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Laura Siegemund, 37 ans, poursuit son parcours de rêve et se qualifie pour les quarts de finale de Wimbledon

Laura Siegemund, 37 ans, poursuit son parcours de rêve et se qualifie pour les quarts de finale de Wimbledon

L'Équipe06-07-2025
À 37 ans, Laura Siegemund s'est qualifiée pour son deuxième quart de finale en Grand Chelem après avoir aisément dominé (6-3, 6-2) la lucky-loser argentine Solana Sierra, dimanche, en huitièmes de finale de Wimbledon.
En huit participations à Wimbledon, Laura Siegemund n'avait jamais fait mieux qu'un deuxième tour en 2019 et 2024. L'Allemande a attendu d'avoir 37 ans pour briller sur le gazon du All-England club. Elle s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale en surclassant (6-3, 6-2) Solana Sierra. Il s'agit de sa deuxième présence dans le Final 8 d'un Grand Chelem après Roland-Garros 2020.
Pour faire tomber la lucky-loser argentine, 101e mondiale, Siegemund a proposé sa tambouille habituelle, faite de chips de coup droit, de balles hautes et de variations. Elle a complètement muselé Sierra, partie à la faute à 29 reprises. Dans un match marqué par des interruptions en raison de la pluie, l'Allemande, 27e mondiale au mieux, a enquillé les jeux à partir de 3-3 dans le premier set.
La 104e WTA, qui s'est payé Leylah Fernandez (38e) et surtout Madison Keys au troisième tour, 8e mondiale et lauréate de l'Open d'Australie cette année, va tenter de poursuivre sa quinzaine de rêve mardi. Pour une place en demi-finales, elle défiera la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka ou la Belge Elise Mertens, 23e.
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timean hour ago

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Tout à son bonheur d'avoir soulevé le trophée de Wimbledon, Jannik Sinner est revenu sur l'importance de sa rivalité avec Carlos Alcaraz et sur la façon dont il a rebondi après sa défaite en finale de Roland-Garros. « Vous êtes champion de Wimbledon, qu'est-ce que ça représente ?C'est incroyable. J'ai toujours rêvé, ne serait-ce que de disputer ce tournoi et là, je suis assis à côté du trophée. C'est... incroyable (sourire). Est-ce que vous avez toujours su que le gazon pouvait convenir à votre jeu ?Quand vous êtes jeune, vous essayez de jouer le plus de matches possibles, vous essayez de comprendre le jeu sur ce court. À l'époque, si vous m'aviez posé cette même question, j'aurais probablement répondu non. Mais chaque année, je me sentais de mieux en mieux ici. Cette année, c'était bien différent par rapport à l'an dernier. J'avais gagné à Halle et je suis arrivé en pleine confiance, en jouant un bon tennis, mais j'ai perdu en quarts. Cette année, je me sentais bien sur le court. Je crois qu'on a bien vu que je me déplaçais de mieux en mieux au fil des matches. Ma meilleure surface est évidemment le dur. Mais j'ai toujours pensé que je pouvais aussi bien jouer sur d'autres surfaces, notamment sur gazon parce que je frappe plutôt à plat. Sur terre battue, j'avais des doutes sur mon physique. Mais cette année, ça allait et j'ai pu jouer cinq heures et demie face à Carlos. C'était super physique. C'est un bon progrès. Il y avait beaucoup d'émotion à la fin du match. Vos parents étaient là. À quel point était-ce important pour vous ?Oui, même si je n'ai pas pleuré, il y avait beaucoup d'émotion. Car il n'y a que moi et mes proches qui savent exactement par quoi il a fallu en passer sur le court et en dehors. Ce fut tout sauf facile. On a essayé d'y aller à fond sur chaque entraînement, même quand je n'étais pas au mieux mentalement. Je pense que ça m'a aidé car, lorsque je suis en match, je peux déconnecter et juste jouer au tennis. Partager ce moment avec ma famille, toute ma famille, c'est ce qui pouvait m'arriver de plus exceptionnel. À Paris, il n'y avait que ma mère et c'était déjà un sentiment super. Ici, il y avait aussi mon père et mon frère. Et toute mon équipe. Pas juste les coaches, mais tous les gens qui travaillent avec moi. C'était... Oui, quelque chose d'exceptionnel. « Je m'inspire toujours de Carlos car j'ai le sentiment qu'il y a quelques secteurs où il est meilleur que moi. » Jannik Sinner Qu'est-ce que cette victoire représente dans votre rivalité avec Carlos Alcaraz ?C'est important, parce que quand vous perdez souvent contre quelqu'un (Alcaraz avait remporté leurs cinq derniers duels), ça complique les choses. Mais, même dans les défaites, j'avais l'impression d'être assez proche. À Pékin, je perds 7-6 au troisième. À Rome, j'ai la balle de set dans le premier. Et puis, il y a eu Paris et ce qui s'est passé là-bas. Mais j'avais l'impression d'être au contact. Je m'inspire toujours de Carlos car j'ai le sentiment qu'il y a quelques secteurs où il est meilleur que moi. Donc on va travailler dessus et se préparer parce qu'il ne va pas en rester là et il va continuer à venir nous chercher. Et c'est valable pour tout le monde, pas seulement Carlos. Nous avons une grosse cible dans le dos, donc nous devons être prêts. Mais Carlos fait de moi un meilleur joueur. Quand vous avez quelqu'un de si jeune qui gagne presque tout, il faut être prêt si vous voulez rester au contact. C'est important d'avoir un joueur comme lui pour toujours trouver la motivation de pousser les entraînements à fond. Est-ce que le niveau que vous avez montré depuis votre retour de suspension vous a surpris ? Si on vous avait dit en février que vous seriez en finale de Roland-Garros et que vous gagneriez Wimbledon, qu'auriez-vous répondu ?Je ne l'aurais pas cru parce que c'est tellement difficile d'arriver dans les derniers matches des Grands Chelems. Si vous n'êtes pas en forme et que vous n'avez pas la meilleure préparation, c'est très difficile. Être en finale de Roland-Garros, après la déception, j'ai compris que c'était quelque chose de grand car ce n'est vraiment pas facile d'y arriver. Et remporter Wimbledon, c'est juste incroyable. En même temps, j'ai toujours essayé de croire en moi et d'accepter ce qui devait arriver. Il n'y a qu'une façon de devenir un meilleur joueur. Si vous faites ce qu'il faut, les chances que vous gagniez des matches augmentent car ce sera le résultat de vos efforts quotidiens. C'est exactement ce que nous avons fait. Et nous allons encore en remettre une couche car il va y avoir un paquet de joueurs qui vont venir pour nous battre. Il faut être prêt. « La différence entre nous était petite. Très petite. Ca a juste tourné en ma faveur. » Jannik Sinner à propos de Carlos Alcaraz Un peu plus tôt, Carlos Alcaraz estimait que votre seconde balle a été la clef du match. Vous êtes d'accord ?La marge est infime. Cette fois, j'ai eu l'impression d'avoir un peu de chance, j'ai touché quelques lignes. Ces petites choses qui avaient tourné en sa faveur à Paris ont penché de mon côté à Wimbledon. La marge est infime. Au début, j'avais l'impression que nous ne servions pas bien tous les deux. Mais comme nous étions en difficulté sur nos retours de seconde balle... Par la suite, j'ai trouvé un bon rythme au service, surtout sur seconde balle et encore plus dans le troisième set. Dans le quatrième, c'était plus irrégulier. Mais c'est normal, on ne peut pas toujours jouer de la même façon pendant deux, trois ou quatre heures. Pour être honnête, la différence entre nous était petite. Très petite. Ça a juste tourné en ma faveur. Darren Cahill disait qu'il n'aurait pas eu la force mentale pour rebondir aussi vite après la défaite en finale de Roland-Garros.Ça, je pense que c'est une des choses dont je suis le plus fier parce que ce n'était pas facile. J'essaie toujours d'être honnête avec moi-même et je me disais « Et si... ? ». Les choses arrivent. Perdre une finale de Grand Chelem comme celle de Paris, c'est moins pire que de se faire détruire et de ne marquer que deux jeux. Et puis vous vous remettez au travail. J'ai mis beaucoup d'intensité dans tous mes entraînements car je sentais que je pouvais très bien jouer. C'est pour ça que j'ai dit après Roland-Garros que je ne pouvais pas lever le pied, parce qu'un autre Grand Chelem approchait. Et j'y ai fait quelque chose d'incroyable. »

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Alors que son équipe vient de réaliser un parcours en poule parfait avec trois victoires de suite, Laurent Bonadei estime que l'Allemagne, vice-championne d'Europe en titre, sera tout de même favorite en quarts de finale samedi (21 heures). « Après cette victoire renversante (5-2) face aux Pays-Bas, êtes-vous d'accord si on vous dit que le plus dur commence aujourd'hui ?Au départ, on s'était dit que c'était le groupe de la mort. En sortir avec 9 points, on peut être fiers et satisfaits. Chaque match sera difficile, on est préparés. Le dernier match amical contre le Brésil (3-2) était fait pour nous préparer à ces matches avec adversité. On est sur une série de 11 victoires, tous nos adversaires vont vouloir nous faire tomber. On reste avec cet état d'esprit de challenger, avec de l'ambition. Faites-vous désormais partie des favoris dans cette compétition ?Pour être favori, il faut avoir gagné un trophée. On va jouer l'Allemagne (en quarts de finale, samedi) qui a gagné 8 fois l'Euro. L'Allemagne sera donc favorite. Mais on est des challengers coriaces, on va donner du fil à retordre à tous nos adversaires. L'Allemagne est mieux classée que nous au classement FIFA. Elles ont été lourdement battues par la Suède (4-1), elles vont certainement se remobiliser. Comment expliquez-vous les deux visages de votre équipe ?Un match, c'est 90 minutes, deux mi-temps. Parfois la pause peut être bénéfique pour recaler certaines choses et reprendre ses esprits. En première période, on faisait un match de gentilles joueuses et ce sont les Néerlandaises qui mettaient de l'impact. Cette équipe nous a posé des problèmes dans l'intensité. J'ai dit aux joueuses qu'elles avaient tout le potentiel pour revenir au score, et que même menés 2-1, on était toujours qualifiés. On avait de la fraîcheur, cette fraîcheur devait nous servir. « Plus on va avancer dans la compétition, plus ce sera difficile. Nos adversaires commencent à comprendre notre jeu. » Quel bilan tirez-vous de ces trois premiers matches ?J'ai dit la dernière fois qu'on n'atteint jamais la perfection. On va travailler cette semaine sur la gestion des longs ballons, le pressing, monter le curseur d'agressivité collective. Je dirais qu'on va travailler, continuer à essayer de mettre en place notre projet de jeu et de trouver un bon équilibre offensivement et défensivement. On a neuf buteuses qui ont marqué 11 buts, le danger peut venir de partout. Je préférerais qu'on soit devant, qu'on mène au score comme face à l'Angleterre. On va essayer de faire en sorte que les matches soient plus faciles. Plus on va avancer dans la compétition, plus ce sera difficile. Nos adversaires commencent à comprendre notre jeu. Les équipes adverses jouent de longs ballons pour nous faire reculer. On va travailler techniquement et tactiquement pour poser des problèmes à nos adversaires. « France-Allemagne, ça me rappelle des souvenirs d'adolescence, pas forcément de bons souvenirs en 1982. Qu'un petit goût de revanche vienne nous stimuler, ce n'est pas plus mal. » À quel match vous attendez-vous face à l'Allemagne ?C'est une première manche avant notre demi-finale aller-retour en Ligue des nations. C'est une grande nation du football. C'est cette équipe qui avait éliminé les Bleues en demi-finales lors de la dernière édition (1-2). On va appréhender ce match avec la confiance que l'on a, offrir du spectacle aux supporters. France-Allemagne, ça me rappelle des souvenirs d'adolescence, pas forcément de bons souvenirs en 1982. Qu'un petit goût de revanche vienne nous stimuler, ce n'est pas plus mal. »

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Réservé aux abonnés En dominant Carlos Alcaraz, le numéro un mondial remporte le Grand Chelem londonien pour la première fois et met fin à une série de cinq défaites contre son rival. 35 jours après leur finale époustouflante à Roland-Garros, Jannik Sinner et Carlos Alcaraz se sont retrouvés dimanche pour une nouvelle finale de Grand Chelem dans le Temple du tennis. Le choc très attendu n'a pas atteint, ni le niveau, ni l'intensité de leur dernière inoubliable opposition Porte d'Auteuil, ses 5h29 de match et son dénouement au super tie-break. Sinner, plus solide, a su cette fois maîtriser la fougue de l'Espagnol en un peu plus de trois heures. En patron. Au lendemain du 6-0, 6-0 sans pitié infligée par Iga Swiatek à Amanda Anisimova samedi en finale dames, la finale chez les hommes, malgré des hauts et des bas, n'a pas été avare en suspense, mais Sinner a été vraiment au-dessus. «Serrer ce trophée dans mes mains, ça signifie énormément pour moi», a soufflé le nouveau roi de Londres, vainqueur 4-6, 6-4, 6-4, 6-4. Alcaraz cède sa couronne et perd pour la première fois en finale d'un tournoi du Grand Chelem lors de sa sixième disputée. Sans regret : «Je quitte Wimbledon…

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