Dernières actualités avec #espacesverts


Le Parisien
2 days ago
- Politics
- Le Parisien
« Un lieu de vie actif 365 jours par an » : l'hippodrome de Vincennes va s'ouvrir aux promeneurs
Dans son incessante quête de nouveaux espaces verts , ce sont de précieux hectares supplémentaires que la Ville s'apprête à mettre à la disposition des Parisiens. Dans le cadre du renouvellement de la concession de l'hippodrome de Paris Vincennes à la Société d'encouragement à l'élevage du trotteur français (SETF), quelque 8 ha du prestigieux hippodrome de l'est parisien — sur une superficie totale de 48 ha — vont s'ouvrir aux promeneurs à compter de 2030. La nouvelle concession, adoptée par le Conseil de Paris lors de sa dernière séance et renouvelée pour une durée de trente ans, prévoit à terme une promenade publique qui « permet de traverser l'hippodrome du sud-ouest vers le nord-est en dehors des jours de courses », précise la délibération.


24 Heures
7 days ago
- Politics
- 24 Heures
«Tous les villages devraient agir en faveur de la biodiversité»
Deux paysagistes spécialisés s'inquiètent de l'important écart entre grandes et petites communes en termes de pratiques paysagères durables. Publié aujourd'hui à 10h23 Théo Russbach (à g.) et Kilian Rossel aimeraient bien que toutes les communes prêtent autant d'attention à la biodiversité de leurs espaces verts que les clients qui choisissent leurs services. Yvain Genevay / Tamedia En bref: Sous l'enseigne de leur entreprise Mycélium Jardins Vivants basée à Thierrens, Kilian Rossel et Théo Russbach s'évertuent à ramener de la vie et de la diversité dans les espaces verts dont ils se voient confier l'entretien ou la transformation. Le second nommé en a même fait son sujet de travail de brevet, en cours, sous l'intitulé «Création de structures favorisant la biodiversité dans les jardins». Autant dire que lorsqu'ils sillonnent les campagnes vaudoises au volant de leur camionnette, ils observent avec attention les espaces verts des communes traversées. Et constatent que les bonnes pratiques en matière de biodiversité ne sont pas appliquées partout. «On voit encore trop souvent des bordures engazonnées alors qu'elles pourraient tout à fait être entretenues de manière extensive, ou des arbres victimes de travaux de taille inadaptés.» Travail de sensibilisation Le duo ne jette toutefois la pierre à personne: «Si cela existe encore, c'est qu'il reste un travail de sensibilisation et de formation à effectuer. Et en tant que professionnels, il nous revient aussi. D'autant qu'en général, il est bien accueilli.» Kilian Rossel a, par exemple, contacté directement la commune de Bercher dans laquelle il habite et des mesures ont rapidement été prises. «Ils ont même organisé trois journées d'arrachage de plantes envahissantes!» La création d'un point d'eau amène immanquablement de la biodiversité dans un jardin. Et elle n'est pas contradictoire avec l'amélioration du confort d'utilisation du jardin. Yvain Genevay / Tamedia À la fois député Vert, secrétaire général de Pro Natura Vaud et syndic de Daillens pour quelques semaines encore, Alberto Mocchi confirme ce retard, mais se veut optimiste: «On voit que les mentalités évoluent: il n'y a désormais presque plus de lettres dans le courrier des lecteurs de «24 heures» de personnes s'indignant de bordures laissées en cheni. Et le cadre légal évolue aussi: la fameuse nouvelle loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager contraint toutes les communes, même les plus petites, à se pencher sur certaines problématiques comme, par exemple, celle des plantes invasives.» Planter des vivaces L'élu n'en constate pas moins aussi qu'il reste du chemin à faire: «Quand ça bloque, c'est une question de méconnaissance ou de manque de volonté. Je ne crois pas à l'excuse du manque de moyens: entretenir une surface herbeuse de manière extensive, cela réduit plutôt les coûts. Et remplacer les tulipes, pensées et autres géraniums par des plantes vivaces qu'il n'y a donc pas besoin de replanter chaque année, aussi.» Alberto Mocchi ne voit pas non plus comme une excuse le manque de formation des employés des petites communes, véritables couteaux suisses, mais, en conséquence, peu pointus dans le domaine de l'entretien des jardins. «Les bons comportements de base à adopter ne sont pas très compliqués à intégrer. À Daillens, nous avons envoyé nos employés suivre une formation d'une journée donnée par le Canton. Ça ne me semble pas être insurmontable.» Papillons et autres insectes s'approprient très vite les nouveaux espaces dédiés à des prairies fleuries. Yvain Genevay / Tamedia En plus, les sources d'information ne manquent pas pour les communes souhaitant améliorer leurs pratiques. Le site de l'Office fédéral de l'environnement met, par exemple, à disposition, en ligne, un guide intitulé « Le jardin climatique ». Il propose «des astuces et idées pour la promotion de la biodiversité et l'adaptation aux changements climatiques». À la suite d'un travail avec la Ville d'Écublens, la conseillère en environnement Réjane Juillet a aussi élaboré dans le cadre de son travail de brevet un kit à destination des communes baptisé « Les jardins extraordinaires ». «Tout y est indiqué, précise la spécialiste. La marche à suivre détaillée, les supports de communication, les délais d'exécution, les ressources humaines et financières nécessaires et une liste de mandataires pour les communes n'ayant pas le personnel expérimenté.» Le potentiel d'action est immense: dans la commune de l'Ouest lausannois, une tournée dans des jardins privés a révélé que 85% d'entre eux hébergeaient des plantes invasives à l'insu de leur propriétaire. Biodiversité et espaces verts Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Sylvain Muller est journaliste à la rubrique Vaudoise depuis 2005. Il est responsable du bureau d'Echallens et couvre à ce titre l'actualité du district du Gros-de-Vaud. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
08-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Santé collective: Vevey décroche trois étoiles au label «Commune en santé»
La ville lémanique a mis en place 54 mesures pour promouvoir le bien-être de sa population. Mobilité douce et espaces verts ont convaincu Unisanté. Publié aujourd'hui à 11h36 La Ville de Vevey a obtenu le label «Commune en santé» avec trois étoiles, soit la distinction maximale décernée par Unisanté, comme l'annonce la commune dans un communiqué publié le 8 juillet 2025. Cette reconnaissance salue les 54 mesures de promotion et de prévention de la santé mises en œuvre ou soutenues par l'administration communale. Les services de la Ville ont travaillé durant plusieurs mois pour inventorier l'ensemble des actions menées en faveur du bien-être de la population. Ces mesures ont été validées par des expertes et experts partenaires d'Unisanté, l'organisme qui déploie ce label dans le canton de Vaud. Mobilité douce et espaces verts privilégiés Parmi les points forts relevés par Unisanté, la mobilité active occupe une place centrale. La Ville a élaboré un Plan directeur des mobilités douces, piétonnisé certains espaces et aménagé des infrastructures sécurisées pour les cyclistes et les enfants. Des actions de végétalisation complètent ces efforts pour rendre l'espace public plus sain et agréable. L'approche inclusive de Vevey se traduit par plusieurs initiatives destinées aux populations vulnérables. Le service Dring Dring aide les seniors et les personnes à mobilité réduite, tandis que la gratuité des protections menstruelles dans les écoles et diverses aides aux familles en difficulté témoignent de cette solidarité. La lutte contre l'isolement des aînés passe par des démarches participatives, des ateliers et des événements dédiés. Culture, sport et durabilité au programme L'offre culturelle et sportive veveysanne encourage l'activité physique et le lien social. Des dispositifs de médiation culturelle s'adressent spécifiquement aux jeunes, aux personnes en situation de handicap ou vivant dans la précarité. La Ville propose une large gamme d'activités tout au long de l'année et soutient les associations locales ainsi que les manifestations sportives. La politique de durabilité comprend une stratégie globale, un Plan climat communal et un plan canicule. Les potagers urbains, la gestion durable des espaces verts et les initiatives contre le littering contribuent à un environnement plus résilient. La santé au travail n'est pas oubliée, avec des mesures visant à améliorer le climat professionnel au sein de l'administration communale. Unisanté recommande toutefois quelques améliorations, notamment la création d'un groupe de travail santé pour intégrer cette dimension dans toutes les politiques communales. L'organisme suggère aussi de développer les processus participatifs et de renforcer les collaborations pour améliorer l'alimentation équilibrée et la santé mentale des jeunes. Le label, qui fait partie du Programme d'action cantonal cofinancé par l'État de Vaud et Promotion Santé Suisse, sera réévalué dans cinq ans. Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
07-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Sauvé par le juge, cet épicéa bleu du Colorado échappe à la tronçonneuse
Des propriétaires sollicitaient l'abattage de l'arbre. La justice confirme le refus de la Municipalité de Payerne: le conifère haut de 10 mètres est sain. Publié aujourd'hui à 18h00 Bien que légèrement penché, cet épicéa bleu du Colorado ne pourra pas être abattu par ses propriétaires, juge la CDAP. DR En bref: Un arbre sain et protégé peut-il être abattu sur demande des propriétaires de la parcelle l'abritant? Non, juge la Cour de droit administratif et public du canton de Vaud (CDAP), qui a récemment confirmé une décision de la Municipalité de Payerne allant dans ce sens. «L'intérêt public au maintien de cet arbre protégé l'emporte sur l'intérêt privé des recourants à pouvoir l'abattre», estime la Cour , régulièrement sollicitée sur la question . En novembre dernier, les propriétaires souhaitaient tronçonner leur épicéa du Colorado, jugeant que son état sanitaire serait dangereux pour les usagers de la chaussée voisine. Le chef du secteur des Espaces verts ne voyait pas les choses du même œil. De son analyse, il ressort que ce sapin bleu, d'une hauteur de 10 mètres, a un tronc d'un diamètre de 127 cm à une hauteur de 1 m du sol. Son état sanitaire est de condition normale. Payerne préconise une taille Début 2025, la Municipalité a donc plutôt recommandé une taille légère. Les propriétaires ont porté l'affaire en justice, estimant, photo à l'appui, que la cime du conifère présente un décalage de 80 cm par rapport à la base du tronc. Pour la CDAP, tout le monde s'accorde sur sa valeur paysagère et le fait qu'il soit en bonne santé. «Les recourants […] ne produisent aucun document qui viendrait appuyer leur avis. Les photographies de leur arbre […] ne montrent en effet pas qu'il pencherait d'une façon excessive», tranche la justice. De même, si le trottoir voisin présente des fissures, celles-ci n'apparaissent pas seulement à son endroit. Ce ne serait donc pas la faute de son système racinaire. Les propriétaires doivent s'acquitter d'une facture de 3000 francs, pour moitié à la justice et l'autre à la Commune. Sur Payerne et les arbres Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Sébastien Galliker est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2017. Au bureau de Payerne, il couvre l'actualité de la Broye vaudoise et fribourgeoise. Journaliste depuis 2000, il a travaillé à La Broye Hebdo, aux sports et en région. Plus d'infos @sebgalliker Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
07-07-2025
- Science
- La Presse
Recenser les lucioles, écouter les chauves-souris
Pendant plusieurs soirées de l'été, l'organisme Urbanature invite des citoyens bénévoles à observer les chauves-souris et à recueillir des données sur l'habitat des lucioles, dans des parcs de Montréal. Nos journalistes les ont accompagnés au parc Glen Field, à Westmount. Trouver la pollution lumineuse, savoir où sont les insectes et identifier les espèces de chauves-souris : c'est l'objectif de passionnés qui se réunissent pendant l'été pour faire de la science citoyenne en observant l'habitat des lucioles et en enregistrant les cris des chiroptères, à Montréal. « C'est vraiment surprenant [ce que l'on peut voir] ! », dit Emma Despland, professeure de biologie à l'Université Concordia et l'une des organisatrices de l'activité. Elle avance que même à Montréal, on peut observer ces animaux nocturnes. Pendant plusieurs soirées de l'été, l'organisme Urbanature invite des citoyens bénévoles à observer les chauves-souris et à recueillir des données sur l'habitat des lucioles, dans des parcs de Montréal. Les renseignements sont utilisés pour une étude scientifique qui vise à recueillir de l'information sur la qualité des espaces verts de la ville, pour savoir, par exemple, où est la pollution lumineuse. Les lucioles sont une bonne indication de la santé des espaces verts. Emma Despland, professeure de biologie à l'Université Concordia Le choix de la luciole n'est pas anodin. Elle est l'étoile de l'étude parce qu'elle permet de recueillir beaucoup de renseignements sur un habitat. Comme c'est un prédateur, sa présence permet de savoir s'il y a des proies, donc d'autres insectes. Ensuite, les lucioles préfèrent les endroits sombres, donc sans pollution lumineuse. Les participants, de toutes sortes d'horizons, visitent un parc différent à chacune des sorties, puis notent la présence, ou non, de lucioles et de chauves-souris à l'endroit exploré. Au passage de La Presse, c'est au parc Glen Field, dans Westmount, que la balade avait lieu. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Le petit groupe d'observateurs se dirige vers le parc Glen Field de Westmount. Ils explorent un espace vert différent lors de chaque soirée de recensement. Après avoir observé l'espace vert, les marcheurs remplissent un formulaire, qui demande une foule d'informations sur l'endroit étudié. Le ciel est-il visible ? Combien de lucioles y a-t-il ? Quel genre d'espace urbain est-ce ? Quelle est la température extérieure ? L'herbe est-elle haute ? « C'est un peu comme regarder les étoiles » Mike Harrison, rencontré à la marche, participait pour la première fois à un projet de science citoyenne. « Ça m'intéressait. Même si on n'en voit pas beaucoup, c'est une occasion d'apprendre. » « C'est un peu comme regarder les étoiles », dit Louis Lax-Roseman, étudiant en biologie, en marchant dans la broussaille, tentant de voir si des insectes se dissimulent dans la pénombre. Lorsqu'il y en a beaucoup, les lucioles peuvent être comparées à des feux d'artifice, dit-il. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Les participants bénévoles doivent remplir un formulaire sur leurs observations comportant de nombreuses questions. « On est capables de prendre beaucoup plus de données [en faisant de la science citoyenne] », mentionne Mme Despland. Elle précise que ce ne sont pas des informations parfaitement fiables, mais cela reste une bonne façon de s'engager dans sa communauté, tout en étant utile pour la planète. C'est aussi une pratique scientifique ouverte à tous, professionnels ou non. « Il y en a qui sont biologistes, et il y en a qui ne le sont pas », dit Mme Despland. Soirée tranquille, mais utile Pendant la promenade à laquelle nous avons assisté, les conditions étaient loin d'être idéales pour l'observation de chauves-souris et d'insectes. La nuit était fraîche, venteuse et, surtout, lumineuse. La pleine lune éclairait le ciel, ce qui décourageait les lucioles de sortir. Comme de fait, aucun insecte bioluminescent n'a pu être observé dans le courant de la soirée. Mais ce n'est pas grave, « l'absence est tout aussi importante à noter que la présence ! », explique Ashley Spanier-Levasseur, qui coordonnait l'activité. Le manque de lucioles peut aussi témoigner de la piètre qualité d'un milieu de vie pour ces bestioles. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE La pleine lune éclairait le ciel pendant la promenade à laquelle La Presse a assisté, diminuant les probabilités d'apercevoir des lucioles. « C'est certainement à cause de la pleine lune [qu'il n'y a pas de lucioles] », dit Emma Despland. Elle explique aussi que c'est la fin de la saison d'observation de ces insectes, qui préfèrent le temps plus chaud. À l'écoute des chiroptères Un échomètre acoustique, un appareil branché sur une tablette numérique, permet d'entendre les sons émis par les chauves-souris et de voir les ondes audio à l'écran. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Ashley Spanier-Levasseur, qui coordonnait l'activité, tient un échomètre acoustique, qui permet d'entendre les sons émis par les chauves-souris. « J'ai eu une touche ! », s'enthousiasme Louis Lax-Roseman, qui tente de montrer la fréquence des sons captés par son appareil. Il assure qu'il s'agit d'une grande chauve-souris brune : l'étudiant en biologie peut les identifier simplement par leur cri. Les sons des chauves-souris sont enregistrés, puis ajoutés à l'application iNaturalist, où des milliers de personnes peuvent faire de l'identification d'animaux. Selon Emma Despland, ce genre de données est de plus en plus utile pour les chercheurs professionnels, qui peuvent constater, à l'aide d'observations citoyennes, où se situent certaines espèces animales. La soirée n'était pas idéale pour les chauves-souris non plus, ces dernières préférant les nuits un peu plus chaudes. « Elles ont froid facilement », fait savoir Louis Lax-Roseman. Pendant toute la marche, quatre ou cinq cris ont été enregistrés avec les appareils, mais aucune bête ailée n'a pu être observée directement. Ashley Spanier-Levasseur remarque malheureusement qu'il y a moins de chauves-souris d'année en année. « C'est un constat anecdotique, mais quand même », se désole-t-elle.