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Un festival tunisien déprogramme Hélène Ségara, accusée de soutien à Israël

Un festival tunisien déprogramme Hélène Ségara, accusée de soutien à Israël

Le Parisien09-07-2025
Le
Festival international de Carthage
, en Tunisie, a annoncé mercredi avoir déprogrammé la chanteuse française
Hélène Ségara
, après une vague de critiques sur les réseaux sociaux accusant l'artiste de soutien à Israël. Elle devait se produire sur scène le 31 juillet.
« Il a été décidé de retirer de la programmation le spectacle d'Hélène Ségara, initialement prévu dans le cadre de la 59e édition du festival », ont indiqué les organisateurs dans un communiqué sur Facebook.
« La direction du festival réaffirme l'engagement constant de la Tunisie en faveur du peuple palestinien pour la restitution de l'ensemble de ses droits et l'établissement de son État indépendant avec pour capitale Al-Qods » (Jérusalem, en arabe), selon le texte.
Aussitôt le programme du festival connu, de nombreux internautes tunisiens se sont insurgés contre sa venue, affirmant qu'elle soutenait Israël parce qu'elle a notamment participé à des concerts de levée de fonds organisés par une organisation juive.
Certains ont même appelé à ce qu'elle soit interdite d'entrée en Tunisie. La question des liens avec Israël est très sensible en Tunisie, où le sentiment propalestinien est fort.
Le pays a abrité de 1982 à 1994
l'Organisation de Libération de la Palestine
(OLP) de Yasser Arafat. Et le président
Kais Saied
exprime régulièrement son soutien à la cause palestinienne.
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Festival d'Avignon : «Les artistes qui dénoncent un 'silence face au génocide à Gaza' manifestent leur ignorance»
Festival d'Avignon : «Les artistes qui dénoncent un 'silence face au génocide à Gaza' manifestent leur ignorance»

Le Figaro

time18 hours ago

  • Le Figaro

Festival d'Avignon : «Les artistes qui dénoncent un 'silence face au génocide à Gaza' manifestent leur ignorance»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Au Festival d'Avignon, ouvert depuis le 5 juillet, des artistes entendent mimer la «déclaration d'Avignon» de 1995, contre le nettoyage ethnique en ex-Yougoslavie, pour condamner les opérations d'Israël à Gaza. La philosophe Renée Fregosi dénonce une manipulation de l'Histoire. Renée Fregosi est philosophe et politologue. Elle a récemment publié Le Sud global à la dérive. Entre décolonialisme et antisémitisme (Éditions Intervalles, 2025). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Les artistes se sont toujours piqué d'anticonformisme. Il fut une époque lointaine où certains d'entre eux en effet «choquaient le bourgeois» par leur création ou leur mode de vie. Aujourd'hui, du festival de Cannes à celui d'Avignon, les gens de cinéma et de théâtre, «se la jouent» toujours avant-garde héroïque du «camp du Bien» contre «les puissants». Mais ils ne sont en fait que les porte-voix de narratifs devenus dominants, et de slogans irresponsables : de «Femmes on vous croit !» à «Israël assassin !». Gaza est ainsi l'alpha et l'oméga de leur indignation, ignorant les multiples situations humanitaires dramatiques dans le reste du monde (que l'on pense notamment au Soudan, au Congo, à la Corée du Nord ou au Venezuela, parmi tant d'autres). Publicité Si à Cannes, seule la Croisette s'émeut à l'unisson des déclamations soi-disant féministes et des tenues vestimentaires célébrant le voile islamique ou le drapeau palestinien, voire des allusions antisémites et des attaques virulentes explicites contre l'État hébreu, à Avignon, c'est aussi toute une partie de la ville qui se mobilise aux côtés des acteurs, metteurs en scène et directeurs de théâtre, pour accabler Israël au nom de la défense dudit peuple palestinien prétendument «victime de génocide» à Gaza. Déjà, en juin 2024, un cortège de la rue de la République à la place du Palais des papes, avait à grands cris conspuant Israël, déployé keffiehs et drapeaux palestiniens. Mais cette année, on a fait les choses en grand, avec un festival «dédié à la langue arabe». Comme s'en réjouissait le journal Libération le 7 juillet dernier : en sortant de la gare, on découvre «un grand drapeau avec écrit dessus 'Palestine stop au génocide', vestige fier d'une manif qui s'est tenue là le jour même de l'ouverture du festival.» Les manifestations s'enchaînent en effet sur ce leitmotiv, un vrai festival si on ose dire. Ce sont les mêmes mots qui sont répétés à l'envi et les mêmes non-dits qui sont tus systématiquement, pour substituer un mythe à l'Histoire du conflit israélo-arabe, et une « vérité alternative » (c'est-à-dire des fakes) au réel du temps présent Renée Fregosi Le 5 juillet, dès l'ouverture du Festival, le directeur de la saison, Tiago Rodrigues, s'est écrié : «Alors même que le Festival d'Avignon commence, le gouvernement d'extrême droite d'Israël poursuit ses attaques contre Gaza, perpétrant des crimes de guerre, bloquant l'aide humanitaire, violant systématiquement les droits humains, causant la mort de dizaines de milliers de civils palestiniens, parmi lesquels des milliers d'enfants. Des enfants. Des enfants. Des enfants.» Il faisait ainsi écho avec pathos (l'évocation des enfants fonctionne toujours très bien) à la tribune qu'une centaine d'acteurs et de responsables de théâtres venaient de faire paraître dans Télérama, et dont plusieurs médias avaient déjà rendu compte. Mimant la «déclaration d'Avignon» qui trente ans plus tôt avait mobilisé la profession contre les épurations ethniques réellement en cours en ex-Yougoslavie à l'époque, ce texte fait le parallèle aberrant avec la guerre qui se mène depuis octobre 2023 à Gaza, entre le Hamas et l'armée israélienne. Puis le 9 juillet, une manifestation a réuni quelques centaines de personnes sur la place de l'Horloge «en soutien au peuple palestinien et pour dénoncer le génocide à Gaza». On peut donc s'étonner que le 12 juillet, alors que Gaza est partout à l'ordre du jour depuis des jours et même des mois, le journal L'Humanité s'exclame «Il était temps !» à propos de la lecture in extenso ce soir-là sur la place du palais des Papes, de la «Nouvelle Déclaration d'Avignon». Scandé sur tous les tons depuis l'ouverture du festival, ce texte des professionnels du théâtre manifeste la même ignorance et le même conformisme propalestiniste dont ont fait preuve leurs collègues du cinéma qui dénonçaient «le silence face au génocide à Gaza», dans une autre tribune parue lors du festival de Cannes en mai dernier. Ce sont les mêmes mots qui sont répétés à l'envi et les mêmes non-dits qui sont tus systématiquement, pour substituer un mythe à l'Histoire du conflit israélo-arabe, et une «vérité alternative» (c'est-à-dire des fakes) au réel du temps présent. Le propalestinisme accompagne ses exactions contre Israël et les Juifs de par le monde d'une propagande effrénée pour parvenir à ses fins, visant la délégitimation de l'État juif Renée Fregosi La revendication d'un État palestinien est en effet foncièrement viciée : ladite «solution à deux États» n'est pas l'option réellement visée par les mouvements politico-terroristes palestiniens depuis leur structuration dans les années 1960-70 jusqu'à aujourd'hui. En témoignent les refus successifs de la partie arabe d'abord, «palestinienne» ensuite, de toute présence juive en Palestine mandataire (rejet de la proposition Pell en 1937 et du Livre blanc en 1939), puis d'un État juif (guerres de 1948-49, 1967 et 1973 d'une part, refus des propositions de partages de 1947, 2000, 2001 et 2003). Et pour qui ne s'obstine pas à ne pas voir ni comprendre, le 7 octobre a éclairé d'un jour encore plus cru la question d'un hypothétique État palestinien pacifique, voisin de l'État d'Israël. Publicité Mais, s'inspirant de la lutte du FLN algérien qui a gagné sa guerre non pas tant militairement que politiquement, le propalestinisme accompagne ses exactions contre Israël et les Juifs de par le monde d'une propagande effrénée pour parvenir à ses fins, visant la délégitimation de l'État juif au niveau international. Différentes stratégies discursives sont ainsi à l'œuvre dans l'idéologie propalestiniste. La victimisation des Palestiniens en constitue le socle, à travers l'invention initiale d'un «peuple palestinien» à partir des Arabes déplacés de Palestine mandataire en 1948-49, transformés en «réfugiés héréditaires», catégorie unique au monde où pourtant les réfugiés sont hélas légion. Ensuite est diffusé un usage sciemment erroné des termes de «colonisation», «apartheid» et «génocide». Et par l'imposition du terme «nakba» (grande catastrophe en arabe, équivalent du mot «shoah» en hébreu) pour désigner le moment de la création de l'État d'Israël, ou la revendication de l'appellation «d'Al Qods» pour désigner Jérusalem comme étant une ville arabo-musulmane et non pas judéo-chrétienne, s'insinuent l'inversion des rôles et la substitution des fondements historiques. À lire aussi Jumelages avec Israël, drapeaux palestiniens… Le conflit au Proche-Orient s'invite dans la campagne municipale Quant à la comparaison entre l'Afrique du Sud de l'apartheid et Israël, elle est bien sûr surréaliste puisque les Arabes israéliens (un quart de la population) sont des citoyens à part entière, que leurs droits politiques (partis politiques, liberté de vote, représentation parlementaire, etc.) sont identiques à ceux des autres Israéliens comme il se doit dans un État démocratique. La définition d'Israël comme « État juif » n'implique aucune discrimination ni ségrégation, les mariages mixtes ne sont nullement interdits par la loi et aucun lieu public n'est interdit à quiconque en fonction de son origine, ou ne présente des espaces séparant institutionnellement les communautés. Mais faisant fi du réel et poussant plus loin le délire victimaire, le propalestisme affirme que non seulement Israël conduirait une politique d'apartheid mais que les Arabes y seraient victimes de génocide. Or, depuis novembre 2023, qu'Israël fait l'objet d'une accusation de génocide dans la bande de Gaza devant la Cour internationale de justice, cette instance est incapable de se prononcer. Quant à la procédure entamée à l'encontre de Netanyahu et Galant auprès de la Cour pénale internationale sur le même type d'accusations, elle a été annulée le 4 juillet dernier, faute d'éléments consistants. Cela n'a cependant aucun effet sur la mobilisation anti-Israël ni la multiplication des actes anti-juifs, d'autant que ces informations ne sont quasiment pas relayées dans les médias. D'ailleurs, cette injurieuse imposture ne date pas d'hier. Edward Saïd le sous-entendait déjà dans les années 70 et l'accusation avait connu une flambée lors de la guerre du Liban, en 1982. Alors qu'Israël était entré chez son voisin pour mettre fin aux tirs de roquettes sur son sol, et défaire la menace que faisait peser l'OLP de Yasser Arafat, retranché à Beyrouth, le journal Le Monde publiait un placard rédigé par Roger Garaudy qui désignait Israël comme étant le seul et véritable coupable des massacres de Sabra et Chatila (commis par les milices chrétiennes de Bachir Gemayel) car, selon lui, le génocide serait «inscrit dans les textes sacrés du judaïsme». Étrange génocide en tous les cas, sur une population qui depuis 1990 est passée de 2 à 5 millions et connaît un taux de croissance démographique annuelle de 2,5%. Le Festival d'Avignon est d'autant plus touché par la vulgate propalestiniste que les milieux intellectuels et artistiques, du fait de leur sensibilité « woke », sont particulièrement perméables aux discours victimaires Renée Fregosi Publicité Quant à l'offensive menée à Gaza, elle ne relève en aucune façon de la vengeance mais de la nécessité de détruire les infrastructures du Hamas et de la capture de ses chefs qui ont juré de «recommencer le 7 octobre encore et encore». Mais surtout, elle est menée de manière à faire le moins de victimes civiles possibles (alors que l'horrible ratio consigné par l'UNICEF est généralement de 9 civils tués pour 1 combattant dans les guerres «modernes», il serait de 3 pour 1 à Gaza, en se basant même sur les chiffres fournis pas le Hamas, rapportés aux centaines de morts du côté de Tsahal). Mais il est sans doute vain de rappeler tous ces faits historiques et ces réalités de terrain à des esprits ignorants et fanatisés par la vulgate propalestiniste. Or, le Festival d'Avignon en est d'autant plus touché que les milieux intellectuels et artistiques, du fait de leur sensibilité «woke», sont particulièrement perméables aux discours victimaires. Le propalestinisme, fortement irrigué par l'islamisme et porté par un gauchisme hégémonique à gauche aujourd'hui, présente ainsi la figure idéale à défendre contre un Occident coupable de tous les maux. Et la Gaza-mania avec sa mode vestimentaire et ses égéries participe parfaitement de la société du spectacle.

« Certains l'aiment chauve » : Kev Adams et Michaël Youn à un cheveu du dérapage… Mais très poilants
« Certains l'aiment chauve » : Kev Adams et Michaël Youn à un cheveu du dérapage… Mais très poilants

Le Parisien

time2 days ago

  • Le Parisien

« Certains l'aiment chauve » : Kev Adams et Michaël Youn à un cheveu du dérapage… Mais très poilants

C'est à un sujet douloureux pour la gent masculine que s'attaquent Kev Adams et Michaël Youn dans « Certains l'aiment chauve » de Camille Delamarre : la calvitie. Comme on pouvait s'y attendre, le duo prend le parti de la grosse farce plutôt que du drame sociétal. Les deux acteurs, dotés dans la vraie vie de tignasses luxuriantes, incarnent des rôles de composition. Le premier est Zacharie, un trentenaire très amoureux de sa copine, Romy, au point de la demander en mariage. Mais la belle refuse. Le motif ? Elle sent poindre sur le crâne de son chéri un désastre qu'elle ne supportera pas… La calvitie, donc. Désormais célibataire et dévasté, Zac va consulter une dermatologue (campée par une Chantal Ladesou qui en fait des tonnes). Celle-ci lui présage le pire : dans six mois, le jeune homme n'aura plus un poil sur le caillou. Sur les conseils de sa mère, Zac reprend contact avec son tonton Joseph (Michaël Youn), très calé sur la pilosité. Après avoir connu la gloire avec sa toison noire et son groupe de metal baptisé « les Mégaveuch » (« les méga-cheveux », en verlan), Joseph a vu apparaître sur son sommet une tonsure façon « Chaussée aux Moines ». Il a tenté les greffes de cheveux en Turquie , en Tunisie et en Moldavie, les sprays en tous genres et même les applications de caca d'oie sur la tête. Joseph supplie alors Zac de le rejoindre dans sa « résistance capillaire ». Au même moment, la jolie Lison débarque dans la vie du trentenaire et lui assure qu'elle l'aime tel qu'il est… Le scénario de « Certains l'aiment chauve » semble un peu bricolé et on passe parfois d'une scène à une autre de façon abrupte. Mais on s'amuse beaucoup avec ces deux hommes déboussolés, dont la confiance en eux ne tient qu'à quelques fils (sur la tête). Michaël Youn surjoue totalement le tonton aux jeux de mots foireux (« Je suis ton parten'hair », « No peigne no game »…) et fait le show – et le chauve – avec une énergie réjouissante. Quant à Kev Adams, il est à la fois touchant lorsqu'il se confie dans le groupe de parole « Comment mieux vivre sa calvitie » et hilarant, avec ses mimiques outrées et son sens du rythme ultra-efficace. On se serait passé du message un peu mièvre sur la nécessité de s'accepter comme on est (les plus dégarnis apprécieront peut-être ?), mais l'histoire d'amour est charmante et la comédienne Faustine Koziel (qui campe Lison) irrésistible. Ce qu'on préfère dans cette comédie, ce sont les scènes à un cheveu du dérapage. Celle où Joseph/Michaël Youn rase les fesses brusquement velues de Zac/Kev Adams. Ou celle où Zac se retrouve avec une chèvre dans les toilettes d'un train, à moitié… à poil. En dosant le potache et le plus trash, « Certains l'aiment chauve » réussit son coup. La séquence où Joseph marchande en hindi avec un patron de supérette indien le prix de pilules « magiques » est tout simplement poilante.

Francofolies 2025 : Saint Levant, le soleil de Gaza
Francofolies 2025 : Saint Levant, le soleil de Gaza

Le Parisien

time3 days ago

  • Le Parisien

Francofolies 2025 : Saint Levant, le soleil de Gaza

Et soudain Saint Levant s'est assis. Un oud posé sur les genoux, au bout du proscenium, il a regardé la foule rochelaise et pris quelques minutes pour s'exprimer en français, en arabe et en anglais : « Je suis né à Jérusalem et j'ai grandi à Gaza . J'ai grandi en entendant dans les médias, la musique, dans tout, les Arabes toujours représentés comme des terroristes… Ça fait vraiment mal au cœur. Parce que la plupart des gens ne savent pas combien le Liban est beau, le Yémen est beau, la Syrie est belle, mon pays, l'Algérie, la Tunisie et le Maroc sont des pays incroyables. » Le chanteur né d'un père serbo-palestinien et d'une mère franco-algérienne poursuit d'une voix douce : « C'est difficile des fois de venir devant vous, de chanter, de célébrer, quand mes frères et mes sœurs de Gaza subissent depuis plus de deux ans un génocide. Pas une guerre, pas un conflit, un génocide. Cela fait plus de cent ans qu'on est sous occupation militaire. Ma mère me disait toujours : Marwan, rien que le fait que tu existes, c'est résister . Alors continuez à résister, à montrer aux gens que les Palestiniens savent vivre. Merci La Rochelle. Je m'appelle Marwan. »

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