
Vague d'abolition de postes à la Ville de Montréal
L'administration Plante annoncera cette semaine l'abolition d'environ 200 postes d'employés municipaux afin de boucler son prochain budget, a appris La Presse.
Les abolitions toucheront plusieurs services de la Ville, mais pas ses arrondissements.
Selon deux sources bien au fait du dossier, le nombre de personnes mises à pied sera moins élevé : certains de ces postes sont vacants et les conventions collectives prévoient des protections.
Avec cette décision, la Ville espère pouvoir économiser un total de 50 millions sur quelques années.
En avril dernier, l'élu responsable des finances de l'administration Plante disait être à la recherche de 215 millions en économies en vue de son prochain budget.
« Les services sont en train de travailler pour trouver des pistes d'efficience, d'efficacité. Ce qu'on veut, c'est pas de coupure de services », avait dit Benoit Dorais, en entrevue avec La Presse. « On leur demande de faire des choses différemment. »
Les hausses salariales accordées dans les dernières conventions collectives et les investissements en transports collectifs et actifs contribuaient à faire augmenter de façon importante les dépenses anticipées en 2026.
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5 minutes ago
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L'Association québécoise de la production médiatique déplore un déclin
L'Association québécoise de la production médiatique (AQPM) se dit très inquiète au sujet de l'audiovisuel après la publication du Profil de l'industrie audiovisuelle au Québec par l'Observatoire de la culture et des communications, le mois dernier. Anja Conton La Presse Canadienne Selon ce document, depuis 2023, la valeur de la production télévisuelle indépendante québécoise a reculé de 12 % et on constate une baisse du nombre de productions audiovisuelles québécoises de 17 %. La directrice de l'AQPM, Hélène Messier, se désole des résultats de ce rapport, mais n'est pas surprise : « Dans le fond, ça venait confirmer ce qu'on voit sur le terrain, ce que les maisons de production vivent, ce que le milieu de l'audiovisuel vit, qui est une situation difficile. » Selon elle, la baisse de la production est liée à divers facteurs, principalement économiques. Le secteur de la télévision est notamment affecté par la perte des financements publicitaires. Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) exige des diffuseurs qu'un pourcentage de leurs revenus soit versé pour la production de contenu canadien. Ces revenus dépendent cependant des financements publicitaires désormais détournés par les plateformes en ligne et les médias sociaux. Une situation qui met un frein aux investissements pour la production audiovisuelle du Québec. « Si tes revenus descendent, bah !, tu réinvestis moins », ajoute Mme Messier. Le Fonds des médias du Canada (FMC) est aussi une des sources principales de financement pour la télévision. Ce fonds est alimenté par des entreprises de câblodistribution. Cependant, les désabonnements au câble sont nombreux et contribuent à une baisse des apports financiers pour le FMC. Hélène Messier se dit également préoccupée par la réaction des gouvernements face à ce déclin. Avec les plateformes étrangères qui contestent chaque décision du CRTC, Mme Messier craint que le gouvernement ne recule par rapport à son projet de loi C-11 (Loi sur la diffusion continue en ligne) ou encore sur ses projets de taxes numériques. « On imagine que ces plateformes vont se plaindre au gouvernement de Donald Trump, qui va peut-être, à ce moment-là, mettre le sujet sur la table. Ça évidemment, ça nous inquiète aussi », dit-elle. Une part de notre identité La directrice se dit très intriguée par le rapport que devrait prochainement publier le Groupe de travail sur l'avenir de l'audiovisuel au Québec, mis sur pied par le ministre de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe. Elle décrit le mandat du groupe comme très vaste et insiste sur le fait qu'il ne devrait pas se faire dans le cadre financier actuel, qui n'est pas suffisant pour assurer la croissance de l'industrie et la pérennisation de ce qui existe déjà. Pour elle, ce déclin de la production audiovisuelle est aussi une question d'identité et de valeur. « Je pense que c'est un problème aussi pour notre identité, pour ce qu'on veut représenter à l'écran, affirme-t-elle. Avec le déclin de la production, c'est un reflet de nous même que l'on perd. » Pour la directrice, la production audiovisuelle, comme toute culture de masse, représente une certaine cohésion au sein d'une population, « une espèce de communion, un véhicule pour faire de la propagande, pour propager des valeurs, des émotions ». La cérémonie d'hommage à Serge Fiori, mardi, est pour Mme Messier un bel exemple de l'importance de la culture et de ces milieux. « Il faut à tout prix que le gouvernement, autant au niveau fédéral que provincial, se rende compte de la fragilité de l'industrie audiovisuelle actuellement et continue de la soutenir », affirme-t-elle. Il est nécessaire que les gouvernements investissent davantage dans la culture, car elle est porteuse de « propriétés intellectuelles » et de « richesses collectives ». L'avenir du métier Le profil réalisé par l'Observatoire de la culture et des communications révèle également que près de 14 % des travailleurs ont perdu leur emploi au sein du secteur l'an passé. Ces pertes et le déclin de la production poussent beaucoup de travailleurs à prendre d'autres emplois pour subvenir à leurs besoins ou bien à totalement se réorienter. Après la pandémie de COVID-19, la reprise du secteur de la production audiovisuelle et les apports financiers avaient fait vivre un réel essor au milieu, mais celui-ci se dissipe à une grande vitesse. « À ce moment-là, on essayait de voir comment on pouvait développer des programmes de formation et accélérer ces processus pour inclure plus de travailleurs dans le secteur, explique-t-elle. On était même en pénurie d'emplois. Là, j'ai l'impression que [tout cela] s'est passé il y a comme 100 ans. » Cette rapide évolution de la situation et la baisse des emplois au sein du milieu sont également source d'inquiétude quant aux futures générations de travailleurs. « Ce n'est pas très motivant pour quelqu'un de décider que son avenir passe par cette industrie-là. »


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5 minutes ago
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Carney veut « écouter, dialoguer et avancer » avec les Premières Nations
(Ottawa) Le premier ministre Mark Carney a déclaré être « ici pour écouter » les dirigeants des Premières Nations exprimer leurs préoccupations concernant la loi fédérale sur les grands projets. Alessia Passafiume La Presse Canadienne M. Carney et plusieurs de ses ministres rencontrent des centaines de dirigeants des Premières Nations à Gatineau, jeudi, au sujet de la Loi visant à bâtir le Canada. « Je prononcerai quelques mots au début et répondrai aux questions à la fin, mais je suis ici pour écouter, dialoguer et aller de l'avant », a déclaré M. Carney aux journalistes avant le début de la réunion. Il a été accueilli par des acclamations lorsqu'il est monté sur scène jeudi matin pour prononcer son discours d'ouverture. « La valeur économique de ces projets sera partagée avec les Premières Nations en tant que partenaires qui contribueront à bâtir la prospérité de vos communautés pour les générations à venir », a soutenu M. Carney au début de la réunion. Cette réunion à huis clos avait été promise par M. Carney en juin, lorsque les chefs ont affirmé que leurs droits n'avaient pas été respectés par la précipitation avec laquelle la Loi visant à bâtir le Canada a été adoptée. La loi a été adoptée avec l'appui des conservateurs moins d'un mois après son dépôt. Elle permet au Cabinet d'accorder rapidement des autorisations fédérales pour de grands projets industriels, tels que des mines, des ports et des pipelines, en contournant les lois existantes. Elle confère également au Cabinet le pouvoir de déterminer quels projets sont d'intérêt national. M. Carney a dit aux journalistes que la réunion de jeudi constituait la première étape d'un processus. « Alors que nous bâtissons notre nation, nous bâtissons toutes les nations, ensemble, en partenariat, a-t-il déclaré. Aujourd'hui, nous parlerons de la construction de partenariats avec les Premières Nations, parfois en partenariat, parfois avec des projets menés par les Premières Nations. » PHOTO SPENCER COLBY, LA PRESSE CANADIENNE Il a souligné que la loi est une loi habilitante et que le gouvernement n'a pas encore identifié les projets d'intérêt national qu'il entend accélérer. « Lesquels les Premières Nations, les provinces et la population canadienne souhaitent-elles voir avancer ? Cela demande du travail », a-t-il indiqué. De nombreux dirigeants des Premières Nations ont déclaré mercredi avoir peu d'attentes à l'égard de la réunion et ont averti qu'elle ne devrait pas être considérée comme la consultation complète requise pour les grands projets. Lorsqu'on lui a demandé s'il pensait que le gouvernement pouvait obtenir un consensus des dirigeants des Premières Nations sur la marche à suivre, M. Carney a répondu : « Oui, je le pense ». « Tout le monde souhaite améliorer le pays. Tout le monde souhaite de meilleures perspectives pour ses enfants. Tout le monde souhaite davantage de ressources pour les services sociaux, la santé, l'éducation et les services communautaires », a-t-il dit. Le gouvernement prévoit tenir des réunions similaires avec les dirigeants inuits et métis au cours des prochaines semaines. La réunion avec les dirigeants inuits est prévue le 27 juillet au Nunavut, a précisé M. Carney. Il s'est également engagé à lancer un dialogue régional avec les Premières Nations et à poursuivre les processus de consultation.


La Presse
35 minutes ago
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L'entente de principe a été ratifiée
La nouvelle convention collective, qui entrera en vigueur le 27 juillet, prévoit une augmentation salariale de 8 % à la signature pour l'année 2025. (Montréal) L'entente de principe intervenue entre l'Alliance syndicale de la construction et l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec (APCHQ) pour renouveler la convention collective dans la construction résidentielle a été ratifiée par les deux parties. La Presse Canadienne L'Alliance syndicale, qui regroupe les cinq syndicats de l'industrie, a précisé jeudi que l'entente de principe a reçu l'appui de 83,4 % des membres qui se sont prononcés lors de la période de vote. L'APCHQ a pour sa part confirmé que les employeurs du secteur résidentiel se sont « majoritairement exprimés en faveur » des termes négociés pour la convention collective 2025-2029. La nouvelle convention collective, qui entrera en vigueur le 27 juillet, prévoit une augmentation salariale de 8 % à la signature pour l'année 2025. Pour les années 2026, 2027 et 2028, c'est un conseil d'arbitrage qui sera appelé à trancher, avec les paramètres donnés, qui sont un minimum de 18 % d'augmentation salariale pour le total des quatre années et un maximum de 24,35 %. La nouvelle convention collective prévoit aussi l'assouplissement des clauses relatives aux mouvements de main-d'œuvre, la bonification des frais de déplacement et des frais de chambre et pension, ainsi qu'une bonification de 5 cents de l'indemnité pour les équipements de sécurité dans le résidentiel léger. Les deux parties ont également convenu de mettre sur pied un comité pour discuter de l'attractivité et de la rétention du personnel dans le secteur résidentiel. L'entente de principe entre l'Alliance syndicale et l'APCHQ est intervenue le 18 juin, après trois semaines de grève. Le secteur résidentiel était le seul des quatre secteurs de la construction à n'avoir toujours pas réussi à renouveler sa convention collective. Les trois autres – le génie civil/voirie, l'industriel et l'institutionnel/commercial – avaient réussi à la renouveler, et ce, avant l'échéance du 30 avril. L'Alliance syndicale regroupe les cinq organisations syndicales présentes dans la construction, à savoir, par ordre d'importance décroissante : la FTQ-Construction, le Syndicat québécois de la construction, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction. L'Alliance représente donc les 200 000 travailleurs de la construction, dont 63 000 œuvrent dans le secteur résidentiel. L'APCHQ représente 28 000 entreprises qui œuvrent dans la construction résidentielle ou la rénovation.