
« On était très, très loin de s'attendre à une course pareille » : Gasly surpris et heureux de sa 6e place à Silverstone
Pierre Gasly (Alpine), 6e, au micro de Canal+ : « Je suis trop content, c'est notre meilleur résultat de la saison. On était très, très loin de s'attendre à une course pareille. Les conditions ont fait qu'on a eu plus de chances. C'est chaotique, il faut faire les bons choix, rester en piste, il y a de la performance à aller chercher en prenant des risques. C'est une super course, ça fait plaisir de se battre avec les tops teams. Je me suis bien battu avec Fernando (Alonso), Lewis (Hamilton), Max (Verstappen). J'essayais de m'accrocher au maximum, il y avait quelque chose à aller chercher et je suis très content de cette 6e place. À certains moments, c'était très chaotique dans la voiture. On s'est bien améliorés entre les essais libres et les qualifications (samedi) et en course aujourd'hui (dimanche). Il fallait rester en dehors des embûches et prendre des risques. »
Isack Hadjar (Racing Bulls), abandon, au micro de Canal+ :(Sur son accident avec Antonelli) « Je savais que la relance allait être compliquée. Je ne voyais pas grand-chose pendant tout le tour. Je n'ai rien vu venir. Quand je retrouve un peu de visibilité, je suis déjà dans la voiture d'Antonelli. J'avais pris plus de marge par rapport à devant. Lui a pris la marge qu'il fallait, moi je n'ai pas pris la même. J'aurais pu prendre moins de risques mais c'est quand même surprenant. Le problème, c'est plus la visibilité qu'autre chose.
J'ai pu faire les premiers tours dans les conditions compliquées où j'ai fait le choix de rentrer au stand pour passer les pneus pour le sec. J'ai fait une bonne partie de la course derrière Charles (Leclerc), à le suivre. On avait du rythme, on tenait notre rang, mais on n'était pas sur la bonne stratégie au final. Au moins, on a appris des choses et on sait ce qu'il ne faut pas refaire. »
Charles Leclerc (Ferrari), 14e, au micro de Canal+ : (Sur sa décision de changer de pneus après le tour de formation) « C'était la mauvaise décision, clairement. Ce qui m'inquiète un peu plus, c'est la performance. Il n'y a pas un tour où j'étais dans le rythme, et même en étant à une seconde au tour, j'ai failli mettre la voiture dans le mur pas mal de fois. Elle était très compliquée à conduire. Le positif, c'est la performance de Lewis (Hamilton) qui était bien meilleure que la mienne, et au moins je vais pouvoir regarder pour essayer de comprendre pourquoi je suis allé dans la mauvaise direction. Je pense avoir une idée. Mes réglages marchaient plutôt bien sur le sec mais sous la pluie, c'était vraiment compliqué. »
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3 hours ago
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Habitué à jouer les équipiers sur le Tour, Van der Poel a retrouvé le jaune et sa juste place
Le plus souvent équipier sur le Tour lors des dernières saisons, et encore samedi pour la victoire inaugurale de Philipsen, le Néerlandais était favori dimanche. Il a brillamment assumé son statut pour remporter une deuxième étape et s'emparer du maillot jaune, quatre ans après. On partage tout chez Alpecin-Deceuninck, les succès et même les animaux. Alors que Mathieu Van der Poel gisait sur le bitume, séché par son sprint victorieux, sa mère Corinne savourait son bonheur devant le bus de l'équipe, en tenant dans ses bras le petit chien de Jasper Philipsen, qui avait vu son maître s'imposer la veille. Deux étapes, deux triomphes, le week-end des Belges est un chef-d'oeuvre collectif qui ravit leur patron, Philip Roodhooft. « La victoire de Jasper a donné un boost supplémentaire à notre esprit d'équipe, elle était plus inattendue que celle de Mathieu, confie le manager, plus habitué que grisé. Ce n'est pas une grande surprise qu'il soit au rendez-vous ici, et le fait qu'il soit toujours capable de conclure est une motivation supplémentaire pour ses partenaires. Il facilite aussi notre travail d'équipe car grâce à lui, chaque coureur sait qu'il faut donner pour recevoir. Si le plus grand donne l'exemple, comme il l'a fait à Lille, les autres veulent aussi montrer qu'ils peuvent apporter quelque chose. » Van der Poel est ce drôle de champion capable de jouer les équipiers sans le moindre état d'âme, et il s'agissait même de son rôle principal lors des dernières éditions du Tour. Il était permis de voir son statut de poisson-pilote de Philipsen comme une anomalie, voire un gâchis, mais son père n'est pas de cet avis. « Wout (Van Aert) fait pareil ! Ce sont des coureurs extraordinaires qui veulent que le soleil brille aussi pour les autres, sourit Adrie, qui rappelle que le mois de juillet ne sera jamais l'obsession de la famille Van der Poel. Pour moi comme pour lui, le Tour n'est pas la course la plus importante. Nous, on aime les Classiques. Le Tour est fait pour les grimpeurs. Si tu ne pèses pas 65 kg, tu ne peux pas le gagner. » « Ce parcours me donne des étapes où je peux vraiment exceller, ça fait la différence » Mathieu Van der Poel Les costauds peuvent quand même y passer quelques bons moments, comme en 2021, quand son fils avait fêté sa découverte de l'épreuve en l'emportant à Mûr-de-Bretagne, maillot jaune en prime, qu'il avait gardé six jours avant de quitter la course pour préparer son grand objectif, l'épreuve de VTT des Jeux de Tokyo. Le petit-fils de Raymond Poulidor écrit une autre histoire, moins française, et il a souvent eu mieux à faire après le Tour, avec le Championnat du monde 2023, qu'il a remporté, et les Jeux Olympiques 2024. Il faut dire que le parcours lui donnait peu de motifs de s'y intéresser davantage, ce qui n'est pas le cas cette année. Après s'en être éloigné jusqu'à avouer cet hiver que s'échiner sur trois semaines ne le passionnait pas, il a eu envie de s'en rapprocher en constatant que le parcours 2025 lui donnait beaucoup plus d'occasions de s'exprimer. « C'est logique, non ? C'est un coureur qui veut gagner et c'est complètement différent de regarder le parcours en se disant "merde, aucune étape ne me convient", souffle Adrie. Des étapes comme ce week-end, c'est pour ce spectacle que je veux me mettre devant la télé. » Elles rappellent les rendez-vous pavés du printemps et il n'y a rien de tel pour réveiller la bête, qui a changé son approche pour enfin arracher une deuxième étape, quatre ans après son baptême, une petite éternité à son échelle. « J'ai disputé le Dauphiné cette année et c'était un bon choix, estime le triple vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix. 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Il l'a déjà fait il y a quatre ans, pour faire gagner Tim Merlier. » Le Belge est désormais un rival, chez Soudal Quick-Step, et il a des raisons de penser que son Tour serait plus simple s'il pouvait toujours compter sur Van der Poel pour lui déblayer le passage. À lire aussi Van der Poel et le Tour, de chaudes retrouvailles Vauquelin doit s'adapter à son nouveau statut Les puncheurs français ont joué les premiers rôles Evenepoel et Merlier piégés, entame ratée pour la Soudal Quick-Step

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« On avait besoin de ce coup de boost » : Gasly et Alpine revigorés après une sixième place à Silverstone
Le Français affichait un immense sourire après sa sixième place à Silverstone. Fier de son énorme performance et heureux de donner un peu de joie et de motivation aux Si le week-end se présentait mal pour Alpine et Pierre Gasly (Franco Colapinto n'a pas pris le départ à la suite d'un problème de boîte de vitesses), le pilote normand a inversé à lui tout seul la tendance. Il a décroché une 6e place précieuse au GP de Grande-Bretagne, remporté par Lando Norris, ce dimanche. « Sixième de ce GP de Grande-Bretagne, même si vous partiez en huitième position et que les conditions météo ont joué un rôle, cela ressemble à un véritable début du week-end, personne n'aurait pu imaginer qu'on se retrouverait dans une telle position. En fin de course, je me suis même battu avec Max Verstappen, qui était en pole-position au départ. À un moment, je me demandais : mais c'est quoi cette course ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Justement était-ce difficile de garder la tête froide pendant 52 tours ?On a pris des risques, mais c'était ceux qu'il fallait. Toutes les décisions ont été les bonnes, l'exécution dans les stands a été bonne aussi. J'ai aussi bien défendu sans perdre trop de temps. Je suis fier de toute l'équipe parce que cette année est compliquée. On sait que la voiture n'est pas là où on voudrait, mais chaque jour on fait de notre mieux. Aujourd'hui (dimanche), on a prouvé qu'on savait profiter des occasions quand elles se présentaient. Sous la pluie avec des pneus neufs ou quand il a fallu gérer avec des gommes détruites, on a tiré le maximum de la situation. Et on a évité tous les pièges. C'était une course parfaite. « Je savais que je pouvais beaucoup gagner » Au niveau du pilotage, êtes-vous au meilleur niveau de votre carrière ?Je sais que j'évolue à un très haut niveau par rapport à la voiture que j'ai à l'heure actuelle. Si c'est mon meilleur niveau ou pas, c'est toujours compliqué de répondre à ça. Ce dont je suis sûr, c'est qu'on a extrait le maximum de tout lors de la course. Et que c'était déjà le cas en qualification, samedi, avec le passage en Q3. Je dois continuer à faire de mon mieux à chaque fois que je suis en piste et motiver tout le monde autour de moi. Parce que c'est ce que je suis, un battant, un guerrier qui se donne toujours à fond. Au coeur du désordre généralisé, votre course a semblé très propre. Avez-vous connu des moments chauds ?Oh oui ! Chaque tour était compliqué. À certains moments, il fallait juste être capable de rester en piste, mais c'est aussi là qu'on peut tout perdre... Je savais que je pouvais beaucoup gagner, que je devais y aller en étant à la limite sans la dépasser. Mais j'adore ce genre de conditions. Vous parliez de votre bagarre avec Verstappen dans les derniers tours. Avez-vous vraiment pensé pouvoir le dépasser ?Oui ! J'y ai vraiment cru. J'attaquais fort à ce moment-là. Il était rapide en ligne droite et même si je gagnais du temps à certains virages, les points de détection pour le DRS sont au bout de parties rapides, donc j'avais du mal à être sous la seconde pour l'avoir. J'ai réussi une fois après Maggots-Becketts-Chapel (un enchaînement de virages) et je suis resté proche pendant quelques tours... Donc ça m'a traversé l'esprit, mais on n'avait pas tout en main pour le faire. Vu la météo un peu similaire et le résultat inespéré au bout, cette course vous rappelle-t-elle le double podium signé par Alpine au Brésil fin 2024 ?L'an dernier, notre niveau global par rapport aux autres était meilleur, donc cette sixième place est au moins aussi bonne que le résultat du Brésil. Et le faire ici à Silverstone, c'est particulier, avec beaucoup de gens de l'usine (basée à Enstone) qui étaient là. On avait besoin de ce coup de boost. On est déjà tournés vers la saison prochaine, mais pour que chacun puisse bosser au maximum de ses capacités, on a besoin d'un petit surplus d'énergie et de motivation. Ce résultat peut en donner. » À lire aussi Piastri, une erreur en forme de cadeau à Norris Le carnet de notes de Silverstone Alpine, une écurie dans le dur Verstappen, le tour de magie à Silverstone


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« Mec, c'était un niveau incroyable » : Cameron Norrie satisfait de la qualité du match contre Nicolas Jarry à Wimbledon
Cameron Norrie, vainqueur de Nicolas Jarry au terme d'une rencontre épique dimanche en huitièmes de Wimbledon (6-3, (7-6 [4], 6-7 [7], 6-7 [5], 6-3), a tenu à saluer le Chilien qui n'avait pas tout aimé du comportement de son adversaire. « On a vu Nicolas Jarry venir longuement discuter avec vous à la fin du match... Que vous êtes-vous dit ? C'était un match énorme, donc je peux comprendre sa frustration après la défaite. Je lui ai juste dit : « Mec, c'était un niveau incroyable. » Lui a juste dit que j'avais été un peu trop ''vocal'', mais je visais directement mon équipe et je m'inspirais de la foule. Il s'est plaint à un moment à l'arbitre du fait qu'il vous était permis d'avoir autant de temps avant la deuxième n'ai rien fait de spécial. Je n'avais même pas remarqué qu'il était en colère à cause de ça. Je voulais juste me calmer avant ma deuxième balle. On ne vous avait jamais vu tomber à terre après une victoire ?Vous avez raison. Ça montre à quel point ça a été difficile. Je jouais de manière irréelle, je n'étais pas loin de gagner en trois sets et il est revenu en jouant très bien dans les tie-breaks qui ont suivi. Au cinquième set, j'étais encore devant, il a riposté. Il était là, en se battant jusqu'au dernier point. J'ai dû jouer des gros points pour finir. Au final, c'est un bon moment pour moi. Tout le travail acharné pour revenir après mes blessures a payé. Et ces moments-là, c'est la cerise sur le gâteau. C'était une chute bien méritée au sol, je pense (sourires). »