Né avant le cinquième mois de grossesse, Nash, le bébé le plus prématuré au monde, vient de fêter son premier anniversaire
Pour cause, Nash Keen est né le 5 juillet 2024 à l'hôpital universitaire de l'Iowa après avoir passé seulement 21 semaines dans le ventre de sa mère. Né 133 jours avant le terme, il pesait à peine 280 g et mesurait 24 cm à sa naissance, rapporte
People
.
Il est officiellement reconnu par le
Guinness World Records
comme étant le bébé le plus prématuré jamais enregistré, battant d'un petit jour le record de Curtis Means né à 21 semaines et un jour. Comme le hasard fait bien les choses, le petit Curtis était lui aussi né un 5 juillet, mais en 2020.
Immédiatement après sa naissance, Nash a été transporté en urgence en
unité de soins intensifs néonatale
et placé en
couveuse
, où il a surmonté « de nombreux défis critiques », selon les termes Dr Amy Stanford.
« Prendre soin d'un bébé né à 21 semaines est très différent des cas de prématurés classiques. Les bébés nés aussi tôt requièrent des soins hautement spécialisés, une surveillance constante et un suivi fréquent. Chaque heure peut faire la différence », explique le Dr Stanford.
Ses
premiers jours
ont été « un mélange flou de peur, d'incertitude et d'espoir » pour sa mère Mollie, qui n'a pu tenir son fils dans ses bras que trois semaines après sa naissance. « Il était si petit que je pouvais à peine le sentir sur ma poitrine », raconte-t-elle, se souvenant que son fils « était couvert de fils et de moniteurs » et qu'elle était « très nerveuse ».
Après des débuts difficiles, le Dr Stanford a déclaré que Nash avait fait des « progrès constants » et qu'il était prêt à rentrer chez lui en janvier 2025, après avoir passé six mois en unité de soins intensifs néonatale.
Si Nash a encore « des besoins médicaux », indique Mollie, qui explique qu'il est « sous oxygène, a une sonde d'alimentation et porte des
appareils auditifs
», il a pu célébrer son premier anniversaire le 5 juillet dernier, au plus grand plaisir de ses parents, qui sont « incroyablement fiers du chemin parcouru ».
Le bébé, qui fréquente une garderie médicale spécialisée, a même eu l'autorisation des médecins de manger un gâteau avec de la crème fouettée.
Le Dr Stanford considère que Nash et ses parents lui ont donné une véritable leçon d'espoir. « Leur résilience et leur détermination ont été une véritable source d'inspiration » , a-t-elle confié.
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Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
Né avant le cinquième mois de grossesse, Nash, le bébé le plus prématuré au monde, vient de fêter son premier anniversaire
Un petit miracle. Si le premier anniversaire d'un enfant a toujours une saveur particulière, celui du petit Nash encore plus que n'importe quel autre. Pour cause, Nash Keen est né le 5 juillet 2024 à l'hôpital universitaire de l'Iowa après avoir passé seulement 21 semaines dans le ventre de sa mère. Né 133 jours avant le terme, il pesait à peine 280 g et mesurait 24 cm à sa naissance, rapporte People . Il est officiellement reconnu par le Guinness World Records comme étant le bébé le plus prématuré jamais enregistré, battant d'un petit jour le record de Curtis Means né à 21 semaines et un jour. Comme le hasard fait bien les choses, le petit Curtis était lui aussi né un 5 juillet, mais en 2020. Immédiatement après sa naissance, Nash a été transporté en urgence en unité de soins intensifs néonatale et placé en couveuse , où il a surmonté « de nombreux défis critiques », selon les termes Dr Amy Stanford. « Prendre soin d'un bébé né à 21 semaines est très différent des cas de prématurés classiques. Les bébés nés aussi tôt requièrent des soins hautement spécialisés, une surveillance constante et un suivi fréquent. Chaque heure peut faire la différence », explique le Dr Stanford. Ses premiers jours ont été « un mélange flou de peur, d'incertitude et d'espoir » pour sa mère Mollie, qui n'a pu tenir son fils dans ses bras que trois semaines après sa naissance. « Il était si petit que je pouvais à peine le sentir sur ma poitrine », raconte-t-elle, se souvenant que son fils « était couvert de fils et de moniteurs » et qu'elle était « très nerveuse ». Après des débuts difficiles, le Dr Stanford a déclaré que Nash avait fait des « progrès constants » et qu'il était prêt à rentrer chez lui en janvier 2025, après avoir passé six mois en unité de soins intensifs néonatale. Si Nash a encore « des besoins médicaux », indique Mollie, qui explique qu'il est « sous oxygène, a une sonde d'alimentation et porte des appareils auditifs », il a pu célébrer son premier anniversaire le 5 juillet dernier, au plus grand plaisir de ses parents, qui sont « incroyablement fiers du chemin parcouru ». Le bébé, qui fréquente une garderie médicale spécialisée, a même eu l'autorisation des médecins de manger un gâteau avec de la crème fouettée. Le Dr Stanford considère que Nash et ses parents lui ont donné une véritable leçon d'espoir. « Leur résilience et leur détermination ont été une véritable source d'inspiration » , a-t-elle confié.
Le Parisien
2 days ago
- Le Parisien
Regard fixe, air blasé… qu'est-ce que le « Gen Z Stare », l'attitude des jeunes qui agace les plus âgés sur les réseaux sociaux ?
« Gênant ». Fut un temps où les ados n'avaient que ce mot à la bouche. Dans une période où ils cherchent à se fondre dans la masse, n'importe quelle situation peut rapidement être qualifiée de « malaisante » ou de « cringe » ( venant de l'argot américain, qualifiant une situation gênante ) par les plus jeunes. Mais il existe une façon encore plus efficace pour eux de manifester leur inconfort. Comble du mépris, il arrive qu'ils gardent le silence, et fixent simplement leur interlocuteur, en écarquillant parfois les yeux, pour manifester leur étonnement face à une remarque jugée stupide ou dans une situation qui les met mal à l'aise. Et même parfois alors qu'une réponse de leur part est attendue, ce qui a le don d'énerver parents, collègues et professeurs. Surnommée « Gen Z Stare » aux États-Unis, soit « Regard de la Gen Z » (qui regroupe les personnes nées entre la fin des années 1990 et 2010), cette expression du visage est notamment utilisée sur les réseaux sociaux pour émettre un jugement, et exaspère les plus âgés, qui y voient un signe d'impolitesse, d'autant plus inapproprié lorsqu'il intervient au travail . Largement évoqué par les médias américains, le « Gen Z Stare » puiserait ses origines dans la pandémie de Covid-19 et le confinement qui en a découlé, analyse Jessica Maddox, professeure d'université interrogée par NBC News . Alors isolés chez eux, les jeunes auraient pris l'habitude d'afficher un visage impassible derrière leurs écrans lors des nombreux cours, réunions ou appels en visioconférence auxquels ils ont dû assister, ce qui les a amenés à reproduire ces comportements dans la « vraie vie ». Pour se défendre, des personnes issues de la Gen Z ont ainsi expliqué la raison de leur impassibilité, jugée trop « rude », sur TikTok. Ceux ayant un job étudiant de vendeur ont ainsi expliqué que l'expression affichée sur leur visage était en général une réaction à des demandes de clients jugées stupides. « Tu m'as demandé lequel était lequel quand je t'ai tendu un smoothie à la fraise et un mocha glacé », se défend ainsi une jeune femme en vidéo, tout en affichant la fameuse expression. « Vous m'avez demandé s'il y avait du caramel dans le caramel macchiato », « Vous m'avez demandé si l'on vendait des sous-vêtements pour enfants. Nous sommes dans une librairie », peut-on également lire. Pas sûr que ces réponses contribuent à les réhabiliter aux yeux des anciennes générations.
Le Parisien
2 days ago
- Le Parisien
Cancer, schizophrénie, Covid… Ces « superpouvoirs immunitaires » du lama qui profitent aux humains
Serge Lama chante « Je suis malade », son homonyme animal pourrait… nous soigner ! Mammifère typique de l'Amérique du Sud, le lama plaît aux enfants autant qu'il insupporte la capitaine Haddock en lui crachant dessus. Domestiqué dans certains élevages en France, il intéresse aussi les scientifiques du monde entier depuis une trentaine d'années pour « ses superpouvoirs immunitaires », sourit Jean-Philippe Pin, directeur de recherche au CNRS. Dernier exemple en date : ce chercheur et plusieurs collègues français ont découvert, dans une étude parue ce mercredi 23 juillet dans la prestigieuse revue Nature, que des mini-anticorps dérivés d'anticorps de lama pourraient permettre de traiter certains symptômes de la schizophrénie chez les humains. Ces dernières années, ces traitements d'un nouveau genre ont déjà été porteurs d'espoir contre certains cancers, pour prévenir Alzheimer, et même contre le Covid !
