
Des migrants clandestins prennent la fuite après une collision
Les services d'urgence ont été interpelés vers 4 h 15, samedi matin, à la suite d'une collision sur la route 202 à Hemmingford, à l'intersection de la montée Jackson.
Plus de détails suivront.
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La Presse
an hour ago
- La Presse
Construire des condos de luxe n'est pas la solution
« La concentration croissante de la propriété entre les mains d'un petit nombre de propriétaires et de sociétés d'investissement, tout comme l'achat de résidences secondaires à des fins spéculatives ou de villégiature, limite l'accès à la propriété », écrivent les auteurs. Yaya Baumann et Hélène Bélanger réagissent à la chronique « Construit-on des logements inutiles contre la crise ?1 », qui cite une étude dont ils sont les auteurs. Yaya Baumann Chercheur associé à l'IRIS Hélène Bélanger Professeure au département d'études urbaines et touristiques de l'UQAM et chercheuse associée à l'IRIS Le 1er juillet dernier, Philippe Mercure publiait une chronique1 mettant en doute les résultats de notre étude portant sur les effets négatifs de la construction de logements neufs par le secteur privé. Il y interviewait Jean-Philippe Meloche, professeur à l'Université de Montréal et chercheur à l'Observatoire Ivanhoé Cambridge — un groupe de réflexion lié au secteur immobilier. Si M. Meloche admet au passage l'existence de ces effets, il s'emploie davantage à reprendre les grandes lignes défendues par les acteurs de l'immobilier : la crise actuelle ne serait qu'un déséquilibre du marché et la construction en est l'une des rares solutions, etc. Bien que nous ayons déjà déconstruit ces mythes2, il nous paraît essentiel de revenir sur certains arguments défendus dans cette chronique que nous jugeons étonnants au regard de la littérature scientifique récente et des faits observés sur le terrain3. Le premier mythe véhiculé par M. Meloche concerne le principe selon lequel l'accès à la propriété permettrait de libérer des logements pour les ménages moins nantis. Le problème, c'est qu'il laisse croire que le secteur de l'habitation fonctionnerait comme un grand marché unique où tous les ménages – jeunes professeurs, étudiants et familles vulnérables – seraient en concurrence directe pour les mêmes logements et les mêmes secteurs. Plusieurs études – dont certaines citées dans la nôtre – montrent que cet effet domino reste largement confiné aux segments plus aisés du marché et atteint rarement les ménages plus vulnérables. S'il les atteint, les logements sont souvent dans un état de délabrement avancé, comme en témoignent les nombreux problèmes d'insalubrité rapportés par les comités logement. L'accès à la propriété Le deuxième argument concerne l'accès à la propriété qui, selon M. Meloche, représente l'une des principales solutions à la crise actuelle. Non seulement cette solution ne répond pas aux besoins de nombreux ménages, mais elle contribue également à accroître les disparités en matière d'accumulation du capital. En réalité, le marché est traversé par des dynamiques beaucoup plus complexes, où les ménages ne sont pas les seuls acteurs. La concentration croissante de la propriété entre les mains d'un petit nombre de propriétaires et de sociétés d'investissement, tout comme l'achat de résidences secondaires à des fins spéculatives ou de villégiature, limite l'accès à la propriété. Ces dynamiques contribuent aussi à la hausse des valeurs immobilières — alimentant ainsi la crise d'abordabilité plutôt que de la résoudre. Le troisième argument concerne l'impact des nouvelles constructions sur l'embourgeoisement des quartiers. M. Meloche semble négliger la complexité du phénomène, qui peut prendre plusieurs formes et se manifester différemment selon les contextes locaux. Le cas du Plateau Mont-Royal, souvent cité en exemple, n'a rien à voir avec ceux de quartiers comme Parc-Extension, Saint-Michel ou Montréal-Nord. Là encore, le secteur de l'habitation ne fonctionne pas comme un grand marché homogène, mais présente des particularités locales. Bien que la chronique ne prenne pas ouvertement la défense de l'industrie immobilière, elle passe sous silence plusieurs causes majeures de la crise : l'absence de contrôle des loyers, les rapports inégaux entre propriétaires et les locataires, la location à court terme, ainsi que des dynamiques structurelles comme la financiarisation du logement. En mettant surtout l'accent sur un déséquilibre entre l'offre et la demande, elle risque cependant de rejoindre, même involontairement, une lecture que privilégient l'industrie et les gouvernements — une lecture qui, en réduisant la crise à des mécanismes de marché, tend à en occulter les causes systémiques. Or, cela ne nous sortira pas de la crise. Pire, cela pourrait bien l'aggraver. 1. Lisez la chronique « Construit-on des logements inutiles contre la crise ? » 2. Consultez l'étude de l'IRIS 3. Consultez l'article publié par Métropoles — Sciences sociales de l'urbain Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
2 hours ago
- La Presse
L'hôpital a été évacué en raison d'un incendie
L'hôpital de Rouyn-Noranda a dû être complètement évacué en raison d'un incendie qui s'est déclenché lundi soir au deuxième étage de l'établissement. Personne n'a été blessé lors de cet évènement. La Presse Canadienne Les pompiers ont été appelés à se rendre sur les lieux de l'incendie vers 22 h 15 lundi, a indiqué Stéphane Royer, directeur du Service de sécurité incendie de Rouyn-Noranda. En raison de la ventilation, la fumée s'est propagée à tous les étages de l'hôpital, ce qui a engendré l'évacuation complète du bâtiment. Les enquêteurs du Service de sécurité incendie ont déterminé que la cause de l'incendie serait accidentelle, a précisé M. Royer. Le feu se serait déclaré dans un chariot servant à transporter des médicaments, qui comporte une source d'alimentation électrique. Dans une publication sur les réseaux sociaux diffusée vers 1 h, au petit matin mardi, le CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue a rapporté que l'incendie était maîtrisé. « Les usagers ont été relocalisés, ils sont en sécurité et bénéficient des soins répondant à leurs besoins, a écrit le CISSS. Les familles des personnes hospitalisées seront contactées. Entre-temps, il est demandé de ne pas se présenter à l'hôpital et de ne pas tenter de joindre la téléphoniste pour parler aux proches. » Le CISSS indique que pour toute situation urgente, les personnes peuvent se présenter à l'entrée de l'urgence de l'hôpital ou contacter le 911. Dans le cas des situations non urgentes, les citoyens sont invités à attendre la réouverture de l'urgence.


La Presse
2 hours ago
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Deux suspects arrêtés pour tentative de meurtre
Une tentative de meurtre par balle survenue le 6 avril dernier à Laval a finalement mené à l'arrestation de deux suspects, Allan Santiago Valencia, 22 ans, et un suspect mineur âgé de 17 ans. Une tentative de meurtre par balle survenue le 6 avril dernier à Laval a finalement mené à l'arrestation de deux suspects, Allan Santiago Valencia, 22 ans, et un suspect mineur âgé de 17 ans. Le Service de police de Laval (SPL) a annoncé mardi avoir procédé à l'arrestation des deux hommes le 10 juillet dernier. Les recherches avaient commencé le 6 avril dernier quand, vers 8 h 45, les policiers avaient reçu un appel pour des tirs entendus avenue de La Malbaie, dans le quartier Duvernay à Laval. On a retrouvé à cet endroit un homme grièvement blessé par balles qui avait été transporté en centre hospitalier. Il a survécu à l'agression. Les suspects, eux, avaient fui les lieux à l'arrivée des policiers. Arrêté trois mois plus tard, Allan Santiago Valencia, de Laval, a comparu le 10 juillet et fait face à des accusations de tentative de meurtre par arme à feu, de décharge d'arme à feu et de possession d'une arme prohibée. Il demeure détenu et son dossier reviendra au tribunal le 24 juillet prochain. Quant au deuxième suspect de 17 ans, originaire de l'Ontario, il a comparu à la Chambre de la jeunesse de la Cour du Québec de Laval. En plus de faire face aux trois mêmes chefs d'accusation que Valencia, il fait face à des chefs de « possession d'une arme à feu sachant que son numéro de série a été modifié, maquillé ou effacé » ainsi que bris d'ordonnance d'interdiction de posséder une arme à feu. Il demeure également détenu pour la suite des procédures judiciaires.