
La nature est assoiffée et le feu y trouverait un terrain idéal
Publié aujourd'hui à 16h43 Mis à jour il y a 6 minutes
crédit : SFFN
Le danger d'incendie de forêt dans le canton de Neuchâtel est actuellement évalué au niveau 3 sur une échelle de 5, soit un danger «marqué», comme l'annonce l'État de Neuchâtel dans un communiqué paru le 14 août 2025. Les autorités appellent la population à faire preuve de la plus grande prudence pour allumer des feux en forêt et à proximité.
Cette situation s'explique par les températures élevées et l'ensoleillement important qui se poursuivront ces prochains jours, entraînant un assèchement des sols forestiers. Face à ce risque accru, les autorités cantonales émettent plusieurs recommandations strictes pour prévenir tout départ de feu. Mesures de précaution essentielles
Il est notamment recommandé de renoncer complètement à faire du feu en plein air en cas de vent et de rafales. Pour les grillades, l'utilisation exclusive de barbecues aménagés sans contact direct avec le sol est préconisée, en veillant à maintenir une distance importante avec les arbres et la végétation sèche. Les fumeurs doivent redoubler de vigilance et ne jamais jeter de mégots ou d'allumettes dans la nature.
Les autorités insistent également sur l'importance de ne jamais laisser un feu sans surveillance et d'éteindre immédiatement toute flammèche. Avant de quitter les lieux, il est impératif de bien éteindre le feu et ses alentours. La population doit par ailleurs se conformer aux éventuelles instructions et interdictions locales. Vigilance accrue dans certaines zones
Le danger peut varier localement, particulièrement dans les versants exposés sud à ouest où la végétation sèche est plus présente. Tout départ de feu ou situation suspecte doit être signalé immédiatement à la centrale d'alarme au numéro 118.
Les citoyens peuvent s'informer sur l'évolution de la situation via plusieurs canaux officiels, notamment le site du Service de la faune, des forêts et de la nature , l'Office fédéral de l'environnement , le portail fédéral sur les dangers naturels ou l'application mobile de MétéoSuisse.
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Méditerranée: Naufrage de migrants à Lampedusa: les recherches continuent
De nombreuses personnes sont encore portées disparues après le naufrage meurtrier d'un bateau de migrants au large de Lampedusa. Publié aujourd'hui à 01h57 Mis à jour il y a 5 minutes Des migrants montent dans un véhicule de la Croix-Rouge après avoir débarqué à Lampedusa, sauvés de leur bateau coulé en mer Méditerranée. AFP Les recherches se sont poursuivies jeudi pour tenter de retrouver des migrants ou les corps de nombreuses personnes encore portées disparues après un naufrage qui a fait au moins 27 morts au large de Lampedusa. Sur la petite île italienne, dans le cimetière où sont conservés les corps de certaines victimes, deux femmes sont venues déposer des fleurs. «Le moins qu'on puisse faire, c'est venir dire une prière pour ces gens qui cherchaient une vie meilleure, ils n'ont rien fait et ont trouvé la mort», dit l'une d'elles, Donata, interrogée par l'AFP, et qui a refusé de donner son nom de famille. Parmi les corps de 23 des victimes inspectés pour être identifiés, les autorités ont dénombré 13 hommes, 7 femmes et trois mineurs, y compris une nouveau-née. Les gardes-côtes ont étendu le périmètre de leurs recherches, qui dureront jusqu'à dimanche. Le porte-parole de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Flavio di Giacomo, avait fait état mercredi sur X d'«environ 95 personnes parties de Libye sur deux bateaux» mais l'agence de presse italienne Ansa mentionne entre 100 et 110 personnes. Il pourrait donc y avoir jusqu'à 23 disparus. Veillée aux flambeaux Ces migrants seraient partis des alentours de Tripoli à l'aube mercredi, mais après que l'un des deux bateaux «a pris l'eau», les passagers «ont grimpé sur l'autre, qui a chaviré sous la charge», a expliqué Flavio di Giacomo. Pendant la soirée, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées pour une veillée aux flambeaux au sanctuaire de la Madonna di porto Salvo, en hommage aux migrants qui ont perdu la vie mercredi. «Les arrivées de migrants continuent (…) nos bras sont toujours ouverts mais quand ces morts surviennent, cela nous fait trop mal», dit à l'AFP Angela, une habitante de Lampedusa qui a participé à la veillée. Sur une vidéo diffusée jeudi soir par les gardes-côtes italiens, on voit un bateau des secouristes lancer une bouée à de jeunes migrants dans les vagues et qui s'y agrippent désespérément. Les survivants, eux, sont au nombre de 60, dont 21 mineurs, ont indiqué des responsables de la Croix-Rouge et du centre d'accueil des migrants sur Lampedusa. Somaliens et Égyptiens Le directeur du centre, Imad Dalil, a précisé que 58 des rescapés sont «en bonne santé» tandis que deux autres ont été évacués par hélicoptère en Sicile pour y être soignés. La majorité d'entre eux sont Somaliens, et quelques-uns Égyptiens. Parmi eux, une Somalienne a perdu son fils et son mari, selon un témoignage recueilli par le journal Il Corriere della Sera. «J'avais mon fils dans les bras et mon mari à mes côtés. Je ne sais pas comment, nous nous sommes retrouvés à l'eau. Les vagues les ont tous deux emportés», a-t-elle raconté. Les personnes qui tentent de rejoindre l'Italie par Lampedusa, située à seulement 145 km des côtes nord-africaines, font souvent la traversée à bord de bateaux surchargés ou en mauvais état. La route maritime du centre de la Méditerranée est la plus dangereuse du monde pour les migrants, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Plus de 700 morts en 2025 «Plus de 700 réfugiés et migrants sont morts en 2025 en Méditerranée centrale», a déploré sur X le chef du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi. Malgré les naufrages meurtriers, les embarcations continuent d'arriver jour après jour: quatre autres ainsi été interceptées au large de Lampedusa dans la nuit de mercredi à jeudi, et jeudi soir quarante personnes débarquaient au port de Lampedusa. D'après la Croix-Rouge, elles étaient parties de Libye et originaires d'Égypte, Pakistan et Bangladesh. Le centre d'accueil abrite actuellement 240 migrants, selon son directeur Imad Dalil. Le gouvernement d'extrême droite de Giorgia Meloni, arrivé au pouvoir en octobre 2022 en promettant d'enrayer les arrivées de migrants, a passé des accords avec des pays d'Afrique du Nord, leur apportant des financements et des formations contre une aide pour lutter contre le départ d'embarcations vers l'Italie. D'après le ministère italien de l'Intérieur, plus de 38'500 personnes sont arrivées en Italie cette année par voie maritime. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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2 hours ago
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Pollution plastique: Les négociations prolongées mais restent dans le flou
Les discussions ont été prolongées in extremis jeudi soir dans un climat de confusion. Entre pays ambitieux et nations pétrolières, le fossé paraît insurmontable. Publié aujourd'hui à 00h47 Mis à jour il y a 11 minutes Délégués, activistes et membres de la société civile attendent devant le hall de l'assemblée aux bureaux des Nations Unies à Genève, lors de la journée finale des négociations d'un traité mondial sur la pollution plastique, le 14 août 2025. AFP La négociation internationale pour élaborer un traité sur la pollution plastique a été prolongée in extremis jusqu'à vendredi par le diplomate qui préside les débats à Genève, ouvrant un frêle espoir de compromis, mais sans vision claire de la fin du processus. «Comme les consultations sur mon projet de texte révisé sont toujours en cours, cette plénière est donc ajournée et se réunira le 15 août 2025, à une heure à déterminer», a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside aux négociations à Genève. Théoriquement, la séquence de négociations CNI5-2, qui a débuté à Genève le 5 août, devait s'arrêter à minuit ce 14 août. Durant de longues heures d'attente, de négociations de couloir, de rencontres informelles jeudi, un chef de délégation a dit à l'AFP qu'il était convaincu qu'il y aura un texte» de compromis, tandis qu'un autre, venu d'un autre continent, se désespérait de ne voir «ni texte, ni mode d'emploi», craignant un échec complet de la longue négociation entamée il y a plus de deux ans à Nairobi. «Jamais vu ça» «C'est un tel bazar. Je n'ai jamais vu ça!» a commenté pour l'AFP, Aleksandar Rankovic, un observateur du groupe de réflexion The Common Initiative. De fait, Luis Vayas Valdivieso a subi une sévère rebuffade mercredi lorsque son texte de synthèse a été rejeté par la quasi-totalité de l'assemblée plénière des Nations unies réunissant quelque 185 pays. Depuis il a travaillé, directement avec les chefs de délégations régionales pour tenter de retrouver un accord résolvant la quadrature du cercle entre les pays dits à forte ambition et ceux qui s'opposent à toute régulation forte de l'industrie du plastique, essentiellement des pays pétroliers ou producteurs de plastique. Au cours de l'après-midi, la séance plénière annoncée le matin a été repoussée à 18H00, 19H00, 21H00 pour finalement se tenir juste avant minuit heure locale. Elle n'a duré que quelques minutes. Minces chances de trouver un accord Les chances de trouver un accord, après trois ans de négociations, semblent très minces, étant donné les profondes divisions qui demeurent entre les deux camps qui se sont affrontés sur le sujet. Les «ambitieux», dont l'Union européenne, le Canada, l'Australie, beaucoup de pays d'Amérique latine, d'Afrique et d'îles, veulent nettoyer la planète du plastique qui commence à la gangréner et affecte la santé humaine. En face, les pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production de plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. «Le manque d'ambition dans le texte présenté (mercredi) aux Nations unies est inacceptable», a jugé le président français Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux jeudi. Sous l'œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays représentés avaient ont déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024. Le sujet est d'autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 ans précédents, en majorité des produits à usage unique et des emballages et la tendance s'accélère: si rien n'est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d'ici 2060, selon les prévisions de l'OCDE. Or moins de 10% est recyclé. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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5 hours ago
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Karin Keller-Sutter entourée de Saint-Bernard à Barryland
La présidente de la Confédération a visité le nouvel espace dédié aux célèbres chiens. Elle les a décrits comme des symboles nationaux. Publié aujourd'hui à 21h25 La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, pose avec les chiens Zeus et Xcell lors de sa visite au parc Barryland à Martigny, dédié au Saint-Bernard. Le nouveau parc thématique Barryland à Martigny consacré aux chiens Saint-bernard a été officiellement verni, jeudi après-midi, en présence de la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter. Les lieux sont déjà accessibles au public depuis le 26 juin. Marraine depuis 5 ans d'un Saint-bernard prénommé Zeus, né en 2020, Karin Keller-Sutter voue un véritable amour aux quadrupèdes. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Dès mon enfance, j'ai grandi avec des chiens, j'en avais encore un jusqu'en janvier 2019, Zeus est venu me voir deux fois à Berne, dont lors de mon élection comme présidente de la Confédération (ndlr: en décembre dernier)», a-t-elle résumé, au terme d'une visite privée de 30 minutes environ. «Les Saint-bernard font partie des symboles de notre pays, tels le fromage, le chocolat ou l'or.» La présidente de la Confédération, Karin Keller-Sutter, caresse le chiot Saint-Bernard Xcell au parc thématique Barryland à Martigny. La fondation a remplacé son ancien Musée historique par un espace moderne, lumineux et interactif. Celui-ci s'étend sur 2400 mètres carrés. Les visiteurs ont la possibilité d'observer ces chiens dans leur environnement naturel et d'assister aux soins qui leur sont prodigués. Plus d'articles sur les Saint-Bernard Newsletter «La semaine valaisanne» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton du Valais, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.