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Des classiques avec un bon rapport qualité-prix

Des classiques avec un bon rapport qualité-prix

La Presse4 days ago
Voici trois vins tout à fait classiques, chacun une expression très juste de son lieu d'origine. À des prix différents, ils offrent tous néanmoins un très bon rapport qualité-prix, et se comparent avantageusement à des appellations plus réputées et plus chères. Le Vouvray et le Reuilly sont offerts en bonnes quantités ; le côtes-du-rhône s'envole très vite, mais je ne pouvais pas omettre une telle aubaine !
Aubaine
Gorgé de soleil
En plein cœur de la partie méridionale de la vallée du Rhône, au nord de Cairanne et de Rasteau, le Domaine Fond Croze cultive 80 hectares de vignes. Les vins sont de style traditionnel, riches, généreux et gorgés de soleil, mais font toujours preuve d'équilibre, de fraîcheur, de gourmandise, et sont d'un très bon rapport qualité-prix. Assemblage de grenache et de syrah, la cuvée Confidence 2023 affiche une couleur violacée brillante. Le nez est sombre, dense, bourré de fruits mûrs, avec des notes d'épices, de garrigue, de terre noire. La bouche est ample et chaleureuse, mais sans lourdeur, portée par une acidité fraîche. Des tanins modérés, très fins, apportent une belle mâche en finale. Un vin qui sent le Sud, volumineux, mais aussi frais et tonique. Tout indiqué pour des viandes rouges au barbecue. Et on met quelques bouteilles de côté pour les braisés de cet hiver.
Garde : de 2 à 3 ans
Domaine Fond Croze Confidence Côtes du Rhône 2023, 18,15 $ (15302984), 14,5 %, bio
Consultez la fiche de la SAQ
Classique
Harmonieux et complet
PHOTO FOURNIE PAR LA SAQ
Domaine de Reuilly Les Pierres Plates Reuilly 2024
Sancerre est l'appellation la plus connue de celles qui mettent en vedette le sauvignon blanc dans le Val de Loire. Avec sa renommée viennent aussi des prix élevés. Plusieurs appellations voisines offrent aussi de bons sauvignons blancs, à prix plus doux, notamment Menetou-Salon et Reuilly. Dans cette dernière, le Domaine de Reuilly est une référence. Les Pierres Plates 2024 s'ouvrent sur un joli nez, fin, frais et fruité, aux notes d'agrumes et de pomme verte, avec une pointe de craie. Une matière mûre emplit la bouche, portée par une acidité tonique. De délicats amers apportent de la mâche et la finale s'étire sur des notes de zestes et une impression minérale. Harmonieux, complet et fondu, il offre un excellent rapport qualité-prix. Délicieux apéritif, mais fait pour la table : poissons au beurre blanc ou aux herbes et aux agrumes, risotto aux fruits de mer ou aux légumes verts.
Garde : de 4 à 5 ans
Domaine de Reuilly Les Pierres Plates Reuilly 2024, 27,65 $ (11463810), 13 %, bio
Consultez la fiche de la SAQ
Gâterie
Remarquable élégance
PHOTO FOURNIE PAR LA SAQ
Domaine Vincent Carême Vouvray Plaisir Ancestral 2022
Vincent Carême ne cesse de nous régaler avec de délicieux chenins blancs, secs, doux et effervescents. Cette cuvée est élaborée selon la méthode ancestrale : le vin est mis en bouteille au cours de sa fermentation, avant que tous ses sucres ne soient convertis en alcool. Sa fermentation se termine dans la bouteille, emprisonnant le gaz carbonique qui en résulte. Une méthode remise au goût du jour avec la vague des pétillants naturels. Mais rien de trouble ou de funky ici ! Le vin est d'une finesse, d'une pureté et d'une élégance remarquables. Des arômes de coing et de poire, avec une pointe d'amande et de miel, se déploient dans une bouche riche, mais aussi très fraîche et tendue. Les bulles sont nombreuses et très fines, et la finale longue et salivante. Un vrai délice à l'apéro, ou avec poissons frits ou en sauce crémeuse, pétoncles poêlés, grilled cheese.
Garde : de 4 à 6 ans
Domaine Vincent Carême Vouvray Plaisir Ancestral 2022, 33,75 $ (15442186), 13 %, bio
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time4 days ago

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Ça finit quand, toujours ? Agnès Gruda en lice pour le Prix du Roman Fnac
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time4 days ago

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Ça finit quand, toujours ? Agnès Gruda en lice pour le Prix du Roman Fnac

Le premier roman d'Agnès Gruda, Ça finit quand, toujours ?, a été retenu parmi les 30 titres en lice pour le Prix du Roman Fnac. Publié aux Éditions des Équateurs, en France, le roman est paru au Québec en mars dernier, aux Éditions du Boréal. L'ancienne journaliste à La Presse y raconte l'exil de trois familles juives polonaises à la fin des années 1960 – un récit inspiré de l'histoire de sa propre famille – et suit sur plus de 50 ans leurs destins croisés au Canada, aux États-Unis et en Israël. Le jury formé de libraires et de lecteurs l'a choisi au côté de grands titres de la rentrée littéraire en France, comme La nuit au cœur, de Nathacha Appanah (Gallimard), ou encore Le livre de Kells, de Sorj Chalandon (Grasset). « Une saga impressionnante sur cinq générations et trois continents. Une écriture élégante, des personnages intimes et vrais. L'exil, l'identité, la loyauté… tout est subtil, porté par la force des femmes », a souligné l'une des membres du jury. Le roman d'Éric Chacour, Ce que je sais de toi (Alto), s'était notamment retrouvé parmi les finalistes du prix il y a deux ans. L'an dernier, c'était Marie Vingtras qui l'avait remporté pour Les âmes féroces (De L'Olivier). (Re)lisez notre entrevue avec Agnès Gruda

La série qu'on adore détester
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time4 days ago

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La troisième et dernière saison de And Just Like That… se termine dans deux épisodes. Pour de nombreuses admiratrices de Sex and the City déçues, il était temps que ça finisse ! Pourquoi Carrie, Miranda et Charlotte n'ont-elles plus la cote ? Et pourquoi continue-t-on à regarder la série et n'arrive-t-on pas à laisser tomber nos amies d'autrefois ? Il est toujours difficile de créer une suite à une série devenue culte comme Sex and the City. On aimait tant Carrie, Miranda et Charlotte, mais les fans n'apprécient pas ce qu'elles sont devenues : superficielles et égoïstes. « C'est comme des amies qu'on a perdues de vue, qu'on est contente de retrouver, mais on se rend compte qu'on n'a plus rien en commun, c'est la sensation que j'ai en regardant la série », confie la journaliste Marie-Julie Gagnon. Elle se dit prisonnière de son amour pour les personnages et n'est pas capable de s'en séparer. « C'est plus fort que moi, je garde un lien nostalgique avec Carrie à laquelle je m'identifiais dans Sex and the City, mais je n'ai plus de connexion avec elle. Elle vit sur une autre planète dans sa maison de millionnaire, avec ses tenues griffées. Elle est devenue une caricature d'elle-même et elle n'a pas de considération pour les autres. Je suis en deuil », se désole-t-elle. Tranna Wintour partage cet avis. L'humoriste, autrice et chanteuse estime que les scénaristes de And Just Like That… manquent d'imagination et signent une série insignifiante, sans intrigues ni dialogues savoureux. « La série aurait pu parler aux femmes dans la cinquantaine, de la même façon que Sex and the City parlait aux trentenaires, dit-elle. C'est décevant, et les femmes quinquagénaires méritent mieux que ça ! » PHOTO FOURNIE PAR CRAVE Sarah Jessica Parker (Carrie) dans la série And Just Like That… Elle aurait aimé voir de vraies histoires, mais la série (coproduite par Michael Patrick King) reste superficielle. « Le cœur de Sex and the City était l'amitié, le partage et les confidences entre amies. Elles se retrouvaient au brunch, parlaient de leurs sentiments, de leurs peurs, de leurs expériences, c'est ce qui manque cruellement à cette série. On ne ressent même plus l'énergie de New York ! Kim Cattrall (Samantha) doit se dire qu'elle a bien fait de ne pas participer à cette série ! » Tranna Wintour dit ne plus reconnaître Carrie. « Elle a perdu sa joie de vivre, elle n'a plus de fun dans la vie, elle est devenue trop riche, désagréable et égoïste. On a l'impression qu'elle vit dans sa bulle dans son immense maison de Gramercy Park. 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