
La revanche du roi Sinner, nouveau maître du gazon
En dominant Carlos Alcaraz, le numéro un mondial remporte le Grand Chelem londonien pour la première fois et met fin à une série de cinq défaites contre son rival.
35 jours après leur finale époustouflante à Roland-Garros, Jannik Sinner et Carlos Alcaraz se sont retrouvés dimanche pour une nouvelle finale de Grand Chelem dans le Temple du tennis. Le choc très attendu n'a pas atteint, ni le niveau, ni l'intensité de leur dernière inoubliable opposition Porte d'Auteuil, ses 5h29 de match et son dénouement au super tie-break. Sinner, plus solide, a su cette fois maîtriser la fougue de l'Espagnol en un peu plus de trois heures. En patron. Au lendemain du 6-0, 6-0 sans pitié infligée par Iga Swiatek à Amanda Anisimova samedi en finale dames, la finale chez les hommes, malgré des hauts et des bas, n'a pas été avare en suspense, mais Sinner a été vraiment au-dessus. «Serrer ce trophée dans mes mains, ça signifie énormément pour moi», a soufflé le nouveau roi de Londres, vainqueur 4-6, 6-4, 6-4, 6-4.
Alcaraz cède sa couronne et perd pour la première fois en finale d'un tournoi du Grand Chelem lors de sa sixième disputée. Sans regret : «Je quitte Wimbledon…
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ANALYSE - Après une quinzaine riche en émotions, découvrez ce qui a retenu l'attention de l'envoyé spécial à Londres. Coups de cœur Les larmes d'Anisimova Humiliée 6-0, 6-0 samedi en finale par une impitoyable Iga Swiatek, l'Américaine de 23 ans qui disputait sa première finale de Grand Chelem a été rattrapée par l'enjeu. Plus lucide dans son discours d'après match que sur le court, ele a aussi beaucoup pleuré et ému l'assistance. La jeune fille, demi-finaliste de Roland-Garros 2019 à 17 ans, annoncée comme une future grande, a fait par la suite une dépression, après le décès brutal de son père avant l'US Open 2019. Les yeux encore rougis de larmes, après avoir été réconfortée tant bien que mal par la Princesse de Galles Kate Middleton, Amanda Anisimova a eu du mal à ne pas être rattrapée par les émotions quand elle s'est adressée à sa mère Olga, qui avait fait le voyage jusqu'à Londres pour assister cette finale. « Ma mère est la personne la plus importante et elle a tout fait pour m'emmener jusqu'à ce niveau. Merci d'avoir mis fin à ta superstition de ne pas venir me voir jouer. Ce n'est pas à cause de ça que j'ai perdu. Je t'aime tellement, tu as fait tellement pour ma sœur et moi. ». Derrière ses lunettes de soleil, sa maman essuyant ses larmes. Un sacré moment d'émotion également pour l'ensemble des spectateurs du Centre Court. Publicité La lucidité de Novak Djokovic Comme à Roland-Garros, le vétéran de 38 ans Novak Djokovic, diminué physiquement, il est vrai, a subi la loi de Jannik Sinner pour la cinquième fois consécutive. L'homme aux 24 titres du Grand Chelem a fait preuve de beaucoup d'honnêteté en conférence de presse avec des aveux qu'il n'avait jamais lâchés auparavant publiquement. «Je ne pense pas que ce soit de la malchance. C'est juste l'âge, l'usure du corps. J'ai beau prendre soin de mon corps, la réalité me frappe depuis un an et demi, comme jamais auparavant. C'est difficile pour moi de l'accepter parce que j'ai l'impression que lorsque je suis frais, en forme, je peux encore jouer à un très bon niveau.» Problème : sur les six derniers Majeurs, depuis Roland-Garros l'an passé, il s'est blessé lors de la moitié d'entre eux… « Je pense que jouer au meilleur des cinq manches, devient difficile plus le tournoi avance plus ma condition physique se dégrade». Le constat est limpide. Les mots sont forts. Les légendes ne sont pas éternelles mais le Serbe a promis de revenir au moins une fois à Wimbledon pour peut-être boucler la boucle d'une carrière hors norme. Dimitrov, l'abandon déchirant Trop costaud pour Alcaraz en finale, Jannik Sinner revient de loin. De très loin. Un impressionnant Grigor Dimitrov a mené deux manches à rien contre le numéro 1 mondial en 8es de finale. Le futur lauréat ne trouvant pas de solutions contre un Dimitrov des grands jours. Mais le Bulgare a été contraint d'abandonner à 2-2 dans la troisième manche, victime d'une blessure au muscle pectoral. Grimaçant de douleur et se palpant le torse près de son épaule droite, après avoir servi. Venu à son chevet, Jannik Sinner, était forcément gêné et mal à l'aise de ce coup du sort, alors qu'il subissait la loi de son adversaire. Un crève-cœur pour celui qui a abandonné pour la cinquième consécutive en Grand Chelem. « Parfois, le cœur veut continuer, mais le destin en décide autrement », a posté depuis un lit d'hôpital, le malheureux Dimitrov. En blessé magnifique. Monfils fait le show en conf' A 22 h30, après quatre heures de jeu et une victoire en cinq sets au premier tour contre Ugo Humbert, Gaël Monfils, bientôt 39 ans, a régalé la mince assistance, en livrant une étonnante anecdote sur un contrôle anti-dopage dans la foulée d'une grosse fête, il y a quelques années. Après une question d'un journaliste du Guardian, le vétéran bleu est revenu sur un contrôle anti-dopage vieux de plus de quinze ans. «Je devais avoir 21 ans, je revenais d'une fête et on frappe à la porte à 6h45. J'étais un peu dans les vapes et j'ouvre à l'inspecteur mais je venais de passer aux toilettes et j'étais franchement incapable d'uriner. Je lui ai proposé de s'installer dans mon salon. Je suis allé me coucher et je me suis réveillé à 15 heures! Le mec était toujours là, en train de scroller sur son portable. Il aurait pu tout voler dans la maison, non, non je plaisante. J'ai pu satisfaire au contrôle et il est reparti.» Mi-gêné, mi-amusé, la Monf' a conclu. «J'étais plus jeune. Ce sont de bonnes anecdotes à 21 ans». Les témoins de la conférence de presse, tous hilares, peuvent confirmer. Coups de griffe De l'arbitrage électronique... et des arbitres sans assistance vidéo L'erreur est humaine mais la machine n'est pas parfaite non plus. Pour la première de sa riche et longue histoire, Wimbledon a décidé de se passer de ses juges de ligne en faisant confiance à l'arbitrage vidéo Dans le match entre la Russe Anastasia Pavlyuchenkova et la Britannique Kartal, le système électronique d'arbitrage vidéo a été désactivé pendant un jeu entier, seulement du côté de la Russe, entraînant trois erreurs d'arbitrage au profit de la Britannique, lui permettant de réaliser le break à un moment crucial (Pavlyuchenkova a fini par remporter le match). «Vous m'avez volé le jeu», a d'ailleurs réagi la Russe au changement de côté. 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Des matchs ont ainsi dépassé les quatre heures de jeu : le premier tour laborieux du double tenant du titre Carlos Alcaraz contre le vétéran Fabio Fognini a duré 4 h 37, celui entre Arthur Rinderknech et Alexander Zverev, 4 h 40. Au 3e tour, Lorenzo Sonego a mis 5 h 04 pour vaincre Brandon Nakashima. La « next Gen » au point mort Il y a le duo Sinner – Alcaraz… et les autres. Notamment la fameuse Next Gen, la génération des Tsitsipas, Zverev, et Medvedev, aujourd'hui âgés entre 26 et 28 ans et qui étaient censée prendre le pouvoir quand le « Big 3 » ne serait plus là. Sauf que l'Espagnol et l'Italien les ont ringardisés. Tous sortis dès le premier tour, ils vivent un moment particulièrement délicat. Si le Russe, parvenu à se hisser à la première place mondiale en 2022, s'est imposé à l'US Open 2021, le Moscovite semble dans une situation moins désespérée que Stefanos Tsitsipas, double finaliste en Grand Chelem, mais en panne de résultats depuis plusieurs mois, qui a dû abandonner lundi dès le 1er tour à Wimbledon, alors qu'il était mené deux sets à rien par le Français Valentin Royer (6-3, 6-2). Toujours 3e mondial Alexander Zverev, mais peu inspiré depuis sa finale perdue de l'Open d'Australie, a lui laissé entendre qu'il avait traversé une petite dépression après sa défaite au premier tour contre Rinderknech. À lire aussi Wimbledon : Monfils, Parry, Mannarino, Rinderknech... Le tennis français retombe sur herbe Le vendredi noir des Bleus Après Monfils et Humbert en huitièmes de finale à Melbourne en janvier, l'incroyable demi-finale de Loïs Boisson, à Roland-Garros, les Bleus n'ont pas dépassé la semaine à Wimbledon. Jusqu'au vendredi 4 juillet, tout allait pourtant bien. Des exploits (Bonzi, 64e mondial qui sort Medvedev, 9e, Rinderknech, 72e qui terrasse Zverev, 3e). Des qualifiés qui déjouent les pronostics (Parry et Jacquemot qui ont le dernier mot contre des têtes de série, Royer qui profite de l'abandon de Tsitsipas). Dans cette édition sens dessus dessous, où les têtes de série tombent comme des mouches (36 têtes de série ont été éliminées sur les 64, hommes et femmes confondus après 2 tours), les Bleus ont su être des acteurs importants du grand chambardement. Il fallait ensuite enchaîner et confirmer. Et, là, le tennis français a coincé en ce vendredi où les quatre derniers représentants sont tombés contre des joueurs pourtant à leur portée sur le papier. Opposé en fin de journée à Kamil Majchrzak, Arthur Rinderknech, dernier tricolore en lice, n'a pu éviter la gueule de bois totale (3-6 6-7 6-7).


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