit, mais qui sont moins à l'aise avec les dédales du réseau ou qui n'ont juste pas l'énergie pour contester, ils font quoi ? », s'interroge-t-elle. * Mohamed a préféré taire son nom de famille par crainte de représailles. 1. Lisez la lettre ouverte de Diane Gendron


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21-07-2025
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Gérer un marché mondial à partir de Rosemont
Pascal Jarry, fondateur de Yapla, dans les nouveaux locaux de l'entreprise, dans le quartier Rosemont Les nouveaux bureaux de Yapla sont maintenant situés dans Rosemont, à deux pas du Cinéma Beaubien et du parc Molson. C'est un quartier fort prisé par des résidants et des commerces de proximité, mais pas exactement par des entreprises en pleine expansion à l'international. Pourquoi donc avoir choisi ce lieu ? Entre autres parce que Pascal Jarry le juge particulièrement agréable pour ses employés, à qui il a demandé de revenir travailler au bureau au moins un jour par semaine. « Il nous fallait un port d'attache, et le quartier ici est vraiment extraordinaire, avec le cinéma, le parc, les petites boutiques et ainsi de suite. Si je voulais imposer le retour, il fallait que, dans une certaine mesure, l'endroit soit assez agréable », mentionne le fondateur de l'entreprise, qui louait autrefois des bureaux dans le Mile End. Il a aussi eu une occasion d'affaires : Yapla s'est associée avec la société immobilière Rosemont BC4 pour acheter la bâtisse, située coin Beaubien et Des Écores, et qui arbore maintenant le nom de l'entreprise en grosses lettres orange. C'est là que se retrouvent la soixantaine d'employés de l'entreprise, à intervalles qui varient selon s'ils sont à Montréal, ailleurs dans la province… ou de l'autre côté de l'océan. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE « Si je voulais imposer le retour [au bureau], il fallait que, dans une certaine mesure, l'endroit soit assez agréable », dit le fondateur de Yapla. Objectif monde La dernière fois que La Presse a parlé de Yapla, c'était au printemps 2024, alors que l'entreprise se lançait sur le marché italien. En guise de rappel : le produit de Yapla est une plateforme de paiement et de gestion tout-en-un qui permet à des organisations à but non lucratif de créer un site web, faire leur comptabilité, gérer des évènements et des membres, recevoir des dons ou encore envoyer des infolettres. Son modèle de financement est de type « Robin des Bois », lance en riant un peu Pascal Jarry. C'est-à-dire que 95 % des clients utilisent la version gratuite de Yapla, et les 5 % d'organisations restantes s'abonnent à l'une des versions payantes et financent les services de l'entreprise. Ces organisations sont généralement plus grosses et ont des besoins plus extensifs – pensons à un ordre professionnel, une fondation d'hôpital ou d'université. La croissance par la France Pascal Jarry est informaticien de formation, et il a eu l'idée de créer la plateforme Yapla à force d'enchaîner des clients associatifs qui avaient tous des besoins similaires, et pas tellement de moyens pour engager une équipe qui s'occupe de toutes ces fameuses « tâches connexes ». Comme il a travaillé en France pendant six ans avant de lancer son entreprise à Montréal, il lui est apparu tout naturel de se développer d'abord vers le marché français plutôt que vers l'Ontario ou les États-Unis. Il a bien fait : un partenariat avec la banque française Crédit Agricole, qui est devenue actionnaire minoritaire de Yapla et qui distribue la technologie à ses clients, lui a permis d'aller chercher plusieurs nouveaux comptes. Actuellement, Yapla compte 80 000 clients, alors qu'en 2024, c'était 50 000. « La France est un vecteur important de croissance », affirme Pascal Jarry, qui vise une croissance annuelle des transactions et de l'utilisation de la plateforme de 40 %. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Pascal Jarry, fondateur et PDG de Yapla Quant au marché italien, l'entrepreneur remarque que les organisations et associations y sont en général beaucoup moins numérisées qu'en Amérique du Nord et en France. Seulement 20 % de la clientèle italienne de Yapla utilise les fonctions de transactions en ligne, alors qu'au Québec, c'est pratiquement la totalité des organisations qui le font. « On fait donc en Italie un gros travail d'information. Mais ça fait aussi en sorte qu'il n'y a pas beaucoup d'acteurs sur le marché là-bas. On met donc des efforts à convaincre, expliquer, former, on donne beaucoup de webinaires… mais le potentiel est vraiment intéressant pour nous parce qu'on occupe le marché avant que les gens réalisent qu'ils en ont besoin, donc quand ils le réaliseront, on sera déjà là », dit-il. Le volume de transactions annuel géré par Yapla dépasse les 100 millions. S'il veut poursuivre ses objectifs de croissance, Pascal Jarry devra éventuellement attaquer le marché anglophone. C'est déjà commencé : une spécialiste en marketing a été engagée à Toronto, et mènera les projets d'expansion d'abord vers l'Ontario, puis probablement dès l'an prochain vers les États-Unis. Du beurre infusé en épicerie PHOTO FOURNIE PAR LES BEURRÉS Stéphanie Bélanger et Lounes Laoudi se lancent en affaires avec des capsules de beurre aromatisé. Un couple d'entrepreneurs vient de lancer Les Beurrés, entreprise qui commercialise des capsules de beurre aromatisé offertes en quatre saveurs, comme « truffe forestière » ou encore « citron confit et fines herbes ». Stéphanie Bélanger et Lounes Laoudi étaient déçus de voir que l'offre en épicerie se limitait généralement au beurre à l'ail, ce qui leur a donné envie de se lancer. Les produits sont déjà en vente dans certains Metro et IGA, et les entrepreneurs ont déjà des plans d'avenir : l'ouverture d'une usine de transformation à Québec d'ici 2026, le développement d'un produit végane ainsi que l'entrée sur le marché des hôtels, restaurants et institutions. Acquisition pour Acti-Sol PHOTO FOURNIE PAR ACTI-SOL Paul Pomerleau et Claudia Désilets, respectivement directeur général et présidente d'Acti-Sol, posent avec les gammes de produits des deux entreprises qui n'en forment maintenant qu'une. L'entreprise Acti-Sol, qui fabrique et commercialise des fertilisants naturels, a fait l'acquisition des Engrais Naturels McInnes, aussi spécialistes de la production d'engrais naturels. « Cette transaction nous permet d'élargir notre gamme de produits sans fumier et de mieux répondre aux besoins diversifiés de notre clientèle », mentionne dans un communiqué Claudia Désilets, présidente d'Acti-Sol, qui fait partie du Groupe Inovo. L'entreprise Les Engrais Naturels McInnes, fondée en 1989, fabrique 12 produits déclinés en plusieurs formats, et la marque distincte sera maintenue. L'acquisition s'accompagne d'une transition sur deux ans, durant laquelle la production se déplacera de Stanstead à Bedford. Proaction International rejoint dss+ PHOTO FOURNIE PAR PROACTION INTERNATIONAL Denis Lefebvre, président et chef de la direction de Proaction International La firme montréalaise Proaction International, spécialisée en gestion de la performance opérationnelle et en coaching en leadership et propriétaire de la plateforme numérique UTrakk, a été achetée par dss+, géant suisse de la consultation. « Cette alliance renforce notre présence à l'international et combine des expertises parfaitement alignées pour générer une performance durable », indique dans un communiqué Denis Lefebvre, président et chef de la direction de Proaction International. L'entreprise fondée en 2004 emploie plus de 130 experts qui conseillent ses clients dans les secteurs manufacturier, industriel, agroalimentaire, aérospatial, de la construction, de la santé et du commerce de détail. Le réseau dss+ s'étend dans 41 pays. 70 000 $ PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE PME MTL Le Complexe Seagram accueillera des PME dans l'arrondissement de LaSalle. C'est l'enveloppe disponible pour des subventions visant à inciter des PME à s'installer au Complexe Seagram, ancien fleuron de l'industrie de la distillation qui vise à devenir un pôle économique d'envergure à LaSalle. L'argent provient de l'arrondissement, en collaboration avec PME MTL Grand Sud-Ouest. La grille de sélection donnera la priorité aux entreprises en activité depuis quelques années, qui génèrent de l'emploi et se démarquent sur le plan de l'innovation ou du développement durable. Le site comprend des espaces d'entrepôts et de bureaux, et sa superficie totale est de 815 000 pieds carrés (75 716 mètres carrés).


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19-07-2025
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BIXI dévoile son premier parc de remorques
Assemblées à Saint-Laurent, les remorques peuvent aussi bien s'attacher à des vélos BIXI qu'aux vélos personnels des usagers. Fini, les paniers de vélo trop pleins ? Dès lundi prochain, les cyclistes montréalais pourront compter sur de nouvelles remorques signées BIXI pour transporter leurs courses ou leurs effets personnels. « C'est une première mondiale, une remorque universelle qui positionne encore Montréal comme plaque tournante de la mobilité », a souligné Pierre-Luc Marier, directeur du marketing chez BIXI, lors du dévoilement de l'initiative samedi, au parc Père-Marquette, dans Rosemont—La Petite-Patrie. Assemblées à Saint-Laurent, les remorques peuvent aussi bien s'attacher à des vélos BIXI qu'aux vélos personnels des usagers. Chaque remorque dispose d'un cadenas permettant de la barrer pendant les arrêts. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE Le parc atteindra 50 unités d'ici la fin de l'été, et BIXI espère en voir par centaines d'ici 2028. Dix remorques seront déployées à travers le réseau dès lundi. Le parc atteindra 50 unités d'ici la fin de l'été, et BIXI espère en voir par centaines d'ici 2028. « On sait que la demande est là, mais on déploie selon notre capacité à fournir. On veut s'assurer que l'expérience soit irréprochable dès le début », estime Pierre-Luc Marier. Aucune autre ville dans le monde ne dispose d'un tel parc de remorques destinées au vélopartage, selon l'organisme. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE Un aller simple de moins de quatre heures coûtera 8 $ au grand public, et 4 $ aux abonnés. Des frais de 0,20 $ par minute s'ajouteront à partir de la quatrième heure d'utilisation. « On veut que les gens y pensent de manière spontanée, que ce soit pour les courses, pour porter de l'équipement de soccer après un match ou pour emmener du matériel audiovisuel chez un client », ajoute Pierre-Luc Marier. Les usagers pourront louer une remorque directement sur l'application BIXI, et n'auront qu'à la rapporter à n'importe quelle station après utilisation. Un aller simple de moins de quatre heures coûtera 8 $ au grand public, et 4 $ aux abonnés. Des frais de 0,20 $ par minute s'ajouteront à partir de la quatrième heure d'utilisation.


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19-07-2025
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BIXI dévoile sa toute première flotte de remorques
Assemblées à Saint-Laurent, les remorques peuvent aussi bien s'attacher à des vélos BIXI qu'aux vélos personnels des usagers. Fini, les paniers de vélo trop pleins ? Dès lundi prochain, les cyclistes montréalais pourront compter sur de nouvelles remorques signées BIXI pour transporter leurs courses ou leurs effets personnels. « C'est une première mondiale, une remorque universelle qui positionne encore Montréal comme plaque tournante de la mobilité », a souligné Pierre-Luc Marier, directeur du marketing chez BIXI, lors du dévoilement de l'initiative samedi, au parc Père-Marquette, dans Rosemont—La Petite-Patrie. Assemblées à Saint-Laurent, les remorques peuvent aussi bien s'attacher à des vélos BIXI qu'aux vélos personnels des usagers. Chaque remorque dispose d'un cadenas permettant de la barrer pendant les arrêts. Dix remorques seront déployées à travers le réseau dès lundi. La flotte atteindra 50 unités d'ici la fin de l'été, et BIXI espère en voir par centaines d'ici 2028. « On sait que la demande est là, mais on déploie selon notre capacité à fournir. On veut s'assurer que l'expérience soit irréprochable dès le début », estime Pierre-Luc Marier. PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE La flotte atteindra 50 unités d'ici la fin de l'été Aucune autre ville dans le monde ne dispose d'une telle flotte de remorques destinées au vélopartage, selon l'organisme. « On veut que les gens y pensent de manière spontanée, que ce soit pour les courses, pour porter de l'équipement de soccer après un match ou pour emmener du matériel audiovisuel chez un client », ajoute Pierre-Luc Marier. Les usagers pourront louer une remorque directement sur l'application BIXI, et n'auront qu'à la rapporter à n'importe quelle station après utilisation. Un aller simple de moins de quatre heures coûtera 8 $ au grand public, et 4 $ aux abonnés. Des frais de 0,20 $ par minute s'ajouteront à partir de la quatrième heure d'utilisation.


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08-07-2025
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Un incendie maîtrisé par 80 pompiers
Aucune personne n'a été blessée dans cet incident, confirme le SIM. Un incendie de première alarme a été maîtrisé par une brigade de 80 pompiers, mardi après-midi dans l'arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. L'incendie s'est déclaré dans un immeuble résidentiel à trois étages et six logements vers 16 h 15, sur la rue Chabot à l'angle du boulevard Rosemont. Le feu a duré environ une heure. Il a été « éteint et maîtrisé » par les pompiers, indique Kevin Francœur, chef de section prévention au Service de sécurité incendie de Montréal (SIM). Aucune personne n'a été blessée dans cet incident, confirme le SIM. « Nous savons que le feu a commencé au premier étage. Mais il y a des délais pour la recherche de cause. Ça peut prendre une journée avant d'avoir cette information », ajoute M. Francœur, qui confirme toutefois que l'incendie est « non criminel ». Des six logements, un seul est « possiblement affecté » de manière plus sérieuse. Malgré cela, cinq personnes ont été évacuées « en raison de la fumée et de l'eau », et se relocalisent par elles-mêmes. De son côté, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) confirme avoir collaboré à l'opération.