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Notre cerveau a pris un coup de vieux pendant la pandémie

Notre cerveau a pris un coup de vieux pendant la pandémie

24 Heures6 days ago
D'après une étude, ce vieillissement n'est pas dû à l'infection au Covid-19 elle-même, mais s'expliquerait plutôt par des facteurs sociaux. Publié aujourd'hui à 16h57
Une étude portant sur près de 1000 personnes a montré que le vieillissement du cerveau lors de la pandémie n'était pas lié au statut infectieux.
Unsplash
Et si la pandémie avait fait vieillir notre cerveau plus vite, même pour ceux que le virus a épargnés? C'est ce que montre une étude parue mardi dans «Nature communications» . Elle révèle que ce n'est pas l'infection au Covid 19 qui a changé notre cerveau , mais plutôt tout ce qui a entouré la crise, soit le stress, l'isolement et les innombrables bouleversements de notre quotidien. Un vieillissement cérébral accéléré de 5,5 mois
Cette étude, menée par des chercheurs britanniques, s'appuie sur les données de l' UK Biobank, une vaste base d'informations médicales. Les scientifiques ont analysé les IRM cérébrales de près de 1000 personnes ayant chacune passé deux scanners du cerveau à plusieurs années d'intervalle: avant la pandémie et après.
Ensuite, à partir de 15'000 images cérébrales, les scientifiques ont entraîné un programme d'intelligence artificielle pour analyser l'âge du cerveau d'après les clichés obtenus. Grâce à l'IA, il a été possible d'estimer l'âge cérébral de chaque participant et de le comparer à son âge réel. Le but de la démarche: déterminer si le cerveau vieillissait plus rapidement que la normale.
Et résultat: les personnes ayant vécu la période pandémique présentaient un vieillissement cérébral accéléré d'environ 5,5 mois… même sans avoir contracté le virus. Cette transformation structurale du cerveau s'explique donc, selon les auteurs, par l'environnement social propre à la pandémie. Des profils plus vulnérables que d'autres
Même dans la santé, des inégalités persistent. En effet, le stress lié à la pandémie n'a pas touché tout le monde de la même façon: ce sont les personnes les plus vulnérables, comme celles en situation précaire, âgées ou isolées, dont le cerveau semble avoir été le plus affecté par ce vieillissement rapide.
Enfin, s'il est vrai que le cerveau a pris de l'âge (plus) rapidement que prévu, cela n'a pas nécessairement affecté nos capacités mentales, relèvent les scientifiques. Sur ce point, l'infection est responsable des éventuels dégâts, car seules les personnes ayant contracté le Covid-19 (entre les deux examens cérébraux) ont présenté un léger déclin , notamment au niveau de la vitesse de réflexion et de leur souplesse mentale. Pour les autres, le cerveau a certes pris quelques rides, mais a priori sans conséquence visible au quotidien.
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Mais la chercheuse nuance: «Il est trop simple de rendre le smartphone seul responsable de la baisse de l'attention. Mais il favorise d'autres facteurs qui nuisent à la concentration.» Vitesse et stimulations intenses Que les films deviennent de plus en plus rapides et que les intros des chansons soient plus courtes n'a rien d'étonnant, selon Barbara Studer. «La vitesse et les stimulations intenses nous procurent une forme d'euphorie.» Le cerveau s'adapte progressivement à ces nouveaux rythmes, un phénomène que l'on appelle la neuroplasticité. Cette évolution a commencé bien avant l'arrivée du smartphone. Mais aujourd'hui, comme les médias, les réseaux sociaux ou encore les réalisateurs comprennent de mieux en mieux les mécanismes de l'attention, notre quotidien semble toujours plus rapide. «TikTok en est l'exemple parfait: on ne reste jamais longtemps sur un contenu, chaque vidéo promet une nouvelle récompense», souligne Barbara Studer. 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Trouver une manière de mieux gérer la problématique de l'attention est un enjeu essentiel à l'échelle de la société. «Il n'y a pas de solutions simples à des problèmes comme le changement climatique. Ils exigent une véritable réflexion et beaucoup de discipline.» Autant de compétences qui ne sont pas innées, mais qu'il faut entraîner consciemment. Et peut-être qu'un jour, une fois notre concentration récupérée, on parviendra à nouveau à regarder sans interruption les quinze premières minutes de «Heat». Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Plus d'infos Jacqueline Büchi est journaliste pour la rubrique suisse. Ses reportages portent principalement sur la politique de la santé et de la société. Elle a débuté en 2008 en tant que journaliste radio et a depuis occupé différents postes dans les médias en Suisse et à l'étranger. Plus d'infos @j_buechi Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Votre chat sait-il que vous allez partir en vacances?
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24 Heures

time2 days ago

  • 24 Heures

Votre chat sait-il que vous allez partir en vacances?

Les chats ne sont pas des êtres solitaires et l'idée de votre départ les bouleverse, même s'ils le montrent à leur manière. Nos conseils. Publié aujourd'hui à 12h47 Les chats sont attachés à leur maître et à leur routine. Unsplash La valise est là, grande ouverte dans le salon, le départ n'est que dans quelques jours, mais le goût des vacances vous apaise déjà. Pour votre chat, par contre, c'est une autre histoire. Il lui a suffi d'un coup d'œil pour comprendre que quelque chose se tramait. Et ce changement, n'est pas à son goût. C'est ce que raconte le quotidien italien «La Stampa» , qui s'est intéressé au stress de nos félins généré par les départs. Certes mystérieux, les chats ne sont pas dupes: ce sont même des champions de l'observation. Sous leurs airs parfois détachés, ils sont attentifs au moindre détail. Des chercheurs l'ont prouvé, racontait en 2019 le média «The Conversation» : ils développent un véritable attachement à leurs maîtres et à leur environnement. Autant dire qu'une valise soudainement apparue au milieu du salon ne passe pas inaperçue. Si la dernière fois qu'ils ont vu cet objet, vous avez disparu pendant plusieurs jours, ils font vite le lien. L'instabilité, source de stress Pour les comportementalistes félins, ce n'est pas tant l'idée du départ qui les perturbe que ce qu'elle implique: un bouleversement de leur routine, rapportent nos confrères italiens. Chez un animal attaché à la stabilité, tout changement est une potentielle source de stress. Attention, chaque chat vit son stress à sa manière: certains deviennent fuyants, d'autres hyperactifs. Il y a ceux qui se cachent sous le lit, ceux qui collent leurs maîtres en permanence, et même ceux qui se montrent soudainement agressifs ou qui décident de marquer leur territoire ailleurs que dans leur litière. Sur les forums en ligne, la question «Est-ce que mon chat sait que je pars en vacances?» revient régulièrement, avec à la clé un florilège d'anecdotes et de conseils plus ou moins avisés. Anticiper pour mieux apaiser vos chats Bonne nouvelle: il est possible de préparer votre chat à votre absence. «La Stampa» propose des pistes simples. Commencez par laisser votre valise en vue plusieurs jours avant le départ et glissez-y un jouet ou une couverture imprégnée de l'odeur de Minou. L'objectif? Rendre cet objet moins menaçant et plus familier. Les chats sont en effet des animaux territoriaux dont l'environnement est jalonné de leurs propres phéromones. Une fois que vous êtes partis, si votre chat reste à la maison, l'idéal est de maintenir sa routine autant que possible. Une personne de confiance qui passe chaque jour pour le nourrir et rester un petit moment avec lui, peut faire la différence. Et à votre retour de vacances? A priori, ne vous attendez pas à des retrouvailles en fanfare. Votre chat pourrait vous snober, vous tourner le dos ou vous fuir. C'est sa façon de gérer le changement et de réajuster ses repères. L'idéal est de le laisser agir à son rythme, sans le brusquer. Il finira par revenir, sans rancune (ou presque). En lire davantage sur les chats Newsletter «Santé & Bien-être» Conseils, actualités et récits autour de la santé, de la nutrition, de la psychologie, de la forme et du bien-être. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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