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«Les clients consomment moins» : pourquoi les Français boudent les restaurants cet été
«Les clients consomment moins» : pourquoi les Français boudent les restaurants cet été

Le Figaro

time5 days ago

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«Les clients consomment moins» : pourquoi les Français boudent les restaurants cet été

Réservé aux abonnés ENQUÊTE - Cet été, la fréquentation de la restauration traditionnelle a baissé de 15% à 20%, selon l'Umih. Un phénomène préoccupant pour la profession, qui interroge aussi les prix pratiqués dans les établissements. Terrasses vides, salles silencieuses... En pleine période de canicule, c'est la douche froide pour les restaurateurs. Alors que la saison touristique bat son plein, les cafés, bistrots et auberges traditionnels sont boudés par les Français. Si les professionnels étaient nombreux à parier sur un bon cru cet été, grâce à l'effet Paris 2024, nombre d'entre eux se demandent désormais où sont passés leurs clients. Début août, l'Union des métiers et des industries de l'Hôtellerie (l'Umih) a tiré la sonnette d'alarme en indiquant qu'en moyenne, la fréquentation en restauration a baissé de 15% à 20% depuis le début de l'été. Une baisse, qui selon Franck Chaumes, directeur de l'Umih restauration, peut même atteindre 30% dans certaines régions. En juillet, «il manquait de la consommation française» confirme Alain Lahouti, président de l'Umih sur le bassin cannois. Malgré «une bonne fréquentation touristique étrangère», les chiffres étaient en dessous des attentes. «On n'a plus la stabilité qu'on avait il y a quelques années», ajoute le représentant, qui observe une contraction de la saison touristique au fil des ans. Rien de très étonnant, estiment nombre de Français, qui accusent les dirigeants de s'être montrés trop gourmands. «Je vais beaucoup moins au restaurant qu'avant, regrette William, ancien consommateur…

« La gastronomie française s'oxyde » : le cri d'alarme du chef Thierry Marx pour défendre « le fait maison »
« La gastronomie française s'oxyde » : le cri d'alarme du chef Thierry Marx pour défendre « le fait maison »

Le Parisien

time6 days ago

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« La gastronomie française s'oxyde » : le cri d'alarme du chef Thierry Marx pour défendre « le fait maison »

La gastronomie française est-elle menacée ? C'est la crainte du chef étoilé Thierry Marx. Invité de France Inter ce mardi matin, le président de l'Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie), estime que « la gastronomie française s'oxyde parce qu'elle n'est pas protégée ». Fin juillet, il a co-signé une tribune, avec plus d'une cinquantaine de chefs, pour alerter sur les menaces qui pèsent sur la gastronomie de la France. Le chef cuisinier propose donc une loi-cadre pour protéger la gastronomie française. « Il faut défendre une loi-cadre qui fasse en sorte que les établissements qui font du fait maison, soient beaucoup plus protégés », assure ce dernier. Faire face à l'industrialisation du métier Selon lui, « sur les 25 établissements qui ferment par jour, bien souvent ce sont ceux qui font du fait maison ». Les propriétaires de ces restaurants « font à peine 2 % de marge », assure Thierry Marx. Ces restaurants ne peuvent rivaliser face à l'industrialisation du métier dont les entreprises « font entre 8 à 10 % de marge ». Des établissements avec « moins de personnel et moins de traçabilités des produits », note le patron des restaurateurs. Une industrialisation qui touche tous les secteurs de la gastronomie : boulangerie, restauration, boucherie (…). Ce dernier donne l'exemple des distributeurs industriels de pain et de pizzas dans les petites communes. « La dégradation de notre gastronomie, fera perdre dans notre identité et notre attractivité française », argue encore le chef étoilé. Défendre l'apprentissage et les pourboires Le président de l'Umih demande donc aux politiques de se pencher sur une loi-cadre pour relancer le secteur. Il milite pour la mise en place d'un diplôme nécessaire pour ouvrir un établissement et défend le renforcement de l'apprentissage. Sur ce dernier point, le syndicat « a été entendu sur une partie, qui est de protéger au moins le niveau des CAP » pour « qu'il y est toujours des aides pour les entreprises qui prennent des apprentis », dans un secteur qui manque cruellement de main-d'œuvre. Il y a « 200 000 postes à pouvoir dans ces métiers ». À lire aussi Le chef Thierry Marx initie les étudiants à des recettes rapides et peu chères à base de surgelés

Restauration : Thierry Marx alerte sur «un risque de dégastronomisation de la France»
Restauration : Thierry Marx alerte sur «un risque de dégastronomisation de la France»

Le Figaro

time7 days ago

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Restauration : Thierry Marx alerte sur «un risque de dégastronomisation de la France»

Le président de l'Umih, principale organisation professionnelle du secteur, réclame la mise en place d'une loi-cadre, protégeant la gastronomie du «fait maison» menacée. Un été qui ne fait pas recette pour les restaurants. Depuis le début de la période estivale, la fréquentation en restauration a baissé en moyenne de 15% à 20%, selon l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih). Une chute qui s'inscrit dans un contexte difficile, alors que depuis trois ans, «on ne se relève pas», selon Thierry Marx. Interrogé ce mardi matin sur France Inter, le président de l'organisation représentative des restaurateurs a pointé du doigt le problème structurel qui menace la restauration française. «La moindre turbulence est inquiétante», a-t-il affirmé, expliquant que cette baisse émane principalement de la baisse du pouvoir d'achat des Français et d'un arbitrage économique des touristes. Reconnaissant que l'augmentation des prix dans la restauration agace la clientèle, le président de l'UMIH déclare que les «clients se sentent trahis par l'offre». Mais celle-ci n'a souvent pas d'autre choix que d'augmenter les prix, alors que «ce sont le coût des matières premières et le coût du personnel qui trinquent». Publicité « La gastronomie française s'oxyde » Face à cette situation complexe, Thierry Marx avance ses solutions. Le chef plusieurs fois étoilé a cosigné en juillet, aux côtés de grands noms de la gastronomie française, une tribune publiée dans Les Échos, alertant sur la menace d'une «dégastronomisation de la France». «La gastronomie française s'oxyde», a-t-il insisté ce mardi. Le syndicat veut contrer la situation au travers d'une loi-cadre qui fasse en sorte que les établissements qui font du «fait maisons» soient protégés. «Aujourd'hui, ceux qui souffrent, c'est ceux qui font du fait maison», a jugé Thierry Marx, un point sur lequel l'Umih insiste. Le président de l'Umih insiste également sur l'importance de ne pas taxer les pourboires, au risque d'une perte d'attractivité du métier. Et ce, alors que depuis la période Covid, le secteur a déjà perdu de nombreux employés et peine toujours à recruter. D'autant plus que le coût de l'emploi est devenu très onéreux pour les restaurateurs. Enfin, pour lutter contre un «déficit d'apprentissage» qui plane au-dessus du secteur, Thierry Marx ne ferme pas la porte à la mise en place d'un diplôme, nécessaire à l'ouverture d'un restaurant. Une démarche qui passerait par une loi-cadre, ayant un effet direct sur la structure du secteur de la restauration.

« On voit clairement nos taux d'occupation baisser » : dans les Vosges, les hôtels déclinent face à Airbnb
« On voit clairement nos taux d'occupation baisser » : dans les Vosges, les hôtels déclinent face à Airbnb

Le Parisien

time31-07-2025

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« On voit clairement nos taux d'occupation baisser » : dans les Vosges, les hôtels déclinent face à Airbnb

Certes, ce sont des chiffres qui ne font pas vraiment plaisir à Hervé Pierrel. Mais le président de la branche vosgienne de l' Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) relativise. « Cela prouve d'abord qu'il y a une volonté de découvrir notre département, c'est une bonne chose. Il y a une vraie demande de la destination Vosges . » Reste qu'en 2024, selon des données européennes agrégées par pour plusieurs rédactions européennes, dont Le Parisien - Aujourd'hui en France, le département des Vosges a vu l'hôtellerie traditionnelle reculer face aux offres de séjour sur les plates-formes en ligne, type Airbnb. Précisément, 2 022 350 nuitées traditionnelles ont été enregistrées, contre 2 063 926 nuitées sur les plates-formes. « À Épinal, les locations Airbnb pullulent ! C'est astronomique ! On voit clairement nos taux d'occupation baisser », réagit Émilie Claudel, présidente du club hôtelier de la ville, et patronne de deux hôtels dans le département. « Qu'il y ait ce type d'offres, je l'entends, mais il faut réguler ce phénomène. » En ce moment, sur la période estivale, sur sa soixantaine de chambres à Épinal, elle n'enregistre qu'un tiers d'occupation. « Maintenant, sur Booking , nous sommes mélangés avec tous les autres types d'hébergement. Et surtout, nous ne sommes pas du tout soumis aux mêmes normes. » Selon elle, le constat est le même pour tous les hôteliers d'Épinal, qui voient leur part du gâteau décroître sur ce marché touristique. « Les touristes aiment avoir leur liberté, et c'est ce qu'ils trouvent chez nous », témoigne Stéphane ( le prénom a été modifié ), propriétaire de quatre appartements à Épinal, mis en ligne sur Airbnb. « Ils maîtrisent leur budget en pouvant cuisiner par exemple, ce qui est impossible à l'hôtel. » Sans détailler ses revenus , il avoue : « Au début, je faisais cela pour arrondir mes fins de mois, et maintenant je pourrais presque en vivre ! » À Gérardmer, la vitrine du département vosgien, le phénomène des locations de logements en ligne est d'autant plus prégnant. « Sur Airbnb, il y a des chalets très luxueux à plusieurs milliers d'euros la nuit. Ils offrent une indépendance qu'il n'y a pas dans les hôtels. D'ailleurs, on voit doucement la tendance des chefs à domicile se développer, justement pour répondre à cette clientèle exigeante et indépendante », souligne Hervé Pierrel. Plus à l'ouest, les villes thermales de Vittel et Contrexéville abritent aussi des centaines d'offres de location de logement chez des particuliers. « Cet attrait pour les plates-formes s'explique chez nous par des curistes qui cherchent un logement sur trois semaines, à prix avantageux. Un curiste loge rarement à l'hôtel sur une aussi longue durée », indique Julien Thivet, le directeur de la société publique locale Destination Vittel. Depuis 2020, dans les Vosges, le nombre de nuitées via des plates-formes a doublé, alors que le nombre de nuitées traditionnelles a augmenté de seulement 30 %. « La crise sanitaire a clairement fait redécouvrir les Vosges . À nous maintenant de nous démarquer, concède Émilie Claudel, pour le club hôtelier d'Épinal. Mais cela demande des investissements et nos marges structurelles s'amenuisent… »

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