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Valérie Plante promet aux inondés d'aller « le plus vite possible »
Valérie Plante promet aux inondés d'aller « le plus vite possible »

La Presse

time2 days ago

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Valérie Plante promet aux inondés d'aller « le plus vite possible »

La Ville a tenu une conférence de presse sur l'avenue de Chateaubriand, où des dizaines de résidences ont été envahies par l'eau dimanche. Montréal ira « le plus vite possible » pour retaper les réseaux d'égouts désuets dans la métropole, affirme la mairesse Valérie Plante au lendemain des pluies diluviennes qui ont causé des inondations dans plusieurs secteurs. Son administration appelle dans l'intervalle les citoyens à se protéger en prenant les bonnes décisions. « On ne peut pas accepter cette idée que si on remplace tous les tuyaux, il n'y aura plus d'inondations. […] L'eau cherche toujours un chemin », a fait valoir Mme Plante, dans une rare conférence de presse vendredi sur l'avenue de Chateaubriand, où des dizaines de résidences ont été envahies par l'eau dimanche. Un peu partout, la tempête a frappé fort, surtout dans le nord de l'île. Plus de 150 millimètres d'eau à l'heure sont tombés dans les secteurs les plus touchés. Au cours des prochaines années, Montréal « ne lésinera pas sur les efforts » pour changer la canalisation dans les secteurs prioritaires, a assuré la mairesse. « On va aller le plus vite possible, mais on a beaucoup d'infrastructures vieillissantes, et même très vieilles », a-t-elle dit, alors entourée par des résidants du quartier. Sur le moyen terme, dire que les chantiers seront encore nombreux dans la métropole semble donc un euphémisme. « Les gens vont souvent s'en plaindre, mais on ne les fait pas pour rien. […] Ce qu'on veut, c'est de préparer le territoire », a ajouté Mme Plante. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Sous pression, la mairesse Plante a évoqué que des axes vulnérables comme l'avenue Chateaubriand pourraient éventuellement devenir des rues éponges, autrement dit soutenues par des bassins de rétention, de platebandes végétalisées et de sols perméables, donc spongieux. Dans l'opposition, la cheffe d'Ensemble Montréal, Soraya Martinez Ferrada, déplore que l'administration Plante tarde à moderniser ses collecteurs d'eau. « On ne peut pas agrandir un territoire et avoir plus de gens qui habitent si les bassins de rétention et les égouts ne sont pas assez gros. […] Un parc éponge, ça ne va pas régler le problème qu'on voit avec les pluies d'hier », a-t-elle martelé lundi. Préparez-vous En attendant, la Ville invite les citoyens à mettre l'épaule à la roue, en remplaçant leur drain de toit ou en posant au plancher de la céramique, un matériau réputé pour sa résistance à l'eau. « La première chose que les citoyens doivent faire, c'est de protéger leur maison, parce que nous, on ne pourra pas tout ouvrir la ville en même temps », a dit la responsable de l'eau, Maja Vodanovic, en parlant de plusieurs « années » avant de pouvoir remplacer l'ensemble des réseaux souterrains désuets. « Oui, on va faire les travaux, mais les gens doivent comprendre qu'ils doivent se préparer. Ce n'est pas parce qu'on ne veut pas faire les investissements, c'est juste parce que c'est impossible [de tout faire d'un coup] », a-t-elle ajouté. Sous pression, la mairesse Plante a évoqué que des axes vulnérables comme l'avenue Chateaubriand pourraient éventuellement devenir des rues éponges, autrement dit soutenues par des bassins de rétention, de platebandes végétalisées et de sols perméables, donc spongieux. Un premier projet de ce type est déjà en cours sur la rue Larivière, près du pont Jacques-Cartier. Environ 11 parcs éponges ont déjà été aménagés à Montréal. « Ils retiennent l'équivalent de neuf piscines olympiques. Et il faut aller plus loin », a dit Mme Plante, évoquant l'ajout prochain de 19 autres parcs éponges. La Ville déplore par ailleurs que les indemnisations provinciales aux inondations ne s'appliquent pas toujours à Montréal et de Laval. « Le programme qui aide les régions, il doit aussi les aider les personnes dans les villes », a dit Mme Plante, appelant Québec et Ottawa à « en faire plus » pour les sinistrés.

L'OCPM appelle à suspendre tous les démantèlements
L'OCPM appelle à suspendre tous les démantèlements

La Presse

time6 days ago

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L'OCPM appelle à suspendre tous les démantèlements

Les démantèlements des campements de sans-abri ne font que déplacer le problème, selon l'Office de consultation publique de Montréal. L'administration Plante doit cesser les démantèlements de campements de sans-abris tant que les ressources d'aide sont insuffisantes, estime l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM). L'organisme montre aussi globalement du doigt le « manque de leadership » en itinérance dans la métropole. « Cette méthode, elle n'est pas appropriée. Elle ne respecte pas le principe que ces gens, ce sont des citoyens. […] Un démantèlement, c'est le déplacement du problème. Ce n'est pas une solution », a dit jeudi le président de l'Office, Philippe Bourke, en conférence de presse. Il dévoilait le rapport très attendu de son organisation sur l'état de l'itinérance à Montréal. Menée depuis décembre 2024 auprès de milliers de Montréalais, une vaste consultation de l'OCPM avait pour thème la cohabitation sociale avec les sans-abri, avec comme point focal la gestion des campements. D'après le rapport, « le démantèlement des campements accable les personnes en situation d'itinérance en brisant leurs liens communautaires ». L'OCPM suggère de créer un comité responsable d'élaborer une politique sur les campements. Jusqu'à l'adoption de cette politique, il faut « suspendre les démantèlements », statue l'Office. Selon l'organisme, il faudrait dans l'intervalle aménager d'urgence des infrastructures sanitaires à proximité des campements, autrement dit des toilettes, mais aussi des services de collecte des déchets, une alimentation électrique de base, de l'accès à l'eau potable – y compris dans le métro – ainsi que des lieux d'entreposage. « On veut plus de solidarité, moins de sécurité », a résumé M. Bourke, reconnaissant néanmoins que « la Ville doit composer avec le bout du tuyau alors que le problème relève du manque de ressources ». « Manque de leadership » D'après l'OCPM, « un déficit majeur » existe par ailleurs « sur le plan de la gouvernance en matière de lutte à l'itinérance à Montréal ». « Ce déficit se traduit par un manque de leadership, mais aussi de clarté et d'imputabilité quant aux rôles et responsabilités des acteurs impliqués », martèle l'organisme. « La gouvernance défaillante a comme conséquences de limiter la capacité d'intervention, d'entraîner une gestion inefficace des ressources et de provoquer un désengagement et un épuisement professionnel chez le personnel œuvrant en itinérance », ajoute-t-il, mettant autant en cause Québec que Montréal. L'administration Plante doit réagir plus tard jeudi. D'après nos informations, elle évaluera la création d'une politique sur les campements. Imposer une suspension de cette pratique est toutefois contraire à la position de la mairesse Valérie Plante. Cette dernière fait valoir depuis plusieurs années déjà qu'un campement vient avec de la criminalité, des risques d'incendies, voire de viols. L'important, dit-elle, est « d'avoir un toit au-dessus de sa tête ». PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE Un avis d'éviction laissé au campement Notre-Dame, dans Hochelaga-Maisonneuve. Montréal compte cela dit répondre à la première recommandation de l'OCPM, soit d'émettre une déclaration municipale à l'effet que les citoyens non logés sont des Montréalais à part entière et ont droit à la dignité. À court terme, le campement de la rue Notre-Dame pourra encore demeurer en place. Un nouveau sursis de dix jours a été annoncé jeudi, ce qui signifie qu'un potentiel démantèlement ne pourra avoir lieu avant au moins le 21 juillet prochain. C'est le ministère des Transports qui est propriétaire du terrain. Selon Me Donald Tremblay, le fondateur et directeur général de la Clinique juridique itinérante, l'approche du démantèlement « est inhumaine et porte atteinte » à la vie, la sécurité et la dignité des personnes itinérantes. « Le Québec connaît une crise sans précédent, où il n'existe pas assez de places dans des ressources d'hébergement d'urgence, et encore moins en logement », a-t-il dit. Québec doit faire plus Dans son rapport, l'Office réitère par ailleurs que la responsabilité première de la gestion de l'itinérance incombe d'abord au gouvernement provincial. Un plan d'action « responsable » en itinérance doit être mis sur pied pour cesser de prévoir les ressources « dans l'urgence », insistent les commissaires. Ceux-ci appellent aussi à « bonifier substantiellement le financement des organismes communautaires » et à cesser de recourir à du mobilier urbain « pour éloigner les personnes en situation d'itinérance ». La Ville, elle, devrait arrêter de « recourir à des agences de sécurité privées pour encadrer le partage de l'espace public en lien avec l'itinérance », lit-on dans le rapport. On suggère de créer une « ligne téléphonique dédiée ou une application » de signalement des agressions, qui pourrait être gérée par le SPVM. Entre 2018 et 2022, l'itinérance visible a augmenté de 33 % dans la métropole. Selon un récent dénombrement provincial réalisé en octobre 2022, on compte 10 000 sans-abris au Québec, un chiffre qui devrait exploser encore, mais qui représente déjà une augmentation de 44 % en cinq ans.

Vingt-cinq étages et 1200 logements
Vingt-cinq étages et 1200 logements

La Presse

time7 days ago

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Vingt-cinq étages et 1200 logements

L'immeuble qui remplacera l'ancienne gare d'autocar à l'îlot Voyageur, au centre-ville de Montréal, pourrait atteindre 25 étages et comporter plus de 1200 logements. Il s'agit d'une augmentation importante par rapport aux versions précédentes du projet. Cet hiver encore, la Ville de Montréal évoquait un projet de 20 étages et 1030 logements pour ce site stratégique. Il s'agira finalement d'une construction « d'une hauteur allant de 13 étages (41 m) à 25 étages (80 m) », relate un procès-verbal du comité consultatif d'urbanisme de l'arrondissement de Ville-Marie, rendu public dans les derniers jours. Il devrait inclure « plus de 1200 logements », selon le même document. « L'emplacement est adapté pour les gabarits proposés », conclut le comité, en appuyant le projet avec certaines conditions. Plusieurs autres étapes doivent toutefois être franchies avant le début du chantier. Le promoteur Mondev et l'organisme UTILE ont été choisis pour développer conjointement cet emplacement, qui ne sert plus de gare d'autocar depuis plus d'une décennie. L'administration Plante affirmait que le chantier pourrait s'ouvrir cet été, mais aucune machinerie ne fera finalement son apparition avant 2027 ou 2028, selon les promoteurs. « Mondev accueille avec enthousiasme la décision du comité consultatif […] de permettre un projet de 25 étages à l'îlot Voyageur », a indiqué l'entreprise, via une firme de relations publiques. Le comité « a su reconnaître la pertinence de notre demande de modification déposée à la suite de notre présentation à ses membres. » Avec 25 étages et 80 mètres de hauteur, le nouveau bâtiment serait encore un peu plus bas que la Place Dupuis voisine, qui culmine à environ 90 mètres. C'est loin d'être le seul projet à voir son ampleur augmenter avant même un premier coup de marteau. Dans les derniers mois, l'administration Plante a donné sa bénédiction à la construction de tours plus hautes que prévu au métro Frontenac, à l'ancien Hôpital de la Miséricorde et à l'ancien Institut des Sourdes-Muettes, entre autres.

Vague d'abolition de postes à la Ville de Montréal
Vague d'abolition de postes à la Ville de Montréal

La Presse

time08-07-2025

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Vague d'abolition de postes à la Ville de Montréal

Vague d'abolition de postes à la Ville de Montréal L'administration Plante annoncera cette semaine l'abolition d'environ 200 postes d'employés municipaux afin de boucler son prochain budget, a appris La Presse. Les abolitions toucheront plusieurs services de la Ville, mais pas ses arrondissements. Selon deux sources bien au fait du dossier, le nombre de personnes mises à pied sera moins élevé : certains de ces postes sont vacants et les conventions collectives prévoient des protections. Avec cette décision, la Ville espère pouvoir économiser un total de 50 millions sur quelques années. En avril dernier, l'élu responsable des finances de l'administration Plante disait être à la recherche de 215 millions en économies en vue de son prochain budget. « Les services sont en train de travailler pour trouver des pistes d'efficience, d'efficacité. Ce qu'on veut, c'est pas de coupure de services », avait dit Benoit Dorais, en entrevue avec La Presse. « On leur demande de faire des choses différemment. » Les hausses salariales accordées dans les dernières conventions collectives et les investissements en transports collectifs et actifs contribuaient à faire augmenter de façon importante les dépenses anticipées en 2026.

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