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Les premières livraisons d'aide humanitaire distribuées à Gaza, annonce Israël

Les premières livraisons d'aide humanitaire distribuées à Gaza, annonce Israël

Le Parisien4 days ago
C'est la fin de plus de cinq mois de blocus hermétique. Après avoir restreint l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, en mars, estimant que le mouvement islamiste palestinien du
Hamas
pillait les cargaisons, le gouvernement Netayanhou a cédé face à
la pression nationale et internationale
.
Tsahal a annoncé samedi la réouverture des couloirs humanitaires.
L'État hébreu
a confirmé ce lundi que les cargaisons d'aide alimentaire acheminées de manière aérienne ou terrestre ont bien été distribuées à la population gazaouie par l'ONU et des organisations internationales.
La veille,
120 camions égyptiens
ont traversé la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte à Rafah pour ravitailler l'enclave palestinienne. 60 camions jordaniens transportant 962 tonnes de denrées alimentaires ont fait de même au poste frontière de Zikim.
En amont, des largages aériens ont été effectués par l'armée israélienne qui a envoyé 7 colis alimentaires.
Des avions émiratis et jordaniens
ont également survolé l'enclave, larguant 25 tonnes d'aide.
Une aide humanitaire bienvenue dans l'enclave, ou la pénurie alimentaire laissait planer
la menace d'une famine imminente
et généralisée, selon de nombreuses ONG et instances onusiennes. Les taux de malnutrition dans la bande de Gaza atteignant « des niveaux alarmants » selon l'OMS.
«
Des avions israéliens
ont largué sept caisses de vivres dans le nord-ouest de la ville de Gaza. Des dizaines de personnes se sont précipitées pour les récupérer, on dirait une guerre. Tout le monde essayait d'attraper tout ce qu'il pouvait », témoigne Samih Humaid, un homme de 23 ans, qui n'a réussi qu'à glaner que « trois boîtes de fèves ».
« Nous avons entendu aux informations que des camions transportant de la farine et de la nourriture allaient entrer à
Gaza
. Nous espérons que s'ils entrent, ils parviendront jusqu'à nous », abonde Souad Ishtaywi, une femme de 30 ans qui vit sous une tente dans le nord du territoire.
Dans le nord de Gaza, à Beit Lahia, des images tournées dimanche ont montré des foules de
Palestiniens
marchant au milieu des ruines, portant sur le dos des sacs de farine qu'ils venaient de récupérer.
Israël avait également promis de garantir la sécurité des couloirs humanitaires en effectuant des pauses militaires tactiques dans trois zones de la bande Gaza chaque jour, entre 10 et 20 heures. « Il existe des couloirs sécurisés. Ils ont toujours existé, mais aujourd'hui, c'est officiel. Il n'y aura plus d'excuses », avait souligné dimanche
le Premier ministre Benyamin Netanyahou
.
Plusieurs ONG ont salué l'arrivée de ces nouvelles aides alimentaires précisant toutefois qu'elles restaient marginales par rapport aux
besoins des Gazaouis
.
« Avant
la guerre
, entre 500 et 1 000 camions entraient chaque jour, et les besoins ont depuis augmenté de manière exponentielle », a estimé Bushra Khalidi, une responsable de l'ONG Oxfam.
Rosalia Bollen, une porte-parole de l'Unicef, a renchéri en affirmant que « l'assistance dont ont besoin les familles gazaouies est immense, elle va bien au-delà de simples colis de nourriture ».
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Guerre à Gaza : près de 1 400 Palestiniens qui attendaient de l'aide ont été tués depuis fin mai, selon l'ONU
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Le Parisien

time5 minutes ago

  • Le Parisien

Guerre à Gaza : près de 1 400 Palestiniens qui attendaient de l'aide ont été tués depuis fin mai, selon l'ONU

Près de 1 400 Palestiniens ont été tués depuis le 27 mai dans la bande de Gaza, « la plupart » par l'armée israélienne, alors qu'ils attendaient de l'aide humanitaire , a accusé vendredi l'ONU. « Au total, depuis le 27 mai, au moins 1 373 Palestiniens ont été tués alors qu'ils cherchaient de la nourriture », indique un communiqué du Bureau pour les territoires palestiniens du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme. « Même si nous sommes conscients de la présence d'autres éléments armés dans les mêmes zones, nous ne disposons d'aucune information indiquant leur implication dans ces tueries », ajoute encore cette organisation onusienne. « Les tirs et les bombardements de Palestiniens par l'armée israélienne se sont poursuivis le long des itinéraires des convois alimentaires et à proximité des sites de la GHF (Fondation humanitaire de Gaza), malgré l'annonce par l'armée le 27 juillet de la suspension de ses actions militaires (…) pendant certaines heures pour améliorer la réponse humanitaire », déplore ensuite le bureau onusien. La majorité des victimes « semble être des jeunes hommes et des garçons ». « Ce ne sont pas de simples chiffres », souligne le Bureau onusien, qui dit « ne disposer d'aucune information » indiquant que les victimes « participaient directement aux hostilités ou représentaient une menace pour les forces de sécurité israéliennes ou d'autres individus ». « À la suite de rapports faisant état de victimes civiles près des zones de distribution, des examens approfondis ont été effectués par le commandement Sud, et les incidents font l'objet d'un examen par les instances autorisées », a réagi pour sa part l'armée israélienne, sollicitée par l'AFP.

Reconnaissance de l'État de Palestine : le président finlandais se dit « prêt »
Reconnaissance de l'État de Palestine : le président finlandais se dit « prêt »

Le Parisien

time34 minutes ago

  • Le Parisien

Reconnaissance de l'État de Palestine : le président finlandais se dit « prêt »

Le président finlandais Alexander Stubb a annoncé jeudi être prêt à reconnaître l'État de Palestine, si une proposition en ce sens lui était faite. « La décision de la France , du Royaume-Uni et du Canada renforce la dynamique en faveur de la reconnaissance de la Palestine, dans le cadre des efforts visant à redonner un nouvel élan au processus de paix », a-t-il écrit jeudi sur X, plaidant lui aussi pour la solution à deux États, israélien et palestinien. De nombreux pays, dont la France et le Canada, ont promis de reconnaître un État de Palestine en marge de la 80e Assemblée générale de l'ONU en septembre. Doté de pouvoirs limités par rapport au Premier ministre, le chef de l'État finlandais, élu pour six ans, dirige la politique étrangère du pays en étroite coopération avec le gouvernement. « Si je reçois une proposition en ce sens concernant la reconnaissance de l'État palestinien , je suis prêt à l'approuver. Il appartient au gouvernement de décider s'il soumet une telle proposition », a ajouté Alexander Stubb, déplorant une situation « inhumaine » à Gaza. « Je comprends que les Finlandais aient des opinions différentes sur la reconnaissance de la Palestine, et que des inquiétudes puissent exister », a-t-il relevé. Le parti des Finlandais, d'extrême droite, ainsi que les Chrétiens-démocrates, sont par exemple contre une reconnaissance de l'État palestinien. « Je souhaite encourager un débat ouvert, honnête et factuel sur la politique étrangère, y compris en ce qui concerne la Palestine », a fait valoir le président finlandais. Les États-Unis ont de leur côté annoncé des sanctions contre des responsables de l'Autorité palestinienne et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), dénonçant la campagne internationale en faveur d'une reconnaissance.

Reconnaissance de la Palestine : «Pourquoi la France n'aurait pas dû écarter Israël des négociations de paix»
Reconnaissance de la Palestine : «Pourquoi la France n'aurait pas dû écarter Israël des négociations de paix»

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

Reconnaissance de la Palestine : «Pourquoi la France n'aurait pas dû écarter Israël des négociations de paix»

FIGAROVOX/TRIBUNE - En reconnaissant un État palestinien mi-juillet, Emmanuel Macron a agi trop vite. Il fallait d'abord conférer aux Palestiniens des institutions viables et négocier avec Israël, sans lequel aucune paix ne sera possible, estime la géopolitologue Léa Landman. Léa Landman est géopolitologue et spécialiste du Moyen-Orient. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Depuis les images de famine à Gaza, l'opinion publique occidentale a basculé. Peu importe que l'ONU ait refusé d'aider à la distribution, que le Hamas ait volé et revendu la nourriture, ou que l'armée israélienne ait ouvert les corridors humanitaires : dans la rue, à Paris comme à Londres, cela n'a plus d'importance. Pour beaucoup, la Palestine est LA cause par excellence, et la reconnaissance d'un État palestinien devient un geste de justice. La brutalité et la destruction à Gaza, ajoutées à des négociations pour la libération des otages qui progressent trop lentement, rendent les justifications d'Israël de plus en plus inaudibles. Publicité C'est dans ce contexte qu'Emmanuel Macron, au nom d'un «devoir moral », a reconnu un État palestinien. Mais un devoir envers qui ? Les Palestiniens ? Leur direction actuelle ? Ou envers une image abstraite de la paix ? Car au fond, Emmanuel Macron sait que cette reconnaissance ne nourrira pas Gaza, ne ramènera pas les otages, ni ne changera la réalité militaire sur le terrain. Quel est donc le but de cette reconnaissance ? La reconnaissance d'Israël par la France, en 1949, n'était pas gratuite. Elle s'est faite dans le cadre des résolutions 181 et 194, avec l'idée que la reconnaissance internationale devait aller de pair avec des garanties concrètes : accès aux Lieux Saints, respect des minorités, négociations sur le statut des réfugiés. Aujourd'hui, Emmanuel Macron reconnaît un État palestinien sans cadre, sans exigence. Ni sur la gouvernance palestinienne. Ni sur le démantèlement du Hamas. Ni sur la sécurité régionale. Ni sur la fin des incitations à la haine. La reconnaissance devient une fin, plus un levier. Et pourtant, la position française dans d'autres conflits récents montre une tout autre logique. Elle a reconnu le Sahara occidental comme marocain en 2024 en rupture avec sa position historique, soutient l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan face au Nagorno-Karabakh malgré les pressions, tout en ayant reconnu l'indépendance du Kosovo dans un cadre international négocié et encadré. La France, en matière de reconnaissance, adapte sa stratégie au contexte. Mais ici, dans le cas palestinien, elle choisit l'absolu. Un saut diplomatique sans filet. L'impunité précédera-t-elle l'État ? Reconnaître un État sans frontières, sans responsabilités, sans institutions viables, c'est ouvrir la porte à un simulacre d'État, pas à une solution Léa Landman Emmanuel Macron a offert un État avant toute négociation. Cela revient à poser la ligne d'arrivée sans avoir couru. Gaza, Cisjordanie (quelles zones ? A, B, C ?), Jérusalem Est comme capitale, et quoi ? Un droit de visite «supervisé» au mur des Lamentations ? Que fait-on des réfugiés, du contrôle sécuritaire, de la démilitarisation de Gaza ? Et les responsabilités de cet État ? Qui les assume ? L'Autorité palestinienne ? L'impunité précédera-t-elle l'État ? Reconnaître un État sans frontières, sans responsabilités, sans institutions viables, c'est ouvrir la porte à un simulacre d'État, pas à une solution. En offrant un État avant tout compromis, Emmanuel Macron change les règles du jeu. Pourquoi se réformer, pourquoi négocier, pourquoi désarmer, si la récompense vient d'abord ? L'Autorité palestinienne, affaiblie, corrompue et illégitime, n'a aucun intérêt à se transformer. Le Hamas peut tranquillement se présenter comme «résistant» tout en sabotant toute perspective d'État. Publicité Le Kosovo n'a pas été reconnu d'un claquement de doigts. Sa déclaration d'indépendance a été accompagnée d'un mandat international, d'une supervision civile et militaire, d'un calendrier de transition. Pourquoi ne pas envisager un modèle similaire pour la Palestine ? Une gouvernance provisoire, un désarmement supervisé, un plan de développement économique piloté par les puissances régionales. Bref, un minimum de sérieux avant de parler de reconnaissance. Et maintenant ? D'autres pays occidentaux vont suivre : l'Australie, le Portugal, le Luxembourg et d'autres. On aura bientôt une majorité de membres l'UE reconnaissant un État palestinien sans contour, sans réforme, sans discussion. Résultat : siège à l'ONU, accords bilatéraux, et une nouvelle série d'armes diplomatiques pour accuser Israël de «bloquer la mise en œuvre». Même le Royaume-Uni, qui n'a pourtant rien d'un bastion pro-israélien, conditionne sa propre reconnaissance à des demandes précises - mais exclusivement adressées à Israël. Suspension de la colonisation, engagements territoriaux, garanties diplomatiques. Aucun mot sur la réforme de l'Autorité palestinienne, sur la fin du financement des familles de terroristes, ou sur la question des manuels scolaires. Une diplomatie asymétrique, qui risque de produire l'effet inverse de celui recherché. Tout le monde sait qu'aucun accord de paix ne verra le jour sans Israël. L'éloigner, c'est saboter l'avenir Léa Landman Oui, l'Europe a des leviers : suspension du programme Horizon Europe (dont Israël est un bénéficiaire stratégique mais qui n'est pas passée), gels d'accords commerciaux, sanctions ciblées. Mais les utiliser dans ce contexte, sans coordination avec Washington, revient à isoler Israël davantage - et donc à saboter toute perspective de dialogue. Car au fond, tout le monde sait qu'aucun accord de paix ne verra le jour sans Israël. L'éloigner, c'est saboter l'avenir. Emmanuel Macron aurait pu faire autrement. Il aurait pu lier sa déclaration à la libération des otages. Il aurait pu l'inscrire dans une initiative régionale, comme celle des Accords d'Abraham. Il aurait pu attendre une sortie de guerre. Il aurait pu poser des jalons clairs pour un État conditionné à une réforme. Il a préféré l'effet d'annonce. Publicité Si la France était sérieuse, elle coordonnerait ses efforts avec les États-Unis, seul acteur ayant des leviers sur tous les protagonistes : Israéliens, Palestiniens, et Arabes. Elle proposerait des pas concrets, utiles. Emmanuel Macron avait même proposé, au tout début de la guerre, la création d'une coalition internationale contre le Hamas. Où en est-on ? Initiative oubliée, élan dissipé, voix inaudible. Là où la France aurait pu peser, elle s'est effacée. Elle construirait sa politique avec ceux qui ont du poids en Israël – et non des conseillers nostalgiques d'Oslo, qui n'y ont aucun pouvoir. Elle poserait des conditions aux deux parties, pas à une seule. Elle s'inspirerait des propositions concrètes portées par des experts israéliens comme Koby Huberman, moteur de la pensée régionale depuis 20 ans, à la tête d'Israël Initie et de l'Initiative de paix israélienne. Il invite à repenser un modèle à deux États, mais à horizon long, dans un cadre régional ; exiger un leadership pragmatique des deux côtés, passer par une période de transition (mandat international, zones démilitarisées, sécurité conjointe) ; réformer l'Autorité palestinienne ; superviser la démilitarisation de Gaza ; intégrer les États arabes dans une logique de reconstruction. Le 7 octobre a tout bouleversé. Et pourtant, des opportunités ont émergé : Le Liban a une fenêtre historique pour se libérer du Hezbollah, Bachar el-Assad est tombé, l'Iran est affaibli, replié sur ses lignes intérieures Léa Landman La plus grande erreur stratégique de Paris est peut-être d'avoir ignoré les changements profonds dans la région post-7 octobre. Depuis les Accords d'Abraham, une dynamique nouvelle s'était enclenchée. L'Arabie saoudite s'approchait d'une normalisation avec Israël. L'accord IMEC (corridor Inde-Moyen-Orient-Europe) signé en septembre 2023 aurait pu concrétiser une architecture régionale inédite. Mais le 7 octobre a tout bouleversé. Et pourtant, des opportunités ont émergé : Le Liban a une fenêtre historique pour se libérer du Hezbollah, Bachar el-Assad est tombé, l'Iran est affaibli, replié sur ses lignes intérieures. Dans cette région où, à part la Turquie, aucun acteur majeur n'a de projet expansionniste, la stabilisation est devenue la priorité. Et dans cette stabilisation, Israël est un pilier du paysage régional. Alors que fait cette reconnaissance unilatérale ? Elle impose un découplage absurde : la paix sans Israël, la solution sans coordination régionale. C'est l'anti-Accords d'Abraham. Au lieu de cela, la France aurait pu - aurait dû - poser ses conditions aussi aux États arabes partenaires : accompagner une réforme profonde de l'Autorité palestinienne ; garantir le démantèlement militaire et politique du Hamas ; s'engager à une reconstruction coordonnée de Gaza ; intégrer la Palestine dans une vision régionale de coopération et de stabilité. En outre, si l'aide humanitaire constitue un argument moral est puissant, il ne peut masquer la réalité du terrain. Celui qui contrôle la distribution de l'aide à Gaza contrôle Gaza. Et aujourd'hui, ce contrôle est entre les mains du Hamas. Les entrepôts de l'ONU et de l'UNRWA sont infiltrés. Le Hamas y place ses hommes, détourne les convois, revend et redistribue à sa guise. L'ONU elle-même a reconnu avoir perdu le contrôle logistique dans plusieurs zones de la bande. La majorité des camions humanitaires sont contraints de verser un «droit de passage». Et pourtant, rien de tout cela n'a de poids dans l'opinion publique internationale. Les images de famine ont suffi. Les accusations de pillage, les détournements, les missiles lancés depuis les zones d'aide n'ont pas de voix médiatique. La France aurait pu insister pour créer une chaîne d'aide indépendante, neutre, contrôlée par des acteurs régionaux. Elle aurait pu construire une coalition autour de la logistique humanitaire. Elle a préféré déclarer un État. À lire aussi «Inefficace et dangereux», «effet de communication»... Le largage d'aide humanitaire à Gaza par la France décrié par les ONG Israël a indéniablement réaffirmé sa position de puissance militaire régionale ; il lui revient désormais de la convertir en influence diplomatique. La France pourrait en faire le point de départ de sa propre stratégie. Il est encore temps pour la France de changer de cap. Non pas en retirant sa reconnaissance, mais en décidant d'y adosser une vraie stratégie. En mettant tout son poids diplomatique derrière une reconstruction des rapports au Levant : Israël, Liban, Syrie, Jordanie, Égypte. En redevenant un acteur d'équilibre, pas de slogans. En s'adressant aux voix qui comptent réellement dans le paysage politique et diplomatique israélien - celles du mainstream - et pas seulement à celles qui réconfortent mais restent sans influence en Israël. En s'alignant sur la seule puissance qui pèse dans la région - les États-Unis. En cessant de parler de paix comme d'un mot magique, mais comme d'un processus exigeant, long, douloureux, mais possible.

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