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Droits de douane : Donald Trump envisage une surtaxe plancher de 15 à 20% pour les pays qui n'ont pas été notifiés

Droits de douane : Donald Trump envisage une surtaxe plancher de 15 à 20% pour les pays qui n'ont pas été notifiés

Le Figaro5 days ago
«Nous allons simplement dire que tous les pays restants vont payer, que ce soit 20% ou 15%. Nous allons régler cela maintenant», a déclaré le président américain jeudi sur NBC News.
Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi qu'il envisageait d'imposer à partir du 1er août une surtaxe plancher de 15 à 20% sur les produits des pays qui n'ont pas été notifiés de droits de douane spécifiques. Depuis lundi, une vingtaine de pays ont reçu un courrier de Washington annonçant les droits de douane de 20 à 50% qui leur seront appliqués au 1er août. Dans ses lettres, Donald Trump assure aussi que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle.
Interrogé jeudi par NBC News sur le sort réservé aux pays n'ayant pas été notifiés de droits de douane individualisés, Donald Trump a répondu qu'il pourrait leur imposer une surtaxe plancher de 15 à 20%. «Nous allons simplement dire que tous les pays restants vont payer, que ce soit 20% ou 15%. Nous allons régler cela maintenant», a déclaré Donald Trump à la chaîne américaine.
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Un axe central de la politique économique de Trump
Le président américain n'a pas précisé si cette surtaxe s'ajouterait aux droits de douane dits de base de 10% qui visent déjà la plupart des produits entrant aux États-Unis depuis avril. Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l'extérieur, moyen de défendre l'industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.
Il déteste l'idée que les États-Unis aient des déficits commerciaux, c'est-à-dire qu'ils importent plus de marchandises en provenance d'un pays qu'ils n'exportent vers ce pays. Le président américain menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges.
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Les annonces de François Bayrou sur le budget 2026 font (aussi) quelques heureux
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Les annonces de François Bayrou sur le budget 2026 font (aussi) quelques heureux

POLITIQUE - Il a su leur parler. Alors que les oppositions ont immédiatement décrié la cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d'euros pour 2026 présentée par François Bayrou, le menaçant de censure, les entreprises, elles, applaudissent. Les porte-voix du patronat français ont en effet salué ce mardi 15 juillet les annonces du Premier ministre, notamment sur les choix d'économies et l'accent mis sur le « travailler plus ». Interrogé sur le plateau de LCI, le patron du Medef Patrick Martin a évoqué un plan gouvernemental « lucide », « courageux » et « équilibré », avec des annonces qui s'inscrivent « dans la continuité des alertes qu'avait lancées le Premier ministre, à juste titre, sur l'état des finances publiques ». Supprimer des jours fériés est « efficace », selon Patrick Martin Le patron de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), Amir Reza-Tofighi, a dit avoir entendu « des mesures assez courageuses » de la part du gouvernement, citant en premier lieu la limitation de la dépense publique. « La vision qui est donnée est bonne », a-t-il poursuivi auprès de l'AFP, « mais beaucoup de questions se posent encore », selon lui. « Le plan d'économies est à la hauteur des enjeux », a commenté l'organisation patronale U2P (entreprises de proximité) dans un communiqué. L'Association française des entreprises privées (Afep), qui réunit les 117 plus grandes entreprises françaises, a retenu de son côté des annonces « en phase » avec ses priorités. L'influent lobby patronal a évoqué « la visibilité sur une trajectoire des finances publiques sur plusieurs années », pour les entreprises, les ménages et les investisseurs, ainsi que l'augmentation de « la quantité de travail pour plus produire en France et ainsi réduire nos dépendances ». François Bayrou a notamment insisté mardi sur l'objectif de baisse graduelle du déficit public avec une cible à 2,8% en 2029. Pour réaliser 43,8 milliards d'euros d'économies en 2026, le Premier ministre a proposé par exemple la suppression de « deux jours fériés », citant « comme exemple » le « lundi de Pâques » et « le 8-Mai ». Cette mesure comporte à la fois une « efficacité économique » et « une charge symbolique très forte », a réagi le patron du Medef. « Le message principal, c'est 'il faut travailler plus' et c'est une évidence », a ajouté Patrick Martin. Le gouvernement « semble enfin comprendre que le redressement passe par une libération de nos entreprises », a commenté de son côté Marc Sanchez, secrétaire général du Syndicat des indépendants et des TPE (SDI), dans un communiqué. « Mais à ce stade, ce ne sont que des intentions. Rien n'est concret », a-t-il déploré.

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Le climat est de plus en plus tendu sur les marchés. Les cours du pétrole ont encore reculé mardi, plombés par l'absence de nouvelles sanctions de la part des États-Unis contre le pétrole russe ainsi que par les craintes d'une offre trop abondante. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a perdu 0,72 % à 68,71 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août, a lâché 0,69 % à 66,52 dollars. «Nous allons mettre en place des droits de douane secondaires», c'est-à-dire contre les alliés de Moscou, a averti lundi Donald Trump. «Si nous n'avons pas un accord d'ici 50 jours, c'est très simple, (les droits de douane) seront à 100 % et c'est comme ça», a ajouté le président américain. Les cours du pétrole sont «sous pression» car cette période de 50 jours «donne l'occasion de négocier un cessez-le-feu et de revenir à une situation meilleure que celle que nous connaissons aujourd'hui», estime auprès de l'AFP Robert Yawger, de Mizuho USA. Publicité Opep La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a par ailleurs reconnu mardi qu'aucun accord n'avait pu être obtenu sur un 18e «paquet» de sanctions contre la Russie comprenant un nouveau plafonnement du prix du pétrole russe. En parallèle, la politique commerciale du président américain continue aussi de peser sur les prix de l'or noir. Aucun accord n'a pour le moment été trouvé avec la Chine, premier importateur de pétrole au monde, et des droits de douane élevés contre Pékin «impliqueraient un certain degré de destruction de la demande», note M. Yawger. Dans le même temps, l'Opep a maintenu ses prévisions de croissance mondiale de pétrole pour 2025 et 2026, malgré les incertitudes liées à l'entrée en vigueur des droits de douane américains au 1er août, selon son dernier rapport publié mardi. Le cartel estime que la demande en or noir devrait augmenter de 1,3 million de barils par jour (mb/j) en 2025 comme en 2026, pour s'établir respectivement à 105,1 mb/j et 106,4 mb/j au total sur chacune de ces années. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a, elle, revu à la baisse vendredi sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour l'année 2025, qui connaîtrait sa plus faible progression depuis 2009, en dehors de l'année hors norme du Covid en 2020.

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