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« On s'inquiète d'un accident » : le casse-tête des maires de villages pour financer la réfection des routes
« On s'inquiète d'un accident » : le casse-tête des maires de villages pour financer la réfection des routes

Le Parisien

timea day ago

  • Science
  • Le Parisien

« On s'inquiète d'un accident » : le casse-tête des maires de villages pour financer la réfection des routes

En France, il n'y a plus d'argent nulle part . Trois toutes petites communes de Seine-et-Marne en font les frais. Fublaines, Montceaux-lès-Meaux et Villemareuil — des villages situés du nord du département cumulant 2 410 habitants — n'ont pas les moyens de réparer la voie communale n° 5 (VC5) qui les relie entre eux et qui est fortement endommagée. Route très étroite, accotements instables et trous un peu partout , voici la physionomie qu'offre cet axe routier. Pour ne pas mettre en péril la vie des usagers, les trois maires (sans étiquette) des communes concernées se sont mis d'accord pour passer la route à sens unique et réduire la vitesse (de 50 à 30 km/h sur une portion et de 70 à 50 km/h sur l'autre). Ces mesures sont effectives depuis le lundi 7 juillet.

Malgré ses 300 communes, Vaud n'a plus de projets de fusions de communes en stock?
Malgré ses 300 communes, Vaud n'a plus de projets de fusions de communes en stock?

24 Heures

timea day ago

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  • 24 Heures

Malgré ses 300 communes, Vaud n'a plus de projets de fusions de communes en stock?

Après deux unions soumises au vote cet automne, il n'y a pas d'autres mariages en vue. Les élections de 2026 pourraient relancer la machine. Publié aujourd'hui à 07h27 Le dimanche 22 septembre 2024, les trois communes de la vallée de Joux (L'Abbaye, Le Lieu, Le Chenit) ont accepté d'unir leur destin. Hormis quelques projets qui restent à entériner, les vocations ne sont pas nombreuses dans les 300 communes qui restent en Pays de Vaud. 24Heures/Marie-Lou Dumauthioz En bref: Dès le 1er janvier 2027, la Vallée de Joux ne sera plus qu' une seule et même commune . Et si la fusion est de taille – 163 km² de superficie couvrant Le Chenit, Le Lieu et L'Abbaye –, elle n'a pas vraiment suscité des vocations. La liste des mariages en préparation dans le canton de Vaud est bientôt vide. Parmi les communes qui sont encore sur les rangs, Gimel, Saint-Oyens et Saubraz ne sont plus qu'à un petit pas de s'unir, tout comme le millier d'âmes de Mathod et Suscévaz . Les cinq villages sont appelés aux urnes le dimanche 28 septembre. Et si les habitants votent comme leurs élus, l'affaire sera vite entendue. Derniers à se prononcer sur un tel projet dans le canton, les plénums des hauts du district de Morges ont largement plébiscité l'idée de faire ménage à trois. Syndique de Saint-Oyens, Catherine Lehmann salue en outre une très grande mobilisation citoyenne: «Nous avons environ 30 membres au Conseil général, mais ce soir-là, une quarantaine de personnes sont venues se faire assermenter pour voter!» Les communes guettent les élections Ce n'est pas un détail, car la fusion – qui s'accompagne de documents techniques complexes – présente le risque de rester une affaire d'initiés, en clair, «le truc» des autorités. C'est pourquoi la population doit non seulement valider l'union dans les urnes, mais aussi – si possible – se l'approprier. «Bien plus que le résultat final pour ou contre la fusion, l'enjeu central est vraiment que l'ensemble des habitants puisse s'exprimer, car c'est un sujet qui concerne absolument tout le monde», poursuit Catherine Lehmann. En cas de oui, la «naissance» de la commune fusionnée – qui s'appellera Gimel – sera officialisée au 1er janvier 2027. Sur son site internet , qui n'a pas été mis à jour depuis une année et demie, le Canton dresse la liste du chemin parcouru, soit 35 projets validés si les deux derniers passent la rampe le 28 septembre. Et après? Des discussions officieuses peuvent bien avoir lieu ici ou là. Mais à ce jour, aucun dossier concret n'a été déposé sur le bureau du «Monsieur Fusion» vaudois , Laurent Curchod. Celui-ci ne s'en émeut pas particulièrement. «Il faut déjà saluer ce qui a été fait dans ce cadre, avec des entités nouvelles d'une certaine importance si l'on songe à la vallée de Joux, Hautemorges , Chavornay ou Montanaire par exemple. Il est logique d'observer un temps d'arrêt aujourd'hui alors que nous entrons dans une période d'élections communales. Ce n'est pas maintenant qu'une Municipalité va lancer un projet de fusion.» La Municipalité de Hautemorges boucle sa première législature complète avec les sept même municipaux, ce qui est assez rare pour être souligné. Ces derniers vont cependant passer de cinq à sept dès la prochaine législature. JOURNALDEMORGES L'argument peut s'entendre, mais dans plusieurs communes, le processus ne s'est pas forcément calqué sur une législature au sens strict du terme. Il trouve davantage sa source dans une impulsion, une discussion entre élus ou une évidence, quand trois ou quatre villages partagent déjà presque tout – dont l'argent dépensé – au motif de l'intercommunalité. Vaud n'en a pas fini avec les fusions Laurent Curchod, lui, est persuadé que le mouvement est en marche. «C'est un puits sans fond et il n'est pas près d'être rempli. L'élément déclencheur est précisément le renouvellement des autorités, prévu en juillet 2026, ou la surface financière qui, à un moment donné, met celles-ci face aux réalités. Une fois que tous les projets en cours seront en place, nous allons passer de 300 à 294 communes, ce qui fait qu'il reste un certain nombre de fusions à mettre sur la table.» Seul le canton de Berne compte plus de localités, Vaud étant un peu étriqué, entre des grosses villes comme Lausanne et Yverdon et des biens plus petites qui pourraient être titillées par les aides qui sont toujours en vigueur. «La loi prévoit une incitation pour l'étude de la fusion et une aide financière, une fois que le vote est validé, ce qui correspond à une fourchette de 900'000 francs environ pour le cas de Gimel. Mais on se rend compte que l'argent n'est de loin pas le moteur d'un projet aussi fondamental», note Laurent Curchod. Vu la situation, il sera dès lors intéressant de voir si certains candidats aux élections dans des communes de moyenne importance – où l'on ne fait d'ordinaire pas de véritable campagne – se présentent en brandissant le projet de fusion dans les soirées de présentation. Les dernières fusions de communes Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Cédric Jotterand est journaliste à la rubrique vaudoise, responsable du bureau de Morges. Il est par ailleurs rédacteur en chef du Journal de Morges, lauréat du Prix BZ du journalisme local. Plus d'infos @JotterandC Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

« Le défi, c'est le multi-usage » : et si vous alliez récupérer vos colis ou faire du coworking à l'église ?
« Le défi, c'est le multi-usage » : et si vous alliez récupérer vos colis ou faire du coworking à l'église ?

Le Parisien

time2 days ago

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« Le défi, c'est le multi-usage » : et si vous alliez récupérer vos colis ou faire du coworking à l'église ?

Les chiffres sont clairs. La situation est tendue. Le Maine-et-Loire compte 176 communes, et 406 églises. Les plus petites municipalités, qui possèdent un seul édifice, comme les communes nouvelles, nées de la fusion de plusieurs entités, qui héritent de nombreux bâtiments, font face à des problèmes budgétaires. Que faire ? Démolir ? Restaurer ? Reconvertir ? Le guide Propositions pour l'avenir du patrimoine religieux , publié le 20 juin par la préfecture, apporte des réponses innovantes. Une initiative inédite en France.

Les recettes des impôts locaux ont augmenté de plus de 3 milliards l'an dernier
Les recettes des impôts locaux ont augmenté de plus de 3 milliards l'an dernier

Le Figaro

time4 days ago

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Les recettes des impôts locaux ont augmenté de plus de 3 milliards l'an dernier

En tout, les collectivités territoriales ont reçu 68,5 milliards d'euros de leurs contribuables en 2024. Alors que les propriétaires ont achevé il y a quelques jours de remplir leur déclaration de biens immobiliers à l'administration, on connaît désormais le montant de la « facture fiscale » dont se sont acquittés les ménages et les entreprises au profit de leur commune, de leur département et des autres régions en 2024. Au total, les collectivités territoriales ont reçu 68,5 milliards d'euros de recettes directes grâce aux impôts locaux, selon un rapport publié ce vendredi par la Direction générale des collectivités locales. Ce chiffre enregistre ainsi une hausse de 5 % (+3,2 milliards d'euros) sur un an, après une baisse de 3,2 % enregistrée entre 2022 et 2023. En valeur, ce sont les ménages qui ont le plus contribué à cette hausse. En effet, les taxes locales qui pèsent sur eux représentent une large part du total : 47,9 milliards d'euros en 2024, en progression de 4,8 %. Depuis 2023, année qui a marqué la finalisation de la suppression de la taxe d'habitation pour les résidences principales, la taxe foncière constitue la taxe locale la plus importante (61 % des recettes directes). En 2024, elle a rapporté 41,9 milliards aux élus qui la perçoivent, ce qui correspond à une augmentation de 5,3 % sur un an. À lire aussi Ces villes qui parviennent à faire baisser les impôts locaux Publicité Cet alourdissement de la «facture» pour les propriétaires est, bien sûr, en partie dû aux choix des maires eux-mêmes, qui peuvent faire varier le taux de taxe foncière sur leur territoire. Mais, selon le rapport, ces choix politiques ont beaucoup moins contribué à la hausse que l'évolution des « bases locatives ». Ces bases, qui servent à calculer le montant de la taxe foncière, sont normalement revalorisées chaque année en fonction de l'inflation. L'année dernière, elles ont ainsi connu une hausse de 3,9 %. En 2025, en raison du ralentissement de la dynamique des prix, l'augmentation des bases ne sera « que » de 1,7 %. En 2026, elle pourrait même être égale à zéro. Non pas du fait de l'inflation, mais parce que le gouvernement, en quête d'économies, pourrait choisir, comme l'ont proposé certains sénateurs, de geler en partie cette recette pour contraindre les maires à couper dans leurs dépenses. Du côté des entreprises, après une chute en 2023 due à une baisse de la CVAE - une taxe locale sur les entreprises -, le poids des impôts locaux progresse également avec +5,8 % sur l'année, portant le produit de 10,4 milliards d'euros à 10,9 milliards d'euros pour les collectivités. À noter qu'en plus des recettes des impôts locaux qu'elles perçoivent directement, les collectivités reçoivent également une fraction des produits de la TVA. En 2024, ce transfert représentait en tout 40 % de leurs recettes, soit un peu moins de 50 milliards d'euros.

Ces distributeurs automatiques qui s'enracinent dans le paysage rural pour remplacer les petits commerces
Ces distributeurs automatiques qui s'enracinent dans le paysage rural pour remplacer les petits commerces

Le Figaro

time5 days ago

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Ces distributeurs automatiques qui s'enracinent dans le paysage rural pour remplacer les petits commerces

Réservé aux abonnés ENQUÊTE - Alors que près des deux tiers des communes ne comptent plus de boutiques, ces machines connaissent un succès fulgurant et se diversifient de plus en plus. Des supérettes ouvertes tous les jours de l'année, et jusqu'à tard le soir ? Des courses simplifiées, sans file d'attente à la caisse ? Des produits du terroir ultra-frais en libre-service ? Confrontés, depuis des décennies, à une lente érosion de leurs services de proximité, les territoires ruraux réinventent le commerce, loin des hypermarchés. Sur la place de l'église, le long d'une route particulièrement fréquentée, ou dans un coin du parking, « le retour d'un service essentiel », se réjouissent nombre de petites municipalités, a pris la forme d'un gros cube rouge, d'un sobre local bardé de bois ou de longues rangées de casiers abritées sous un auvent. « À la manière des cabines téléphoniques d'autrefois, les distributeurs automatiques s'enracinent dans le paysage rural, observe Victor Delage, fondateur de l'institut Terram. Discrets, standardisés, utiles : ils répondent à une absence mais ne réparent pas une perte. » Selon l'Insee, 62% des communes ne disposaient…

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