logo
Défilé du 14 Juillet : aviation, hélicoptères, troupes à pied… le programme complet, minute par minute

Défilé du 14 Juillet : aviation, hélicoptères, troupes à pied… le programme complet, minute par minute

Le Parisien2 days ago
Le défilé du
14 Juillet
, grand rendez-vous républicain sur les Champs-Élysées, met cette année à l'honneur trois grands thèmes : la mémoire, la solidarité stratégique et l'
engagement de la jeunesse
.
Voici ce qui vous attend, heure par heure, en tribune comme à la
télévision
.
Le président de la République sera accueilli place Charles-de-Gaulle par les plus hautes autorités militaires. Le chef de l'État se recueillera sur la tombe du Soldat inconnu sous l'
Arc de Triomphe
, en compagnie de jeunes volontaires et anciens combattants.
Une œuvre musicale spécialement composée pour l'occasion, « Tout feu, tout flamme », sera jouée. Emmanuel Macron remettra également un nouveau glaive au comité de la Flamme, chargé depuis 100 ans de veiller au ravivage quotidien de la Flamme du Soldat inconnu.
À bord d'un véhicule militaire, le président passera les troupes en revue, depuis l'Arc de Triomphe jusqu'à la Concorde.
Honneurs militaires rendus par la Garde républicaine, hymne national, saluts aux autorités civiles et militaires : la cérémonie officielle est lancée.
60 avions français et 5 étrangers (dont des chasseurs européens et un F18 suisse) traverseront le ciel parisien. La Patrouille de France ouvrira la marche, suivie par plusieurs tableaux :
défense aérienne
, projection de puissance, innovation, lutte anti-incendie, renseignement… Un KC135, bientôt retiré du service, survolera Paris pour la dernière fois.
À l'occasion du 75e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques franco-indonésiennes, un impressionnant détachement des forces armées
indonésiennes
ouvrira le défilé sur les Champs-Élysées.
Plus de 5 600 militaires, issus des grandes écoles militaires, des régiments de l'armée de Terre, de la Marine, de l'Air, de la Gendarmerie, de l'
Administration pénitentiaire
, des douanes, de la police et des
sapeurs-pompiers
défileront ensuite.
Pour la première fois, des jeunes des centres du
Service militaire volontaire
défileront sur les Champs-Élysées. Ce dispositif interarmées unique offre à des jeunes de 18 à 25 ans en situation de décrochage une formation militaire et professionnelle. À leurs côtés défileront également des jeunes ultramarins du Service militaire adapté.
Le défilé mettra aussi en avant l'action des soldats français sur le terrain, au Liban aux côtés des Finlandais, en coopération avec la Belgique et le Luxembourg, et dans la mer Baltique pour renforcer la défense de l'Europe.
Ce sont les soldats de la Légion étrangère qui fermeront la marche.
34 hélicoptères, dont certains venus d'Italie, survoleront les Champs : Fennec, Tigre, Caïman, Gazelle, EC145, mais aussi drones et appareils de la Sécurité civile et de la douane. Le clou du spectacle sera assuré par l'Équipe de voltige de l'Armée de l'air.
155 véhicules et 92 motos démontreront la modernisation de l'armée française. Seront présents : les chars Leclerc rénovés, blindés Griffon, véhicules de transmission, unités de la cyberdéfense, véhicules médicaux, motos de la police et de la douane, et même des drones embarqués. La brigade logistique, la BSPP, les douanes et la gendarmerie mobile défileront également.
C'est l'un des moments les plus photogéniques du défilé : les 196 chevaux du régiment de cavalerie de la
Garde républicaine
traverseront les Champs-Élysées.
Des jeunes formeront un Bleuet humain en hommage à l'engagement et au souvenir. Une œuvre musicale originale intitulée « Le Souffle du Bleuet » sera interprétée en direct, avant la Marseillaise, chantée par des choristes accompagnés d'un chanteur blessé en service. Dans le ciel, les voltigeurs de l'Armée de l'air offriront une démonstration aérienne.
Le
chef de l'État
saluera les familles des militaires morts pour la France et les blessés, avant de quitter la place de la Concorde.
De 10 heures à 19h30, l'
Hôtel national des Invalides
deviendra un lieu de rencontres entre le public et les armées : stands, véhicules exposés, démonstrations,
collecte de sang
et espace dédié à l'innovation militaire. Sur l'esplanade, une dizaine d'hélicoptères ayant participé au défilé stationneront.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Mayenne : un homme de 25 ans soupçonné de féminicide
Mayenne : un homme de 25 ans soupçonné de féminicide

Le Parisien

time4 hours ago

  • Le Parisien

Mayenne : un homme de 25 ans soupçonné de féminicide

Un homme a été mis en examen et écroué dimanche pour le meurtre de sa conjointe à Cossé-le-Vivien (Mayenne), a-t-on appris mardi auprès de la procureure du Mans. Selon la radio Ici Mayenne , le corps de la victime âgée de 30 ans a été découvert vendredi à son domicile et son conjoint 25 ans, a été interpellé le même jour. La trentenaire était mère de trois enfants, a précisé la magistrate. « L'intéressé a été placé en détention conformément aux réquisitions du parquet », a indiqué la procureure de la République du Mans, Carine Halley. Selon les derniers chiffres officiels publiés fin novembre, quelque 271 000 victimes de violences conjugales , à 85 % des femmes, ont été enregistrées par les forces de sécurité en 2023. Sur la même année, 96 féminicides conjugaux ont été recensés. Le collectif Féminicides Par Compagnons ou Ex compte ce mardi 48 féminicides depuis le début de l'année.

Haut-Rhin : un sexagénaire mis en examen pour le meurtre d'un homme retrouvé dans une cave
Haut-Rhin : un sexagénaire mis en examen pour le meurtre d'un homme retrouvé dans une cave

Le Parisien

time5 hours ago

  • Le Parisien

Haut-Rhin : un sexagénaire mis en examen pour le meurtre d'un homme retrouvé dans une cave

Le corps avait été retrouvé dans une cave , à Soultz (Haut-Rhin), il y a environ trois mois. Un homme suspecté d'avoir commis le crime a été mis en examen pour homicide, a indiqué ce mardi Jean Richert, le procureur de Colmar. « Interpellé et mis en examen le 8 juillet pour homicide volontaire, un homme a été écroué conformément aux réquisitions », fait savoir l'intéressé, précisant que l'homme de 66 ans « conteste les faits ». Le mis en examen, un retraité, habite dans la même commune que la victime, un père de famille âgé de 42 ans. Ce dernier avait été découvert le 23 mars dans un box de cave situé dans son immeuble. Il était parti quelques heures plus tôt faire des courses et ses proches, inquiets de ne pas le voir rentrer, avaient alerté les gendarmes. Il présentait « plusieurs plaies au niveau du thorax, du bras et du cou », avait indiqué en mars le procureur de Colmar.

Budget 2026 : vent debout, les oppositions brandissent la menace de censure contre Bayrou
Budget 2026 : vent debout, les oppositions brandissent la menace de censure contre Bayrou

Le Parisien

time6 hours ago

  • Le Parisien

Budget 2026 : vent debout, les oppositions brandissent la menace de censure contre Bayrou

Anticipait-il déjà les réactions indignées ? À la toute fin de son discours, François Bayrou , lucide, a admis qu'il n'avait « que des risques » à courir en présentant ses annonces et que, sans majorité, son gouvernement était « à la merci des oppositions ». Sans surprise et sans tarder, sitôt son allocution achevée, le Premier ministre a été la cible de critiques virulentes de ses opposants , qu'ils soient de gauche ou du Rassemblement national, dont certains ont réclamé sa chute. « Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons », a ainsi riposté d'un tweet Marine Le Pen. Une intransigeance attendue au RN où l'on répétait depuis plusieurs jours que le parti n'accepterait pas l'idée d'une « année blanche » . Autres griefs égrenés par la présidente du groupe RN à l'Assemblée : « Aucune économie sur le coût de l'immigration, des subventions aux énergies intermittentes hors contrôle, 7 milliards de hausses de notre contribution à l'Union européenne, rien sur la bureaucratie à l'hôpital ou dans l'enseignement. Ce gouvernement préfère s'en prendre aux Français, les travailleurs et les retraités, plutôt que de faire la chasse aux gaspillages. » Ces dernières semaines, le RN avait pourtant loué la qualité d'écoute du gouvernement auquel il avait pu exposer ses idées. « Ils ont choisi de toutes les ignorer », grince Jean-Philippe Tanguy, le M. Finances du parti, qui évoque une « purge sociale et fiscale » et tire à boulets rouges sur la suppression de deux jours fériés , « niveau zéro de la politique ». « Une provocation », y va même le président du parti, Jordan Bardella. « Il y a 2 milliards d'économies. Le reste, ce sont des impôts et des spoliations » reprend Tanguy, qui a longtemps surnommé François Bayrou « renard rusé ». « Je ne comprends pas où il veut aller. On est passé du renard rusé au lemming (un rongeur connu pour se jeter tout seul du haut des falaises) ! » ironise-t-il. La gauche aussi est vent debout. Le plan Bayrou ? « Un musée des horreurs néolibérales » dans lequel « tout est ligne rouge », pilonne le président LFI de la commission des finances, Éric Coquerel. « Bayrou déclare la guerre sociale », s'indigne la cheffe des députés LFI Mathilde Panot. Pour Jean-Luc Mélenchon, le plan présenté par le Premier ministre revient à « faire payer le plus grand nombre pour épargner les très riches ». Comme il l'avait déjà annoncé, le mouvement mélenchoniste déposera une motion de censure lors de l'examen du budget. « Attention, nous approchons du point de non-retour. Il est urgent de mettre fin à la macronie. Il faut faire partir Bayrou » exhorte le leader insoumis. Pas en reste, le numéro un du Parti communiste, Fabien Roussel, tacle « un braquage en bande organisée ». « On craignait le pire. Le gouvernement a fait pire encore », dénoncent en écho les députés du groupe écologiste et social. Si François Bayrou espérait plus de mansuétude du côté des socialistes, qui l'avaient épargné en échange de concessions au début d'année, c'est raté. « Ce n'est pas un plan de redressement c'est un plan de démolition de notre modèle français. Ce n'est pas une année blanche qui s'annonce mais une année noire pour les Français », tonne le patron du Parti socialiste, Olivier Faure. Le PS pourrait-il néanmoins de nouveau discuter avec le Premier ministre ? « C'est à lui de nous dire quelles sont les marges de négociation. En l'état, ce budget est inacceptable pour nous », balaye le député Philippe Brun. « Nous ferons nos propores propositions à la rentrée. Sur la base actuelle, la seule perspective possible est la censure », appuie-t-il Olivier Faure quelques heures plus sur le plateau de BFMTV. Mardi soir, le président du parti, Bruno Retailleau, n'a pas commenté le budget de son Premier ministre. Mais le groupe des députés était convié à 20 heures en visioconférence pour en discuter. Et l'équipe dirigeante du parti a encore prévu d'évoquer le sujet ce mercredi à la mi-journée. « Il n'y a rien sur l'immigration. Et au sujet des jours fériés, on ne peut pas demander à des gens qui travaillent tout le temps de travailler plus pour ne pas gagner plus », soupire un cadre du groupe. Le 2 juillet, le patron des députés LR, Laurent Wauquiez, avait prévenu que son groupe ne voterait pas le budget s'il y avait des hausses d'impôts. Selon lui, « l'année blanche » était un « terme pudique pour dire année rouge fiscale ». De quoi voir rouge également pour la droite.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store