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Kamala Harris va raconter dans un livre sa campagne de 2024

Kamala Harris va raconter dans un livre sa campagne de 2024

La Presse6 days ago
(Washington) L'ancienne vice-présidente américaine Kamala Harris a annoncé jeudi la parution en septembre d'un livre, intitulé 107 Days (107 jours), où elle doit détailler « les coulisses » de sa campagne présidentielle de 2024, menée au pas de charge et finalement perdue face à Donald Trump.
Agence France-Presse
« Il y a un peu plus d'un an, j'ai lancé ma campagne pour devenir présidente des États-Unis ; 107 jours à parcourir le pays, à se battre pour notre avenir – la campagne présidentielle la plus courte de l'histoire moderne » des États-Unis, explique Kamala Harris dans une vidéo sur les réseaux sociaux.
Le livre, publié par les éditions Simon & Schuster, paraîtra le 23 septembre aux États-Unis.
PHOTO FOURNIE PAR L'ASSOCIATED PRESS
La couverture du livre 107 Days
Première femme à accéder à la vice-présidence américaine en 2021, elle avait été propulsée candidate du Parti démocrate à l'élection de 2024 après l'abandon de Joe Biden en juillet. Le président, âgé alors de 81 ans, avait été contraint de renoncer à ses espoirs de réélection en raison d'inquiétudes pressantes sur son état de santé.
Kamala Harris dit avoir écrit son livre « avec sincérité et introspection », et promet « un récit des coulisses de ce parcours » de campagne.
L'ancienne sénatrice de Californie avait déjà annoncé mercredi qu'elle ne serait pas candidate en 2026 au poste de gouverneur de cet État, le plus peuplé du pays. Mais une nouvelle candidature à la Maison-Blanche en 2028 n'est pas à exclure, selon la presse américaine.
Dans sa vidéo, elle explique qu'une « vérité » s'est imposée à elle : « Parfois, le combat prend un certain temps ». Une déclaration qui devrait alimenter la machine à rumeurs sur son avenir politique.
Alors qu'elle avait quasi disparu du débat public après sa défaite face à Donald Trump, Kamala Harris marque donc son retour.
La démocrate fera également jeudi soir une apparition dans le Late Show de Stephen Colbert, l'un des talk-shows phares de la télévision américaine. La chaîne CBS a récemment annoncé qu'elle déprogrammerait l'an prochain, officiellement pour raison économique, cette émission, dont l'animateur est un critique notoire de Donald Trump.
Une autre figure de la Maison-Blanche sous Joe Biden, la porte-parole Karine Jean-Pierre, avait également annoncé début juin la parution à venir d'un livre, intitulé Indépendante. Elle avait aussi annoncé quitter le Parti démocrate, qu'elle accuse d'avoir « trahi » son ancien patron Joe Biden.
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Aurélia END Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir L'émissaire américain Steve Witkoff a rencontré le président russe, Vladimir Poutine, au Kremlin, mercredi ; La rencontre a duré près de trois heures et la conversation a été « utile et constructive », selon un conseiller diplomatique russe ; Donald Trump a donné jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions ; Les relations entre la Russie et les États-Unis connaissent un pic de tensions avec le déploiement par Donald Trump de deux sous-marins nucléaires ; Des frappes de drones russes ont fait cinq blessés mercredi à l'aube dans les régions ukrainiennes de Zaporijjia et de Kherson, et Moscou a intercepté 51 drones ukrainiens. Dans la foulée d'une visite jugée « productive » de son émissaire spécial Steve Witkoff à Moscou, le président américain a jugé mercredi qu'il y avait « une bonne chance qu'il y ait une réunion très bientôt », sans donner de précisions de date ou de lieu. Il répondait à une question sur une possible rencontre avec le président russe ainsi qu'avec le chef d'État ukrainien, Volodymyr Zelensky, pendant un échange avec la presse dans le bureau Ovale. Mais c'est bien entendu la perspective d'une réunion en chair et en os avec le maître du Kremlin qui retient le plus l'attention, à l'heure où la tension entre Washington et Moscou connaît une nette poussée. Selon la presse américaine, Donald Trump envisagerait de rencontrer le président russe en personne dès la semaine prochaine, avant une réunion à trois avec Volodymyr Zelensky. Le dernier sommet en bonne et due forme entre Russie et États-Unis remonte à juin 2021, quand Joe Biden avait rencontré son homologue russe à Genève. 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Le secret de la 55
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time7 hours ago

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Le secret de la 55

Je l'entends bourdonner au loin et, quand je sors marcher avec le vieux chien jaune de mon père, je devine à l'horizon ce qui est devenu « mon tronçon » de la 55, le bout d'autoroute qui va du Moulin à laine d'Ulverton jusqu'à la vallée du Moulin de Melbourne. Kateri Lemmens Auteure et professeure, collaboration spéciale Elle m'a longtemps terrifiée. Avant qu'on ne la double, elle engouffrait les gens l'hiver dans le blizzard. J'entendais les adultes murmurer « attends demain que la tempête soit passée, tu vas pas aller te tuer sur l'autoroute de la mort ». J'avais fini par penser qu'aller de Sherbrooke à Drummondville, c'était risquer sa peau. Puis, un jour, on nous a emmenés à Odanak en autobus jaune et la 55, vers le nord, le Saint-Laurent, est devenue mystérieuse et attirante. On l'empruntait parfois pour aller à Newport le samedi après-midi ou faire la fête au Bread and Puppet. On la suivait pour aller faire du camping sauvage dans le Maine ou au New Hampshire. Le Québec devenait le Vermont, parfois même le Massachusetts et la 55, vers le sud, devenait le chemin de l'océan. Petite fille du fond de la campagne des Cantons-de-l'Est, je rêvais de la 10 qui m'emmènerait vers les centres, les tours lumineuses, les villes aux néons qui ne s'éteignent jamais, les escaliers roulants, Mirabel. Je rêvais de voyager avec ma mère femme-du-tout-monde en Suisse ou au Sénégal, sur l'île d'Hispaniola, et plus je découvrais l'ailleurs, plus j'avais envie de partir, loin de moi, des tas de terre, de mes forteresses d'épinettes, des lacs, des huards, des saisons de force. Une invitation formidable Et c'est un peu pour cela que l'idée d'une « école de la 55 » est une intuition géniale et une invitation formidable à inventer une « cartographie littéraire » à partir d'un ensemble de points épars à laquelle n'importe qui pourrait s'identifier. « Ma 55 », traversée imaginaire, vaste chez-moi, comme dirait Milan Kundera, dont les limites sont délimitées par le cœur, est donc d'abord un « chemin d'école » où retourner suivre un séminaire avec Yvon Rivard sur « les arbres, les nuages, le néant » qui me rappellerait toute l'importance de nos « chocs » pour la création littéraire. C'est un petit sentier où vacarmer joyeusement avec le chien de Robert Lalonde, et faire surgir le scintillement du monde à la surface des choses. C'est une déroute dans les corridors de la Domtar d'Alexie Morin qui me rappelle que le tracé de la 55 est aussi d'une carte d'extractions, de transformations et de migrations qui raconte l'histoire de mes familles, modestes ouvriers de Lennoxville et agriculteurs de la plaine du Saint-Laurent. C'est la fête mystérieuse du Sherbrooke de mon enfance, un peu Dakar, Port-au-Prince, Beyrouth, Santiago, et tous ces coins du monde venus à moi parce que les amours, les amitiés, les écoles, parce que les magies de la vie sont tissées de rencontres, et que nous sommes tissés de « l'étoffe des rêves » (Shakespeare). Et puisque je peux l'inventer, je prolonge ma 55 imaginaire jusqu'à Amherst et Walden, à la recherche de la « vie délibérée » de Thoreau et de « l'espoir », cette « chose avec des plumes », du poème d'Emily Dickinson et du livre de Dominique Fortier. Mais si je reste au milieu des tas de terre et des citadelles d'épinettes, qu'ai-je alors sans rien posséder, sinon la possibilité de me retourner et d'aimer du regard ? Que puis-je encore serrer contre mon cœur ? La présence du vieux chien jaune, qui ne m'appartient pas plus que le reste, mais qui m'aime et que j'aime, encore un instant à mes côtés. Les mains de mon père dans ses jardins qui façonnent année après année un espace de diversité biologique phénoménal. L'idée que ma fille sait peut-être qu'elle pourra revenir, que quelque chose l'attend ici, en elle. J'ai la poésie du nom des choses, un territoire de grenouilles et d'oiseaux qui défie le pire de mon pessimisme : la disparition des amphibiens et des oiseaux n'est peut-être pas qu'une fatalité. On peut rendre les maisons, faucher un peu plus tard, arroser moins, aider ceux qui le font. Le parti des fleurs est politique : retournons-nous vite avant de perdre tout cela… et nous avec. Pour découvrir le secret de la 55, il faut la quitter et découvrir son monde de petits chemins, de champs et de forêts, de sanctuaires protégés, de travailleurs de la terre qui veillent en gardiens sur un trésor inestimable de mycorhizes. Le soir, dans l'expiration froide et bleutée de la nuit, j'entrevois la colline Gallup, quelques hameaux gardiens, Gore, Trenholm, Kirkdale, petit à petit en voie d'être oubliés, dissous comme de l'aquarelle dans l'eau. Et quand je ferme les yeux sur sa nuit dense, elle se tait, et, dans son silence, tout chante. Qui est Kateri Lemmens ? Native des Cantons-de-l'Est, Kateri Lemmens a publié un roman, deux recueils de poésie, un roman graphique, des essais et codirigé plusieurs collectifs. Elle est professeure de lettres et création littéraire à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR). Elle se passionne, entre autres choses, pour l'essai littéraire, la métanoïa, les papillons, la mer, le Saint-Laurent et la couleur bleue. 1. Lisez la chronique « L'école de la 55 » de Mathieu Bélisle Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Cinq soldats blessés par un tireur sur une base militaire
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La Presse

time8 hours ago

  • La Presse

Cinq soldats blessés par un tireur sur une base militaire

« Fort Stewart est placé sous confinement en raison d'un évènement impliquant un tireur » et la police est en cours d'intervention, a écrit sur les réseaux sociaux la base de l'armée de terre située près de Savannah en Géorgie, près de la côte atlantique. Cinq soldats blessés par un tireur sur une base militaire (Washington) Cinq soldats ont été blessés mercredi sur une grande base militaire du sud-est des États-Unis par un tireur avant qu'il ne soit arrêté, ont annoncé les autorités militaires, qui maintiennent un confinement partiel. Agence France-Presse « Cinq soldats ont été touchés par des tirs d'arme à feu aujourd'hui lors d'un évènement impliquant un tireur », a écrit sur les réseaux sociaux Fort Stewart, base de l'armée de terre située près de Savannah en Géorgie, près de la côte atlantique. La police, appelée à 10 h 56 locale, a interpellé le tireur à 11 h 35 (heure de l'Est), précise le communiqué, ajoutant qu'une partie de la base fait toujours l'objet d'un confinement. « Il n'y a plus de danger actif », précise la base. L'état de santé des cinq blessés, soignés sur place, n'a pas été précisé. Dans une précédente alerte, les autorités de la base militaire appelaient les personnes à l'intérieur à la plus grande prudence : « Confinez-vous immédiatement, restez à l'intérieur et fermez toutes les portes et fenêtres ». Fort Stewart accueille environ 21 000 soldats, et quelque 10 000 personnes y résident, selon son site internet. Le gouverneur de Géorgie, Brian Kemp, s'est dit sur X « attristé par la tragédie d'aujourd'hui à Fort Stewart ». Le président Donald Trump a été tenu informé de la situation, a fait savoir sur X sa porte-parole, Karoline Leavitt. Avec plus d'armes à feu en circulation que d'habitants, les États-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés. En 2024, plus de 16 000 personnes, sans compter les suicides, ont été tuées par arme à feu, selon l'ONG Gun Violence Archive.

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