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24 Heures
3 days ago
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La Suisse devient-elle la championne des frais cachés au resto?
De la cuillère à dessert facturée 2 fr. 50 au menu sans boisson taxé de 3 francs, certains établissements helvétiques appliquent des frais inattendus. Publié aujourd'hui à 11h29 Une saucisse à plus de 15 francs, un supplément pour ceux qui ne commandent pas de boisson ou encore une cuillère payante: certains restaurants imposent des taxes qui peuvent surprendre. IMAGO/CHROMORANGE Une saucisse à plus de 15 francs, un supplément pour ceux qui ne commandent pas de boisson ou encore une cuillère payante: certains restaurants imposent des taxes qui peuvent surprendre, rapporte «Blick» ce mardi. Petit tour d'horizon. Payer pour une cuillère supplémentaire À Oberägeri , dans le canton de Zoug, un établissement fait payer un supplément de 2 fr. 50 si un client demande une cuillère supplémentaire pour partager un dessert. Selon le propriétaire, cela est justifié par la hausse des prix. Le supplément est indiqué sur la carte du restaurant, la pratique est donc tout à fait dans les règles. Les plus malins et attentifs se partagent simplement la même cuillère pour manger leur dessert sans avoir à payer un peu plus. Un supplément si l'on ne prend pas de boisson C'est une pratique qui a été mise en place il y a déjà trois ans dans un restaurant italien lausannois . L'établissement facture un supplément de trois francs si un client ne commande aucune boisson avec sa nourriture. À noter que cette taxe est fixe, même s'il y a plusieurs personnes à table. Pour le chef du restaurant, ce supplément est tout à fait justifié. Avec un menu du jour sans aucune boisson, l'établissement ne retirerait presque aucun bénéfice. Plus de 15 francs pour une saucisse Une saucisse de veau a coûté cher à un client dans un restaurant au bord du lac des Quatre-Cantons l'an dernier. En effet, celui-ci s'était plaint sur Facebook d'avoir payé 17 fr. 50 pour une simple saucisse de veau accompagnée de pain et de moutarde, alors que des frites ou de la salade étaient comprises dans le prix. La patronne du restaurant s'était défendue, expliquant que le client en question avait refusé les frites et la salade à plusieurs reprises, insistant sur le fait qu'il ne souhaitait pas d'accompagnement. Une envie de restaurant? Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
4 days ago
- Science
- La Presse
Autour du radis
Cette recette, tirée du livre Abondance, met en vedette le radis rôti, servi avec une sauce yogourt-tahini. Radis rôtis, yogourt, tahini, tournesol, miel Rendement : de 4 à 6 portions Ingrédients 2 bottes de radis avec fanes, bien lavées 30 ml (2 c. à soupe) d'huile d'olive 65 ml (1/4 de tasse) de graines de tournesol 2,5 ml (1/2 c. à thé) de poudre de cari 15 ml (1 c. à soupe) de miel 125 ml (1/2 tasse) de yogourt 15 ml (1 c. à soupe) de tahini Cumin moulu au goût Quelques limes coupées en deux Pousses de tournesol Sel et poivre du moulin Préparation 1. Préchauffer le four à 200 °C (400 °F). 2. Couper les radis en deux et enrober d'huile d'olive. Assaisonner généreusement. Étaler sur une plaque et enfourner de 20 à 25 minutes en remuant de temps en temps afin que les légumes rôtissent uniformément. 3. Pendant ce temps, rôtir les graines de tournesol quelques minutes dans une poêle à feu moyen. Ajouter le cari et saler. Verser le miel et remuer jusqu'à ce qu'il caramélise. Déposer sur une plaque tapissée d'un papier sulfurisé et laisser refroidir complètement avant de concasser grossièrement. 4. Mélanger le yogourt avec le tahini, le cumin et un trait de jus de lime. Assaisonner. 5. Étaler le yogourt au fond d'une assiette de service, puis disposer par-dessus les radis, les pousses et les graines de tournesol caramélisées. Arroser de jus de lime, de poivre et d'un trait d'huile d'olive ou de tournesol.


La Presse
09-07-2025
- Entertainment
- La Presse
« Il a pris les plateaux et il me les a pitchés dessus »
« Il a pris les plateaux et il me les a pitchés dessus » Un chef aujourd'hui bien placé à Montréal raconte s'être fait offrir un emploi par Jérôme Ferrer après une journée d'observation dans la cuisine d'Europea. C'était en 2014. « Les deux, trois premiers mois, il y avait de la pression et c'était très toxique comme cuisine, mais ça se passait assez bien. » Il raconte que le chef réputé a peu à peu commencé à l'accueillir en dénigrant son mode de vie – « j'étais un petit gars bien tranquille » – et son travail devant tout le monde. Lorsque M. Ferrer était présent en cuisine, il avait l'habitude de désigner un « souffre-douleur » afin de le « défoncer », souligne le jeune chef. Ce leitmotiv au fil des ans est corroboré par une douzaine de sources interviewées par La Presse. Un certain soir d'été, c'est à son tour d'être « défoncé ». L'ancien chef de partie – poste qui désigne le responsable d'une section de la cuisine – avait comme mandat de préparer des tasses de cappuccino de bisque de homard à la truffe, un classique de la maison. Il trimballait ensuite les plats montés dans de petits plateaux. « Ferrer est passé et m'a dit : 'Si tu m'envoies de la marde, je te la renvoie dans la face.' » Vers la fin du service, raconte le cuisinier, Jérôme Ferrer ne lui avait toujours pas adressé de reproches. C'est là que je l'ai vu dans le reflet de la vitre prendre un [marqueur] Sharpie et faire une petite trace sur l'une des tasses ; je savais que j'étais dans la marde. Un ancien chef de partie chez Jérôme Ferrer Europea M. Ferrer lui aurait ensuite attribué cette imperfection, poursuit notre source, qui a requis l'anonymat parce qu'il craint des représailles professionnelles et parce qu'il ne souhaite pas revivre ces évènements difficiles publiquement. « Il a pris les plateaux et il me les a pitchés dessus, un après l'autre. Il y avait de la bisque partout sur mon poste, la vaisselle a explosé. J'ai figé. Je suis parti dehors et je me suis mis à brailler comme un gros bébé. » Mathieu Perreault-Jessery, aujourd'hui chef propriétaire du bistro Le coup monté, dit avoir été témoin de la scène. « Il aurait vraiment pu le blesser, la bisque était brûlante. » Jérôme Ferrer nie en bloc « C'est une caricature de qui et n'importe qui, mais tellement pas de moi », rétorque Jérôme Ferrer, qui se dit prêt à passer un test de polygraphe. Je réfute. Non, je condamnerais de tels comportements. C'est faux, c'est un mensonge. Jérôme Ferrer De violents accès de colère au restaurant Europea ont été décrits à La Presse par 23 anciens employés, dont 6 qui ont accepté de témoigner à visage découvert. Les autres ont dit craindre des répercussions professionnelles. Pour plusieurs, l'étoile Michelin décernée au célèbre restaurant de la rue de la Montagne, à Montréal, laisse un goût amer. Ils décrivent un climat malsain sur une période qui s'étire de 2006 à 2025. Le chef exécutif et ses associés, Patrice De Felice et Ludovic Delonca, ont répondu aux questions de La Presse lors d'une longue entrevue dans les bureaux de la firme de relations publiques Mercure conseil. Souvent absent de la cuisine, M. Ferrer est montré du doigt pour avoir à la fois participé aux abus et cautionné ceux de subalternes. Le chef exécutif d'Europea balaie du revers de la main ces allégations, les attribuant à une très faible proportion – moins de 1 % – d'ex-employés qui agissent par « vengeance » ou par « déception » après des insatisfactions professionnelles. Il se dit lui-même victime de harcèlement en ligne par d'anciens employés. « On ne va pas nier que pour certains, ç'a été très difficile », souligne M. Ferrer. « Beaucoup de monde qui espère avoir les compétences pour passer à un poste supérieur n'accepte pas de se le faire refuser par nous. Je peux comprendre la frustration, je peux comprendre le sentiment qui va se développer, c'est humain. » Les acteurs de l'industrie gastronomique interviewés par La Presse – beaucoup ont travaillé dans des restaurants étoilés en France – soulignent que les grandes tables sont souvent des lieux de pression et d'intensité. Or, Europea se démarque nettement des pratiques courantes au Québec, ont dénoncé de nombreux intervenants. Certains ex-employés avec qui La Presse s'est entretenue et qui ont un curriculum vitæ garni parlent toutefois d'une expérience formatrice et bénéfique, quoiqu'exigeante. Ils n'ont pas été inclus au nombre des dénonciateurs. Nous avons aussi contacté huit anciens employés à partir d'une liste de dix noms fournie par l'équipe de direction du restaurant : tous ont vanté leur expérience et ont dit ne pas avoir observé ou vécu d'abus. Le restaurant Jérôme Ferrer Europea fait partie de la prestigieuse association Relais & Châteaux et est membre des Grandes Tables du Monde. Le restaurant a été fondé en 2002 par trois amis : M. Ferrer ainsi que M. De Felice et M. Delonca, respectivement chef de cuisine et maître de maison. Jérôme Ferrer, qui est aussi auteur, intervient régulièrement dans les médias. Il est chef ambassadeur d'Air Canada. En 2024, il a reçu une reconnaissance de l'Ordre national du Canada pour service méritoire.


L'Équipe
05-07-2025
- Entertainment
- L'Équipe
Cinq adresses où se restaurer quand on aime les chevaux
Si certains murmurent à l'oreille des chevaux, d'autres dînent en leur compagnie. Décontractés, bistronomiques ou étoilés, ces établissements permettent de se restaurer au milieu des équidés dans une ambiance atypique ou un décor hors du commun. Au sein du club de l'Etrier d'Aubagne, la jolie bâtisse aux volets vert céladon qui a ouvert ses portes il y a tout juste un an et demi, évoque irrésistiblement les romans de Marcel Pagnol. L'atout majeur du Pavillon de la Source est sans conteste la jolie terrasse qui surplombe la carrière et qui permet de contempler les cavaliers et leurs montures à l'exercice, tout en dégustant une cuisine bistronomique maison, principalement braisée. Légumes, poissons, crustacées, viandes... ici, tout ou presque passe au four à charbon catalan, la passion du chef, également grand amoureux des épices. À l'intérieur de l'établissement, bois fonce, tableaux équestres, immense bar et eclairage soigne donnent l'impression d'un élégant pub british. Une ambiance chic et cosy qui contraste joliment avec l'extérieur ensoleillé, beaucoup plus brut et minéral. Formule déjeuner entrée/plat/dessert (hors week-end et jours fériés), 30 euros. Plats entre 24 et 34 euros.3605 Route d'Eoures, 13400 Aubagne Le plus mythique : la Toque, restaurant panoramique (Calvados) Déjeuner dans un restaurant panoramique d'hippodrome est toujours une expérience, une sorte de retour dans le passé ou flotte un petit air de charmante désuétude. Malgré sa récente réfection, le restaurant panoramique de Deauville, géré par le groupe Barrière, ne fait heureusement pas exception à la règle. Vieux couples délicieusement endimanchés, propriétaires et passionnés se retrouvent en amoureux, en famille ou entre amis pour déguster une cuisine française classique en profitant d'une superbe vue sur les pistes et le rond de présentation (lieu où les chevaux défilent avant la course). L'après-midi, un tea-time sucré-salé est proposé et le jeudi soir, c'est le grand jeu avec caviar, huîtres et lobster rolls. Hippodrome de Deauville-La Touques, 45 avenue Hocquart de Turtot, 14800 - de 27 € à 35 €. Ouvert seulement les jours et soirs de courses, tenue correcte exigée Le plus original : BO Ranch (Seine-et-Marne) Se retrouver propulsé au Texas à 60 km de Paris est une gageure que Bo Ranch a su tenir à merveille. Ce pôle professionnel d'entraînement dédié à l'équitation western accueille une soixantaine de chevaux Américain Quarter ainsi que des compétitions internationales. Cet impressionnant complexe de 6 hectares, à l'architecture et à la décoration très soignées allie parfaitement modernité du métal et du verre, chaleur du bois et raffinement d'une décoration Far West très étudiée. Un club house vitré et une terrasse offrent une vue imprenable sur les chevaux pendant les entraînements ou les compétitions que ce soit sur le manège intérieur ou les paddocks. La carte aux légers accents tex-mex est simple et efficace (guacamole, burgers) et les légumes proviennent du potager. L'offre cocktails est riche et des vins d'exception sont proposés au verre dans ce lieu à la fois cosy et convivial, lieu qui a aussi la bonne idée de proposer de nombreux événements à thème. Lors des soirées « happy horse hours », les tables sont carrément installées autour de la carrière, au plus près des chevaux et des cavaliers, afin de profiter au maximum de l'expérience. Formule déjeuner entrée/plat/dessert du mercredi au vendredi, 28 euros. Plats entre 17 et 29 euros.6 Route d'Achères, 77760 La Chapelle-la-Reine Le plus cool : le Relais de Chiberta (Pays basque) Marre du surf ? Envie de turf ? Trottez joyeusement en direction de cette cantine équestre d'Anglet, située dans le Club Hippique De La Côte basque, en orée de forêt de Chiberta. Ce petit restaurant à taille humaine et à l'ambiance décontractée propose une carte courte, colorée, maison et de saison, qui a même su ravir le guide du Fooding. Ouvert non-stop de 9h du matin jusqu'au soir, on peut commencer la journée par un petit déjeuner, ou déguster, pour le goûter, les nombreuses pâtisseries maison (cookies, carrot cake, banana bread, tartes aux fruits de saison, etc.) préparées par Cindy, cheffe autodidacte qui trouve l'inspiration dans ses nombreux voyages. Située en face de la carrière où travaillent les chevaux, meublée de bois et de parasols à franges, il flotte en permanence un air de vacances sur la terrasse, accessible jusqu'au coucher du soleil en période estivale. Plats entre 13 et 22 euros.5 Route du Petit Palais, 64600 Anglet Le plus féérique : le domaine de la Klauss (Moselle) Un dîner d'exception au plus près des chevaux, tout droit sorti d'un conte de fées, voilà ce que propose de mai à septembre l'hôtel-spa 5 étoiles du domaine de la Klauss, en Moselle. Dans la splendide écurie de ce relais-château, une imposante table, chargée de fleurs et soigneusement dressée trône au milieu des élégants box en bois et des pures races espagnoles. Les convives goûteront la cuisine du chef étoilé Benoit Potdevin. Inspirée par le terroir français, elle mêle tradition et modernité en utilisant un maximum de produits locaux et de saison, en provenance des meilleurs fournisseurs. Un spectacle équestre de 30 minutes est également disponible sur demande. Inutile de préciser que cette expérience magique et inoubliable vous coûtera plus cher qu'une saucisse frite à la kermesse du poney-club du coin. Location des écuries pour 10 à 20 personnes : 2000 euros, puis 165 euros par personne pour le diner gastronomique.2 Impasse du Klaussberg, 57480 Montenach Le plus luxueux : le Selman Marrakech (Maroc) « Mon royaume pour un cheval », ici, nul sacrifice nécessaire, vous aurez les deux à la fois. Flamboyant et raffiné, ce somptueux palais marocain à l'architecture arabo-andalouse, sert d'écrin à la passion du propriétaire de ce palace 5 étoiles : les purs-sangs arabes. Le haras Selman Arabians est d'ailleurs reconnu comme le meilleur élevage du Royaume depuis 2014. Les clients ont le privilège de petit-déjeuner ou déjeuner sur la terrasse du Pavillon, un des 4 restaurants de l'établissement (dont 2 sous la houlette du chef Jean-François Piège). Là, confortablement installés le long des fontaines et entourés de paddocks verdoyants, ils peuvent y admirer les élégants équidés. À partir de septembre, un brunch dominical sous forme d'un buffet varié aux saveurs franco-marocaines, accessible à tous, sera accompagné d'une parade équestre. Les écuries ocre rouge, signées Jacques Garcia, décorateur star connu pour ses ambiances opulentes et chaleureuses, peuvent être visitées sur demande, et on se surprendrait presque à vouloir échanger un box contre son appartement parisien. Km 5, Route d'Amizmiz Marrakech 40160Brunch 1900 MAD, soit environ 180 euros.