
Comment planter son pommier
Lylou Nicastro
La Presse
Direction la pépinière
Si vous avez la chance de vivre près d'une pépinière spécialisée en arbres fruitiers, se rendre sur place et parler à des spécialistes vous aidera à choisir le meilleur pommier possible, selon vos goûts et votre terrain. Certains endroits offrent même l'option de goûter le fruit avant d'acheter l'arbre.
Acheter un arbre à racines nues est la manière la plus économique et la plus simple de transplanter un pommier. Les arbres à racines nues ont grandi dans un sol vivant. Ils se développent donc avec un meilleur accès aux nutriments et leur système racinaire évite de s'enrouler dans la forme d'un pot. Un arbre en pot va avoir plus de difficulté à s'adapter en changeant de milieu. Il risque même de stagner quelques années avant de repartir, explique Véronique Alexandre, copropriétaire de la Pépinière aux Arbres fruitiers, à Rawdon.
Les arbres à racines nues sont un peu comme des enfants, explique-t-elle.
Ils sont en période de dormance, ils se réveillent dans un nouvel environnement, ils s'adaptent et ça va bien.
Véronique Alexandre, copropriétaire de la Pépinière aux Arbres fruitiers
Ils sont également faciles à transporter et à envoyer par la poste, un service qu'offre notamment la Pépinière aux Arbres fruitiers.
Quel est le meilleur endroit pour planter un pommier ?
Pour planter un pommier, l'emplacement doit respecter deux critères très importants : une place ensoleillée et un sol bien drainé. Les pommiers demandent un sol qui absorbe l'eau rapidement. L'arbre ne se développera pas bien s'il est dans un sol plus marécageux.
Si vous n'êtes pas certains que votre sol draine l'eau assez bien, prenez le temps de vérifier. « On fait un trou. On le remplit d'eau, et on voit combien de temps ça prend pour que l'eau s'en aille », décrit Véronique Alexandre.
Peut-être qu'il vous faudra essayer avec plus d'un trou. Différents emplacements sur votre terrain pourraient avoir différentes vitesses de drainage.
La Pépinière aux Arbres fruitiers a concocté une courte vidéo pour montrer comment tester le drainage de votre sol. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos
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Les zones de rusticité
Dans un monde idéal, on choisirait un pommier selon les envies de nos papilles, mais ça serait trop simple. Parmi les facteurs à considérer : la zone de rusticité.
Les zones de rusticité aident à distinguer les nombreux climats et microclimats que compte le Canada. Numérotées de 0 – zones les plus froides – à 9 – zones les plus chaudes –, les zones ont été déterminées selon des critères comme les températures hivernales minimales, les périodes sans gel, les précipitations, et bien d'autres. Les sous-zones a – plus froide – et b – plus chaude – divisent les régions en deux.
Pour que son arbre vive bien en hiver, il faut en choisir un qui est de zone équivalente ou plus froide. Les arbres sont étiquetés selon la zone la plus froide dans laquelle ils peuvent survivre. Par exemple, si vous êtes dans la zone 5a, il vaut mieux choisir un arbre étiqueté 4, 3, 2, 1 ou 0. Vous pouvez toujours en prendre un qui est de zone 5, mais certains hivers pourraient être plus difficiles.
IMAGE RESSOURCES NATURELLES CANADA
Consultez un outil élaboré par Ressources naturelles Canada pour trouver la zone de rusticité par municipalité
Quand planter un pommier ?
L'arbre à racines nues se plante idéalement au printemps. « L'idéal, c'est de planter dès que la neige fond, même s'il gèle encore la nuit, même s'il fait encore froid. Dès qu'on peut creuser un trou avec une pelle, c'est le temps de planter », indique Véronique Alexandre.
Il faut éviter les périodes de gel et de grandes chaleurs. En automne, la fenêtre entre le moment où l'arbre entre en dormance – là où il perd ses feuilles – et le gel du sol est plus courte, mais avec une bonne coordination, c'est possible de le planter avec succès. En été, le soleil plombant et la chaleur risquent de trop stresser l'arbre.
Est-il possible de planter un seul pommier ?
Souvent, lorsque vous achetez un pommier, la partie aérienne n'a pas la même génétique que la structure racinaire. C'est parce que les producteurs vont greffer le cultivar (c'est la pomme, choisie entre autres pour son goût) à un porte-greffe (c'est la structure de l'arbre, sélectionnée pour ses caractéristiques comme sa grandeur, mais aussi sa résistance). Ça permet de cloner le fruit, de faire pousser des pommes identiques à celles du pommier original.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Implantation d'un greffon dans un porte-greffe, à la Pépinière aux Arbres fruitiers
« C'est comme ça qu'on peut avoir des pommiers nains, par exemple », explique Olivier Ross, fruiticulteur et fondateur du Verger Pépinière Bord-du-Lac à L'Île-Bizard. « Si vous prenez une pomme Ruby Red, vous pouvez avoir la pomme dans n'importe quelle grandeur d'arbre parce que c'est le porte-greffe qui va déterminer la grandeur de l'arbre. » À maturité, un pommier nain atteint environ 2 mètres et demi.
Pour fructifier, les arbres ont besoin d'être pollinisés. Pour y arriver, il faut qu'au moins deux pommiers de variétés différentes et compatibles soient plantés côte à côte.
Un des avantages du greffage est qu'il permet de créer des arbres autofertiles. Au lieu de greffer un seul cultivar, le producteur va greffer deux variétés de pommes. Ces pommes pourront se polliniser entre elles, c'est ce qu'on appelle un pommier autofertile, contrairement à un pommier autostérile.
Grâce au greffage, il est plus facile de trouver chaussure à son pied, même si on a un terrain plus restreint. « Pour les gens qui ont peu d'espace, un pommier nain, c'est l'idéal, car l'arbre va rester tout petit et il peut même y avoir deux variétés sur le même arbre », affirme Olivier Ross.
Évitez d'acheter un cultivar de pomme trop sensible à la tavelure du pommier, une maladie fongique qui cause des taches noires sur le fruit et ses feuilles. La McIntosh, par exemple, il vaut mieux la laisser aux professionnels.
Planter l'arbre
Une fois l'arbre et l'emplacement choisis, c'est le moment de planter ! On creuse un bon trou, à au moins 25 pieds de distance de votre maison ou des autres arbres, et on étale bien les racines avant de remettre la terre.
Olivier Ross conseille d'ajouter une bonne pelletée de compost après la plantation, ainsi que d'ajouter des mycorhizes. Les mycorhizes sont des champignons microscopiques qui, comme une extension du système racinaire, aident l'arbre à mieux absorber les éléments nutritifs contenus dans le sol. Les mycorhizes sont souvent déjà présentes dans le terreau, mais en ajouter ne peut qu'être bénéfique.
Finalement, on évite d'avoir trop d'herbe autour de l'arbre. Olivier Ross recommande de désherber le périmètre immédiat de l'arbre ou de mettre un paillis, car les racines de la jeune pousse, assez superficielles, entrent en compétition avec ce qui les entoure.
Quand il est jeune, c'est bien de mettre un paillis ou même de désherber, éviter que le gazon soit immédiatement en contact avec un jeune arbre, parce que ça fait une compétition.
Olivier Ross, fondateur du Verger Pépinière Bord-du-Lac
Il faut arroser son pommier régulièrement lors des premiers mois.
Récolter les fruits de son travail
Ça y est, votre pommier est planté ? Armez-vous maintenant de patience, car vous ne mangerez pas tout de suite de tartes aux pommes du jardin. Il faudra attendre quelques années avant de pouvoir croquer à pleines dents dans un fruit de votre pommier. La période d'attente varie selon les variétés, les régions et les années. « Généralement, après trois à cinq ans sort la première pomme. Et après, c'est exponentiel. À maturité, comme dans 30 ans, l'arbre va produire des caisses, des caisses et des caisses », explique Véronique Alexandre.
La cueillette des pommes a lieu entre le mois d'août et la fin du mois d'octobre, selon la variété.
PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE
La copropriétaire de la Pépinière aux Arbres fruitiers conseille d'ailleurs de planter plusieurs arbres fruitiers variés : « Si cette année, ce n'est pas bon pour les pommes, bien ça sera bon pour les poires, ou les noisettes, ou les framboises, donc il y a tout le temps quelque chose de disponible. »
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