Droits de douane : Donald Trump annonce des taxes supplémentaires de 25% sur les importations depuis l'Inde
Donald Trump met ses menaces à exécution. Ce mercredi 6 août, la Maison Blanche a indiqué que les droits de douane pesant sur les importations de produits indiens allaient être considérablement renforcés, de «25%» supplémentaires. Une décision prise en raison des importations directes ou indirectes de pétrole russe par New Delhi, qui soutient ainsi la «machine de guerre» russe, selon le président américain.
Les actions de la Russie «continuent de représenter une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère des États-Unis», lit-on dans le décret publié par la Maison Blanche sur ses réseaux sociaux. Pour y faire face, «il est nécessaire et approprié d'imposer un droit ad valorem supplémentaire sur les importations de produits en provenance de l'Inde, pays qui importe directement ou indirectement du pétrole de la Fédération de Russie».
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Les produits indiens, déjà sous le coup de droits de douane de 25%, «seront soumis à un droit de douane ad valorem supplémentaire de 25%», à partir de 21 jours après la date de parution de l'arrêté. Un coup dur pour New Delhi, qui faisait déjà partie des pays les plus lourdement sanctionnés par l'administration Trump, aux côtés de la Tunisie, de la Syrie, la Suisse, l'Afrique du Sud ou encore la Serbie. Pour autant, la surtaxe complémentaire ne s'appliquera pas sur un certain nombre de produits, précise le document, limitant donc son effet.
À lire aussi «Injustifié et déraisonnable»: l'Inde vent debout contre les menaces américaines sur ses achats de pétrole russe
La veille, Donald Trump avait prévenu que les taxes douanières, déjà accrues à 25%, allaient augmenter «très substantiellement», au cours des prochaines 24 heures, sans fournir de chiffre précis sur le futur taux qui serait mis en place. En achetant du pétrole russe, l'Inde «alimente la machine de guerre», s'était-il justifié, «et s'ils font cela, je ne serai pas content». Et d'ajouter que le pays «ne se soucie pas du nombre de personnes qui sont tuées en Ukraine par la machine de guerre russe ». Des propos qui avaient suscité l'ire de New Delhi : «Cibler l'Inde est injustifié et déraisonnable», a jugé le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères, Randhir Jaiswal.
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