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Le Figaro
01-08-2025
- Science
- Le Figaro
Puces de sable : qui sont ces parasites minuscules qui peuvent ruiner un instant de détente sur la plage ?
On les trouve en bord de mer, notamment sur la Manche et de la Méditerranée. Attention : ces petites bêtes peuvent piquer à certains moments de la journée et gâcher vos vacances. Adepte de balade matinal le long des plages ? Prudence, sans chaussures fermées, les puces de sable peuvent s'inviter à la promenade. Aussi appelées puces de mer, ces minuscules crustacés ont fait parler d'eux récemment, après la vidéo de l'influenceuse Jade Lebœuf publiée sur TikTok au début du mois de juillet. En vacances à la plage dans le Var, elle a été sévèrement piquée après s'être assise une après-midi dans le sable pour jouer avec son fils. «J'avais envie de m'arracher la peau tellement ça me démangeait et ça faisait hyper mal», raconte-t-elle. Bien qu'elles ne mesurent que 25 millimètres, ces bêtes, à peine visibles, peuvent provoquer d'importantes réactions cutanées. Voici les conseils d'un dermatologue pour s'en prémunir et savoir quoi faire en cas de piqûre. «Elles sautent très haut» @jade_leboeuf Et vive les vacances la plage Detail de mon makeup: RNERGIE H.C.F. TRIPLE EXPERT SUPRA SCREEN @LancmeVinoperfect Soin claircissant Regard Anti-Cernes la Cafine et Niacinamide @Caudalie[COLLAGEN] BIOTIC Crme de Jour Raffermissante @Laboratoire SVRSun Kissed Face Gelee - Gel de Teint Multi-usage Effet Soleil @CliniqueRevealer Concealer - Anticernes illuminateur Air Brow Clear - Gel sourcils transparent effet lamin@Kosas @SEPHORAHoola Wave - Baume Bronzant @BenefitFranceLASH PARADISE - MASCARA VOLUME WATERPROOF @LOral ParisLip Contour Lip Stain teinte toasty brown @Huda BeautySrum pour les lvres teinte Bare Guava @Bobbi Brown son original - jade_leboeuf Publicité Particulièrement attirés par la chaleur, ces crustacés transparents, hibernent entre octobre et mars, pour réapparaître aux beaux jours. En France, on les observe en majorité sur les rivages de la Manche et de la Méditerranée. Elles y creusent de petites galeries dans le sable pour s'y réfugier et profiter de l'humidité. Leur particularité ? «Elles sautent très haut et piquent principalement au niveau des jambes, chevilles ou pieds», avertit Marc Perrussel, dermatologue et vénérologue au CHU de Rennes. Les piqûres peuvent provoquer des démangeaisons intenses, des boutons ou des plaques rouges, mais aussi des gonflements. Chez certaines personnes, elles entraînent des infections, des réactions allergiques, voire des éruptions cutanées. «Il faut éviter de se gratter et appliquer un antihistaminique pour apaiser les rougeurs et la douleur», indique le spécialiste. L'aloe vera ou certaines huiles essentielles, comme celle de lavande, peuvent aussi aider à calmer les démangeaisons. Où se cachent-elles ? Répandues sur les grains, elles vivent surtout autour des rochers et des débris marins. Elles se nourrissent d'algues, donc il est préférable de rester prudent en cas de contact avec celles-ci. «Elles sont peu actives en pleine journée car elles redoutent la lumière, mais elles surgissent surtout tôt le matin et tard le soir», détaille Marc Perrussel, qui les décrit comme des «petites bestioles bondissant dans tous les sens». C'est un bon moyen de les reconnaître : si on les distingue à peine, on peut les repérer à leur façon de sauter. Lors de balades en soirée ou à l'aube, il est donc recommandé d'éviter de marcher pieds nus sur la plage. Pour ne pas se faire piquer, mieux vaut pas porter marcher pieds nus ou s'allonger directement sur le sable (le matin et le soir surtout). Pawich Sattalerd - Pour ne pas en ramener chez soi, quelques précautions s'imposent. «En quittant la plage, il ne faut pas oublier de prendre une douche et éviter d'entrer dans la maison avec ses serviettes, penser à bien se rincer après une baignade ou un passage sur le sable, privilégier un bain de soleil plutôt qu'une serviette, et ne pas s'asseoir ou s'allonger directement», conseille le dermatologue. Une autre astuce : appliquer de l'huile de coco sur les pieds et chevilles – son odeur repousse celles qu'on nomme également «chiques». Attention aux puces de sable tropicales Celles présentes sur les côtes françaises ne sont pas considérées comme dangereuses. En revanche, d'autres formes de cette espèce peuvent l'être et ruiner un voyage à l'étranger. Appelées Tunga penetrans ou Sarcopsylla penetrans, ces puces plus agressives et intrusives sont surtout présentes aux Antilles, en Amérique du Sud, en Afrique ou à Madagascar. Plus petites (environ 1 mm), elles pénètrent sous la peau, souvent au niveau des y pondre leurs œufs. Publicité «Cela peut paraître improbable, mais ces parasites peuvent s'infiltrer sous les ongles et provoquer une inflammation locale semblable à un panaris. Cela peut entraîner des infections sévères voire des nécroses. Il faut consulter immédiatement», alerte Marc Perrussel. Avant de préciser : «Dans ce cas, la peau gonfle et plusieurs points rouges et bruns se forment, avec des zones blanches au centre». Au bord de la mer, au lever et au coucher du soleil, l'un des moyens les plus efficaces de s'en protéger reste de privilégier des vêtements longs et des baskets. Même si les températures sont élevées, mieux vaut transpirer que risquer une contamination... En vidéo - Une invasion de physalies entraîne la fermeture de plusieurs plages du Pays basque.


Le Figaro
25-07-2025
- Science
- Le Figaro
«Ces filles ne bronzent pas, elles brûlent»: une dermatologue alerte sur la tendance TikTok des burn lines
Sur le réseau social, des jeunes femmes exhibent fièrement leurs coups de soleil. Derrière la tendance se cachent pourtant de graves risques pour la peau et une méconnaissance inquiétante des effets des UV, s'alarme le Pr Anne Dompmartin, dermatologue. En 2025, une peau légèrement hâlée ne suffit plus pour témoigner d'avoir passé de bonnes vacances. Sur TikTok, derrière le hashtag #sunburnttanlines, des vidéos accumulant plus de 150 millions de vues mettent en scène des jeunes femmes exposant leurs coups de soleil pour mieux faire ressortir les lignes nettes de leur maillot. On les appelle «burn lines» ou «tan lines» (marques de brûlure ou de bronzage, en anglais). Cette forme radicale de bronzage, qui découle d'une exposition au soleil volontairement non protégée, vient tout droit d'Australie et repose sur un principe simple : s'exposer sans crème solaire donc, aux heures où l'ensoleillement est le plus fort (entre 11 heures et 15 heures), parfois enduite de produits bronzants pour forcer la peau à rougir. De quoi faire hurler les dermatologues. À lire aussi Bronzer sans taches, sans rides et sans danger : tout pour hâler bien L'obsession de la marque Dans leurs vidéos, les influenceuses évoquent leur routine de bronzage comme une démarche beauté à part entière. Certaines conseillent même d'appliquer des huiles végétales (carotte ou olive) avant d'aller bronzer, d'autres filment leurs rougeurs comme preuve d'un «bronzage en transition». Une utilisatrice montre même ses cloques avec fierté, tandis qu'une autre compare ses brûlures à un tatouage naturel. «Qu'elle soit rouge ou brune, une marque est une marque !», s'enthousiasme-t-elle. Publicité Une pratique hautement risquée Mais sous l'esthétique apparente se cache une réalité implacable : un coup de soleil peut avoir des conséquences durables. Comme l'explique le Pr Anne Dompmartin, dermatologue et cheffe de service de dermatologie-vénérologie au CHU de Caen, «ces jeunes femmes ne bronzent pas, elles brûlent». «Ces brûlures provoquent une douleur immédiate, puis un décollement de la peau, détaille la dermatologue. Dans les cas les plus sévères, des cloques peuvent même apparaître. Puis, quand cela cicatrise, cela donne des petites taches brunes qu'on appelle familièrement des 'taches du cimetière' et qu'on garde toute la vie». Les risques peuvent être bien plus graves. «Plus la peau est claire, plus on a des risques à long terme de mélanomes et de carcinomes, prévient la dermatologue. Les UV ont un effet sur l'ADN des cellules, qui, lorsqu'il est affecté, peut entraîner secondairement des cancers. Chaque coup de soleil augmente ce risque». Selon Santé Publique France, plus de 85 % des cancers de la peau sont liés à une exposition excessive aux UV. Le mélanome, la forme la plus grave, touche 10% des cas. Et les coups de soleil à l'adolescence sont considérés comme un facteur de risque majeur. «Plus la peau est exposée tôt sur un épiderme en développement, plus elle vieillit prématurément et plus le risque de développer un cancer cutané plus tard augmente», signale le Pr Anne Dompmartin. Et toutes les peaux ne réagissent pas de la même façon. «Souvent, ces jeunes filles ont la peau très claire, sans mélanocytes (les cellules de la peau chargées de produire la mélanine, le pigment responsable du bronzage, NDLR). Comme elles ne bronzent pas, elles ne bénéficient pas de cette barrière naturelle contre les UV et leur peau brûle systématiquement si elle n'est pas protégée», précise la médecin. Des croyances tenaces Le problème ne date pas d'hier. Dans les années 1920 déjà, Coco Chanel revenait bronzée de la Côte d'Azur et lançait, avec l'aide des magazines de mode, l'idée que la peau hâlée était désirable, un symbole de luxe. Depuis, d'autres médias et désormais les réseaux sociaux n'ont cessé de célébrer cette carnation estivale, au détriment de la prévention. Publicité À cela s'ajoutent les fausses croyances autour du bronzage. Nombre de jeunes filles espèrent qu'un coup de soleil fort les aidera à bronzer plus intensément ensuite. Une fausse idée, tranche la dermatologue. De même que l'utilisation des huiles végétales (carotte, monoï, olive) n'accélère pas le processus de bronzage. «C'est complètement stupide, dénonce le Pr Anne Dompmartin. Ces huiles ont un effet loupe. Elles vont donc concentrer davantage les UV et augmenter le risque de brûlure». Au-delà des risques dermatologiques, cette tendance interroge sur les motivations de ces jeunes. «Ce qui m'inquiète le plus, c'est l'idée d'avoir envie de se faire mal», s'alarme la dermatologue. Celle-ci y voit le reflet d'une génération en quête d'extraordinaire «parce qu'elle vit dans un monde trop confortable». Comment bronzer sans danger Face à ces pratiques dangereuses, la spécialiste rappelle les règles d'or d'une exposition solaire raisonnée : s'exposer progressivement, appliquer une crème SPF50+ toutes les deux à trois heures, la renouveler après une baignade, rester à l'ombre ou porter des vêtements couvrants aux heures les plus chaudes. «Un bronzage, ça prend du temps, conclut le Pr Anne Dompmartin. Le problème, c'est la brutalité».

Le Soir
11-07-2025
- Science
- Le Soir
Ma santé : agrumes, herbes, légumes… ces aliments qui favorisent les coups de soleil
Qui l'eût cru ? Que les feuilles vertes de ce céleri risquaient de vous rendre tout rouge… Que, sous ses airs doux, ce panais pouvait vous irriter… Que, loin de vous rafraîchir, ce tonic va peut-être vous brûler… L'élément qui relie ces trois aliments est à chercher au spectromètre de masse. « Tous ces aliments contiennent des furanocoumarines, un composant naturel qui leur permet de se défendre naturellement face à des infections bactériennes », explique la Pre Farida Benhadou, dermatologue à l'Hôpital Erasme, à Bruxelles. « Parallèlement, ce sont des molécules qui attirent très fort les rayons UV, un peu comme on en trouve dans certains antibiotiques. Quand on les ingère, une petite quantité peut se retrouver dans la peau. Quand celle-ci est exposée au soleil, il y a alors une réaction toxique qui s'y produit, qui va détruire les cellules de la peau. »


Le Figaro
05-07-2025
- Science
- Le Figaro
Vacances : que glisser dans la trousse de toilette de mon ado ?
Si leur routine de soin est encore sommaire, voire inexistante, les adolescents aussi ont besoin de prendre soin d'eux pendant les vacances. Guide de survie pour les aider à préparer une trousse de toilette optimisée. Faire la trousse de toilette de son ado pour un voyage, ce n'est pas juste empiler shampoing et dentifrice à la va-vite. À l'adolescence, la peau est capricieuse, les habitudes approximatives, et les oublis... fréquents. Pour éviter les bobos de vacances et garantir un minimum d'hygiène (oui, même dans une colo en bande), la trousse doit être à la fois pratique, complète et réaliste. Avec les conseils avisés de la dermatologue Nina Roos, on fait le point sur les essentiels à glisser dans la valise. Une crème solaire qu'ils auront envie d'utiliser On le sait, la crème solaire et les ados, ce n'est pas une grande histoire d'amour. «Sans les parents derrière, ils oublient ou n'ont tout simplement pas envie d'en mettre, surtout si les copains n'en appliquent pas», constate Nina Roos. Son conseil : opter pour une crème SPF 50, résistante à l'eau, et proposer deux formats : un grand tube qu'ils gardent dans la trousse et un petit (type 50 ml) à glisser dans le sac de plage, le sac à dos ou la sacoche de vélo. L'astuce bonus : programmer une alarme sur leur téléphone à 11 heures et à 15 heures, histoire de leur rappeler d'en (ré)appliquer. Publicité Un soin anti-acné compatible avec le soleil L'acné ne prend pas de vacances. Mais attention : «La majorité des traitements prescrits par voie orale ou topique doivent être arrêtés en été», prévient la dermatologue. Mieux vaut anticiper en demandant conseil à son spécialiste qui pourra prescrire une alternative adaptée à la période estivale. On peut aussi leur mettre un soin anti-acné polyvalent, doux, utilisable au soleil, à base d'acide azélaïque par exemple. Trouvable en parapharmacie, il est efficace, non photosensibilisant et facile à appliquer de manière irrégulière. Exit en revanche les exfoliants chimiques, rétinoïdes et acides de fruits, à ne surtout pas appliquer avant une exposition. Un savon solide tout-terrain Un ado bien briefé, c'est un ado (un peu) mieux préparé ! lev dolgachov / Syda Productions - Pratique à transporter, peu encombrant et plus durable que le gel douche, le savon solide est le meilleur allié de votre ado. «On choisit un savon doux visage-corps, qui ne dessèche pas la peau», recommande la spécialiste. Côté cheveux, on opte pour un shampoing adapté à ses problématiques (cuir chevelu sensible, cheveux gras, cheveux bouclés etc.) et un après-shampoing réparateur pour les cheveux longs. Pour les garçons sujets aux pellicules, un shampoing anti-pelliculaire peut être utile, notamment à cause de l'humidité, des lavages irréguliers ou du séchage approximatif. Une crème cicatrisante polyvalente C'est le joker de la trousse : une crème à base de cuivre-zinc qui fait tout. «Elle s'utilise sur le visage, sur le corps, elle apaise les coups de soleil, les piqûres d'insectes, les irritations cutanées, même sur les muqueuses», souligne Nina Roos. Indispensable en cas d'échauffement dû au sable, au vélo ou à un maillot de bain mal rincé. On peut en trouver en petit format (40 ml) pour plus de praticité en voyage. Quelques basiques d'hygiène et de «bobologie» Un déodorant, une brosse à dents, un dentifrice, un peigne, des pansements, une pince à épiler, une petite lime et quelques médicaments... Des basiques à avoir mais inutile d'en faire trop. «Ils vont à l'essentiel et ils iront vite. Mieux vaut leur expliquer comment utiliser chaque produit plutôt que de surcharger la trousse», résume la dermatologue. Pour l'hydratation du corps ? S'ils ont l'habitude de se mettre de la crème au quotidien, tant mieux ! «Sinon, la crème cicatrisante suffira pour les zones sèches ou irritées.» Le mot de la fin ? Soyez stratégique : anticipez les oublis, favorisez les formats pratiques et surtout, adaptez le contenu au contexte du voyage. L'enjeu principal étant de leur donner quelques règles à retenir absolument : se laver le visage tous les soirs et appliquer de la crème solaire avant chaque exposition au soleil. Un ado bien briefé, c'est un ado (un peu) mieux préparé ! À lire aussi Comment bien préparer sa peau avant les vacances ?