logo
Tennis: Monfils laminé dès le 1er tour à Washington

Tennis: Monfils laminé dès le 1er tour à Washington

Le Figaro22-07-2025
Le Français de 38 ans a été balayé par un joueur issu des qualifications ce mardi lors du tournoi de Washington.
Un premier tour cauchemardesque. Le Français Gaël Monfils, 48e joueur mondial, a été éliminé dès son entrée en lice en simple au tournoi ATP 500 de Washington, s'inclinant lourdement 6-3 6-1 mardi face au Chinois Wu Yibing (243e).
Au lendemain de sa défaite en double où il était associé à Nick Kyrgios, le vétéran français de 38 ans avait à coeur de se racheter de ce non-match (l'Australien et lui ont été balayés par le duo Hugo Nys - Edouard Roger-Vasselin 6-2, 6-2 en 59 minutes).
Publicité
Une défaite face à un joueur issu des qualifications
Malgré une bonne entame du match sur le petit court John Harris, Monfils n'a jamais réussi à déborder son adversaire, issu des qualifications. Il a joué aussi de malchance quand il a percuté le panneau de l'horloge, restant quelques minutes étendu sur le court, semblant souffrir du pied.
Après une interruption d'une grosse quinzaine de minute, il a repris le jeu, mais la dynamique avait clairement changé de camp, puisque son adversaire de 25 ans - ancien 54e mondial et premier Chinois à avoir remporté un tournoi sur le circuit ATP à Dallas, en 2023 - a dès lors pris le contrôle du match. Sur sa lancée, Wu a pris deux fois le service du Français pour empocher la première manche. Monfils, qui disputait le tournoi de Washington pour la sixième fois, avec un titre glané en 2016, s'est ensuite effondré laissant Wu conclure la partie en 1h18.
Moutet battu en qualification mais repêché
Dans la soirée, son compatriote Quentin Halys (71e) sera opposé au premier tour à l'Américain Aleksandar Kovacevic (66e). En session nocturne, Alexandre Müller (39e) disputera lui son deuxième tour face à un autre Français, Corentin Moutet (59e), battu en qualification mais repêché pour pallier le forfait du Danois Holger Rune, qui était tête de série mais a préféré renoncer en raison d'une blessure au dos.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Mondiaux de natation : Léon, l'unique
Mondiaux de natation : Léon, l'unique

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

Mondiaux de natation : Léon, l'unique

Il y a cette phrase, presque vidée de son sens à force d'être rabâchée. « Le plus dur, ce n'est pas d'arriver au sommet, c'est d'y rester. » Il y a, en écho, cette confession. Voix douce, mots durs. C'était en 2009, et Alain Bernard , champion olympique du 100 m, la course reine, à Pékin quelques mois plus tôt, racontait sans fard la saison d'après. On l'attendait sur le bonheur d'avoir donné corps à son rêve. Il nous avait cueillis avec une autre réalité, un quotidien plus morose. « C'est terrible, mais parfois je regrette d'avoir été champion olympique. » Alain Bernard s'en voulait presque de l'avouer, mais le tourbillon dans lequel son exploit l'avait projeté le plongeait dans un abîme de doutes.

« Nous allons examiner la situation » : World Aquatics prêt à revoir son règlement après la polémique autour de la jeune nageuse Yu Zidi
« Nous allons examiner la situation » : World Aquatics prêt à revoir son règlement après la polémique autour de la jeune nageuse Yu Zidi

L'Équipe

time4 hours ago

  • L'Équipe

« Nous allons examiner la situation » : World Aquatics prêt à revoir son règlement après la polémique autour de la jeune nageuse Yu Zidi

La Fédération internationale de natation a évoqué mercredi la possibilité de modifier son règlement concernant l'âge minimum pour participer à ses compétitions. Une réaction à la participation de Yu Zidi, 12 ans, aux Mondiaux de Singapour. Dans des Mondiaux de Singapour où Summer McIntosh peut égaler Michael Phelps en remportant cinq titres individuels d'un coup et où Léon Marchand a pulvérisé un record du monde, l'une des personnes dont on entend le plus parler est la jeune Chinoise Yu Zidi. À seulement 12 ans, elle a terminé 4e de la finale du 200 m 4 nages et participera à celle du 200 m papillon. Selon le règlement de World Aquatics, elle est pourtant trop jeune pour être là, puisque l'âge minimum requis est de 16 ans. Mais des exceptions lui permettent de tout de même participer aux compétitions de World Aquatics. Consciente du malaise qui entoure la présence de la jeune Chinoise, la Fédération internationale de natation a évoqué mercredi la possibilité de revoir son règlement. « Nous allons examiner la situation et voir si nous devons aller plus loin ou si nous sommes à l'aise avec notre position actuelle, a expliqué son directeur général, Brent Nowicki, lors d'un point presse. Je ne pensais pas que j'aurais à répondre à cette question un jour. Nos minima sont tellement stricts, je ne pensais pas qu'une fille de 12 ans les atteigne. » Le malaise Yu Zidi, la Chinoise de 12 ans qui brille aux Mondiaux Yu Zidi a encore deux courses à son programme : le 200 m papillon, dont la finale est ce jeudi, et le 400 m 4 nages, dont les séries et la finale sont prévues dimanche. Soit autant d'occasions de devenir la plus jeune médaillée mondiale depuis 1936 et le bronze décroché par une Danoise (Inge Sorensen) aux JO de Berlin.

La France conserve toutes ses ambitions dans la Ligue des nations 2025 avant le quart de finale contre la Slovénie
La France conserve toutes ses ambitions dans la Ligue des nations 2025 avant le quart de finale contre la Slovénie

L'Équipe

time5 hours ago

  • L'Équipe

La France conserve toutes ses ambitions dans la Ligue des nations 2025 avant le quart de finale contre la Slovénie

Depuis dix ans, les Bleus ont fait de la Ligue des nations leur terrain de jeu favori. Ils tentent cette semaine de conserver leur titre avant de viser le Championnat du monde en septembre. Au programme à Ningbo (Chine) la Slovénie ce jeudi (9 heures, en direct sur la chaîne L'Équipe) en quarts de finale. C'est un mini Mondial annuel qui a fait d'elle une maxi-tête. L'éternité sportive dans laquelle s'est inscrite l'équipe de France double championne olympique (2021, 2024) s'est façonnée chaque été, au bout du monde le plus souvent, au fil de la Ligue des nations, dont elle a fait son terrain de jeu favori. Au prix de dizaines de matches, de milliers de kilomètres et d'heures de vol, de gros sacrifices personnels aussi, dans l'ombre médiatique et populaire. Ce jeudi matin, à Ningbo, au bord de la mer de Chine orientale, un an après une deuxième semaine olympique en lévitation, les Bleus remettent une couronne en jeu. Le 30 juin 2024, ils avaient poinçonné, en Pologne, une quatrième Ligue des nations (ou Ligue mondiale, après 2015, 2017, 2022), ce qui fait d'eux les experts de cette épreuve richement dotée à l'échelle du volley (1 million de dollars à la Fédération vainqueure) réunissant l'élite internationale (18 nations cette année). Alors que pointe en fin d'été le Mondial de Manille aux Philippines (12-28 septembre), compléter un triplé face à des adversaires (Brésil, Italie, Pologne) privés de leur ration habituelle depuis un an, ajouterait encore à leur magie. Car celle-ci s'est d'abord exprimée sur un terrain moins prestigieux qu'un Mondial ou un Euro. « En 2015, c'était le premier titre important du volley français et ça a été un tremplin. On a vu qu'on était capable de faire de gros résultats. Ça a amené de l'intérêt pour notre équipe et davantage de motivation : on a vu qu'on était capables », appuie le pointu Jean Patry, forfait de dernière minute pour la Chine (virus). « Même les années où on n'a pas gagné, on a fait une médaille, de bronze ou d'argent », rappelle Nicolas Le Goff (35 ans). Avec le Brésil et la Pologne, la France est aussi la seule sélection à s'être qualifiée pour la phase finale tous les ans depuis 2015. « On fonctionne bien quand on a notre petit grain de folie. Et parfois, sur certaines compétitions à enjeu, on a été plus crispés que détendus. Pas tout le temps, car on a gagné les JO et un Championnat d'Europe (2015). Sur les autres compétitions, peut-être que l'enjeu, à un moment donné, nous a un peu freinés dans notre folie », admet-il. Le volley spectaculaire, imprévisible, des partenaires de Ngapeth, absent en Chine, s'est d'abord exprimé et a gagné en dynamitant les gros bras chez eux dans des combats couperets. Le Brésil scalpé en quarts de finale en 2015 à Rio puis en finale à Curitiba en 2017 cette fois devant 23 000 supporters, sous la direction de Laurent Tillie ; l'Italie à Bologne en 2022 en demi-finales et la Pologne à Lodz en 2024 en demi-finales avec Andrea Giani aux commandes. Mais avec les mêmes têtes brûlées sur le terrain. « C'est quand on joue relâché qu'on joue le mieux », soutient Le Goff. « On a réussi à transmettre aux joueurs qui arrivent qu'il était possible de gagner cette compétition » Benjamin Toniutti, capitaine des Bleus L'insouciance et le talent des cadres ont bâti et transmis des liens affectifs et sportifs qui traversent les filets comme les frontières, dans le plaisir et l'amusement. Au point de déchirer les protocoles. En 2022, à Bologne, avant la finale face aux États-Unis (3-2), les Bleus étaient entrés sur le terrain façon joueurs de NFL, casques sur la tête, épaules rembourrées et avaient mimé pendant quelques secondes un échauffement de foot US. « C'est une compétition qui permet ça aussi : un peu de show. On ne le fait pas à chaque fois, car il faut que ce soit spontané. Mais à tout moment, y a un truc qui peut nous venir », sourit le central de Montpellier. Entretenir l'image fun qui a emballé Paris l'été dernier n'est pas la priorité de la semaine chinoise. S'ils sont tous, hormis Kévin Tillie et Earvin Ngapeth, revenus progressivement cet été dans le groupe d'Andrea Giani, c'est aussi parce qu'ils ont encore un trésor à dénicher, cette médaille au Mondial qui leur échappe depuis dix ans. Et le meilleur moyen de préparer le rendez-vous philippin, le dernier pour quelques-uns probablement, est de partager de grands matches, à commencer par la Slovénie ce jeudi matin, avec la nouvelle génération (Théo Faure, Mathis Henno, Moussé Gueye, François Huetz) qui a contribué à assurer la qualification à la phase finale. « On a réussi à transmettre aux joueurs qui arrivent qu'il était possible de gagner cette compétition », lance Benjamin Toniutti, le capitaine, dispensé des deux premières semaines du tour préliminaire en juin, comme Grebennikov et Le Goff. Mais bien de retour pour la phase finale. « On ne les considère pas non plus comme des matches amicaux, mais on bosse pour la deuxième partie de l'été, pose Le Goff. Le staff sait que ça va nous servir pour plus tard. » Et qu'une fois lancée, la boule bleue n'a pas son pareil pour renverser les quilles.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store