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« Grande et belle loi » budgétaire américaine : les gagnants et les perdants des choix de Donald Trump
« Grande et belle loi » budgétaire américaine : les gagnants et les perdants des choix de Donald Trump

Le Parisien

time38 minutes ago

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« Grande et belle loi » budgétaire américaine : les gagnants et les perdants des choix de Donald Trump

Signé, frappé du sceau présidentiel, applaudi. « Le grand et beau projet de loi du président Trump est désormais une loi, et l'âge d'or n'a jamais été aussi radieux ». C'est ainsi que la Maison-Blanche présente le « One Big Beautiful Bill Act » ou « OBBBA », la loi budgétaire que Donald Trump a tenu à signer en grande pompe le 4 juillet , jour de la fête nationale américaine. Le post de la Maison-Blanche sur X a très vite été accompagné d'un commentaire peu élogieux de mise en contexte. L'OBBBA « alourdit le déficit d'au moins 3 300 milliards de dollars sur dix ans par le biais de réductions d'impôts et d'augmentations nettes des dépenses, selon des analyses neutres ». Ce commentaire est signé Grok, l'IA générative… d'Elon Musk, grand pourfendeur du budget de Trump qui, selon lui, va coûter plus qu'il ne va rapporter à l'économie américaine. Et en effet, le Bureau budgétaire du Congrès, le CBO, chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que le texte augmenterait la dette américaine de plus de 3 400 milliards de dollars d'ici 2034, alors qu'elle dépasse déjà les 36 000 milliards. Les personnes âgées, les étudiants, les familles, les Américains à faibles revenus… presque tout le monde va être touché aux États-Unis par ce texte de loi sur les impôts et les dépenses de l'État fédéral. Tour d'horizon. Des millions de personnes pauvres soumises à une exigence de travail. Contrairement à ce que l'on pense souvent, il existe aux États-Unis, depuis 1965, une forme d'assurance santé appelée Medicaid, pour les personnes et familles à bas revenus et les personnes handicapées. Elle a été étendue sous Obama aux travailleurs pauvres, et couvre aujourd'hui 83 millions d'Américains. Le financement est réparti entre les États et l'État fédéral. L'OBBBA, en plus de réduire les financements fédéraux, instaure, pour les bénéficiaires valides âgés de 19 à 64 ans, une obligation de travailler, de suivre des cours, de faire du bénévolat, pendant 80 heures par mois, soit 20 heures par semaine. Idem pour les parents d'enfants âgés de 14 ans et plus. Le CBO estime que 5,2 millions de personnes ne pourront pas répondre à cette obligation et perdront leurs droits. Quant au durcissement des formalités administratives, elles pourraient détourner des aides près de 12 millions de bénéficiaires en dix ans. Les bénéficiaires de bons alimentaires touchés. 43 millions d'Américains bénéficient de l'aide alimentaire aux États-Unis, le programme SNAP . Les conditions d'éligibilité vont être durcies pour les personnes de 55 à 64 ans, les parents d'enfants de 14 ans et plus, les anciens combattants, les anciens jeunes placés en famille d'accueil et les SDF. La National Grocers Association (NGA), la principale association professionnelle du pays représentant l'industrie de l'épicerie indépendante, a averti que cette réforme aura des conséquences en cascade sur l'emploi dans les épiceries, en particulier dans les zones rurales. Les étudiants affectés. Les plafonds des prêts fédéraux contractés par les étudiants pour financer leurs études supérieures vont être revus à la baisse, et les options de remboursement beaucoup plus restreintes. Dans le même temps, les universités privées vont subir une forte hausse de leur impôt sur les revenus de leurs dotations, passant de 1,4 % à un taux maximal de 8 %, en fonction du nombre d'inscrits. Donald Trump maintient sa volonté de mettre au pas par l'argent les établissements les plus prisés comme Yale, Harvard et le MIT, qui seront sans doute poussés à augmenter leurs droits d'inscription. Pour les migrants, moins de droits et plus de frais. Réfugiés, demandeurs d'asile, victimes de violences conjugales ou de trafic sexuel, quelle que soit la raison de leur arrivée aux États-Unis, les immigrés ne bénéficieront plus de la fraction d'aide auxquels ils avaient droit. Il leur faudra en outre payer pour demander l'asile, obtenir une autorisation de travail ou le statut de protection temporaire, ainsi que pour la plupart des dossiers déposés auprès des tribunaux d'immigration. En outre, une nouvelle taxe sur les transferts d'argent effectués par les Américains vers l'étranger a été créée. Équivalant à 1 % du montant du transfert, elle pénalisera les personnes immigrées qui soutiennent leurs proches dans leur pays d'origine. Les États. Face aux réductions massives des subventions fédérales à l'endroit des pauvres, les États devront décider de compenser, ou non. Les fiefs conservateurs feront face au plus gros dilemme : soutenir les choix de leur président ou couper les aides aux citoyens modestes, qui ont massivement voté pour le milliardaire. Et si les États ne suppriment rien des aides aux plus pauvres, ils devront trouver d'autres postes d'économies. Difficulté d'autant plus grande que la loi quadruple la somme que les ménages peuvent déduire de leurs impôts étatiques et locaux. Les énergies renouvelables. Bien que le Sénat ait voté un sursis jusqu'en 2027, l'OBBBA supprime les incitations fiscales à développer des projets éoliens et solaires. De même, la déduction fiscale instaurée sous Biden pour acheter un véhicule électrique prendra fin en septembre, sept ans plus tôt que prévu. Les riches perdant leur emploi. La mesure a été ajoutée par le Sénat : les millionnaires qui perdent leur emploi ne percevront plus d'allocations chômage. Selon le Congressional Research Service, un institut de recherche non-partisan sur les politiques publiques du Congrès, des milliers de personnes qui ont gagné 1 million de dollars ou plus ont demandé des allocations de chômage en 2021 et 2022. Tous les Américains. Selon les détracteurs de la loi, et de nombreux instituts non partisans, le « One Big Beautiful Bill Act » ne prévoit pas de réduire la dette nationale et obligera le Trésor américain à emprunter davantage pour financer le remboursement de sa dette. La facture pour ce seul service pourrait atteindre 1 000 milliards par an. Le risque étant que les taux d'intérêt se maintiennent à un haut niveau, dans un pays qui utilise le crédit au quotidien. Un certain nombre de contribuables vont y gagner, au premier rang desquels… les plus riches. Une analyse du Tax Policy Center , think tank non partisan basé à Washington, montre que 60 % des grands bénéficiaires des réductions d'impôts fédéraux seront les 20 % d'Américains les plus aisés (gagnant plus de 217 000 dollars par an). En moyenne, ils verront leur impôt baisser de 12 500 dollars en 2026. Selon le Penn Wharton Budget Model, un laboratoire de l'université de Pennsylvanie , le gain annuel moyen frisera les 300 000 dollars pour les 0,1 % des plus riches. En revanche, les ménages qui gagnent 35 000 dollars ou moins ne verront leur impôt baisser que de 150 dollars. De nombreux parents vont bénéficier d'un crédit d'impôt par enfant de 2 200 dollars, contre 2 000 dollars actuellement. Ce crédit va être progressivement supprimé aux parents solos qui gagnent plus de 200 000 dollars et le double pour les couples mariés. Un livret d'épargne pour les bébés . Dans le cadre d'un programme pilote de trois ans pour booster la natalité, chaque bébé américain né entre 2025 et 2028 recevra du gouvernement un pécule de 1 000 dollars sur un compte bloqué. Les parents ne pourront qu'ajouter des sommes, jusqu'à 5 000 dollars chaque année et laisser les intérêts prospérer jusqu'aux 18 ans de l'enfant. Les entreprises. Elles vont pouvoir amortir intégralement leurs équipements dès la première année d'achat, ce qu'elles ne pouvaient plus faire depuis 2023. De même, les coûts de recherche et développement seront amortissables l'année de leur engagement, et non sur cinq ans. Le coût de construction d'une nouvelle installation sera déduit immédiatement, et, preuve de l'importance que lui voue la Maison-Blanche, c'est la seule disposition de la loi qui va rétroagir au 19 janvier dernier, veille de l'investiture du président républicain. Les acquéreurs de voiture à essence . Quiconque achète à crédit une voiture neuve fabriquée aux États-Unis pourra déduire les intérêts de son revenu imposable, dans la limite de 10 000 dollars. Le BTP. Lors de son premier mandat, Donald Trump n'avait pas pu réunir les fonds pour construire un mur le long de l'immense frontière avec le Mexique. 46,5 milliards de dollars ont été inscrits dans la loi pour mener le projet à bien, en plus de 45 milliards pour les centres de détention des personnes sans papiers appréhendées par les services de l'immigration et des douanes.

Comment le « socle commun » torpille (déjà) le budget que François Bayrou doit présenter le 15 juillet
Comment le « socle commun » torpille (déjà) le budget que François Bayrou doit présenter le 15 juillet

Le HuffPost France

time17 hours ago

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Comment le « socle commun » torpille (déjà) le budget que François Bayrou doit présenter le 15 juillet

POLITIQUE - Les peaux de bananes s'accumulent sur la route de l'Himalaya. Pour François Bayrou, l'échéance budgétaire approche : le chef du gouvernement doit présenter les orientations qu'il image pour la France le 15 juillet. Après avoir réuni ses ministres les plus importants ce vendredi à Matignon pour les faire phosphorer sur le sujet, une nouvelle série de concertations est prévue la semaine prochaine. Comme attendu, la tâche de l'exécutif est particulièrement ardue. Pour cet exercice 2026, le Béarnais est effectivement soumis à de multiples pressions. Économiques, d'abord, avec une succession d'alertes venues d'instance nationales et internationales. Politiques, ensuite, avec les nombreuses injonctions des oppositions et leurs menaces de censure; le RN a ainsi répété ce dimanche être prêt à renverser le gouvernement dès qu'il en aura la possibilité si la copie ne lui conviens pas. Pour résumer, le gouvernement s'est fixé comme objectif de trouver 40 milliards d'euros d'économie afin de réduire le déficit et proposer une trajectoire crédible de réduction de la dette, après des années de dérapage hors de contrôle. Une feuille de route ambitieuse, donc, mais déjà minée avant même qu'elle soit présentée. Le retour des lignes rouges De fait, les oppositions ne sont pas les seules à semer des obstacles sur la ligne de crête empruntée par François Bayrou. Les partis censés soutenir son action à Matignon ne sont pas en reste non plus pour complexifier sa mission. Ainsi, macronistes et Républicains profitent du « money time » avant la présentation des premiers arbitrages pour faire incursion dans le débat et tracer leurs propres lignes rouges. Gabriel Attal insiste de son côté sur « l'actualisation rapide » des budgets militaires, dans le sillage du président de la République qui attend toujours les propositions du gouvernement (depuis mars dernier) sur les moyens alloués au réarmement du pays. Dans les colonnes de L'Opinion, l'ancien Premier ministre plaide ainsi pour « des arbitrages clairs » qui auront forcément un « coût », malgré « le contexte budgétaire contraint. » En parallèle de cette offensive, le parti Renaissance (fort de 100 députés, le groupe le plus puissant du socle commun) peine en revanche à faire émerger un discours clair sur la question des recettes et de la fiscalité. En clair, sur les solutions pour trouver l'argent nécessaire à ces nouveaux efforts. La question des impôts Gardien du bilan macroniste en la matière, Gabriel Attal explique dans Les Échos que « le coût du travail » ne peut augmenter en 2026. « Attention », aussi, « à ne pas avoir la tentation de recréer l'ISF », ajoute l'élu des Hauts-de-Seine. Pas question donc de taxer davantage les entreprises, ni les ménages les plus aisés. N'en déplaise à la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, (Renaissance elle aussi), pour qui ces débats ne peuvent être évités dans le contexte actuel. Charge donc à François Bayrou - et Emmanuel Macron, qui s'entretient lui aussi avec les ministres de Bercy - de trouver un chemin entre ces différentes balises. Mais pour cela, l'exécutif doit aussi (peut-être avant tout) composer avec les désidératas des Républicains. Une liste de courses moins brouillonne que celle de Renaissance, et forcément plus délicate à appréhender pour François Bayrou - centriste puis macroniste de la première heure. Le président du groupe LR à l'Assemblée Laurent Wauquiez a ainsi tenu un point presse, mercredi au Palais Bourbon, entouré de ses troupes, pour dire tout le mal qu'il pense des hypothèses évoquées par les ministres de Bercy dans la presse. Une année blanche ? « Un terme pudique pour dire année rouge fiscale », selon lui. Geler certaines prestations, comme les pensions de retraite ? Impossible. Du reste, le député altiligérien assume de « mettre la pression sur François Bayrou » pour qu'il aille vers « 100 % d'économies et 0 % de hausse d'impôts. » Barnier bis ? Ragaillardis par la popularité de leur nouveau chef Bruno Retailleau, Les Républicains proposent plutôt de plafonner l'aide sociale (qui deviendrait unique, jusqu'à 70 % du SMIC), de limiter drastiquement le RSA ou les conditions d'accès des étrangers au système social. Autant de pistes qui se rapprochent, de nouveau, de celles de l'extrême droite (comme sur l'écologie ou l'immigration) et qui seront par conséquent particulièrement difficiles à accepter pour la macronie. Cela vous rappelle quelque chose ? En somme, François Bayrou - qui a réussi en janvier 2025 à faire passer deux premiers textes budgétaires (financement de l'État et de la Sécurité sociale) au prix de contorsions redoutables - se retrouve aujourd'hui dans la même situation que son prédécesseur Michel Barnier. Pris au milieu des incendies allumés par les oppositions, le Savoyard avait assisté, impuissant, aux manœuvres des partis du « socle commun » plus prompts à attiser le feu qu'à l'éteindre. À l'époque, Gérald Darmanin (entre autres) jouait le rôle du pyromane en chef, dévoilant dans la presse ses échanges avec le locataire de Matignon pour mieux dénoncer son intention d'augmenter certains impôts. Déjà. Huit mois plus tard, François Bayrou a fait du nordiste une pièce maîtresse de son gouvernement, quand son prédécesseur l'avait laissé sur le carreau. De quoi éviter certaines peaux de bananes ? L'espoir fait vivre le centriste, conscient qu'une glissade sur l'Himalaya est synonyme de décrochage fatal.

Péladeau offrait 1 $ pour acheter Transat
Péladeau offrait 1 $ pour acheter Transat

La Presse

time3 days ago

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Péladeau offrait 1 $ pour acheter Transat

M. Péladeau estime que l'entente annoncée le 5 juin dernier entre Transat et la Corporation de financement d'urgence d'entreprises du Canada (CFUEC), une société fédérale, devrait être soumise au vote des actionnaires de l'entreprise québécoise. Pierre Karl Péladeau a tenté d'acheter Transat A. T. à cinq reprises depuis l'automne dernier. Il aurait même offert une bouchée de pain en avril dernier dans l'espoir de placer le spécialiste du voyage d'agrément à l'abri de ses créanciers pour le restructurer – ce qui aurait pu faire perdre gros aux actionnaires. Le secret entourant les multiples tentatives de l'homme d'affaires survenues au cours des neuf derniers mois a été levé, vendredi, dans le cadre de l'affrontement judiciaire qui l'oppose à la compagnie à l'étoile bleue. Actionnaire de la société mère d'Air Transat, M. Péladeau tente de faire suspendre une entente annoncée le 5 juin dernier par la société mère d'Air Transat avec le gouvernement fédéral – son principal créancier – afin de réduire sa lourde dette. L'accord a fait décoller l'action du voyagiste à la Bourse de Toronto. Le magnat des télécommunications allègue que l'on ne joue pas franc jeu avec les actionnaires en ne leur offrant pas l'occasion de voter sur l'accord, qui pourrait entraîner une dilution à terme. Les avocats de la compagnie se demandent si la conduite de l'actionnaire mécontent ne cache pas d'autres objectifs. « Le 29 avril, il offrait d'acheter la compagnie pour une contrepartie de 1 $ pour l'ensemble des actions pour ensuite effectuer une procédure de restructuration en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) », a révélé Me François Giroux, qui représente Transat, devant la juge Chantal Corriveau. Ce scénario de restructuration judiciaire, s'il s'était concrétisé, aurait pu aller jusqu'à écarter les actionnaires de Transat du portrait. Ils auraient pu essentiellement perdre l'ensemble de leur mise dans la compagnie. À la fin avril, la dette du voyagiste et transporteur aérien était supérieure à 800 millions. Même l'achetant pour 1 $, M. Péladeau aurait eu à injecter des sommes significatives dans le fonds de roulement. Sa dette étant appelée à diminuer considérablement, Transat a vu son titre s'envoler sur Bay Street depuis un mois. Il s'est apprécié de 72 %, pour clôturer à 2,83 $, vendredi. Ce cours est bien au-delà du prix de 80 cents par action offert par M. Péladeau le 9 octobre dernier, a illustré Me Giroux. « L'augmentation du cours de l'action et l'assainissement du bilan de la société rendent une nouvelle tentative d'acquisition par M. Péladeau extrêmement plus onéreuse », a-t-il souligné, devant la magistrate. Acteur d'envergure Par l'entremise de sa société La Financière Outremont, M. Péladeau dit détenir environ 9,5 % des actions de la société mère d'Air Transat. Cela le place au deuxième rang des plus importants actionnaires, derrière le Fonds de solidarité FTQ (11 %). PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE Par l'entremise de la Financière Outremont, une société privée, Pierre Karl Péladeau est le deuxième plus grand actionnaire de Transat. L'homme d'affaires lorgne le spécialiste du voyage d'agrément depuis 2019. À l'époque, il avait multiplié les sorties publiques pour inciter les actionnaires du voyagiste et transporteur aérien à rejeter l'offre d'achat d'Air Canada. Ce mariage avait finalement échoué au printemps 2021 et M. Péladeau avait par la suite abandonné l'idée d'acquérir Transat. Il faut remonter au 5 juin dernier pour mieux comprendre l'origine de la dispute judiciaire. Transat dévoilait un accord financier avec la Corporation de financement d'urgence d'entreprises du Canada (CFUEC) qui se décline en plusieurs volets. Concrètement, son énorme dette de 772 millions en prêts de secours obtenus du gouvernement fédéral pendant la pandémie de COVID-19 doit être sabrée de moitié, à 334 millions, par l'entremise d'une série de transactions. Une partie de la dette du voyagiste et du transporteur aérien peut être convertie en actions privilégiées. Ultimement, ce mécanisme permettrait à la CFUEC de détenir près de 20 % des titres de Transat – un aspect qui contrarie M. Péladeau. Si ce scénario devait se confirmer, Ottawa deviendrait le principal créancier ainsi que le plus grand actionnaire de Transat. Devant la juge Corriveau, l'avocate de la Financière Outremont, Jessica Harding, a répété à maintes reprises que la demande d'injonction ne visait pas à faire dérailler l'accord entre Transat et la CFUEC. « La dispense sur laquelle se base Transat n'est pas applicable, a-t-elle plaidé. On demande simplement d'avoir le droit de se prononcer sur cette transaction-là. Il y a des éléments qui méritent d'être expliqués aux actionnaires. « Me Giroux ne voit pas les choses du même œil. « Ce n'est pas le recours d'un actionnaire qui tente de faire valoir ses droits, c'est le recours d'un actionnaire déçu de ne pas avoir pu acheter la société, d'avoir vu toutes ses offres rejetées parce qu'insuffisantes et qui dépose un recours stratégique. » La juge Corriveau a pris l'affaire en délibéré.

Le Congrès adopte le vaste projet de loi budgétaire de Trump
Le Congrès adopte le vaste projet de loi budgétaire de Trump

24 Heures

time4 days ago

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Le Congrès adopte le vaste projet de loi budgétaire de Trump

Le projet de loi budgétaire devrait accroitre de 3300 milliards la dette américaine. C'est une victoire législative majeure pour Donald Trump. Publié aujourd'hui à 20h47 Avec ce vote, la Chambre des représentants octroie au président américain la première victiore législative majeure de son second mandat. AFP Le Congrès américain a définitivement adopté jeudi l'imposant projet de loi budgétaire voulu par Donald Trump , lors d'un ultime vote serré à la Chambre des représentants qui octroie au président républicain la première victoire législative majeure de son second mandat. Le texte devrait accroître la dette des Etats-Unis de plus de 3000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie. Il comprend une extension d'importants crédits d'impôt pour la plupart des ménages, contrebalancée en partie par de larges coupes dans le programme public d'assurance santé des Américains aux revenus les plus modestes. Davantage sur les États-Unis Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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