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BIXI dévoile sa toute première flotte de remorques

BIXI dévoile sa toute première flotte de remorques

La Presse2 days ago
Assemblées à Saint-Laurent, les remorques peuvent aussi bien s'attacher à des vélos BIXI qu'aux vélos personnels des usagers.
Fini, les paniers de vélo trop pleins ? Dès lundi prochain, les cyclistes montréalais pourront compter sur de nouvelles remorques signées BIXI pour transporter leurs courses ou leurs effets personnels.
« C'est une première mondiale, une remorque universelle qui positionne encore Montréal comme plaque tournante de la mobilité », a souligné Pierre-Luc Marier, directeur du marketing chez BIXI, lors du dévoilement de l'initiative samedi, au parc Père-Marquette, dans Rosemont—La Petite-Patrie.
Assemblées à Saint-Laurent, les remorques peuvent aussi bien s'attacher à des vélos BIXI qu'aux vélos personnels des usagers. Chaque remorque dispose d'un cadenas permettant de la barrer pendant les arrêts.
Dix remorques seront déployées à travers le réseau dès lundi. La flotte atteindra 50 unités d'ici la fin de l'été, et BIXI espère en voir par centaines d'ici 2028. « On sait que la demande est là, mais on déploie selon notre capacité à fournir. On veut s'assurer que l'expérience soit irréprochable dès le début », estime Pierre-Luc Marier.
PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE
La flotte atteindra 50 unités d'ici la fin de l'été
Aucune autre ville dans le monde ne dispose d'une telle flotte de remorques destinées au vélopartage, selon l'organisme.
« On veut que les gens y pensent de manière spontanée, que ce soit pour les courses, pour porter de l'équipement de soccer après un match ou pour emmener du matériel audiovisuel chez un client », ajoute Pierre-Luc Marier.
Les usagers pourront louer une remorque directement sur l'application BIXI, et n'auront qu'à la rapporter à n'importe quelle station après utilisation. Un aller simple de moins de quatre heures coûtera 8 $ au grand public, et 4 $ aux abonnés. Des frais de 0,20 $ par minute s'ajouteront à partir de la quatrième heure d'utilisation.
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Gérer un marché mondial à partir de Rosemont
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La Presse

time38 minutes ago

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Pascal Jarry, fondateur de Yapla, dans les nouveaux locaux de l'entreprise, dans le quartier Rosemont Les nouveaux bureaux de Yapla sont maintenant situés dans Rosemont, à deux pas du Cinéma Beaubien et du parc Molson. C'est un quartier fort prisé par des résidants et des commerces de proximité, mais pas exactement par des entreprises en pleine expansion à l'international. Pourquoi donc avoir choisi ce lieu ? Entre autres parce que Pascal Jarry le juge particulièrement agréable pour ses employés, à qui il a demandé de revenir travailler au bureau au moins un jour par semaine. « Il nous fallait un port d'attache, et le quartier ici est vraiment extraordinaire, avec le cinéma, le parc, les petites boutiques et ainsi de suite. Si je voulais imposer le retour, il fallait que, dans une certaine mesure, l'endroit soit assez agréable », mentionne le fondateur de l'entreprise, qui louait autrefois des bureaux dans le Mile End. Il a aussi eu une occasion d'affaires : Yapla s'est associée avec la société immobilière Rosemont BC4 pour acheter la bâtisse, située coin Beaubien et Des Écores, et qui arbore maintenant le nom de l'entreprise en grosses lettres orange. C'est là que se retrouvent la soixantaine d'employés de l'entreprise, à intervalles qui varient selon s'ils sont à Montréal, ailleurs dans la province… ou de l'autre côté de l'océan. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE « Si je voulais imposer le retour [au bureau], il fallait que, dans une certaine mesure, l'endroit soit assez agréable », dit le fondateur de Yapla. Objectif monde La dernière fois que La Presse a parlé de Yapla, c'était au printemps 2024, alors que l'entreprise se lançait sur le marché italien. En guise de rappel : le produit de Yapla est une plateforme de paiement et de gestion tout-en-un qui permet à des organisations à but non lucratif de créer un site web, faire leur comptabilité, gérer des évènements et des membres, recevoir des dons ou encore envoyer des infolettres. Son modèle de financement est de type « Robin des Bois », lance en riant un peu Pascal Jarry. C'est-à-dire que 95 % des clients utilisent la version gratuite de Yapla, et les 5 % d'organisations restantes s'abonnent à l'une des versions payantes et financent les services de l'entreprise. Ces organisations sont généralement plus grosses et ont des besoins plus extensifs – pensons à un ordre professionnel, une fondation d'hôpital ou d'université. La croissance par la France Pascal Jarry est informaticien de formation, et il a eu l'idée de créer la plateforme Yapla à force d'enchaîner des clients associatifs qui avaient tous des besoins similaires, et pas tellement de moyens pour engager une équipe qui s'occupe de toutes ces fameuses « tâches connexes ». Comme il a travaillé en France pendant six ans avant de lancer son entreprise à Montréal, il lui est apparu tout naturel de se développer d'abord vers le marché français plutôt que vers l'Ontario ou les États-Unis. Il a bien fait : un partenariat avec la banque française Crédit Agricole, qui est devenue actionnaire minoritaire de Yapla et qui distribue la technologie à ses clients, lui a permis d'aller chercher plusieurs nouveaux comptes. Actuellement, Yapla compte 80 000 clients, alors qu'en 2024, c'était 50 000. « La France est un vecteur important de croissance », affirme Pascal Jarry, qui vise une croissance annuelle des transactions et de l'utilisation de la plateforme de 40 %. PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE Pascal Jarry, fondateur et PDG de Yapla Quant au marché italien, l'entrepreneur remarque que les organisations et associations y sont en général beaucoup moins numérisées qu'en Amérique du Nord et en France. Seulement 20 % de la clientèle italienne de Yapla utilise les fonctions de transactions en ligne, alors qu'au Québec, c'est pratiquement la totalité des organisations qui le font. « On fait donc en Italie un gros travail d'information. Mais ça fait aussi en sorte qu'il n'y a pas beaucoup d'acteurs sur le marché là-bas. On met donc des efforts à convaincre, expliquer, former, on donne beaucoup de webinaires… mais le potentiel est vraiment intéressant pour nous parce qu'on occupe le marché avant que les gens réalisent qu'ils en ont besoin, donc quand ils le réaliseront, on sera déjà là », dit-il. Le volume de transactions annuel géré par Yapla dépasse les 100 millions. S'il veut poursuivre ses objectifs de croissance, Pascal Jarry devra éventuellement attaquer le marché anglophone. C'est déjà commencé : une spécialiste en marketing a été engagée à Toronto, et mènera les projets d'expansion d'abord vers l'Ontario, puis probablement dès l'an prochain vers les États-Unis. Du beurre infusé en épicerie PHOTO FOURNIE PAR LES BEURRÉS Stéphanie Bélanger et Lounes Laoudi se lancent en affaires avec des capsules de beurre aromatisé. 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L'entreprise Acti-Sol, qui fabrique et commercialise des fertilisants naturels, a fait l'acquisition des Engrais Naturels McInnes, aussi spécialistes de la production d'engrais naturels. « Cette transaction nous permet d'élargir notre gamme de produits sans fumier et de mieux répondre aux besoins diversifiés de notre clientèle », mentionne dans un communiqué Claudia Désilets, présidente d'Acti-Sol, qui fait partie du Groupe Inovo. L'entreprise Les Engrais Naturels McInnes, fondée en 1989, fabrique 12 produits déclinés en plusieurs formats, et la marque distincte sera maintenue. L'acquisition s'accompagne d'une transition sur deux ans, durant laquelle la production se déplacera de Stanstead à Bedford. Proaction International rejoint dss+ PHOTO FOURNIE PAR PROACTION INTERNATIONAL Denis Lefebvre, président et chef de la direction de Proaction International La firme montréalaise Proaction International, spécialisée en gestion de la performance opérationnelle et en coaching en leadership et propriétaire de la plateforme numérique UTrakk, a été achetée par dss+, géant suisse de la consultation. « Cette alliance renforce notre présence à l'international et combine des expertises parfaitement alignées pour générer une performance durable », indique dans un communiqué Denis Lefebvre, président et chef de la direction de Proaction International. L'entreprise fondée en 2004 emploie plus de 130 experts qui conseillent ses clients dans les secteurs manufacturier, industriel, agroalimentaire, aérospatial, de la construction, de la santé et du commerce de détail. Le réseau dss+ s'étend dans 41 pays. 70 000 $ PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE PME MTL Le Complexe Seagram accueillera des PME dans l'arrondissement de LaSalle. C'est l'enveloppe disponible pour des subventions visant à inciter des PME à s'installer au Complexe Seagram, ancien fleuron de l'industrie de la distillation qui vise à devenir un pôle économique d'envergure à LaSalle. L'argent provient de l'arrondissement, en collaboration avec PME MTL Grand Sud-Ouest. La grille de sélection donnera la priorité aux entreprises en activité depuis quelques années, qui génèrent de l'emploi et se démarquent sur le plan de l'innovation ou du développement durable. Le site comprend des espaces d'entrepôts et de bureaux, et sa superficie totale est de 815 000 pieds carrés (75 716 mètres carrés).

GM prépare déjà son expansion à Bécancour
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time3 hours ago

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GM prépare déjà son expansion à Bécancour

À la veille du démarrage de leur usine de fabrication de matériaux de batteries dans le parc industriel de Bécancour, General Motors (GM) et son partenaire sont déjà en train de planifier la deuxième phase de leur complexe – un projet de plusieurs centaines de millions, a appris La Presse. Les lignes directrices de ce qui est envisagé se trouvent dans un document produit par le Bureau du Conseil privé, dont le rôle est de fournir des conseils non partisans au premier ministre et au Cabinet, obtenu en vertu de la Loi sur l'accès à l'information. Essentiellement, GM et le géant sud-coréen Posco, regroupés dans la coentreprise Ultium CAM, veulent ajouter une corde à leur arc en territoire québécois. Allons-y une étape à la fois pour bien saisir l'affaire. L'usine de 600 millions – dont la moitié est financée par Québec et Ottawa, déjà sortie de terre dans le Centre-du-Québec, doit produire des matériaux de cathodes, le pôle positif d'une batterie lithium-ion que l'on trouve dans les véhicules électriques. Il y a un hic : impossible d'en fabriquer sans matière première, ce que l'on appelle des « précurseurs de matériaux actifs » dans le jargon. Il s'agit essentiellement des ingrédients de base dans la recette chimique. « C'est un mélange de deux ensembles, résume Karim Zaghib, professeur titulaire à l'Université Concordia spécialisé dans le créneau des batteries. D'un côté, il y a du nickel, du cobalt et du manganèse. De l'autre, de l'hydroxyde de lithium. Il faut ensuite les mélanger. » On chauffe ensuite le tout à haute tension pour permettre au matériel de devenir « actif », donc capable de transmettre l'énergie à l'intérieur d'une batterie, ajoute l'expert. C'est cette dernière étape qu'Ultium CAM s'apprête à démarrer progressivement à Bécancour – vers la fin du mois si tout se déroule comme prévu. Financement du fédéral et du provincial Selon nos informations, le constructeur automobile américain et son partenaire sont déjà en pourparlers avec les gouvernements Legault et Carney à propos du financement. Le document du Bureau du Conseil privé précise que l'appui financier fédéral s'effectuerait par l'entremise de crédits d'impôt à l'investissement dans l'économie propre. Reste à voir de quelle façon se déclinerait l'implication de Québec. En ce qui a trait à la première phase du projet, le gouvernement Legault avait opté pour un prêt-subvention – un outil où une partie du prêt se transforme en subvention lorsque des seuils d'emploi sont respectés – de 152 millions. Ultium CAM n'a pas commenté les détails obtenus par La Presse. Néanmoins, sa porte-parole, Annik Bousquet, a confirmé qu'on regardait au-delà du site actuel. « Oui, d'autres phases sont prévues », écrit-elle, dans un courriel. Course contre la montre GM et Posco doivent se décider sans trop attendre puisqu'il reste moins de trois ans avant la mise en service du complexe québécois d'un de ses principaux fournisseurs : Vale. Ce géant minier brésilien débarque au Québec pour produire du sulfate de nickel, l'un des ingrédients des matériaux précurseurs pour fabriquer des cathodes. Une fois la mise en service de l'usine, prévue vers la fin de 2027, la totalité de la production de Vale doit être acheminée chez Ultium CAM par l'entremise d'une conduite d'alimentation. Cela signifie que le bâtiment de la multinationale brésilienne sera construit sur le terrain de son client. C'est dans ce contexte que le géant américain et son partenaire sud-coréen doivent préparer le terrain. Pour M. Zaghib, la phase de fabrication des matériaux précurseurs constitue aussi une intégration logique. « Si nous étions en Asie, on pourrait observer la même séquence chez des fabricants, dit l'expert. Généralement, toutes les compagnies veulent effectuer une intégration verticale. C'est logique. » Marché prometteur, malgré les embûches Dans un contexte considéré comme plus difficile pour le créneau des véhicules électriques, GM a été en mesure de tirer son épingle du jeu depuis le début de l'année. Aux États-Unis, par exemple, le propriétaire des marques Chevrolet, GMC, Buick et Cadillac a vendu 78 167 modèles électriques pendant les six premiers mois de 2025, ce qui constitue une augmentation de 111 % par rapport à l'année dernière. La question est de savoir si cette tendance se maintiendra. « Le marché des véhicules électriques reste l'un des plus prometteurs au monde », affirme Mme Bousquet, en dépit de l'attitude de l'administration Trump vis-à-vis de ce créneau. En matière de ventes, GM demeure néanmoins loin du numéro 1 dans le marché américain, Tesla, qui a vendu 255 000 véhicules – en recul de 13 % par rapport au premier semestre de 2024. Dans le marché canadien, le géant américain dit avoir écoulé 5750 modèles électriques pendant les mois de janvier, février et mars, ce qui représente une progression de 252 % par rapport au premier trimestre de 2024. Avec la collaboration de William Leclerc, La Presse

De nouveaux équipements conçus pour les femmes
De nouveaux équipements conçus pour les femmes

La Presse

time3 hours ago

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De nouveaux équipements conçus pour les femmes

Le fabricant CCM a dévoilé une nouvelle gamme de pièces d'équipement conçues pour les joueuses de hockey. Toutes les joueuses de hockey, petites et grandes, ont porté et portent sans doute encore un équipement de hockey conçu pour les hommes. Après tout, il n'y avait pas d'autre option… jusqu'à récemment. Le fabricant CCM a dévoilé il y a quelques semaines sa nouvelle gamme de pièces d'équipement FTW – For the Women, Pour les femmes. Le chef de la direction de CCM, Marrouane Nabih, peine encore à croire que, pendant des décennies, « on ait bâti des équipements pour les hommes seulement ». « Je n'ai jamais compris ça », lâche-t-il lors d'une rencontre avec La Presse à son bureau de Montréal. Dans ce qu'il décrit comme sa « deuxième décision » après son entrée en poste comme PDG en 2021, M. Nabih a mis sur pied une équipe, composée de « beaucoup de femmes », dont la mission était de développer et de concevoir des pièces d'équipement de hockey confortables et sûres pour les filles et les femmes dans les huit principales catégories de produits : casque, épaulettes, protège-coudes, gants, pantalons, jambières, patins et bâton. « C'est correct, de faire des commandites et des évènements, mais on s'est dit : qu'est-ce qu'on contrôle pour de vrai ? Ce qu'on contrôle, ce sont les produits. On s'est dit : tous les efforts, on va les canaliser pour vraiment faire une différence. » PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le chef de la direction de CCM, Marrouane Nabih Les équipements pour hommes, insiste M. Nabih, n'amènent aux femmes ni le niveau de performance requis, ni la sécurité, ni le confort. « Les physionomies des hommes, il y en a quelques-unes. Tu peux les compter sur les doigts d'une main ; ça couvre 90 % du physique des hommes. Les femmes, avec toutes les combinaisons possibles de largeur d'épaules, de buste, de taille… » Même le bâton va être totalement différent de celui d'un homme. Marrouane Nabih, chef de la direction de CCM La création de pièces d'équipement qui conviendraient aux multitudes de configurations physiques possibles chez une femme a nécessité tout un processus, lequel a duré trois ans. Différentes recherches ont été réalisées. Des experts ont été consultés. Et des joueuses professionnelles ont été rencontrées, pour des entrevues d'abord et des essais ensuite. « Ce sont trois ans de dur labeur, de consultations, de conversations, d'essais et erreurs, à recommencer et à parfaire l'équipement », explique M. Nabih. Aujourd'hui, la gamme complète est offerte partout au Canada, aux États-Unis et en Europe. De nombreuses différences On peut presque vous entendre d'ici : mais en quoi les équipements pour femmes sont-ils si différents de ceux pour hommes ? En plusieurs points. Les épaulettes, par exemple, peuvent être ajustées facilement à l'aide de différents velcros de façon à convenir aux multiples largeurs de buste et à assurer une protection adéquate. Les pantalons sont conçus afin d'être confortables et sûrs, quelle que soit la taille des hanches de celle qui les porte. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les pantalons de la gamme FTW « Une femme avec des hanches d'une [certaine] taille va remonter son pantalon. Quand elle fait ça avec un pantalon d'hommes, elle enlève toute la portion sécurité qui protège la colonne vertébrale. Avec les pantalons qu'on a conçus pour les femmes, l'ajustement va faire en sorte que la plaquette de protection va rester là où elle devrait être. » M. Nabih nous parle ensuite des jambières : la plupart des femmes rencontrées par CCM disaient avoir toujours porté des jambières de taille junior, donc destinées aux jeunes garçons, et ce, même à l'âge adulte. « Le FTW a le même niveau de performance – c'est-à-dire la flexibilité, la protection –, mais c'est un senior pour femme. Ce n'est pas un junior qui a été bâti avec moins de protection parce que les jeunes, à l'âge de 10 ou 12 ans, frappent moins fort. » PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les jambières de la gamme FTW « Tu t'assures le niveau de protection requis, mais avec un confort et un fit qui fonctionnent avec ton physique. » Les patins ont aussi été pensés différemment, puisque les femmes ont des talons « généralement beaucoup plus minces » que ceux des hommes. Leur courbe sous le pied est également plus prononcée. « On a conçu le patin pour améliorer le confort, pour enlever les points de tension, pour que quand tu entres ton pied, ce soit la même chose que quand tu mets tes souliers pour aller faire du jogging. » PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les patins de la gamme FTW Autre exemple : les bâtons. Le flex, ça vous dit quelque chose ? C'est ce qui indique le niveau de flexibilité d'un bâton. « Une femme de taille senior et un homme de taille senior n'ont pas besoin du même flex pour maximiser leur tir, de dire le PDG. […] Il y a une composition dans le bâton qui est complètement différente. » « Ce sont des nuances légères, qu'on ne voit pas, mais auxquelles on a pensé. C'est ce qu'on fait dans la vie. On a juste répliqué la science qu'on avait comme prémisse pour des gars. » Même principe pour les casques – le crâne varie d'un genre à l'autre –, les gants – les mains d'une femme sont plus fines en général – et les protège-coudes. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les gants de la gamme FTW La collection FTW est offerte pour enfants (junior) et pour adultes (senior). Comme du côté masculin, elle comprend des pièces d'équipement de tous les prix afin « d'aller rejoindre tous les portefeuilles » et, bien sûr, s'adresse aux joueuses de tous les niveaux (débutant, intermédiaire, élite, etc.). D'une qualité « absolument incroyable » Caroline Ouellette se souvient des problèmes qu'elle a connus avec ses équipements, au temps où elle jouait encore. Pour ses pantalons, par exemple, elle se situait « entre le médium et le large » pour hommes. En tant qu'ambassadrice CCM, elle a récemment essayé toutes les pièces d'équipement, dont les culottes. « C'est merveilleux », lâche-t-elle. « La qualité des produits est absolument incroyable, ajoute celle qui est intronisée au Temple de la renommée du hockey. Déjà, on voit que nos athlètes au niveau universitaire, ou même les pros, veulent l'essayer, l'adopter. » PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE Caroline Ouellette avec les Canadiennes de Montréal en 2017 Ouellette se souvient d'une époque où une entreprise avait tenté de mettre au point des patins conçus pour les femmes, « mais ça n'a jamais été aussi bien pensé, conçu et adapté ». Déjà, des joueuses de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) ont commencé à porter les produits de la gamme FTW dans les derniers mois, ce qui, croit Ouellette, est positif. « Je me rappelle quand j'étais jeune, je voulais porter les patins que mon joueur préféré portait. Il y a vraiment ce sentiment d'appartenance et de vouloir suivre ceux qu'on aime. » « C'était audacieux de la part de CCM de lancer cette ligne-là, mais je pense que ça va connaître beaucoup de succès parce que c'est de l'équipement de haute qualité et les gens recherchent ça. » Changer les choses De toute évidence, CCM est le premier fabricant au monde à mettre en marché une collection d'équipement entièrement conçue pour les femmes. Par cette initiative, Marrouane Nabih et son équipe cherchent à contribuer à augmenter le nombre de filles et de femmes qui jouent au hockey. « On prend ça comme un investissement dans le futur, un investissement dans notre stratégie de dire : 50 % des joueurs de hockey devraient être des femmes, pas 7 ou 8 %. […] La croissance, présentement, ce sont des filles qui viennent au hockey. On veut soutenir ce mouvement-là. « On veut ouvrir la voie aux filles pour s'assurer qu'elles se sentent en sécurité, les bienvenues. […] On veut que les filles se sentent à l'aise à embarquer dans le monde du hockey, à y rester. C'est comme ça qu'on va changer les choses. »

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