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Vingt-cinq étages et 1200 logements

Vingt-cinq étages et 1200 logements

La Presse09-07-2025
L'immeuble qui remplacera l'ancienne gare d'autocar à l'îlot Voyageur, au centre-ville de Montréal, pourrait atteindre 25 étages et comporter plus de 1200 logements. Il s'agit d'une augmentation importante par rapport aux versions précédentes du projet.
Cet hiver encore, la Ville de Montréal évoquait un projet de 20 étages et 1030 logements pour ce site stratégique.
Il s'agira finalement d'une construction « d'une hauteur allant de 13 étages (41 m) à 25 étages (80 m) », relate un procès-verbal du comité consultatif d'urbanisme de l'arrondissement de Ville-Marie, rendu public dans les derniers jours. Il devrait inclure « plus de 1200 logements », selon le même document.
« L'emplacement est adapté pour les gabarits proposés », conclut le comité, en appuyant le projet avec certaines conditions. Plusieurs autres étapes doivent toutefois être franchies avant le début du chantier.
Le promoteur Mondev et l'organisme UTILE ont été choisis pour développer conjointement cet emplacement, qui ne sert plus de gare d'autocar depuis plus d'une décennie. L'administration Plante affirmait que le chantier pourrait s'ouvrir cet été, mais aucune machinerie ne fera finalement son apparition avant 2027 ou 2028, selon les promoteurs.
« Mondev accueille avec enthousiasme la décision du comité consultatif […] de permettre un projet de 25 étages à l'îlot Voyageur », a indiqué l'entreprise, via une firme de relations publiques. Le comité « a su reconnaître la pertinence de notre demande de modification déposée à la suite de notre présentation à ses membres. »
Avec 25 étages et 80 mètres de hauteur, le nouveau bâtiment serait encore un peu plus bas que la Place Dupuis voisine, qui culmine à environ 90 mètres.
C'est loin d'être le seul projet à voir son ampleur augmenter avant même un premier coup de marteau. Dans les derniers mois, l'administration Plante a donné sa bénédiction à la construction de tours plus hautes que prévu au métro Frontenac, à l'ancien Hôpital de la Miséricorde et à l'ancien Institut des Sourdes-Muettes, entre autres.
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Le bûcher, dans sa version numérique, n'attend plus de preuves : il exige une offrande. En quelques heures, sous l'effet de cette condamnation médiatique, j'ai tout perdu. Et j'ai irrémédiablement cessé d'être un homme pour devenir une allégorie : celle du monstre, du salaud, de l'ennemi public numéro un. Le bouc émissaire. Le symbole anti-#metoo. Le rôle m'a été assigné sans audition. Je ne suis pas cet homme. J'ai été jugé dans la rue, exécuté à la une, crucifié sur les réseaux, pendant que la justice, elle, prenait le temps d'examiner. Et qu'a-t-elle trouvé ? Une seule accusation, issue de plusieurs années d'enquête rigoureuse. Une seule. Jugée. Pour laquelle j'ai été acquitté. Et pourtant, au lendemain du verdict, un de leurs collègues m'a jugé à nouveau, en titrant : « Paria ». Comme si la justice n'avait aucun poids face au tribunal médiatique. Car, dans ce monde inversé, l'innocence juridique ne vaut rien face au besoin collectif de brûler quelqu'un. Et ce jour-là, ce fut moi. 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