Dernières actualités avec #cerveau


Le Figaro
2 hours ago
- Science
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«Il ne s'use que si l'on ne s'en sert pas»: comment mieux utiliser notre cerveau
Réservé aux abonnés NOS CONSEILS - L'organe maître qui nous fait humain est capable d'incroyables prouesses, à condition d'en prendre grand soin et de savoir le stimuler. Vous aimez les super-héros ? Vous en avez un dans la tête… Votre cerveau travaille jour et nuit pour analyser les informations recueillies par vos sens, les stocke en mémoire, les mobilise pour bouger, apprendre, créer, innover, planifier… Et comme si son emploi du temps n'était pas assez rempli, il a cette étonnante capacité à se réorganiser en permanence pour s'adapter à un environnement qui ne cesse de changer : les neurologues disent qu'il est « plastique ». Pour faire fonctionner ses 85 milliards de neurones qui transmettent chacun un millier de messages par seconde, il lui faut du carburant, et en bonne quantité : le cerveau consomme dix fois plus d'énergie que tous les autres organes du corps et accapare à lui seul 20 % du volume total de sang ! Mais cette belle machinerie à la complexité exquise est aussi très fragile : après dix minutes sans oxygène, le cerveau subit des lésions irréversibles jusqu'à la mort cérébrale. Alors, comment le protéger et…


Le Figaro
4 days ago
- Science
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Que faire pour garder un cerveau parfaitement alerte ?
Réservé aux abonnés Quand on est enfant, notre mémoire est une éponge. Avec l'âge, cela se complique. Alors, comment préserver nos capacités ? C'est une question qui nous taraude lorsqu'on avance en âge : comment faire pour que notre cerveau continue à tourner à plein régime ? Comment muscler notre mémoire ? « Il n'existe pas d'analogie parfaite entre la mémoire et un muscle, tant la mémoire humaine est complexe. Sa première fonction est d'interagir avec les autres. Et je dirai que pour le cerveau, la pire des choses est de se couper du monde. Donc, le maintien du lien social est fondamental pour maintenir son cerveau alerte », martèle le Pr Francis Eustache, neuropsychologue, enseignant à l'université de Caen-Normandie. On sait, depuis plusieurs années, que l'isolement social est un poison pour le cerveau. Conséquences psychologiques : dépression, stress, déficits cognitifs, pertes de mémoire et de concentration. À l'inverse, le lien social non seulement va être bon pour le moral, mais va également faire travailler notre mémoire. « Elle est alors sollicitée de façon assez subtile. Lorsque vous interagissez…


Le Figaro
4 days ago
- Science
- Le Figaro
Albert Moukheiber: «Neuromythes, comment démêler le vrai du faux»
Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Les idées reçues sur le cerveau sont légion. Elles peuvent être dangereuses et relever de motivations idéologiques ou mercantiles. Albert Moukheiber est diplômé d'un doctorat de neurosciences et d'un master en psychologie clinique. Il a exercé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière et enseigné à l'université Paris-VIII. Il dispense actuellement un enseignement aux étudiants de l'École des psychologues praticiens (EPP, ou Psychoprat'). Cofondateur de l'association Chiasma, il est l'auteur de Votre cerveau vous joue des tours (Allary éditions, 2019 – adapté en documentaire sur Arte), et plus récemment, de Neuromania. Le vrai du faux sur le cerveau (Éd. Allary 2024), mais aussi le coauteur d'un livre destiné aux enfants (Le Cerveau pas bête, Bayard jeunesse, 2023). LE FIGARO SANTÉ. - L'histoire des neurosciences est au cœur de votre livre Neuromania *. Pour quelles raisons ? Albert MOUKHEIBER. - Certains discours et mythes sur le cerveau n'ont rien de nouveau ; il est important de le comprendre pour démêler le vrai du faux d'aujourd'hui. Depuis que l'on s'y intéresse, on a toujours comparé notre cerveau à la technologie…


24 Heures
24-07-2025
- Science
- 24 Heures
Notre cerveau a pris un coup de vieux pendant la pandémie
D'après une étude, ce vieillissement n'est pas dû à l'infection au Covid-19 elle-même, mais s'expliquerait plutôt par des facteurs sociaux. Publié aujourd'hui à 16h57 Une étude portant sur près de 1000 personnes a montré que le vieillissement du cerveau lors de la pandémie n'était pas lié au statut infectieux. Unsplash Et si la pandémie avait fait vieillir notre cerveau plus vite, même pour ceux que le virus a épargnés? C'est ce que montre une étude parue mardi dans «Nature communications» . Elle révèle que ce n'est pas l'infection au Covid 19 qui a changé notre cerveau , mais plutôt tout ce qui a entouré la crise, soit le stress, l'isolement et les innombrables bouleversements de notre quotidien. Un vieillissement cérébral accéléré de 5,5 mois Cette étude, menée par des chercheurs britanniques, s'appuie sur les données de l' UK Biobank, une vaste base d'informations médicales. Les scientifiques ont analysé les IRM cérébrales de près de 1000 personnes ayant chacune passé deux scanners du cerveau à plusieurs années d'intervalle: avant la pandémie et après. Ensuite, à partir de 15'000 images cérébrales, les scientifiques ont entraîné un programme d'intelligence artificielle pour analyser l'âge du cerveau d'après les clichés obtenus. Grâce à l'IA, il a été possible d'estimer l'âge cérébral de chaque participant et de le comparer à son âge réel. Le but de la démarche: déterminer si le cerveau vieillissait plus rapidement que la normale. Et résultat: les personnes ayant vécu la période pandémique présentaient un vieillissement cérébral accéléré d'environ 5,5 mois… même sans avoir contracté le virus. Cette transformation structurale du cerveau s'explique donc, selon les auteurs, par l'environnement social propre à la pandémie. Des profils plus vulnérables que d'autres Même dans la santé, des inégalités persistent. En effet, le stress lié à la pandémie n'a pas touché tout le monde de la même façon: ce sont les personnes les plus vulnérables, comme celles en situation précaire, âgées ou isolées, dont le cerveau semble avoir été le plus affecté par ce vieillissement rapide. Enfin, s'il est vrai que le cerveau a pris de l'âge (plus) rapidement que prévu, cela n'a pas nécessairement affecté nos capacités mentales, relèvent les scientifiques. Sur ce point, l'infection est responsable des éventuels dégâts, car seules les personnes ayant contracté le Covid-19 (entre les deux examens cérébraux) ont présenté un léger déclin , notamment au niveau de la vitesse de réflexion et de leur souplesse mentale. Pour les autres, le cerveau a certes pris quelques rides, mais a priori sans conséquence visible au quotidien. En lire plus sur les impacts de la pandémie Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
22-07-2025
- Science
- Le Figaro
La pandémie de Covid-19 a-t-elle fait vieillir nos cerveaux plus vite ?
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Des imageries cérébrales réalisées sur près de 1000 personnes pendant et après la pandémie montrent que même chez les personnes non infectées, les structures cérébrales semblent avoir pris un coup de vieux. Perte de concentration, troubles de la mémoire, sensation de penser au ralenti... Au lendemain de la pandémie de Covid, ces troubles cognitifs diffus ont marqué le quotidien de nombreux patients. Un « brouillard cérébral » désormais bien connu chez les personnes atteintes de Covid long. Mais la pandémie pourrait aussi avoir affecté la santé neurologique... des personnes n'ayant pas été infectées par le SARS-CoV-2 ! En comparant les examens d'imagerie cérébrale et les performances cognitives d'un millier de personnes avant et après la pandémie, des chercheurs des universités de Nottingham et d'Oxford suggèrent en effet que le simple fait d'avoir traversé cette période aurait pu altérer les structures du cerveau, des modifications qui s'apparenteraient à celles d'un vieillissement prématuré. La pandémie a-t-elle fait vieillir nos cerveaux ? Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs, qui publient leurs résultats dans Nature Communications, ont entraîné un algorithme d'apprentissage…