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Un homme envoie trois membres de sa famille à l'hôpital

Un homme envoie trois membres de sa famille à l'hôpital

La Presse16-07-2025
Un homme de 25 ans a été arrêté, mardi soir, après avoir attaqué et blessé trois membres de sa famille dans une résidence de l'arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve.
Vers 18 h 45, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a reçu un appel concernant une agression armée dans une résidence de la rue Jean-Pierre-Ronfard, près de la rue de Contrecœur. Le suspect était demeuré sur place et il a été arrêté.
À leur arrivée, les policiers ont localisé trois victimes : un homme de 32 ans, une femme de 29 ans et une femme de 58 ans. Les trois personnes présentaient des blessures au haut du corps.
« Elles ont toutes été transportées en centre hospitalier, mais il n'y a pas de danger pour leur vie », indique Manuel Couture, porte-parole du SPVM.
Selon les premières informations des témoins, « pour une raison inconnue », l'homme a attaqué les trois membres de sa famille « avec un objet coupant ».
Une scène de crime est érigée sur les lieux. Les enquêteurs rencontrent actuellement des témoins et recueillent des éléments de preuve.
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Dans le cadre de ce processus, le gouvernement cherche à apporter plusieurs changements majeurs à l'approvisionnement en services du Parlement et d'autres institutions, comme la Cour suprême. La section canadienne de l'Association internationale des interprètes de conférence (AIIC-Canada) a indiqué que ces changements comprennent l'élimination des mesures visant à protéger l'audition des interprètes et l'adoption d'une approche du « soumissionnaire le plus bas » pour remplacer le modèle du « meilleur candidat », qui tient compte des qualifications et de l'expérience des travailleurs. « Ce changement aurait presque certainement pour effet d'écarter les pigistes les plus expérimentés d'une équipe déjà à court de personnel », a indiqué l'organisation dans un communiqué de presse. Elle a ajouté que l'adoption d'une approche du soumissionnaire le plus bas est « seulement une question de budget ». Dans une lettre adressée au premier ministre Mark Carney ce mois-ci, la présidente de l'AIIC-Canada, Alionka Skup, a affirmé que les nouvelles règles proposées réduiraient la qualité des services d'interprétation et compromettraient l'accès du public aux délibérations gouvernementales dans les deux langues officielles du Canada. Mme Skup a fait valoir que ces changements ne tiennent pas compte de la grave pénurie actuelle de fournisseurs de services d'interprétation accrédités et qualifiés. Elle a précisé qu'une centaine de pigistes accrédités et qualifiés assument désormais environ 60 % de toutes les missions parlementaires. Nicole Gagnon, porte-parole de l'AIIC-Canada et interprète pigiste de carrière, a dit que la pénurie avait commencé avant la pandémie, mais qu'elle s'était aggravée avec le passage du Parlement à distance et les blessures subies par des interprètes comme elle. Plusieurs interprètes de la colline du Parlement ont subi des dommages auditifs en raison de la mauvaise qualité du son et des retours audio. Le gouvernement fédéral a été contraint d'adapter l'aménagement de la Chambre des communes et des salles de comité l'année dernière. « Avec cette nouvelle offre à commandes, il y a fort à parier qu'ils décideront de raccrocher leurs casques d'écoute, car cela n'en vaut pas la peine », a déclaré Mme Gagnon. Mme Gagnon a indiqué que le gouvernement prévoyait également de commencer à rémunérer les interprètes à l'heure plutôt qu'à la journée. « C'est un changement fondamental qui est totalement inacceptable pour nous, a-t-elle expliqué. Cette offre à commandes va à l'encontre de nos normes de pratique. Nous travaillons à la journée, et non à l'heure. Nous ne sommes pas des travailleurs à la demande. » Mme Gagnon a dit qu'elle et d'autres interprètes s'opposent au modèle du plus bas soumissionnaire, car il ne tient pas compte des qualifications et de l'expérience. « Beaucoup d'entre nous ont plus d'années d'expérience que d'autres, possèdent d'autres diplômes, que ce soit en génie, en droit ou en administration, et ce sont donc des qualifications supplémentaires qui devraient être prises en compte lors de l'affectation des interprètes », a-t-elle plaidé. « Il serait préférable d'affecter un interprète à la Cour suprême s'il a fait des études de droit ou si c'est son domaine d'expertise, plutôt que d'envoyer quelqu'un qui n'en a pas fait. » Mme Gagnon s'est dite inquiète des conséquences d'une éventuelle baisse de qualité pour les députés qui dépendent des services de traduction, soulignant que la majeure partie du travail des interprètes consiste à traduire de l'anglais vers le français. M. Link a indiqué que Services publics et Approvisionnement Canada avait lancé en juin un appel à commentaires auprès des fournisseurs et de l'industrie sur la nouvelle approche d'approvisionnement. Il a ajouté que les commentaires recueillis joueront un rôle clé dans l'élaboration et le perfectionnement de la stratégie d'approvisionnement à l'avenir. Mme Gagnon a rapporté que, lors de sa rencontre avec les fournisseurs la semaine dernière, le gouvernement a clairement indiqué qu'il ne reviendrait probablement pas sur l'adoption de l'approche du plus bas soumissionnaire. Le ministère prolonge les contrats actuels avec les interprètes pigistes jusqu'à la fin de l'année afin de moderniser le processus d'approvisionnement. Une fois le nouveau processus en place, les interprètes devront décider s'ils soumettent des offres pour continuer à travailler sur la colline du Parlement. Mme Gagnon a déclaré que le salaire horaire et les propositions du plus bas soumissionnaire sont « inacceptables » pour elle et que si ces propositions sont introduites, elle ne proposera plus ses services.

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Travaux au Manoir Lafontaine
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Nadine Freville fait partie des locataires du Manoir Lafontaine qui s'impatientent face aux retards dans le chantier. Le Manoir Lafontaine, à Montréal, était un symbole de la lutte contre les rénovictions. Vidé de ses locataires, il illustre maintenant les délais qui affligent le développement de projets de logements abordables, en pleine crise du logement. Les travaux de rénovation majeurs de la tour de 14 étages et 93 logements n'ont pas encore commencé, deux ans après le rachat de l'immeuble par un organisme à but non lucratif. Le chantier devait pourtant débuter à l'automne 2023. « J'ai 82 ans. J'ai le temps de mourir avant de retourner chez nous ! Ça me fait peur », a lancé Maggie Sawyer, en entrevue avec La Presse jeudi dernier. La locataire a habité pendant un demi-siècle au Manoir Lafontaine, jusqu'à son départ en juillet 2023 dans la foulée du rachat par l'organisme Interloge, qui devait entreprendre les travaux. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Maggie Sawyer, locataire du Manoir Lafontaine, est relogée dans un autre immeuble appartenant à Interloge. Face aux retards, « on est très déçus », a-t-elle dit, dénonçant les échéanciers constamment repoussés. Une autre locataire, Nadine Freville, déplore aussi la tournure des évènements. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le Manoir Lafontaine, une tour de 14 étages et 93 logements, fait face au parc du même nom, à Montréal. « J'ai libéré la place en pensant que ça allait permettre aux choses d'avancer », a-t-elle confié. Quand le rachat de l'immeuble par Interloge a été annoncé, en mai 2023, elle n'imaginait « pas une seconde » que les travaux n'auraient même pas débuté deux ans plus tard. J'avais confiance, beaucoup d'espoir. Nadine Freville, locataire du Manoir Lafontaine Les deux femmes sont relogées dans d'autres immeubles appartenant à Interloge. Elles auront éventuellement le droit de reprendre leur logement au Manoir Lafontaine et de payer le même loyer qu'avant. « Il y a des délais, c'est indéniable » Le Manoir Lafontaine a été construit dans le cadre d'Expo 67. Il a servi d'hôtel avant d'être transformé en édifice résidentiel. Une même famille en a été propriétaire pendant plusieurs années, jusqu'à son rachat par les promoteurs immobiliers Jeremy Kornbluth et Brandon Shiller. PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE Manifestation en avril 2021 devant le Manoir Lafontaine pour dénoncer l'expulsion de ses résidants La tentative des nouveaux propriétaires de vider l'immeuble pour y faire des travaux majeurs avait créé une vive controverse en 2021, plusieurs locataires soupçonnant les deux hommes de vouloir y aménager des appartements de luxe. Deux ans plus tard, la mairesse de Montréal, la ministre responsable de l'Habitation et le grand patron de Desjardins étaient réunis pour annoncer le rachat de l'immeuble par l'organisme Interloge, pour y faire des logements abordables. « Le début des travaux de rénovation est prévu à l'automne 2023 », indiquait leur communiqué. C'était « une affirmation optimiste », reconnaît aujourd'hui Louis-Philippe Myre, directeur général d'Interloge. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le balcon de l'ancien appartement de Nadine Freville, sur lequel elle a installé une pancarte avec la mention « Manoir du mépris » « On est en train de mettre en place un financement complet pour commencer les travaux dans les prochaines semaines en bonne et due forme, a-t-il assuré en entrevue. Il y a des délais, c'est indéniable. […] La mise en place du financement prend un peu plus de temps que prévu parce qu'il y a des délais d'approbation, notamment de la Société canadienne d'hypothèques et de logement. » C'est une opération qui nécessite beaucoup de planification et d'attention. On préfère prendre le temps qu'il faut pour bien faire les choses que de commencer un chantier et découvrir de mauvaises surprises en cours de route. Louis-Philippe Myre, directeur général d'Interloge En mai 2023, les élus rassemblés parlaient de sauvetage, de victoire des locataires. Leur communiqué laissait entendre que l'enveloppe de 38 millions rassemblée auprès de différents partenaires constituait un montage financier pour permettre au projet d'aller de l'avant. « Pour Interloge, il était clair dès le départ qu'il manquerait de l'argent pour compléter le projet de rénovation », affirme maintenant M. Myre. 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Meloche montre aussi du doigt la propension des politiciens à annoncer trop tôt des projets mal ficelés en y incluant « une pile de promesses et de vœux pieux ». « C'est un peu ça qui est le problème quand ça part du politique, observe le professeur. La problématique dans le public, c'est que souvent, ce qui est annoncé au départ a été fait sur une napkin », sans l'apport d'un promoteur immobilier expérimenté.

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