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La vidéo virale du concert de Coldplay a contraint Andy Byron à la démission de son poste de PDG

La vidéo virale du concert de Coldplay a contraint Andy Byron à la démission de son poste de PDG

TECH - Fin du suspens. Mis en lumière par une vidéo particulièrement embarrassante lors d'un concert de Coldplay à Foxborough, près de Boston, dans le Massachusetts, le patron de l'entreprise technologique américaine Astronomer a finalement été contraint de « présenter sa démission ». Une demande acceptée dans la foulée par « le conseil d'administration » de la start-up.
Dans un communiqué dévoilé ce samedi 19 juillet, l'entreprise Astronomer jusqu'ici dirigée par Andy Byron, l'homme aperçu en train d'enlacer une femme avant de se cacher brusquement en se voyant sur les écrans géants du stade, laisse désormais entendre clairement qu'il s'agissait bien de son PDG sur les images autant relayées que moquées sur les réseaux sociaux. « On attend de nos dirigeants qu'ils établissent la norme en matière de conduite et de responsabilité, et récemment, cette norme n'a pas été respectée », est-il indiqué, comme le rapporte la BBC.
L'entreprise américaine spécialisée dans la data annonce également se mettre en quête d'un nouveau dirigeant, tout en indiquant que son actuel directeur des produits continuerait d'exercer les fonctions de PDG par intérim depuis le déclenchement de cette affaire singulière.
Dès vendredi, Andy Byron avait été suspendu de ses fonctions à la tête de la start-up après avoir été surpris lors de ce concert du groupe Coldplay. Pour rappel, mercredi 16 juillet, au Gillette Stadium, la caméra du stade passait d'un groupe de spectateurs à un autre jusqu'à montrer un homme en train d'enlacer une femme. Mais sa réaction était loin d'être celle attendue. La femme s'était immédiatement pris la tête dans les mains en se retournant, tandis que l'homme cherchait clairement à se cacher au plus vite de la caméra, très gêné. « Soit ils ont une liaison, soit ils sont juste très timides », avait alors plaisanté le chanteur du groupe britannique, Chris Martin.
La responsable des ressources humaines suspendue
Depuis, les images ont fait le tour des réseaux sociaux jusqu'à ce que l'identité des deux personnes visiblement prises en flagrant délit d'adultère ne soit identifiée : Andy Byron, le PDG de la start-up Astronomer, ainsi que la responsable des ressources humaines de cette même entreprise. Peu de temps après, il était révélé qu'Andy Byron est marié et père de famille. Et que ce n'était donc son épouse qu'il est en train d'enlacer.
Rapidement, l'entreprise d'abord discrète − car bien embarrassée par cette histoire − avait annoncé l'ouverture d'une « enquête formelle », promettant également de partager prochainement « des détails supplémentaires ». C'est désormais chose faite.
Selon le média américain Axios, la responsable des ressources humaines présente sur la vidéo a également été suspendue de ses fonctions. Mais ni Andy Baron, ni sa collègue n'ont officiellement confirmé qu'il s'agissait bien d'eux sur la vidéo. Toujours selon Axios, le nombre de personnes ayant lu des articles sur Andy Baron et Astronomer ces derniers jours est comparable aux chiffres du procès P. Diddy, à la querelle Musk-Trump ou encore à ceux de la mort du pape François.
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Le HuffPost France

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L'éthique n'est vraiment pas la priorité de Grok Imagine et Taylor Swift en a fait les frais

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - Grok, l'outil d'IA directement intégré au réseau social X, refait parler de lui. Et pas en bien. Depuis mardi 5 août, un nouvel outil de génération vidéo appelé Grok Imagine a été lancé sur l'application iOS pour les abonnés SuperGrok. Celui-ci peut notamment générer une vidéo de quelques secondes à partir d'une image mise en ligne par l'utilisateur, ou bien générée par Grok lui-même au préalable. Problème : alors que d'autres générateurs de vidéos tels que Veo de Google ou Sora d'OpenAI ont mis en place des mesures de protection pour empêcher les utilisateurs de créer du contenu problématique - comme des deepfakes de célébrités - Grok Imagine ne semble pas avoir intégrer ce genre de garde-fou. En amont, plusieurs styles de vidéos sont proposés à l'utilisateur par Grok Imagine : « Normal », « Fun », « Custom » et « Spicy ». C'est bien cette dernière option, qui tend vers de la génération de contenu sexuel, qu'a cochée une journaliste de The Verge qui a voulu faire un essai de l'outil. Une vérification d'âge sans justificatif Comme elle le raconte dans son article, à partir d'une requête « Taylor Swift célébrant Coachella avec des amis », Grok Imagine n'a ainsi pas hésité à produire plusieurs vidéos entièrement non censurées de Taylor Swift seins nus, et ce dès cette première utilisation. La journaliste n'avait absolument pas demandé spécifiquement au bot de déshabiller la célèbre chanteuse américaine. Lors de ce test, la ressemblance avec Taylor Swift n'était toutefois pas parfaite, mais elle était tout de même reconnaissable. La journaliste ajoute que le préréglage « Spicy » ne garantit pas non plus la nudité à 100 % : certaines autres vidéos générées lui donnaient ainsi comme résultats la chanteuse se balançant de manière sexy ou faisant des gestes suggestifs sur ses vêtements. En matière de restriction, la vérification d'âge reste pour le moment l'unique mesure demandée. Et elle se résume à simplement déclarer son année de naissance, sans demande de justificatif. Pour l'instant, Grok et Elon Musk restent muets sur le sujet, alors que le contenu sexualisé généré lors de ce test tombe sous la réglementation de la nouvelle loi Take It Down Act promulguée en mai par Donald Trump, rappellent Les Numériques. Celle-ci vise spécifiquement la « distribution non consensuelle d'images intimes », ce qui inclut les deepfakes.

Anonymes et célèbres : qui sont les faceless influencers, qui refusent de montrer leur visage sur les réseaux sociaux ?
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Anonymes et célèbres : qui sont les faceless influencers, qui refusent de montrer leur visage sur les réseaux sociaux ?

Personne ne sait à quoi ils ressemblent, pourtant ils sont suivis par des millions d'utilisateurs sur TikTok. Avec leur contenu à l'esthétique minimaliste et apaisante, les faceless influencers (les influenceurs sans visage, en français), commencent à conquérir le réseau social. Parmi les différents concepts de vidéos, on retrouve le format «Get ready with me» («Préparez-vous avec moi», en français), version anonyme, dans lequel les utilisateurs filment leur routine matinale. Pendant que d'autres partagent simplement leur quotidien et leur environnement toujours très soigné, se filmant en train de travailler ou attrapant un café glacé, avec une main parfaitement manucurée. Parmi les créateurs de contenu les plus célèbres, @midwesternmama29 (4,3 millions d'abonnés), originaire du Michigan aux États-Unis, a longtemps publié des vidéos de rangement de sa maison sans montrer sa tête ou encore @kandicebreinholt (3,6 millions d'abonnés), elle aussi américaine, qui partage la préparation de ses repas ou le rangement de son frigo. Mais aussi @ (2,4 millions d'abonnés) qui publie ses astuces de soins de la peau sans jamais dévoiler son visage. L'influenceuse américaine montre les produits qu'elle utilise et cadre seulement les parties de son corps sur lesquels elle applique ces soins (une jambe, ses cheveux, sa joue...), en mettant en avant le côté sonore pour un contenu plus ASMR. Cet aspect satisfaisant, apaisant et quasi parfait attire les utilisateurs qui sont toujours de plus en plus nombreux à suivre ces créateurs de contenu anonymes. Publicité L'inclusivité anonyme Les blogs ont été les premiers à mettre en avant l'anonymat sur internet : tous les utilisateurs pouvaient échanger et donner leur opinion sans révéler leur identité. Mais depuis l'apparition des réseaux sociaux, l'apparence, l'incarnation et l'image personnelle sont devenues des points incontournables pour avoir du succès. À quel prix ? En effet, si aujourd'hui les influenceurs les plus célèbres sont reconnaissables, l'image qu'ils renvoient est souvent marquée par des diktats sévères, que ce soit en termes de beauté, de mode ou de style de vie. Difficile alors, pour eux, de s'adresser à une cible la plus large possible. C'était sans compter sur les faceless influencers, qui se servent de leur anonymat pour invisibiliser les marqueurs identitaires et l'autopromotion. L'influence sans visage est plus inclusive, propose un contenu plus neutre et les utilisateurs ont plus de facilité à s'identifier à ces créateurs de contenu. «Selon Stackla, 86% des consommateurs apprécient l'authenticité dans la publicité, et le contenu sans visage est souvent perçu comme plus authentique car il met l'accent sur le message plutôt que sur le messager», rapporte Forbes. À lire aussi «J'ai demandé à ChatGPT comment devenir plus belle» : se faire relooker par l'IA, la nouvelle tendance qui inquiète Un succès rassurant Comme l'expliquait The Economist en février dernier, plus de 200.000 publications sont taguées avec le hashtag «Faceless» et cumulent environ 1,1 million de vues. «Les influenceurs sans visage ont les mêmes abonnés dévoués que les influenceurs traditionnels», explique Julia Markowitz, qui travaille pour l'agence d'influence Emerald Woods Management, basée à New York, à The Economist. «La seule différence est que leurs adeptes sont fascinés par leur mode de vie, pas par les détails de leur vie privée». L'influence sans visage est un héritage des contenus publiés par des «vloggers silencieux» et anonymes, popularisés en 2018 en Corée du Sud. Ces vidéos très cinématographiques, diffusées sur YouTube, montre le quotidien d'une personne qui ne parle pas et laisse les éléments de décor et les objets qu'elle utilise servir de bande sonore (parfois en ajoutant une musique douce). L'influenceuse Nyangsoop, qui fait partie des plus connues, filme par exemple la construction de sa maison dans la campagne coréenne, les recettes qu'elle prépare, ou ses vacances, le tout dans une atmosphère très apaisante. C'est durant la pandémie de Covid-19, lorsque les utilisateurs étaient coincés à la maison, que ces vidéos sont rapidement devenues virales. Et ce côté apaisant se retrouve désormais dans les contenus faceless. «Ils offrent une échappatoire à la fois pour moi et pour mon public. Dans un monde où les médias sociaux peuvent sembler écrasants, j'aime savoir que les gens peuvent atterrir sur ma page et se détendre», explique l'influenceuse anonyme Elysian Living, de son vrai nom Victoria. «Dès le départ, j'ai voulu que ce soit un espace pour se détendre, se déstresser et respirer.» Une existence incognito Likes, partages, abonnements, commentaires... Sur les réseaux sociaux, la célébrité attire. Mais lorsqu'elle se mêle à la vie en dehors de l'écran, elle peut parfois être plus difficile à gérer. Les faceless influencers ont donc décidé de s'en délester. En effet, en ne révélant jamais leur visage, ils peuvent continuer à mener une existence incognito sans être reconnus dans la rue. Ils évitent aussi le harcèlement et les commentaires haineux dont les créateurs de contenu les plus célèbres, qui montrent leur visage, sont souvent la cible. C'est la raison pour laquelle Victoria a décidé commencer à produire du contenu faceless en 2023. «À l'origine, il s'agissait d'un besoin de confidentialité, mais avec le temps, c'est devenu quelque chose de beaucoup plus profond», explique-t-elle. «En tant que personne souffrant d'anxiété sociale, la création de contenus faceless m'a apporté un sentiment de paix que je ne connaissais pas.» Outre le plaisir de continuer à vivre sa vie de façon incognito, créer des contenus de façon anonyme permet aussi à ces influenceurs de gagner de l'argent sans y consacrer la majorité de leur temps. En effet, en décidant de ne pas apparaître devant la caméra, ces influenceurs économisent le temps nécessaire à se préparer, explique la gestionnaire de talents pour les influenceurs Fallon Lowery à The Economist. Il est aussi plus facile pour eux de contrôler leur présence en ligne en particulier pour les personnes plus introverties ou qui ne sont pas très à l'aise avec le fait de partager leur vie sur les réseaux sociaux. «Cela m'a aussi permis de me concentrer pleinement sur le processus de création. Même si j'ai parfois envie d'une connexion plus étroite avec mon public, j'ai trouvé beaucoup de plaisir à construire ce lien par d'autres moyens, comme les messages, ma communauté YouTube, les commentaires», affirme Victoria. Publicité Côté partenariats Les marques ne semblent pas frileuses à l'idée de collaborer avec ces influenceurs. Comme en témoignent les vidéos de Victoria, la créatrice de contenu travaille avec plusieurs entreprises. Par exemple, Bloom Nutrition, qu'elle met en avant dans une vidéo où elle prépare de petites glaces à la fraise et au chocolat, ou encore avec la marque de produit pour cheveux, Eva NYC. «J'ai la chance de travailler avec des marques incroyables, dont certaines que j'ai admirées en grandissant. Je pense qu'elles sont de plus en plus nombreuses à apprécier ces formes uniques de narration qui vont au-delà de l'approche traditionnelle», nous explique-t-elle. De plus, collaborer avec ces créateurs de contenu réduit les dépenses des marques par rapport aux partenariats avec des influenceurs traditionnels. «Cela fait des créateurs sans visage une option attrayante pour les petites entreprises aux budgets limités, offrant un moyen abordable de créer du contenu et de générer des prospects», rapporte Forbes. S'associer avec un faceless influencer leur permet aussi de ne pas voir leur image impactée négativement par la vie personnelle de ces utilisateurs. «Cela garantit un environnement marketing plus sûr et plus contrôlé pour les marques», ajoute le célèbre magazine américain. Les limites de l'exercice Mais en choisissant de créer ce type de contenu, les influenceurs choisissent aussi de limiter leur utilisation de l'application. En effet, il existe de nombreuses tendances TikTok qu'ils ne peuvent pas réaliser. «Certaines s'appuient fortement sur la personnalité et les expressions faciales, ce qui peut être difficile à adapter lorsque vous ne montrez pas votre visage», nous explique Victoria. Toutefois, l'influenceuse a réussi à s'en approprier certaines, à sa façon et d'une manière qui lui ressemble. «Il est devenu important de montrer ma personnalité à ma manière, même si elle est différente de celle des autres», ajoute-t-elle. Malgré tout, Victoria ne cache pas que produire des contenus faceless peut parfois être frustrant. «Il y a encore des moments où j'aimerais pouvoir me montrer devant la caméra et être plus vulnérable, ou partager davantage les coulisses de la réalité. Parfois, j'ai aussi envie de montrer les aspects réels et désordonnés de la vie, mais j'en suis venue à considérer ces limites comme des défis créatifs. Elles me poussent à sortir des sentiers battus et à trouver de nouvelles façons de communiquer avec mon public», déclare l'influenceuse. La pression de l'IA Parmi les écueils de cette pratique, il est aussi plus difficile de différencier les contenus «Faceless» entre eux et de savoir à qui appartient telle ou telle vidéo. Toutefois, Victoria explique qu'elle essaye toujours d'ajouter une touche personnelle à chacune de ses publications. «L'originalité se résume à la créativité et à l'intention. Tout comme un artiste peu peindre une histoire puissante sans jamais dessiner un visage, j'essaie de créer du contenu qui semble personnel et expressif sans avoir besoin de me montrer», affirme l'influenceuse. «Il s'agit de transmettre une émotion, un état d'esprit et une expérience par le biais d'images, de sons et de petits détails. C'est là que j'essaie de laisser mon empreinte.» Enfin, ces contenus peuvent facilement être reproduits grâce à l'intelligence artificielle, et donc copiés. Mais l'arrivée de l'IA n'a pas l'air d'inquiéter ces influenceurs. «Nous ne pouvons pas prédire exactement jusqu'où elle ira, mais pour l'instant, je crois que les gens ont toujours envie d'une véritable connexion humaine et c'est quelque chose que l'IA ne peut pas reproduire. Tant que je continue de créer avec soin et intention, je pense que mon travail continuera à résonner», conclut Victoria. Publicité Ce type de vidéo continue donc de plaire et de plus en plus de personnes s'essayent à l'influence sans visage. Sur TikTok, certains professionnels du genre partagent d'ailleurs leurs conseils et astuces pour créer du contenu de façon anonyme. Comme Pop&Pour Content qui propose «5 manières de se filmer en train de travailler sans montrer son visage», ou encore Masked Methodd qui conseille «plusieurs idées de vidéo esthétique sans montrer sa tête». Des contenus souvent sobres et harmonieux qui trouvent leur propre public sans que les utilisateurs n'aient à mettre de visage sur un nom.

Investissements massifs, moteur de recherche enrichi... Comment Sundar Pichai a dopé Google à l'intelligence artificielle en l'espace d'une décennie
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Réservé aux abonnés RÉCIT - L'ingénieur célèbre le 10 août ses 10 ans à la tête du géant américain. Le PDG a parié très tôt sur l'IA, qui a fait décoller ses revenus publicitaires, avant de vaciller face à la menace ChatGPT. C'est une date symbolique dans l'histoire de Google. Le 10 août 2015, Sundar Pichai prenait les rênes du leader de la recherche en ligne. Entré en 2004 dans l'entreprise en tant que chef de produit, cet ingénieur d'origine indienne succédait alors à Larry Page, cofondateur du groupe, revenu aux commandes quatre ans plus tôt. Le manager a grimpé à grande vitesse les échelons de Google, d'où il supervisera la création de piliers de l'entreprise tels que le navigateur Chrome, Gmail, Google Maps, Google Drive, puis le système d'exploitation mobile Android. Sundar Pichai avait tapé dans l'œil de Twitter et Microsoft, qui songeaient à le nommer PDG. Il a choisi de rester chez Google, qui s'apprêtait à se réorganiser pour donner naissance à Alphabet. Il prendra la tête de cette maison mère en 2019. Le discret manager, qui a grandi en Inde dans une famille modeste avant d'intégrer les universités de Stanford et Wharton, incarne une certaine idée du rêve américain. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Dix ans après cette nomination…

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