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Le Bitcoin dépasse les 118 000 $ US pour la première fois et continue de progresser

Le Bitcoin dépasse les 118 000 $ US pour la première fois et continue de progresser

La Presse5 days ago
Le Bitcoin dépasse les 118 000 $ US pour la première fois et continue de progresser
Le Bitcoin a atteint un sommet historique, dépassant les 118 000 $ US, grâce à un afflux massif de capitaux vers les ETF Bitcoin au comptant, qui ont ouvert l'accès à l'investissement en cryptomonnaies à des millions de personnes.
Michelle Chapman
Associated Press
La faiblesse du dollar américain et la propension de l'administration du président américain Donald Trump aux monnaies numériques ont également contribué à propulser récemment le cours du Bitcoin à des niveaux sans précédent.
Le Sénat a adopté le mois dernier une loi visant à réglementer une forme de cryptomonnaie appelée « stablecoins ». Il s'agit du premier d'une série de projets de loi que le secteur espère voir se multiplier pour renforcer sa légitimité et rassurer les consommateurs.
Cette législation, qui évolue rapidement, fait suite à la campagne électorale de 2024, au cours de laquelle le secteur des cryptomonnaies s'est classé parmi les plus gros dépensiers politiques du pays, soulignant son influence croissante à Washington et au-delà.
Connu sous le nom de GENIUS Act, ce projet de loi établirait des garde-fous et des protections pour les consommateurs des « stablecoins », un type de cryptomonnaie généralement indexé sur le dollar américain. Cet acronyme signifie « Guiding and Establishing National Innovation for U. S. Stablecoins ».
La Chambre des représentants examinera le GENIUS Act la semaine prochaine dans le cadre des efforts du Congrès visant à renforcer la position du pays dans le secteur des cryptomonnaies.
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L'apprentissage de l'IA doit commencer le plus tôt possible
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La Presse

time7 hours ago

  • La Presse

L'apprentissage de l'IA doit commencer le plus tôt possible

« Au Québec, les initiatives proposées pour ouvrir la discussion sur l'IA peinent encore à trouver leur place dans les cursus scolaires », écrit Noémie Girerd. Selon l'auteure, l'école a un rôle à jouer afin de permettre aux enfants de développer leur esprit critique face à l'intelligence artificielle (IA) Noémie Girerd Chargée de cours de français langue seconde en milieux universitaires et enseignante en francisation L'IA est entrée dans nos vies, bousculant nos habitudes de travail, notre façon d'apprendre et de concevoir. L'heure n'est plus à la censure, mais à l'encadrement de l'IA dans nos établissements scolaires. Elle doit devenir un objet d'étude à l'école pour éveiller l'esprit critique des apprenants. Notre génération a eu la chance de voir naître l'IA. Ce ne sera pas le cas des suivantes. Nous vivons un moment charnière de l'histoire⁠1, mais nous négligeons l'essentiel : comment la nouvelle génération utilise-t-elle l'IA ? Jusqu'où lui ferait-elle confiance ? Derrière chaque question que l'on pose aux grands modèles de langage (LLM) comme ChatGPT, Gemini, Claude et les autres systèmes d'IA, il faut une personne bien formée pour comprendre la réponse, vérifier l'information et orienter correctement le prompt. L'IA n'a pas été entraînée à reconnaître son ignorance. Elle poursuivra la discussion, parfois jusqu'à l'hallucination. Il est donc crucial de continuer à former les élèves pour les aider à devenir des spécialistes de leur domaine de prédilection. Mais l'éducation doit-elle pour autant proscrire l'usage de l'IA ? Que se passera-t-il si l'on n'encadre pas son utilisation dès le plus jeune âge ? N'est-ce pas là ce qui devrait nous inquiéter, nous qui avons vu naître l'outil, compris son potentiel, mais aussi ses limites et ses dangers ? L'Institut canadien de recherches avancées (CIFAR) admet qu'il est urgent « de renforcer la littératie en matière d'IA de la maternelle à la 5e secondaire […] et au-delà ». Il décrit d'ailleurs les compétences numériques des enfants canadiens comme « faibles, inégales et largement corrélées aux niveaux de compétences […] de leurs parents » et de leur « situation socio-économique »2. Dans un reportage de Chloé Sondervorst, Yoshua Bengio, l'un des plus grands experts mondiaux en matière d'intelligence artificielle, souligne l'importance de cultiver l'esprit critique face à l'IA dès l'enfance⁠3. Un vide dans la formation Pourtant, au Québec, les initiatives proposées pour ouvrir la discussion sur l'IA peinent encore à trouver leur place dans les cursus scolaires. Il existerait même, selon Andréane Sabourin Laflamme, cofondatrice du Laboratoire d'éthique du numérique et de l'IA, « un vide dans la formation actuelle »4. L'expression n'est pas anodine, elle souligne une carence dans notre encadrement pédagogique. En Finlande, des initiatives éducatives comme Generation AI proposent a contrario d'aider les élèves du primaire à comprendre ce qu'est une IA, comment elle fonctionne, mais aussi où elle peut se tromper. Les enfants sont invités à repérer les biais, à interroger les résultats des algorithmes et à réfléchir aux enjeux éthiques de cet outil⁠5. Au Royaume-Uni, en réponse aux émeutes qui ont suivi l'attaque au couteau survenue à Southport, plusieurs projets pédagogiques ont vu le jour. Ces interventions suscitent des réflexions cruciales autour de l'IA : images qu'elle génère, désinformation qui en découle, rôle des algorithmes dans nos choix quotidiens. Le contraste est flagrant. Là où le Canada et le Québec traitent encore ces questions en marge des programmes de cycles supérieurs, d'autres pays en font un véritable enjeu pédagogique dès la fin du primaire… Or, de plus en plus de scientifiques, de pédagogues et d'économistes à travers le monde s'accordent sur l'urgence d'introduire la littératie en IA plus tôt dans le parcours scolaire. Face à la montée en puissance de l'IA, il est urgent de développer l'esprit critique de nos enfants, de leur apprendre à croiser les informations, à les confirmer ou à les infirmer à l'aide de sources fiables. Et si nous osions, nous aussi, initier les élèves à l'IA, former les maîtres pour aiguiser les esprits de demain ? 1. Écoutez « Yoshua Bengio : AI's risks must be acknowledged » (en anglais) 2. Lisez « Une IA responsable envers les enfants : perspectives, implications et pratiques exemplaires » 3. Écoutez « Chloé Sondervorst et l'avenir de l'intelligence artificielle : rencontre avec Yoshua Bengio » 4. Écoutez « Chloé Sondervorst et l'avenir de l'intelligence artificielle : apprendre avec l'IA » 5. Lisez un texte sur le site de la University of Eastern Finland (en anglais) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Trump dévoile des investissements pour alimenter l'IA en électricité
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La Presse

time10 hours ago

  • La Presse

Trump dévoile des investissements pour alimenter l'IA en électricité

(Pittsburgh) Donald Trump a annoncé mardi des investissements d'entreprises privées dans l'énergie et les infrastructures en Pennsylvanie, État industriel de l'est des États-Unis, au moment où le secteur de la tech est confronté aux besoins toujours croissants en électricité de l'intelligence artificielle (IA). Agence France-Presse En tout, plusieurs organisations vont injecter environ 92 milliards de dollars dans des projets de centres de données (36 milliards) et de sites de production d'énergie (56 milliards). Le secteur des technologies s'est jeté à corps perdu dans le développement de l'IA générative, mais craint que les besoins massifs en électricité ne puissent être satisfaits par l'infrastructure existante, en particulier aux États-Unis. L'IA générative demande d'énormes capacités de calcul informatique, principalement pour faire fonctionner les processeurs voraces en énergie de Nvidia, cette entreprise californienne de puces électroniques devenue la plus grosse capitalisation boursière au monde en surfant très tôt sur la vague de l'IA. Les autorités américaines s'attendent à ce que d'ici à 2028, les besoins en électricité des entreprises technologiques pour l'IA soient équivalents à ceux de 5 millions de foyers. « Nous sommes ici aujourd'hui parce que nous pensons que c'est le destin de l'Amérique de dominer toutes les industries et d'être la première dans toutes les technologies, y compris la première super puissance au monde dans l'IA », a déclaré Donald Trump sur scène. « Et nous sommes largement en avance sur la Chine, je dois le dire. Et les usines arrivent, la construction commence », a ajouté le président américain, lors du premier Sommet sur l'énergie et l'innovation de Pennsylvanie à l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh. Rester « leader » Parmi les groupes présents, Google a annoncé un investissement sur deux ans de 25 milliards de dollars dans des centres de données et infrastructures d'IA dans des États du nord-est du pays, ainsi que 3 milliards de dollars pour moderniser deux centrales hydroélectriques en Pennsylvanie. « Nous soutenons l'appel clair et urgent du président Trump à investir dans les infrastructures, les technologies et la production d'énergie nécessaires à l'essor de l'IA, afin que les États-Unis restent leader dans ce domaine », a déclaré Ruth Porat, directrice des investissements d'Alphabet et Google. « Alors que les États-Unis et la Chine se livrent une course pour dominer la guerre de l'intelligence artificielle, les géants technologiques investissent massivement pour gagner des parts dans cette quatrième révolution industrielle », a commenté l'analyste Dan Ives de Wedbush. Il estime qu'environ 15 % des budgets informatiques sont désormais réservés à l'IA ou influencés par cette technologie. D'autres entreprises technologiques, sociétés énergétiques et firmes financières étaient présentes à Pittsburgh, dont Blackstone, qui a aussi promis 25 milliards de dollars pour des centres de données et infrastructures. Les groupes comptent en outre investir dans des programmes d'apprentissage. Pour le sénateur républicain David McCormick, ces investissements sont d'une « importance énorme » pour son État de Pennsylvanie, mais ils sont aussi « cruciaux pour le futur du pays ». Course avec Pékin Ses déclarations reflètent la tendance partagée par les deux bords politiques à Washington que les États-Unis doivent en faire davantage pour ne pas perdre du terrain face à la Chine dans cette course à l'intelligence artificielle. « Si les États-Unis ne mènent pas cette révolution sous nos propres conditions, nous céderons le contrôle de notre infrastructure, de nos données, de notre leadership, et de notre mode de vide à la Chine communiste », a déclaré le sénateur McCormick dans une tribune à Fox News. Donald Trump a lancé le projet « Stargate » en janvier, qui vise jusqu'à 500 milliards de dollars d'investissements dans les infrastructures d'IA. La firme japonaise d'investissements en technologie SoftBank, ainsi que les entreprises américaines de la Silicon Valley OpenAI (ChatGPT) et Oracle, ont décidé d'investir 100 milliards de dollars dans la phase initiale du projet. Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a fait machine arrière sur de nombreuses réglementations adoptées sous Joe Biden pour cadrer le développement des puissants algorithmes d'IA et limiter les exportations de certaines technologies avancées à des pays alliés. Le président américain devrait dévoiler son propre programme-cadre pour le développement de l'intelligence artificielle au cours du mois de juillet.

Les États en reconquête de leur autonomie
Les États en reconquête de leur autonomie

La Presse

timea day ago

  • La Presse

Les États en reconquête de leur autonomie

Le Cloud Act « autorise les autorités américaines à accéder aux données stockées par toute entreprise américaine, même si ces données sont hébergées à l'étranger », écrit l'auteur. Les États en reconquête de leur autonomie Pour rester maître de son destin, le Québec ne peut se permettre de confier ses données aux entreprises étrangères ou de dépendre de leurs logiciels, explique l'expert Vaneck Duclair. Vaneck Duclair Expert en cybersécurité et directeur de la sécurité infonuagique chez Emyode La souveraineté numérique est en train de devenir l'un des piliers fondamentaux de la stratégie des États modernes. Dans un monde où les infrastructures critiques reposent sur des services numériques, la question du contrôle des données, des logiciels et des infrastructures prend une dimension politique, juridique et économique majeure. Entre la menace des cyberattaques, les dépendances technologiques envers des entreprises étrangères et des lois comme le Cloud Act, qui autorisent l'extraterritorialité des données, les gouvernements cherchent à reprendre le contrôle. Un champ de bataille silencieux Le numérique n'est plus un outil périphérique : c'est le système nerveux de nos sociétés. Santé, transports, éducation, fiscalité, justice : tous les secteurs reposent désormais sur des infrastructures informatiques, des logiciels et des services en ligne. Mais ces outils sont souvent développés et hébergés par des entreprises étrangères, notamment américaines. En temps normal, cela passe inaperçu. Mais en période de tension géopolitique, de cyberattaques ou de conflit économique, cette dépendance devient un point de vulnérabilité majeur. La loi qui a fait basculer la confiance C'est l'une des raisons pour lesquelles la loi américaine Cloud Act (2018) a marqué un tournant. Cette loi autorise les autorités américaines à accéder aux données stockées par toute entreprise américaine, même si ces données sont hébergées à l'étranger. Cela signifie concrètement que les données de l'État québécois, hébergées chez Microsoft Canada, peuvent être réclamées par le FBI ou la NSA. Une absurdité juridique, mais une réalité technique. Cette prise de conscience a incité plusieurs pays à agir. Le Québec, la France, l'Allemagne, le Danemark : les pionniers Au Québec, le gouvernement a lancé en 2023 le Nuage gouvernemental du Québec (NGQ) : une infrastructure infonuagique (cloud) sécurisée, interne, centralisée, destinée à accueillir les systèmes informatiques des ministères et organismes publics. Objectifs : sécurité, mutualisation des coûts et indépendance. En France, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) a mis en place le label SecNumCloud, qui oblige les fournisseurs infonuagiques à ne pas être soumis à une juridiction extraterritoriale. Résultat : les géants américains sont exclus des services critiques. En Allemagne, le projet Gaia-X vise à construire une infrastructure numérique européenne fédérée, interopérable, souveraine et sécurisée. Au Danemark, l'État a décidé en 2024 de migrer vers des logiciels libres (open source) dans l'administration, notamment pour des raisons de transparence, de coût et de souveraineté. Cybersécurité, économie et démocratie Ce virage vers la souveraineté numérique n'est pas qu'une affaire technique. Il touche à trois dimensions majeures : Cybersécurité : en ayant la maîtrise de ses systèmes, un État peut mieux se défendre contre les cyberattaques. Économie : en réduisant les paiements de licences logicielles aux GAFAM, les États peuvent réinvestir dans l'innovation locale. Démocratie : garantir que les données des citoyens ne soient pas exploitées à leur insu par des puissances étrangères ou des algorithmes opaques, c'est défendre leur souveraineté individuelle. La souveraineté numérique n'est pas un luxe. C'est une condition pour rester maître de son destin. Les États qui l'ont compris ne cherchent pas à se couper du monde, mais à remettre la main sur des outils devenus trop critiques pour être externalisés sans condition. Le Québec, comme d'autres, trace une voie possible. Encore faut-il que la volonté politique soit constante, que les compétences locales soient valorisées et que la stratégie soit inscrite dans le long terme. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

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