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PSG : dur, brutal, cynique... Donnarumma, légende déchue

PSG : dur, brutal, cynique... Donnarumma, légende déchue

Le Figaro12 hours ago
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HUMEUR – Acteur majeur du sacre parisien en C1 et membre influent du vestiaire, le portier italien se voit montrer la porte. Déclassement express d'un géant.
Paris, son univers impitoyable. Il y a un peu plus de deux mois, le 31 mai dernier, le Paris Saint-Germain célébrait son premier titre de champion d'Europe à Munich, après un récital contre l'Inter Milan (5-0) en finale de Ligue des champions. Un match lors duquel Gigio Donnarumma n'a pas eu besoin de forcer son talent. À Munich, Paris a triomphé grâce au jeu, à la qualité de son pressing et au génie de Luis Enrique. Un sacre qui n'aurait toutefois pas été possible sans les prouesses du portier international italien (74 sélections) de 26 ans, si brillant à Anfield, sur le terrain d'Aston Villa ou encore lors de la double-confrontation face à Arsenal. Géant. Légende.
En six mois, Gigio a effacé les doutes, chassé les critiques, évacué les questionnements nés de ses échecs passés, comme lors du crash à Madrid face au Real par exemple, en 2022. Un déclic ? Les crampons du Monégasque Wilfried Singo fin 2024 sans doute. Le management agressif de Luis Enrique n'y est peut-être pas pour rien…
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« Ca ne se fait pas » : l'amertume des fans parisiens après l'éviction de Gianluigi Donnarumma
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Le Parisien

time28 minutes ago

  • Le Parisien

« Ca ne se fait pas » : l'amertume des fans parisiens après l'éviction de Gianluigi Donnarumma

Son nom est celui qui est le plus revenu, dès lors que le Paris Saint-Germain a annoncé ce mardi 12 août la composition officielle de son groupe en partance pour l'Italie. « Pour Donnarumma, ça ne se fait pas », écrit un internaute sur X (anciennement Twitter), « Donna devrait jouer la finale parce que c'est grâce à lui que nous sommes là demain », enchaîne un autre. Car comme annoncé dès le début de la semaine, le gardien Italien n'a pas fait le voyage jusqu'à Udine où les Parisiens affrontent ce mercredi 13 août Tottenham à l'occasion de la Supercoupe d'Europe. « On ne t'oubliera jamais », glisse alors un autre suiveur du club de la capitale, postant dans le même temps une photo de Gianluigi Donnarumma le trophée de la Ligue des champions dans les mains. Prié de trouver un point de chute d'ici la fin du mercato, et encore plus depuis l'arrivée il y a quelques jours du Français Lucas Chevalier, le champion d'Europe s'est éloigné encore un peu plus des couleurs du Paris Saint-Germain. Faute d'avoir trouvé un accord avec la direction du club de la capitale pour prolonger son contrat qui court jusqu'à l'été 2026, le voilà mis de côté. Un procédé qui peine une partie des supporters. « Je suis déçu du traitement qui lui est réservé car les contours de ses relations tendues avec le club sont flous, commente Gary, installé à chaque rencontre à domicile en tribune Auteuil, et ce depuis 17 ans. Comme d'habitude avec le PSG, on ne connaît jamais réellement le pourquoi du comment, et je trouve ça dommage. J'ai compris immédiatement que l'aventure Donnarumma était terminée quand Chevalier a signé, je ne suis pas étonné qu'il ne soit pas du voyage. » À voir aussi La non-convocation ? « C'est un peu moyen » « Je ne suis pas surpris, assure à son tour Jean-Baptiste, abonné du Parc des Princes depuis plus de 20 ans. De ce que j'ai compris le PSG l'avait prévenu qu'à partir du moment où quelqu'un d'autre arrivait en numéro un… Maintenant, le fait de ne pas le convoquer pour la finale de la Supercoupe, c'est un peu moyen. C'est un club qui fait parler donc on cherche toujours la petite histoire et le PSG aurait pu s'éviter celle-là en mettant Donnarumma dans le groupe tout en continuer à lui chercher une porte de sortie. » Car si au cours des quatre dernières années, Jean-Baptiste n'a pas toujours été rassuré par ses interventions – « j'ai eu peur à chaque passe en retrait » -, il reconnaît que l'Italien a « été très bon » depuis le début de l'année 2025. « Il a joué un rôle important dans la conquête de la Ligue des champions, ajoute-t-il. Depuis le choc avec le joueur de l'AS Monaco (le latéral Stéphane Singo avait involontairement ouvert la pommette du gardien lors d'un match de Ligue 1 le 18 décembre 2024), il est devenu bon, il n'y a pas eu de boulettes. J'aurais été d'avis de le prolonger. Changer de gardien, c'est toujours un risque. Un peu de stabilité n'aurait pas fait de mal. » Pour d'autres, « Chevalier c'est l'avenir » « Je suis pour que Donnarumma reste à la maison, insiste un supporter croisé devant le Campus PSG à Poissy ces derniers jours. Il a tout déchiré cette saison, il faut absolument le garder. Je ne dis pas que Chevalier est un mauvais gardien mais il n'a ni le niveau, ni l'expérience de Gigio. » « Il est entré dans la légende du club, il a prouvé à toute l'Europe qu'il était un gardien immense qui a mérité qu'on le respecte pour ce qu'il a apporté, abonde Gary. Je comprends que Chevalier soit une opportunité et j'en suis très content, mais Donnarumma aurait dû s'inscrire dans la durée avec le PSG. » Mais parmi les supporters, il y a aussi ceux qui veulent croire en la stratégie du staff parisien. Ainsi, s'il estime qu'il a « fait le boulot », ce quinquagénaire rencontré devant le centre d'entraînement veut « regarder la réalité en face ». « Lucas Chevalier est aujourd'hui le numéro deux de l'équipe de France et, à mon sens, il va en devenir le numéro un très rapidement, justifie celui dont le tee-shirt est floqué de la une du Parisien « À jamais les meilleurs », datée du 1er juin au lendemain du sacre européen. Il est jeune, très fort, a un bon jeu aux pieds, garde la tête sur les épaules… C'est une opportunité. Chevalier c'est l'avenir. »

Wembanyama et Gobert absents, qui pour épauler Yabusele dans la raquette des Bleus à l'Euro ?
Wembanyama et Gobert absents, qui pour épauler Yabusele dans la raquette des Bleus à l'Euro ?

L'Équipe

time28 minutes ago

  • L'Équipe

Wembanyama et Gobert absents, qui pour épauler Yabusele dans la raquette des Bleus à l'Euro ?

À l'exception de Guerschon Yabusele, promu capitaine, le secteur intérieur des Bleus changera du tout au tout à l'Euro. Banc d'essai. C'est un endroit où les adversaires des Bleus n'osaient pas s'aventurer il y a à peine un an, effrayés par ses zones d'ombre, le danger qui y régnait et les molosses qui y rôdaient. À l'Euro (27 août-14 septembre), Giannis Antetokounmpo, Dennis Schröder ou Nikola Jokic se rendront sans doute plus volontiers dans la raquette. C'est que l'équipe de France, la faute aux forfaits en cascade, a été contrainte de redécorer son intérieur du sol au plafond. Ses trois pivots ont renoncé. Sans Victor Wembanyama (thrombose à l'épaule droite), Rudy Gobert (choix personnel) et Mathias Lessort (rééducation après sa fracture à la jambe gauche fin 2024), il y aura forcément plus de lumière et d'espaces près du cercle. Si l'on ajoute la retraite du pilier et capitaine Nicolas Batum, qui dépannait au poste 4, le seul survivant de l'épopée olympique parisienne est aussi celui qui a hérité du brassard, l'ailier-fort Guerschon Yabusele. Cela n'empêche pas la raquette française de présenter un potentiel fort et intrigant. Mais pour les nouveaux soldats de la peinture, des revenants Vincent Poirier et Mouhammadou Jaiteh aux découvertes Alexandre Sarr et Jaylen Hoard, tout reste à construire. Guerschon Yabusele (2,04 m, 29 ans, ailier-fort, 54 sélections) : sortir les griffes L'image de son dunk sur LeBron James lors de la finale olympique parisienne continue de tourner en boucle. Mais le plus dur commence pour le nouvel ailier-fort des New York Knicks. Celui qui a tourné à 19,3 points de moyenne sur les matches couperets des JO a enfilé le brassard de capitaine. Probablement menace offensive n°1 avec Élie Okobo, son nouveau statut ira de pair avec de grandes attentes en termes de leadership et de productivité (7,5 points, 2 rebonds sur les deux premiers matches de préparation). L'absence du tandem Wemby-Gobert, qui lui ouvrait des boulevards l'an passé, poussera les défenses à concentrer leur effort voire à doubler sur l'ex- intérieur du Real Madrid. Un défi à la hauteur du « Bear » après sa saison réussie à Philadelphie (11 points, 5,6 rebonds). Mais s'il veut conduire les siens en terre promise, l'Ours devra sortir les griffes. Le dunk mémorable qui a bouleversé la carrière de Guerschon Yabusele Jaylen Hoard (2,02 m, 26 ans, ailier-fort, 8 sélections) : chef de horde Avec un tandem Boris Diaw - Florent Pietrus, auquel a succédé l'indéboulonnable duo Yabusele - Wembanyama (avec Batum comme pigiste de luxe), dur de faire sa place au poste 4 chez les Bleus. Après une fin de formation et un début de carrière US -Wake Forest, comme Chris Paul et Tim Duncan, Portland et Oklahoma City entre contrat two-way et G League-, le Havrais Jaylen Hoard est réapparu sur les radars du côté de l'Hapoël puis du Maccabi Tel-Aviv. Son profil d'intérieur moderne, shooteur, athlétique, multicarte, y fait des merveilles (14,7 points, 5 rebonds, 32,4 % à 3 points en Euroligue). Le fils de l'ex- internationale Katia Foucade avait laissé son empreinte sur le mondial U17 2016 (22,4 points, une pointe à 41, la France 6e). Il a dû attendre 2024 pour goûter au maillot senior en qualification pour l'Euro 2025, qui sera sa première phase finale. Vincent Poirier (2,13 m, 31 ans, pivot, 62 sélections) : se remettre sur pied Triple médaillé international, pas retenu en 2023, blessé en 2024, Vincent Poirier est, du groupe de 14, le Bleu le plus expérimenté. Mais malgré ses 62 capes, le pivot de l'Efes Istanbul (9,6 points, 5 rebonds en Euroligue) n'a pas encore affiché le visage qu'on lui connaît. Invité surprise au Mondial 2019, déterminant face aux USA lors de la victoire en poules aux JO 2021 (argent) à Tokyo (83-76), celui qui a été lancé en pro par Frédéric Fauthoux à Levallois a aussi concurrencé Walter Tavares au Real Madrid. On attend plus de l'ex-meilleur rebondeur de l'Euroligue -quand il évoluait à Vitoria. Joueur majeur sur le Vieux Continent depuis son retour de NBA (2019-2021, 32 matches, 1,5 point entre Boston et Philadelphie), Poirier marche pour l'instant sur la tête - 1,5 point, 2 rebonds en deux matches de prépa. Alexandre Sarr (2,13 m, 20 ans, pivot, 2 sélections) : Sarr commence Deux matches, comme deux flashes, ont suffi à percevoir le potentiel et le chemin à parcourir pour Alexandre Sarr. Le n°2 de la draft 2024 - derrière son coéquipier en bleu Zaccharie Risacher -, auteur d'une première saison prometteuse (13 points, 6,5 rebonds, 2,4 passes en 27 minutes) à Washington avec un autre international, Bilal Coulibaly, a enfilé pour la première fois le maillot national senior contre le Monténégro. Résultat, 19 points en 14 minutes et une démonstration impressionnante de sa polyvalence - dissuasion avec son envergure à la « Wemby », adresse de loin, 3/5 à 3 points - face au pivot NBA Nikola Vucevic. Retour sur terre contre la modeste Grande-Bretagne (6 points à 3/9 en 16 minutes). Il faudra être patient. Mais le recordman de contres en summer league NBA (8) a tout pour devenir, d'ici aux JO 2028, un élément majeur de l'équipe de France. Mouhammadou Jaiteh (2,08 m, 30 ans, pivot, 37 sélections) : rien à Jaiteh Depuis sa seule participation à une phase finale des Bleus, quand il avait comblé le forfait de dernière minute d'Alexis Ajinça à l'Euro 2015 (3 matches, 18 minutes et 6 points au total), Mouhammadou Jaiteh n'avait plus goûté en sélection qu'aux épreuves de qualifications. Les défections lui redonnent sa chance. Une opportunité parfaitement justifiée par la maturité dont a fait preuve le natif de Pantin à Monaco. Le futur pivot de Dubaï s'est imposé dans la rotation de Vassilis Spanoulis (7,5 points, 3,9 rebonds en Euroligue) malgré les vents contraires, jusqu'à se montrer décisif en demies de l'Euroligue contre Olympiakos (11 points, 6 rebonds, victoire 78-68). Hyperactif, meilleur marqueur contre la Grande-Bretagne (12 points) malgré du déchet au tir près du cercle, Jaiteh pourra compter pour le servir sur ses coéquipiers en Principauté Matthew Strazel et Élie Okobo.

Ouverture de l'offre depuis lundi : «les abonnés sont là et ils arrivent», assure la direction de Ligue1+
Ouverture de l'offre depuis lundi : «les abonnés sont là et ils arrivent», assure la direction de Ligue1+

Le Figaro

time28 minutes ago

  • Le Figaro

Ouverture de l'offre depuis lundi : «les abonnés sont là et ils arrivent», assure la direction de Ligue1+

Nicolas de Tavernost, patron de LFP Medias, a assuré que le démarrage des abonnements à la chaîne de la Ligue 1 était «très encourageant». La campagne des abonnements à la chaîne Ligue1+ qui permettra de suivre les rencontres du championnat de France cette saison a débuté lundi avec une offre promotionnelle à 9,99 euros par mois pendant trois mois (puis 14,99 euros avec engagement sur douze mois). Après les épisodes Mediapro et DAZN conclus sur des échecs retentissants, l'élite du football français joue très gros avec cette nouvelle aventure télévisuelle. Dans un entretien accordé à Ouest-France ce mardi, Nicolas de Tavernost, patron de LFP Medias, n'a pas souhaité donner les premiers chiffres du nombre d'abonnés mais il a qualifié le démarrage de «très encourageant», se disant «satisfait» du bon accueil réservé par le public. À lire aussi Trois nouvelles émissions, des consultants vedettes, une proximité inédite avec les clubs ... À quoi ressemblera un week-end type de Ligue 1 la saison prochaine ? Publicité Des premiers indicateurs «positifs» «Les premiers indicateurs sont positifs. On ne va pas communiquer le nombre d'abonnés parce que sinon on devrait le citer tous les matins, mais par rapport aux plans que nous nous sommes fixés, on sent qu'il y a un bon 'move'. On a su répondre présent dès l'ouverture de manière tout à fait correcte», a lâché l'ancien président des Girondins de Bordeaux avant d'ajouter : «Les abonnés sont là et ils arrivent. J'espère que ça va s'accélérer évidemment au fur à mesure de la compétition et de l'ouverture du championnat, mais pour le moment, on reçoit un bon accueil.» La reprise de la Ligue 1 est fixée au 15 août. Les dirigeants ont encore quelques jours devant eux avant de dresser un premier bilan des abonnements, sans doute à l'issue de la première journée. La chaîne Ligue 1+ s'est fixée comme objectif d'attirer un million de clients à l'issue de la première saison.

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