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La Presse
42 minutes ago
- La Presse
Joëlle Pineau en trois photos
Une image vaut mille mots, paraît-il. En voici trois, choisies par Joëlle Pineau parce qu'elles jettent un éclairage sur son parcours et sur sa personnalité. PHOTO FOURNIE PAR JOËLLE PINEAU Un robot développé par Joëlle Pineau pendant son doctorat « C'est un robot infirmier que j'ai développé pendant mon doctorat. Le robot interagissait avec les gens dans des foyers de personnes âgées. En fait, il n'était pas infirmier, mais plutôt social. C'était comme un accompagnant social qui leur proposait des activités, répondait à leurs questions. C'était comme une version incarnée d'un ChatGPT, mais là, on se projette en 2001 ou 2002. Ce robot-là avait déjà tous les éléments qui ont ensuite été les moteurs de mon programme de recherche. Il y avait la robotique, il y avait l'aspect de l'interaction et l'aspect d'application plus médicale. » PHOTO FOURNIE PAR JOËLLE PINEAU Lancement du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook à Montréal « C'était chez Facebook en 2017. C'était à l'évènement qui avait été organisé pour le lancement. Quand je pense à un évènement marquant, c'en est un. » Joëlle Pineau sera restée à la barre pendant huit ans, en accumulant les responsabilités au fil de son mandat. La pause qu'elle a choisi de s'accorder représente un « privilège énorme », reconnaît-elle. « Il y a une notion dont on ne parle pas beaucoup, celle du 'assez'. J'ai une maison et mes enfants ont accès à l'éducation, merci, c'est assez. Je n'ai pas besoin d'une deuxième résidence. Mais mon chum insiste pour une auto parce qu'il veut aller à la pêche ! » PHOTO FOURNIE PAR JOËLLE PINEAU Joëlle Pineau à la conférence NeurIPS à Montréal en 2019 « Beaucoup de ma carrière de recherche dans les dernières années a été centrée sur le sujet de la reproductibilité, donc de s'assurer que quand le chercheur fait des travaux, qu'on peut les reproduire puis les évaluer de façon rigoureuse. C'est un principe de base de la science. Si tu ne peux pas reproduire quelque chose, c'est un problème. J'ai passé pas mal de temps à construire cette culture de la reproductibilité. La photo date de 2019, quand la conférence NeurIPS était à Montréal, 8000 personnes de partout dans le monde étaient descendues pour la conférence. J'ai été invitée à donner une des conférences plénières, où j'ai livré un message basé sur la reproductibilité. »


La Presse
an hour ago
- La Presse
Surprenante agriculture autochtone au Michigan
Entre le XIe siècle et l'arrivée des Européens, des Autochtones du Michigan ont cultivé sans interruption des champs d'une superficie dépassant le kilomètre carré. Plusieurs milliers de personnes ont été nécessaires pour cet ouvrage, ce qui remet en question les idées reçues sur le mode de vie des populations sous cette latitude. « Il s'agit de champs 10 fois plus étendus que ce qu'on voyait chez les peuples du nord des États-Unis et du sud du Canada », explique l'auteure principale de l'étude, Madeleine McLeester de l'Université Dartmouth au New Hampshire. La taille de cet ouvrage agricole implique un degré de sédentarité potentiellement incompatible avec ce qu'on sait des populations précoloniales de la région, selon elle. De plus, les champs de cette taille n'ont que très rarement, voire jamais, été cultivés par des populations égalitaires, sans hiérarchie sociale. Son étude a été publiée en juin dans la revue Science. Comme les peuples autochtones qui habitaient le sud du Québec avant l'arrivée des Français, les Menominee avaient une organisation égalitaire. Et jusqu'à maintenant, les archéologues pensaient que cette absence de hiérarchie limitait à quelques centaines – au maximum à 2000 personnes – la taille des communautés. Et donc la superficie de leurs champs. PHOTO FOURNIE PAR MADELEINE MCLEESTER L'un des sites où ont eu lieu des fouilles Une communauté sans hiérarchie 10 fois plus grande que les villages précoloniaux connus de la région est difficile à imaginer, dit Mme McLeester, qui ne veut pas s'avancer sur la taille de la communauté nécessaire à la culture de 300 acres (120 hectares). PHOTO FOURNIE PAR MADELEINE MCLEESTER Madeleine McLeester durant les fouilles Mais il y a plusieurs autres aspects de nos fouilles qui sont inédits. Outre la taille des champs, il y a l'organisation en sillons des 'trois sœurs' : le maïs, la courge et le haricot. Normalement, les cultures sont organisées en petits monticules séparés. On a aussi trouvé des traces d'engrais sous forme de bois brûlé, ce qui n'est présent nulle part ailleurs. Madeleine McLeester, archéologue de l'Université Dartmouth, auteure principale de l'étude On y cultivait aussi des melons et des tournesols. PHOTO FOURNIE PAR MADELEINE MCLEESTER Les sillons précoloniaux sont encore visibles. La nouveauté la plus frappante est la culture ininterrompue de ces champs pendant un demi-millénaire. « Étant donné l'effort nécessaire pour déboiser une aussi grande surface, il est peu probable que le champ ait été abandonné pendant ces cinq siècles, comme on présume que les peuples semi-sédentaires comme les Menominee le faisaient. C'est peut-être pour cette raison que des engrais ont été utilisés. Ailleurs, quand la terre était épuisée, on déplaçait le village. » Drones à l'appui Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 1:05 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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IMAGES FOURNIES PAR MADELEINE MCLEESTER Images lidar prises par des drones montrant des structures agricoles précoloniales « Nous avons utilisé des drones pour faire une prospection par lidar, ce qui nous a permis de détecter les faibles variations de topographie laissées par les champs il y a 500 ans, dit Mme McLeester. Nous avions une petite fenêtre de temps pour le faire, après la fonte des neiges, mais avant l'apparition de la végétation. » Les vols de drones ont eu lieu au printemps 2023, sur un terrain de 3 km2 appartenant à un fermier. La prochaine étape est de trouver les vestiges des habitations des fermiers précoloniaux. Cela va peut-être permettre de mieux comprendre pourquoi les champs ont été abandonnés, peu avant l'arrivée des Européens, selon Mme McLeester. Les premiers explorateurs occidentaux dans la région sont Étienne Brûlé et Jean Nicolet, entre 1620 et 1650. Un responsable de la nation menominee, David Grignon, a participé à l'étude, mais il n'a pas été possible de l'interviewer. Il fait partie des descendants de la communauté qui a cultivé le site mis au jour par Mme McLeester. Les villages iroquoiens Aucun champ précolonial de cette taille n'a été retrouvé au Québec, selon Christian Gates St-Pierre, archéologue à l'Université de Montréal. « Et je ne pense pas qu'on pourra en retrouver, parce qu'il y a eu une agriculture coloniale un peu partout qui a effacé les traces des champs précoloniaux. » Il trouve « surprenante » la mise au jour d'une agriculture aussi intensive sur une aussi longue période, décrite par Mme McLeester à Menominee. Les Iroquoiens du Saint-Laurent, qui peuplaient les rives du Saint-Laurent dans le sud du Québec, en Ontario et dans l'État de New York, étaient semi-sédentaires, mais leurs villages ne comptaient que deux à quatre maisons longues et étaient abandonnés après deux ou trois générations, selon M. Gates St-Pierre. « Les terres s'épuisaient, les maisons en bois pourrissaient, les dépotoirs se remplissaient et la vermine s'installait, alors on changeait de site. » Quand Jacques Cartier a visité Hochelaga, le village avait probablement une population de 2000 personnes, ce qui était le maximum des villages iroquoiens. PHOTO SIMON DIOTTE, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Une maison longue sur le site archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha Le seul village iroquoien plus grand, sur le site Droulers-Tsiionhiakwatha à Saint-Anicet près des frontières ontarienne et américaine, comportait 10 à 15 maisons longues. « Il a été construit vers 1450 et abandonné vers 1500, dit M. Gates St-Pierre. On ne sait pas pourquoi soudainement on a eu ce village plus grand. Peut-être était-ce pour se défendre d'ennemis. » Surplus, hiérarchie et inégalités L'idée qu'un village abritant de 5000 à 10 000 personnes ne peut avoir une culture politique égalitaire est basée sur l'organisation nécessaire pour construire des ouvrages comme le champ mis au jour par Mme McLeester, et aussi sur la présence de surplus agricoles. Quand il y a des surplus, il faut les partager, organiser leur commerce. Historiquement, on a vu qu'avec des surplus importants, des individus en prennent le contrôle et une hiérarchie sociale s'installe. Christian Gates St-Pierre, archéologue à l'Université de Montréal Mais aucun indice ne permet de penser que les Iroquoiens n'étaient pas égalitaires. « Quand un Français visite une maison longue, il doit saluer toutes les personnes dans la maison longue où il entre. C'est un signe d'une culture égalitaire. » Même le site de Droulers-Tsiionhiakwatha semble égalitaire malgré sa grande population, parce que les maisons longues sont organisées de la même manière, dit M. Gates St-Pierre. Cette approche pourrait-elle avoir été abandonnée pour des villages plus petits à cause d'un danger d'apparition de hiérarchie ? C'est certainement plausible, même si ce sont des conjectures, dit l'archéologue montréalais. Mme McLeester estime qu'il faut remettre en question nos perceptions de la culture politique précoloniale du nord-est des États-Unis. « Soit ces peuples n'étaient plus égalitaires, soit, ce qui est plus probable, une culture égalitaire est possible avec des populations beaucoup plus grandes que nous ne le pensions. »


La Presse
20 hours ago
- La Presse
Avertissement de chaleur dans le sud du Québec dimanche
Le reste de la province sera également sujet à des températures élevées, mais qui demeurent pour l'instant au-dessous des critères d'avertissement de chaleur. Avertissement de chaleur dans le sud du Québec dimanche Ce sera une chaude journée à Montréal, dimanche. Environnement Canada a émis un avertissement de chaleur pour le sud du Québec, où la température atteindra 40 degrés par endroits. Le plus fort de la vague de chaleur se fera ressentir en après-midi, dans le sud du Québec. Principalement touchées : Montréal et ses villes avoisinantes, jusqu'à Drummondville, explique Environnement Canada. « Pour donner une idée, à Montréal, il fera 33 degrés, et avec l'indice humidex, ce sera 40 degrés », précise Nicholas Elder, météorologue chez Environnement Canada. De possibles averses et orages en après-midi sont également attendus. Le reste de la province sera également sujet à des températures élevées, mais qui demeurent pour l'instant au-dessous des critères d'avertissement de chaleur. Environnement Canada rappelle qu'il est important de rester attentif aux signes d'épuisements dus à la chaleur, comme des maux de tête, des nausées, des étourdissements, la soif, une urine foncée ou une fatigue intense. L'organisme recommande de bien s'hydrater et de limiter l'exposition directe au soleil. Lisez l'article « Vague de chaleur : Des endroits pour se rafraîchir »