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Tadej Pogacar écoeure Jonas Vingegaard sur le chrono et met déjà la main sur le Tour de France
Tadej Pogacar écoeure Jonas Vingegaard sur le chrono et met déjà la main sur le Tour de France

L'Équipe

time09-07-2025

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Tadej Pogacar écoeure Jonas Vingegaard sur le chrono et met déjà la main sur le Tour de France

Tadej Pogacar a écrasé Jonas Vingegaard dans le contre-la-montre de Caen, que Remco Evenepoel a remporté. Le champion du monde est désormais en jaune, mais il a surtout déjà une belle avance sur son rival danois (1'13''). Après sa victoire d'étape mardi à Rouen, Tadej Pogacar avait annoncé que le contre-la-montre de Caen serait le premier véritable test dans la bataille du général, le premier indicateur de l'état de forme de chacun, et c'était presque une invitation à bien observer ce qui allait se dérouler. Le champion du monde a mis du sien pour que la lecture ne puisse être brouillée. Au bout des 33 km de chrono, la facture est grasse comme un camembert rôti. 1'05'' entre les deux rivaux, soit deux secondes au kilomètre, un gouffre qui est l'addition de deux explications simplissimes : Pogacar a réalisé un très grand chrono et Vingegaard un très mauvais. Le Slovène, puisqu'il échoue à seulement 16 secondes de Remco Evenepoel sur un parcours de spécialiste, tout plat, où il s'est montré agressif, notamment dans les parties techniques en fin de boucle, dans Caen, où on l'a vu prendre des risques dans certains virages qui ont mis en relief la qualité de son pilotage, son agilité sur le vélo mais aussi la grande confiance qui le pousse. Le Danois, puisqu'il n'a terminé qu'à la 13e place, devancé par tout un essaim de coureurs très forts, certes, dont son équipier Matteo Jorgenson, mais que d'ordinaire il domine avec facilité. Les Visma étaient devenus des orfèvres dans la préparation d'un tel rendez-vous, tout le monde se souvient du chrono du Combloux sur le Tour 2023, et il n'y a aucune raison de penser qu'ils avaient mis moins d'attention cette fois-ci. Mais leur leader est passé complètement au travers, ce qui est une rareté. Évidemment, cette contre-performance a de grandes conséquences sur la suite du Tour, dont le suspense pour la victoire finale était déjà placé sous assistance respiratoire, et le nouveau Maillot Jaune a débranché la machine mercredi pour tuer (presque) tout espoir. Parce que l'écart est déjà grand au bout de cinq jours de course (1'13'' au général entre les deux), mais surtout qu'on ne voit aucune raison qu'il ne continue pas à gonfler, que ce soit dans les étapes de puncheurs, jeudi et vendredi si Pogacar y est poussé par les circonstances, en moyenne montagne lundi dans le Massif central et en haute altitude dans les Pyrénées et ailleurs. Pogacar semble au-dessus dans tous les domaines On pensait que l'exercice solitaire était un terrain sur lequel Vingegaard (28 ans) pouvait un peu rivaliser, même si son adversaire l'y a plus souvent battu que l'inverse, mais on s'est bien gourés. Il faut croire qu'il n'y a plus un domaine où le leader des frelons peut encore jouer avec un Pogacar (26 ans) à son meilleur, une nouvelle donne entrevue l'été dernier et qui n'a fait que s'accentuer au fil du temps. Le Critérium du Dauphiné l'avait un peu préparé à ce choc, mais c'est une réalité qui ne doit pas être évidente à digérer pour le double vainqueur du Tour de France. On ne doute pas qu'il vendra chèrement sa peau en montagne, mais le reste de sa course sera également une épreuve mentale redoutable, où il ne faudra pas fissurer face à la supériorité de son bourreau. Vingegaard demeure un méchant coureur, mais le duel n'existe plus et cela fait bientôt deux ans. À l'ombre du maillot arc-en-ciel, lui et les autres vont bien sûr poursuivre le combat, et Evenepoel n'a pas manqué la journée la plus importante de sa Grande Boucle. Le Belge de 25 ans était débarrassé de la menace de Filippo Ganna depuis l'abandon de l'Italien lors de la 1re étape, et en dehors d'Edoardo Affini (3e) et d'un exceptionnel Bruno Armirail (4e), maillot bleu-blanc-rouge sur le dos, il a surtout eu à repousser les assauts des coureurs du général. Vauquelin troisième du chrono parmi les coureurs du général Le champion du monde du chrono n'a pas tremblé, avec sa position aérodynamique parfaite, sa danse sublime. C'est à peine s'il relevait de temps à autre le nez de ses avant-bras pour jeter un regard à la route, moins souvent qu'un crawler sort la tête de l'eau pour reprendre sa respiration. Evenepoel avait en tête de réaliser une opération double et de revêtir le maillot jaune, mais il était impossible de reprendre près d'une minute, pas à ce Pogacar-là en tout cas, et ce n'est pas mercredi mais samedi, dans la bordure vers Lille, que ce rêve s'est évaporé. Il remonte tout de même à la 2e place du général, à 42 secondes de la tête, mais c'est un mirage créé par son résultat dans le chrono, qui ne va pas dissiper par magie ses limites en haute montagne ni l'impression des premiers jours, où il a été plusieurs fois à la limite. C'est un peu la même situation pour Kévin Vauquelin, 5e mercredi - au passage, avec Armirail, deux Français à ce niveau dans un chrono du Tour, c'est aussi inhabituel que réjouissant. Le Normand réalise un début de Tour très solide, seulement battu mercredi, parmi les coureurs intéressés par le général, par Evenepoel et Pogacar, il répond présent tous les jours, mais quelque part, il confirme dans le plus grand théâtre ce qu'on savait déjà, qu'il est un excellent puncheur et rouleur. Troisième au général ce jeudi matin, les questions sur sa capacité à tenir trois semaines et à voltiger en haute montagne demeurent entières. Mais ce sera pour plus tard. Pour l'heure, il découvre la chaleur du Tour à la maison. L'étape du jour, très vallonnée, avec 3 500 m de dénivelé positif, sur ses terres, est une magnifique occasion d'y regoûter. À lire aussi Armirail, la perf de sa vie Pogacar maîtrise de nouveau le temps Pourquoi la position aéro d'Evenepoel est quasi parfaite Ces 8 km qui ont fait basculer le chrono

Position, matériel, motivation... du Dauphiné au Tour, Tadej Pogacar a retrouvé la maîtrise du temps
Position, matériel, motivation... du Dauphiné au Tour, Tadej Pogacar a retrouvé la maîtrise du temps

L'Équipe

time09-07-2025

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Position, matériel, motivation... du Dauphiné au Tour, Tadej Pogacar a retrouvé la maîtrise du temps

Deuxième du chrono ce mercredi, un mois après sa contre-performance sur le Dauphiné, Tadej Pogacar récolte les fruits d'un travail de deux années sur l'exercice. On peut préparer un contre-la-montre au cordeau, plonger ses pensées dans un ordinateur qui compulse toutes les données des coureurs et n'écarter aucune superstition, ne froisser aucune croyance. Deux heures avant que Tadej Pogacar s'élance, David Herrero, technicien en charge de la biomécanique chez UAE Emirates-XRG, a vu une coccinelle se poser sur sa main et il s'est empressé, sous les yeux des parents du Slovène, de la transférer dans la paume de Fernandez Matxin, le manager sportif : « cela porte chance ». Un peu plus tard, le leader de la formation émirienne, sans jeu de mot, remettait les pendules à l'heure un mois après avoir déraillé lors de l'exercice solitaire au Critérium du Dauphiné. Entre Charmes-sur-Rhône et Saint-Péray, il avait concédé 48 secondes sur Remco Evenepoel, 28 sur Jonas Vingegaard et même Matteo Jorgenson lui était passé devant. Mercredi, sur les 33 kilomètres des routes caennaises, le champion du monde, (avec un mono-plateau de 62 et 11-30 à l'arrière) a réduit sa marge sur le champion du monde de la discipline belge (16 secondes perdues seulement) et relégué le Danois à plus d'une minute (1'05), tout ça donc en un petit mois. « Tadej a également beaucoup amélioré sa souplesse, le gainage, ce qui est crucial car la position de contre-la-montre est plus agressive » David Herrero, technicien en charge de la biomécanique chez UAE Emirates-XRG Pour Herrero, pourtant, rien n'a vraiment changé depuis Saint-Péray : « la position était la même, le travail plus ou moins le même. Le Dauphiné était trop proche pour tout changer ». Sur les routes ardéchoises, « Pogi » avait simplement débranché selon Mauro Gianetti, le manager général : « C'est vrai, on s'est posé des questions et la vraie interrogation du Dauphiné était le rythme car Tadej avait perdu trente secondes en 7 km et il n'avait plus été en capacité de refaire son retard. » Rapidement, tout le monde dans le staff, et le coureur lui-même, ont reconnu un déficit d'attention, de concentration selon David Herrero : « Il avait débuté son chrono pas assez rapidement, un peu trop relax et il avait perdu du temps avant la montée. Ensuite, il n'avait rien perdu. » Fidèle à ses standards passés. Car la mue était déjà enclenchée depuis un an, depuis Combloux même, en 2023, quand Vingegaard l'avait broyé et laissé à 1'38''. À l'époque, sa chute lors de Liège-Bastogne-Liège avait déréglé la machine, il n'avait pu s'entraîner sur le chrono qu'à partir de la mi-mai, contrairement à ces deux dernières années où il enchaîne « en moyenne trois séances de chrono par semaine, parfois deux, parfois quatre, estime David Herrero. Selon les plans de son entraîneur Javier Sola, il alterne entre le vélo de contre-la-montre et celui de route lors d'une même sortie. On a aussi beaucoup travaillé sur piste. » En labo, il a revu sa position (« on l'a ajusté pour qu'il mette sa tête plus bas et sur un chrono si long, cela fait la différence », constate Gianetti) et en dehors du vélo, le triple vainqueur du Tour a changé de casque, de roues (« plus étroites à l'avant, des 25, car nous pensons que c'est plus aérodynamique, et nous avons également une nouvelle roue pleine, plus légère » confirme Herrero), de tenue, poussant l'exigence jusqu'aux surchaussures revisitées. « Tadej a également beaucoup amélioré sa souplesse, le gainage, ce qui est crucial car la position de contre-la-montre est plus agressive (pour le corps) », observe Herrero. Vainqueur du premier chrono du Giro il y a un an (2e du second, derrière Filippo Ganna), idem sur la Grand Boucle deux mois plus tard mais dans le sens inverse (2e à Gevrey-Chambertin derrière Evenepoel, 1er à Nice), l'homme aux neuf Monuments est redevenu un spécialiste et le Dauphiné n'a semblé qu'un accident, ce qu'il a reconnu, mercredi : « mon rythme avait été très mauvais, je m'étais trompé et je n'avais pas assez faim. » Mercredi, la marge ténue avec son copain Evenepoel après cinq kilomètres lui « a donné une motivation encore plus grande. Je m'attendais à ce que Remco me prenne plus de temps. Ça m'a donné de l'énergie pour pousser jusqu'au bout ». Avant de féliciter David Herrero (« c'est une machine, il est capable de calculer le rythme à la seconde près »), Mauro Gianetti n'a pu que saluer la « très belle performance » de son leader qui a fait coup double : délaisser sa tenue varicelle de meilleur grimpeur pour retrouver le maillot jaune et s'offrir « un bel avantage sur Vingegaard ». À lire aussi Pogacar, des dégâts mais un Vingegaard toujours là Pourquoi la position aéro d'Evenepoel est quasi parfaite Ces 8 km qui ont fait basculer le chrono Vingegaard : «Je n'avais pas les jambes»

Ces 8 km qui ont fait basculer le chrono de la 5e étape du Tour de France 2025
Ces 8 km qui ont fait basculer le chrono de la 5e étape du Tour de France 2025

L'Équipe

time09-07-2025

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Ces 8 km qui ont fait basculer le chrono de la 5e étape du Tour de France 2025

Un tout petit peu en retrait dans la première partie du contre-la-montre, mercredi lors de la 5e étape du Tour de France, Remco Evenepoel et Tadej Pogacar ont renversé le chrono à mi-parcours, et notamment entre Thaon et Gruchy. Explications. Ce mercredi matin, entre 10 heures et 11 heures, le vent soufflait depuis le sud à Caen. Pourquoi ce point météo assez précis en début d'un papier de vélo ? On laisse Remco Evenepoel vous l'expliquer : « Le vent était complètement différent cet après-midi, il venait du nord, donc les conditions n'étaient pas les mêmes entre la reconnaissance et la course. Pendant la course, on l'avait de face dans la première partie, et de dos pour revenir à Caen. » Le résultat n'aurait sans doute pas changé avec un vent du nord, mais l'éclairage du champion belge explique le scenario assez étonnant de ce contre-la-montre. Alors que tout le monde s'attendait à ce qu'Evenepoel et Tadej Pogacar écrasent la concurrence d'entrée, ils ne pointaient respectivement qu'en troisième et sixième positions au temps intermédiaire de Thaon, à mi-parcours (16,2 km). De quoi s'inquiéter ? Même pas. Car les deux leaders temporaires du chrono à cet instant, l'Italien Edoardo Affini et le Français Bruno Armirail, naviguaient dans les mêmes eaux et avaient creusé l'écart dans la deuxième partie, et notamment dans les 8,4 km entre Thaon et Gruchy, où était situé le temps intermédiaire suivant. À l'analyse, cette partie du contre-la-montre est même le point de bascule, l'endroit où les plus forts ont fait la différence. C'est simple, les six coureurs qui ont parcouru le plus rapidement cette portion ont aussi été les six premiers sur la ligne, presque dans le même ordre à l'exception de Kévin Vauquelin (3e entre Thaon et Gruchy, 5e à l'arrivée). La trajectoire de Vauquelin, ainsi que celle de Lipowitz, est d'ailleurs la plus représentative de ce chrono à deux faces : à mi-parcours, le Français était 10e à plus de 30 secondes de Luke Plapp ou Ivan Romeo. À Caen, 17 kilomètres plus loin, ils étaient passés devant. Pour Evenepoel, la portion entre Thaon et Gruchy a été celle de la bascule. « En termes de stratégie, ce vent est la raison pour laquelle on était un peu derrière lors des deux premiers temps de passage » Remco Evenepoel, vainqueur de la 5e étape du Tour de France Troisième à Thaon derrière Plapp et Affini, il était en tête à Gruchy, après avoir mis près de deux secondes au kilomètre à Affini, champion d'Europe en titre de la spécialité. « En termes de stratégie, ce vent est la raison pour laquelle on était un peu derrière lors des deux premiers temps de passage, a-t-il expliqué en conférence de presse. J'ai pu mettre la même puissance dans la deuxième partie, c'est pour ça que j'ai pu gagner du temps là. » Autre preuve de la capacité du double champion olympique à bien utiliser le vent : Après avoir roulé à 52,3 km/h jusqu'à Thaon, il a parcouru les 8,4 km suivants à 54,5 km/h. Comme si lui avait moins été épuisé par le vent de face que d'autres. « Je pense que tout le monde était un peu épuisé en seconde partie de course, dit d'ailleurs Guillaume Martin-Guyonnet, 63e de l'étape. C'est là où ceux qui arrivent à en remettre sont parvenus à creuser des écarts. » Jonas Vingegaard ne figure pas parmi ces coureurs. Entre Thaon et Gruchy, il n'a réalisé que le 15e temps, à 24 secondes d'Evenepoel et 16 de Pogacar ! Mais le Danois, pas dans un bon jour ou moins à l'aise dans ces chronos plats, avait déjà flanché dans la première partie face au vent. À lire aussi Pourquoi la position aéro d'Evenepoel est quasi parfaite Vingegaard : «Je n'avais pas les jambes» Pourquoi Evenepoel a-t-il une visière ouverte ? Ces «cabinets de conseils» qui bossent sur les chronos

Tour de France : «Je ne peux vivre ça qu'une fois dans ma vie», Vauquelin, 3e au général, aux anges après un superbe chrono sur ses terres natales
Tour de France : «Je ne peux vivre ça qu'une fois dans ma vie», Vauquelin, 3e au général, aux anges après un superbe chrono sur ses terres natales

Le Figaro

time09-07-2025

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Tour de France : «Je ne peux vivre ça qu'une fois dans ma vie», Vauquelin, 3e au général, aux anges après un superbe chrono sur ses terres natales

Le coureur de la formation Arkea B&B a terminé cinquième du contre-la-montre autour de Caen ce mercredi, s'assurant au passage une troisième place au classement général. «Je suis aux anges vraiment», s'est réjoui Kévin Vauquelin à l'arrivée du contre-la-montre de la cinquième étape du Tour de France au terme de laquelle il a pris la troisième place du classement général. Au contact des meilleurs lors des arrivées à Boulogne-sur-Mer dimanche et à Rouen mardi, le Normand a de nouveau brillé, cette fois sur ses terres, en prenant la cinquième place du contre-la-montre de 33 km autour de Caen, à 49 secondes du vainqueur Remco Evenepoel et juste derrière Bruno Armirail. À découvrir Le classement du Tour de France 2024 «Je pense que c'est un de mes meilleurs chronos, a commenté à l'arrivée Vauquelin. J'ai géré en poussant tout simplement. La seule fois où j'ai regardé ma puissance c'était au début pour ne pas aller trop vite. Après je ne regardais plus rien». S'il cède son maillot blanc au vainqueur du jour Remco Evenepoel, le coureur d'Arkea B&B pointe à la troisième place du classement général à 59 secondes de Pogacar et 17 secondes du Belge. Porteur d'un maillot distinctif mercredi sur ses terres d'origine, le Français a été chaleureusement supporté sur le parcours. Publicité «J'ai envie de chialer» «C'est incroyable de vivre ça. Franchement, je pense que je peux remercier Christian Prudhomme (le directeur du Tour de France, NDLR) et Thierry Gouvenou (directeur de la course, NDLR) de faire ça. Passer chez soi, c'est beaucoup d'émotions. J'ai envie de chialer», s'est-il ému. Le Français compte déjà trois Top 10 en cinq étapes depuis le début du Tour de France. Il pourrait briller de nouveau demain dans une étape accidentée qui s'élancera de Bayeux, sa ville natale, et qui convient à ses qualités de puncheur. «Est-ce qu'on va me laisser partir ou non ? Est-ce que l'échappée va aller au bout ou non ? Je n'en sais rien. En tout cas, je sais juste que j'ai mon fan-club qui va être là», s'est-il réjoui d'avance. «Je pense que je ne peux vivre ça qu'une fois dans ma vie. Regarder tout le monde qui me regarde, qui m'acclame, c'est incroyable. Pour un jeune de 24 ans qui commence à se découvrir dans le monde professionnel, c'est juste incroyable», a-t-il conclu.

Deux Français dans le top 5 d'un contre-la-montre sur le Tour de France, une première depuis 23 ans
Deux Français dans le top 5 d'un contre-la-montre sur le Tour de France, une première depuis 23 ans

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time09-07-2025

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Deux Français dans le top 5 d'un contre-la-montre sur le Tour de France, une première depuis 23 ans

En terminant 4e et 5e du contre-la-montre comptant pour la 5e étape du Tour de France 2025, Bruno Armirail (Décathlon-AG2R) et Kévin Vauquelin (Arkéa-B & B Hôtels) ont réussi une prouesse plus vue depuis 2002, si l'on inclut les prologues. Une excellente performance. Mercredi, lors du contre-la-montre remporté par Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step) autour de Caen, deux Français se sont classés dans le top 5 : Bruno Armirail (Décathlon-AG2R), 4e à 35 secondes du Belge, et Kévin Vauquelin (Arkéa-B & B Hôtels), 5e à 49 secondes. Un tel classement n'est pas monnaie courante, puisque aucun cycliste tricolore ne s'était hissé parmi les cinq premiers d'un chrono sur le Tour depuis la victoire de Julian Alaphilippe à Pau en 2019. Pour trouver trace de deux Français dans le top 5, il faut remonter bien plus loin, en 2002, lors du prologue à Luxembourg. Ce jour-là, Laurent Jalabert avait terminé 2e et Laurent Brochard 6e, mais avait profité du déclassement de Lance Armstrong (vainqueur de l'étape) pour dopage des années plus tard pour terminer dans le top 5. Hors prologue, il faut remonter à 1994 et la 19e étape entre Cluses et Avoriaz (49,5 km) pour trouver trace d'un « doublé français ». Luc Leblanc avait alors fini 4e et Charly Mottet 5e.

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