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« Je trouve toujours quelque chose pour vanner » : Grace Geyoro, la joueuse des Bleues qui adore chambrer à l'entraînement

« Je trouve toujours quelque chose pour vanner » : Grace Geyoro, la joueuse des Bleues qui adore chambrer à l'entraînement

L'Équipe2 days ago
De Saint-Jean-de-Braye, dans la banlieue d'Orléans, à l'équipe de France, avec laquelle elle a disputé la Coupe du monde et les JO, Grace Geyoro (28 ans) a vécu des milliers d'entraînements. Elle raconte les plus marquants.
« Racontez-nous votre premier entraînement...J'ai commencé avec les garçons à 8 ans, du côté d'Orléans : j'avais la boule au ventre. Il y avait eu des détections sur Internet. Il n'y avait pas d'équipe féminine, donc ma soeur a poussé pour que je sois testée avec les garçons. Ils n'avaient jamais eu de fille. Je ne connaissais pas le niveau. Il y avait environ 30 garçons et moi... J'étais pas bien. Les coaches ont eu un rôle très important, ils m'ont dit de montrer ce que je savais faire. Je suis rentrée dans ma bulle, j'avais rien à perdre, j'ai fait les ateliers et cela s'est bien passé. J'ai joué avec les garçons jusqu'à 13 ans, c'était top car j'ai été bien intégrée.
L'entraînement où vous vous êtes sentie la plus forte ?Dans mon club de la SMOC (Saint-Jean-de-Braye), quand je suis passée avec les filles pour la première fois. Je me sentais au-dessus d'elles, au niveau des duels notamment. J'étais mieux préparée physiquement. C'était vraiment facile. J'avais un autre statut, tout le monde comptait sur moi pour marquer. Je dribblais tout le monde et j'allais scorer. Je jouais attaquante à l'époque.
Votre premier entraînement au PSG ?La boule au ventre, encore. En région parisienne, le vivier est plus grand. Les joueuses étaient très fortes, mais j'étais prévenue. Elles avaient un sacré caractère, il fallait s'imposer. Mais les coaches m'ont vite dit que j'étais au-dessus. Cela m'a rassurée. C'était au Camp des Loges, avec Pierre-Yves Bodineau. Il m'a marqué, on se parle toujours. C'était notre référent, il a eu un rôle prépondérant car je ne voyais plus mes parents. C'était un super éducateur.
L'exercice qui vous semble le plus dur ?La VMA, cela n'a jamais été mon kiff. À l'époque, je ne me préparais pas trop au niveau du sommeil, de l'hydratation. J'avais limite envie de vomir, avec les coaches du PSG qui ne nous lâchaient pas. On avait encore un corps d'enfant, presque. On n'était pas prêtes physiquement, un peu joufflues... Je trichais un peu, on courait à trois et je prenais à la corde pour ne pas tourner autour du plot. J'étais vite grillée par les coaches. Je déteste courir sans le ballon, sans objectif précis à part la progression aérobie. C'est toujours le cas.
« J'adore les échauffements techniques en une ou deux touches de balle. Et puis, être joker dans les oppositions, parce que tu as tout le temps le ballon. J'aime beaucoup les oppositions sans consignes. Là, c'est la guerre »
Celui que vous préférez ?Les exercices avec le ballon, les petits matches, les jeux rapprochés, quand ça frappe dans tous les sens. J'adore les échauffements techniques en une ou deux touches de balle. Et puis, être joker dans les oppositions, parce que tu as tout le temps le ballon. J'aime beaucoup les oppositions sans consignes. Là, c'est la guerre.
Le petit plaisir à l'entraînement que vous n'avez pas en match ?Changer de poste ! Je vais devant et je ne défends pas !
Les joueuses qui vous ont le plus impressionnée à l'entraînement ?C'est quand je suis arrivée en équipe de France. À mon poste, il y avait des stars qui sont devenues des légendes. Il y avait Camille Abily, Élise Bussaglia, Gaëtane Thiney : c'était tellement technique. Elles ne perdaient jamais le ballon. Le sélectionneur Olivier Échouafni était un ancien milieu, donc on faisait des ateliers spécifiques. Contrôle orienté, boum, direct jeu long de l'autre pied. Moi, je n'avais pas de pied gauche !
L'entraînement où vous vous êtes fait le plus mal ?Avant l'Euro 2022 en Angleterre, je me blesse pendant la préparation. Je sortais d'une grosse saison, j'avais tout joué (33 matches dont 32 titularisations avec le PSG, et 9 rencontres avec l'équipe de France), j'étais épuisée. On avait trois séances quotidiennes, mais je n'avais pas encore beaucoup d'expérience et je voulais absolument montrer à Corinne Diacre que je méritais d'être titulaire. Alors, j'ai tenté de récupérer un ballon qui était bien trop loin et là, pleine extension, mon genou se tord bizarrement. Sur le moment, je pensais que c'était très grave. En fait, c'était juste une entorse. Je suis revenue en trois semaines. À quatre jours près, je ratais la compétition. Je mets mon premier triplé lors du premier match (5-1 contre l'Italie, 10 juillet 2022)...
Un entraînement qui vous a énervée ?Tous ceux durant lesquels je ne gagne pas un seul petit jeu. Cela m'arrive encore aujourd'hui. Je déteste ! À Anglet (où les Bleues ont réalisé leur stage de préparation à l'Euro en juin), j'ai tout perdu, elles m'ont chambrée. Normal, parce que moi, je chambre toujours. Quand t'es pas sur la photo des vainqueurs, t'es saoulée.
« Je chambre les perdantes sur le chemin du retour, même quand il n'y a pas d'oppositions ou de petits jeux, je trouve toujours quelque chose pour vanner. »
Quelle est votre routine avant un entraînement ?C'est souvent après la sieste, donc je prends un petit café avec un nuage de lait. Je mets des bandes élastiques sur mes blessures et des protections sur mes doigts de pieds, parce que je me fais toujours marcher dessus. Ensuite, un échauffement sur le vélo, de la mobilité. Je mets de la musique dans le vestiaire, sur la grosse enceinte. J'adore mettre mes crampons quand ils sont nouveaux : tu as l'impression que tu vas être une autre joueuse.
Et juste après ?Je chambre les perdantes sur le chemin du retour, même quand il n'y a pas d'oppositions ou de petits jeux, je trouve toujours quelque chose pour vanner. Sur les exercices de vivacité, par exemple. Je pose mes affaires, je fais des étirements, des soins, bains froids et la douche. Je me rhabille, plutôt sportswear décontracté.
Vous préférez l'entraînement le matin ou l'après-midi ?Après-midi ! À Anglet, je boudais avec les footings à 7 heures du mat. C'est dur. J'étais pas la seule, hein ! »
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