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L'Arctique pourrait-il faire l'objet d'un grand «deal» entre Moscou et Washington?

L'Arctique pourrait-il faire l'objet d'un grand «deal» entre Moscou et Washington?

Le Figaroa day ago
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DÉCRYPTAGE - Gaz, pétrole, minerais, routes maritimes: bien loin du théâtre européen, la région glaciaire concentre des intérêts mutuels bien compris entre les deux principales puissances polaires.
«C'est en Alaska et dans l'Arctique que convergent les intérêts économiques de nos pays», déclarait la semaine dernière Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, évoquant la perspective de «projets d'envergure mutuellement avantageux». Le message est clair : la coopération économique dans l'Arctique sera à l'agenda de la rencontre prévue ce vendredi en Alaska entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Offrir un «deal» juteux et gagnant-gagnant, puis l'exploiter pour arracher des concessions politiques sur l'Ukraine : voici une tactique qui semble tout droit sortie du best-seller culte de Donald Trump, The Art of the Deal (L'Art de la négociation), et que le président russe ne manquera pas de reprendre à son compte pour séduire le président américain. Mais quels pourraient être les points de convergence économique entre la Russie et les États-Unis dans la région ?
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Semi-conducteurs, acier : Trump précisera dans les prochaines semaines le taux des nouveaux droits de douane
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Le Figaro

time16 hours ago

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Semi-conducteurs, acier : Trump précisera dans les prochaines semaines le taux des nouveaux droits de douane

«Je vais annoncer de nouveaux droits de douane la semaine prochaine ou celle d'après, sur l'acier et, je pense, sur les semi-conducteurs», a déclaré Donald Trump avant d'embarquer dans Air Force One, avant sa rencontre avec Vladimir Poutine. Le président américain prévoit d'annoncer «la semaine prochaine ou celle d'après» les droits de douane qui seront imposés sur les semi-conducteurs, a-t-il affirmé vendredi avant son départ pour l'Alaska, où il doit rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine. «Je vais annoncer de nouveaux droits de douane la semaine prochaine ou celle d'après, sur l'acier et, je pense, sur les semi-conducteurs», a déclaré Donald Trump avant d'embarquer dans Air Force One. «Ce sera à un taux plus bas dans un premier temps pour leur (les fabricants, NDLR) laisser le temps de venir s'installer ici puis ce sera très élevé. Et s'ils ne les fabriquent pas ici ils auront à payer une surtaxe très élevée», a-t-il ajouté. Donald Trump présente notamment ses droits de douane comme un moyen d'inciter à la relocalisation d'usines, en particulier dans les secteurs qu'il juge stratégiques tels que les semi-conducteurs, l'acier et l'aluminium, l'automobile ou l'industrie pharmaceutique. Publicité «Je n'ai pas encore vérifié les taux» «Ils vont tous venir parce qu'ils veulent éviter les droits de douane. S'ils ne s'installent pas ici, ils auront à payer, dans certains cas, 200%, 300%, je n'ai pas vérifié encore les taux», a avancé Donald Trump, sans préciser à quels secteurs il faisait référence. Le président américain avait annoncé le 6 août sa volonté d'imposer 100% de droits de douane sur les semi-conducteurs, sans néanmoins préciser la date d'entrée en vigueur de cette nouvelle surtaxe. En parallèle, il souhaite imposer une surtaxe également sur les produits pharmaceutiques, qui sera d'abord «un droit de douane bas». Mais «dans un an, un an et demi maximum, cela sera 150% et ensuite 250%», avait précisé Donald Trump le 5 août. Il avait ajouté que les taux appliqués, tant pour les produits pharmaceutiques que les semi-conducteurs, devraient être connus «dans le courant de la semaine prochaine». Cette annonce semble donc être reportée de plusieurs jours. La possible instauration de droits de douane sur les semi-conducteurs inquiète cependant les marchés. Les titres de Nvidia et AMD, deux des principaux fabricants, perdaient respectivement 1,37% et 1,60% dans la matinée à Wall Street. Concernant l'acier, 50% de droits de douane sont déjà appliqués depuis le mois de mars sur les importations aux Etats-Unis. La Maison Blanche n'a jusqu'ici pas laissé entendre qu'une nouvelle hausse devrait intervenir.

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La Chine a déposé une plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les restrictions canadiennes sur les importations d'acier, a annoncé vendredi le ministère du Commerce chinois dans un communiqué, nouvel épisode des tensions commerciales croissantes entre Pékin et Ottawa. Les relations économiques et politiques entre la Chine et le Canada se sont tendues ces dernières années, les liens commerciaux se distendant alors même que les deux pays sont la cible des tarifs douaniers massifs imposés par le président américain Donald Trump. Le mois dernier, le Premier ministre canadien Mark Carney a annoncé une taxe supplémentaire de 25% sur les importations d'acier contenant un alliage fondu et coulé en Chine. Publicité Il avait expliqué que cette mesure était nécessaire pour protéger l'industrie nationale après que les États-Unis ont augmenté les droits d'importation sur l'acier à 50%, suscitant des craintes que les entreprises sidérurgiques ne réorientent massivement leurs exportations vers le Canada. Le ministère chinois du Commerce a précisé vendredi qu'une plainte avait été déposée à l'OMC contre ces mesures jugées «discriminatoires», affirmant qu'elles «contrevenaient aux règles de l'OMC». «De telles actions sont des mesures typiquement unilatérales et protectionnistes qui portent atteinte aux droits et intérêts légitimes de la Chine et perturbent la stabilité des chaînes d'approvisionnement mondiales de l'acier», ajoute le ministère dans son communiqué. Cette plainte auprès de l'OMC intervient quelques jours après que Pékin a annoncé l'instauration temporaire de droits de douane sur les importations canadiennes de canola et sur le caoutchouc butyle halogéné - un matériau utilisé notamment dans la fabrication de pneus et de tuyaux - ainsi que l'ouverture d'une enquête antidumping sur l'amidon de pois canadien. Le Canada s'était déclaré mardi «profondément déçu» par la décision d'imposer des droits sur le canola, un oléagineux dont il est parmi les principaux producteurs mondiaux. En mars, Pékin avait déjà imposé une surtaxe de 100% sur divers produits agricoles canadiens, affirmant qu'il s'agissait d'une réponse à la décision prise par Ottawa l'année dernière d'imposer des tarifs de 100% sur les véhicules électriques chinois.

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Réservé aux abonnés ENTRETIEN - Pour Elina Ribakova, chercheuse associée à l'Institut Bruegel, les sanctions occidentales ont «fragilisé l'économie russe», mais leur effet reste limité si elles ne sont pas appliquées strictement et renfoncées au fil du temps. À quelques heures de la rencontre très attendue entre Donald Trump et Vladimir Poutine, prévue ce vendredi 15 août en Alaska, les efforts diplomatiques se multiplient pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. Selon Elina Ribakova, également vice-présidente pour la politique étrangère à la Kyiv School of Economics et chercheuse associée au Peterson Institute for International Economics, la portée des sanctions actuelles est réelle, mais il ne faut pas surestimer leur pouvoir : «Beaucoup de personnes pensent que les sanctions peuvent mettre fin à un conflit en un claquement de doigts, mais ce n'est pas comme cela que ça fonctionne». Elle analyse auprès du Figaro leur effet jusqu'alors et les leviers permettant de renforcer leur efficacité. «L'histoire montre que les sanctions, même massives, n'ont jamais suffi à mettre fin à une guerre», juge Elina Ribakova. Peterson Institute for International Economics. LE FIGARO. – Quel est le bilan des sanctions imposées à la Russie depuis 2022 ? ELINA RIBAKOVA. – Les sanctions occidentales ont été très larges, couvrant trois domaines majeurs : le secteur financier, l'énergie et les exportations…

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