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19 hours ago
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Bourse de Paris : le CAC 40 recule dans l'attente de la réponse de l'Union européenne aux taxes américaines
L'annonce de nouvelles taxes douanières sur les produits européens à partir du 1er août et les possibles représailles e l'Union européenne continue de peser sur les marchés financiers. La tendance du marché La guerre commerciale entre les États-Unis et ses principaux partenaires commerciaux reste le sujet numéro un en Europe. Après une ouverture dans le vert, les marchés actions européens ont choisi le repli après de nouvelles menaces du président américain. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Ce week-end, Washington annoncé la mise en place de nouveaux droits de douane à partir du 1er août. Ils s'élèveront à 30% pour les produits de l'UE et du Mexique. L'Union européenne a prévu de répliquer mais Donald Trump a annoncé qu'il augmenterait de nouveau le niveau des taxes sur les produits européens en cas de représailles. Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 - 0,54% 7 766,21 points SBF 120 - 0,53% 5 902,39 points DAX - 0,32% 24 084,07 points FTSE 100 - 0,66% 8 938,32 points Nikkei + 0,55% 39 678,02 points Dow Jones* - 0,56% 44 209,77 points Nasdaq* + 0,66% 20 776,80 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Publicité Le fait du jour Au-delà de la guerre commerciale, et l'annonce d'un accord avec l'Indonésie, les investisseurs ont particulièrement attendu le chiffre de l'inflation aux États-Unis pour le mois de juin. Celle-ci a grimpé à 2,7% sur un an contre 2,4% en mai, conformément avec les attentes des analystes. Cela signifie que les effets des droits de douane commencent à toucher l'économie américaine. En revanche, la hausse de l'inflation sous-jacente est plus modérée. Un indicateur particulièrement scruté par la Réserve fédérale américaine. Par conséquent, les marchés n'attendent toujours pas de baisse des taux directeurs de la banque centrale américaine, contrairement à ce que réclame Donald Trump. Les valeurs en vue Le Top Valneva signe une très belle séance. Le fabricant de vaccins profite notamment d'une levée de restriction partielle sur son vaccin contre le chikungunya de la part de l'agence européenne du médicament (EMA). Le titre progresse de 6,50% à 2,78 euros et termine en tête du SBF 120. Le Flop Publicité Esso est la valeur qui recule le plus dans l'indice phare regroupant les 120 plus grandes valeurs de la Bourse de Paris. Le pétrolier recule en raison d'une baisse des cours de pétrole provoquée par les dernières déclarations de Donald Trump concernant le conflit ukrainien. La valeur perd 3,57% à 110,70 euros. La citation du jour « Nvidia a déposé des demandes pour vendre à nouveau le GPU Nvidia H20. Le gouvernement américain a assuré à Nvidia que les licences seraient accordées et Nvidia espère commencer les livraisons bientôt » Dans un communiqué, le géant américain des puces électroniques Nvidia a annoncé mardi reprendre les ventes à la Chine d'un modèle de puces avancées pour l'intelligence artificielle. L'agenda du mercredi 16 juillet Parmi les indicateurs publiés ce mercredi 16 juillet, les investisseurs pourront examiner les chiffres de l'inflation de juin au Royaume-Uni ainsi que la balance commerciale de mai pour la zone euro. Aux États-Unis, l'indice des prix à la production en juin sera publié quelques minutes avant la production industrielle de juin.


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2 days ago
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Droits de douane: l'Union européenne veut discuter avec les États-Unis ce lundi
«J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée», a déclaré le commissaire européen pour le Commerce Maros Sefcovic. L'Union européenne veut discuter lundi avec les négociateurs américains des droits de douane de 30% annoncés par Donald Trump ce week-end, a déclaré le commissaire européen pour le Commerce Maros Sefcovic. «J'ai l'intention de m'entretenir à nouveau avec mes homologues américains dans le courant de la journée, car je ne peux pas m'imaginer en rester là sans effort véritable», a-t-il déclaré avant une réunion des ministres du Commerce de l'UE à Bruxelles. «Nous devons nous préparer à toutes les éventualités, y compris, si nécessaire, à des contre-mesures proportionnées et bien calibrées pour rétablir l'équilibre de notre relation transatlantique», a-t-il averti, alors que Bruxelles peaufine d'éventuelles mesures de représailles. «L'incertitude actuelle causée par des droits de douane injustifiés ne peut pas durer indéfiniment», a-t-il encore souligné. «Nous ne voulons pas d'une guerre commerciale, nous ne voulons pas d'une escalade», a affirmé de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE. «Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit: 'si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre'», a-t-il toutefois souligné. La situation a changé depuis l'annonce samedi de Donald Trump, a indiqué de son côté le ministre français chargé du Budget Laurent Saint-Martin. «Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode», a-t-il déclaré devant la presse à Bruxelles, soulignant la nécessité de n'avoir «aucun tabou». Publicité La Commission européenne est compétente pour négocier les accords commerciaux au nom des 27 et sa présidente Ursula von der Leyen a choisi pour le moment de temporiser. Après la menace ce week-end du président américain Donald Trump d'imposer des droits de douane de 30% sur les importations européennes, Ursula von der Leyen a annoncé dimanche que l'UE n'allait pas riposter pour l'instant, dans l'espoir d'obtenir un accord avant la date butoir du 1er août. «Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1er août», a déclaré Mme von der Leyen.


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3 days ago
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Droits de douane : les dates clés de la guerre commerciale entre les États-Unis et l'UE
Depuis le début de l'année et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la guerre commerciale bat son plein de part et d'autre de l'océan Atlantique. Pour les uns, c'est un feuilleton en plusieurs épisodes fait de mille rebondissements, pour les autres, c'est une course contre la montre pour réussir à convaincre et négocier afin d'obtenir un accord commercial acceptable pour les deux parties. Depuis le début de l'année, la guerre commerciale bat son plein entre les États-Unis et l'Union européenne. Comme il l'avait fait en 2019 à son arrivée à la Maison Blanche, et à nouveau en 2025 lors de sa réélection, le président américain Donald Trump a souhaité rétablir une forme d'équilibre qui manquait, à ses yeux, entre son pays et l'Union européenne. Intimement persuadé que la balance commerciale de part et d'autre de l'océan Atlantique ne lui est pas favorable. Entre annonces intempestives et rétropédalage, Le Figaro revient sur les 10 grandes dates clés de ce conflit larvé relancé en mars dernier. 12 mars 2025 Première étape dans cette guerre commerciale relancée : le président américain fixe au 12 mars la date d'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane de 25% sur l'acier et l'aluminium, «sans exception». «Aujourd'hui je simplifie nos droits de douane sur l'acier et l'aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C'est 25%, sans exception ou exemption. Et c'est tous les pays», avait-il expliqué, depuis la Maison Blanche. Publicité À cette occasion, Donald Trump affirme que les États-Unis « ne se laisseront plus maltraiter» et promet de «répliquer» aux taxes de l'Union européenne. En représailles, la Commission européenne annonce à son tour qu'elle taxera toute une série de produits américains, à partir du 1er avril, jugeant la riposte «forte mais proportionnée». 20 mars 2025 Une semaine plus tard, le 20 mars, la Commission européenne annonce qu'elle reporte à la mi-avril l'entrée en vigueur de ses contre-mesures visant des produits américains en réponse aux fameuses taxes de 25% imposées par Donald Trump sur l'acier et l'aluminium. «Les contre-mesures de l'UE annoncées le 12 mars prendront toutes effet à la mi-avril», explique le porte-parole de l'exécutif européen pour le commerce, Olof Gill, assurant que cela donnerait «plus de temps» pour les négociations avec l'administration américaine. 2 avril 2025 Jour du «Liberation Day» souhaité par Donald Trump et fixé au 2 avril, et non au 1er avril parce qu'il ne faudrait - selon lui - surtout ne pas en rire. Devant un parterre de journalistes et en présence de l'ensemble de son gouvernement, il entend marquer avec cette conférence intitulée «Make America Wealthy Again» («Rendez sa richesse à l'Amérique») la révolution, fondée sur une guerre commerciale poussée à l'extrême avec le reste du monde. Ce jour-là, à la Maison Blanche, Donald Trump jure qu'il va rendre les États-Unis plus riches, mais la montagne de taxes sur les importations qu'il a érigée risque de se répercuter négativement sur le portefeuille des Américains et de fragiliser les entreprises, au moins à court terme. Donald Trump devant la Maison Blanche, le «jour de la libération». CHIP SOMODEVILLA / Getty Images via AFP 7 avril 2025 Énième rebondissement, dans le cadre des négociations commerciales. Le 7 avril, l'Union européenne - par la voix de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen propose aux États-Unis une exemption des droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels. Et ce, afin d'éviter à tout prix d'entrer en guerre commerciale. «Nous avons proposé des droits de douane nuls pour les produits industriels. (...) L'Europe est toujours prête à conclure un bon accord» avec les États-Unis, commente-t-elle à l'époque. Nous avons proposé des droits de douane nuls pour les produits industriels. (...) L'Europe est toujours prête à conclure un bon accord Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne Publicité 9 avril 2025 Les droits de douane additionnels sur les importations des États-Unis en provenance de l'Union européenne entrent en vigueur le 9 avril. C'est la première riposte officielle de l'Europe, ciblant un large éventail de produits américains. Jus d'orange, soja, motos, tondeuses à gazon... Les 27 valident une hausse de 25% sur de nombreuses marchandises, afin de répondre aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium. Ils avaient décidé de surtaxer l'équivalent de 21 milliards d'euros d'importations américaines. Mais, par souci de ne pas pénaliser davantage leur économie, et en raison de divisions sur la réponse à apporter, ces mesures doivent finalement être échelonnées et inférieures, dans leur ampleur, à celles imposées par Donald Trump. Dans la foulée, le président des États-Unis annonce la suspension pour 90 jours ses surtaxes douanières «réciproques», hors Chine. «Dans le même temps, du fait de la volonté de plus de 75 pays de négocier, j'ai autorisé une pause de 90 jours et des droits réciproques substantiellement réduits durant cette période, de 10%, également effectifs immédiatement» pour les autres pays, écrit-il sur son réseau Truth Social. 10 avril 2025 Le lendemain, l'Union européenne suspend à son tour sa riposte aux droits de douane de Donald Trump pour 90 jours afin de «donner une chance aux négociations». «Nous prenons acte de la décision du président Trump», de suspendre une partie des droits de douane, déclare en effet Ursula von der Leyen dans un message sur le réseau X, après la spectaculaire volte-face du locataire de la Maison Blanche. À lire aussi De la guerre commerciale totale à la trêve surprise de 90 jours, les coulisses du revirement spectaculaire de Trump 23 mai 2025 Estimant que les négociations en cours «ne vont nulle part», Donald Trump menace à nouveau, le 23 mai, l'Union européenne (UE) d'appliquer 50% de droits de douane aux produits européens importés aux États-Unis à compter du 1er juin. «Il est très difficile de traiter avec l'UE, qui a été créée en premier lieu pour profiter des États-Unis d'un point de vue commercial. (…) Nos discussions ne vont nulle part. Dans ces conditions je recommande d'imposer 50 % de droits de douane sur l'UE, à compter du 1er juin», écrit-il sur Truth Social. Publicité Face à une telle instabilité, la Commission revoit dès le lendemain à la baisse les prévisions de croissance européenne (de 1,3 % à 0,9 %) en raison des tensions commerciales. 26 juin 2025 Le président français Emmanuel Macron s'en mêle, appelant de ses vœux un accord «rapide» entre l'Union européenne et les États-Unis sur les droits de douane. «La France défend une conclusion rapide d'un accord, nous ne sommes pas pour que cela dure éternellement», déclare-t-il à Bruxelles. Et d'ajouter : «Il y a une vraie volonté des Européens de conclure (...) Mais on ne veut pas conclure vite à tout prix». 7 juillet 2025 À partir du 7 juillet, et alors que la trêve de 90 jours prend fin, Donald Trump commence à envoyer des lettres aux pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis pour annoncer le sort qui leur sera réservé. Quatorze pays connaissaient déjà le montant de la surtaxe qu'il leur a concoctée: de +25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à +40% (Laos et Birmanie) en passant par +36% (Cambodge et Thaïlande). Initialement, ces surtaxes individualisées devaient commencer à être collectées le 9 juillet, après un précédent report, et alors que l'Union européenne attend elle aussi sa lettre, le président américain signe finalement un décret pour reporter au 1er août la collecte de ces nouvelles surtaxes individualisées. À lire aussi Droits de douane à 30% : Trump met l'Union européenne sous pression maximale 12 juillet 2025 Et dans ce contexte où les négociations vont bon train entre les États-Unis et l'Union européenne que le chef d'État américain a contre toute attente annoncé ce 12 juillet l'imposition de droits de douane de 30% pour l'Union européenne (en même temps que pour le Mexique), faisant à nouveau grimper les tensions commerciales. Ces droits de douane entreront en vigueur le 1er août, a indiqué Donald Trump dans des lettres distinctes publiées sur sa plateforme Truth Social, citant respectivement le sempiternel déséquilibre commercial avec l'Union européenne ainsi que le rôle du Mexique dans l'acheminement de drogues illicites vers les États-Unis. Au lendemain de cette annonce, Ursula von der Leyen décide de prolonger la suspension des contre-mesures aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium. «Les États-Unis nous ont envoyé une lettre avec des mesures qui entreraient en vigueur sauf s'il y a une solution négociée, c'est pourquoi nous prolongerons également la suspension de nos contre-mesures jusqu'au début du mois d'août», explique-t-elle, tandis que la suspension de ces représailles aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium devait expirer dans la nuit de lundi à mardi.


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5 days ago
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Guerre commerciale : l'Américain Marco Rubio a rencontré son homologue chinois Wang Yi en Malaisie
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a rencontré son homologue chinois Wang Yi en Malaisie ce vendredi 11 juillet, l'occasion d'aborder plusieurs désaccords bilatéraux, notamment la guerre commerciale, Taïwan, la mer de Chine méridionale ou les hautes technologies. Les deux hommes ont commencé leur entretien à Kuala Lumpur. Cette rencontre, la première entre Marco Rubio et Wang Yi depuis le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, se déroule en marge des réunions des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean). Connu pour ses déclarations fermes contre la Chine, Marco Rubio effectue sa première visite en Asie depuis sa prise de fonctions en janvier. Malgré ce délai, le chef de la diplomatie américaine a assuré jeudi que les États-Unis n'ont «aucunement l'intention d'abandonner» l'Asie-Pacifique. Publicité Surtaxes punitives Les droits de douane américains inquiètent toutefois les nations de la région. Donald Trump a averti cette semaine qu'il imposera des surtaxes punitives à plus de 20 pays, notamment asiatiques, s'ils ne concluaient pas d'accords avec Washington d'ici au 1er août. Marco Rubio a tenté de rassurer jeudi les nations d'Asie du Sud-Est en affirmant qu'ils pourraient bénéficier de «meilleurs» taux que le reste du monde. Parmi les pays visés figure le Japon, allié de longue date des États-Unis, qui pourrait se voir imposer une taxe uniforme de 25%, en plus de droits de douane déjà appliqués sur les automobiles, l'acier et l'aluminium. Séoul est confronté à un niveau de taxation similaire. Marco Rubio a rencontré vendredi ses homologues japonais et sud-coréen. Sa porte-parole, Tammy Bruce, a dans la foulée qualifié cette relation d'«indispensable». Les États-Unis «sapent le système de libre-échange et perturbent la stabilité de la chaîne d'approvisionnement mondiale», a dénoncé Wang Yi lors d'une rencontre avec son homologue thaïlandais Maris Sangiampongsa, selon un communiqué publié vendredi par Pékin. Lors d'un autre entretien avec son homologue cambodgien Prak Sokhonn, Wang Yi a accusé Washington de «priver» l'Asie du Sud-Est de son «droit légitime au développement».


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5 days ago
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Droits de douane : Donald Trump envisage une surtaxe plancher de 15 à 20% pour les pays qui n'ont pas été notifiés
«Nous allons simplement dire que tous les pays restants vont payer, que ce soit 20% ou 15%. Nous allons régler cela maintenant», a déclaré le président américain jeudi sur NBC News. Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi qu'il envisageait d'imposer à partir du 1er août une surtaxe plancher de 15 à 20% sur les produits des pays qui n'ont pas été notifiés de droits de douane spécifiques. Depuis lundi, une vingtaine de pays ont reçu un courrier de Washington annonçant les droits de douane de 20 à 50% qui leur seront appliqués au 1er août. Dans ses lettres, Donald Trump assure aussi que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle. Interrogé jeudi par NBC News sur le sort réservé aux pays n'ayant pas été notifiés de droits de douane individualisés, Donald Trump a répondu qu'il pourrait leur imposer une surtaxe plancher de 15 à 20%. «Nous allons simplement dire que tous les pays restants vont payer, que ce soit 20% ou 15%. Nous allons régler cela maintenant», a déclaré Donald Trump à la chaîne américaine. À lire aussi Guerre commerciale : Donald Trump brandit de nouvelles menaces contre l'Europe Publicité Un axe central de la politique économique de Trump Le président américain n'a pas précisé si cette surtaxe s'ajouterait aux droits de douane dits de base de 10% qui visent déjà la plupart des produits entrant aux États-Unis depuis avril. Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l'extérieur, moyen de défendre l'industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques. Il déteste l'idée que les États-Unis aient des déficits commerciaux, c'est-à-dire qu'ils importent plus de marchandises en provenance d'un pays qu'ils n'exportent vers ce pays. Le président américain menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges.