logo
Tennis : la championne olympique sera absente plusieurs semaines après avoir été opérée du coude

Tennis : la championne olympique sera absente plusieurs semaines après avoir été opérée du coude

Le Figaro20-07-2025
Qinwen Zheng va manquer plusieurs semaines de compétition. La Chinoise a confirmé sur Instagram qu'elle avait été opérée du coude avec succès.
Une photo dans un lit d'hôpital postée sur Instagram. Après plusieurs semaines où la discrétion était le maître mot, Qinwen Zheng est sortie du silence ce dimanche en annonçant avoir été opérée avec succès au niveau du coude.
À découvrir Classement WTA
La championne olympique en titre, éliminée au premier tour de Wimbledon, a expliqué souffrir «de douleurs au coude droit depuis un certain temps. Il m'a été recommandé de subir une chirurgie arthroscopique afin de résoudre définitivement le problème».
Publicité
Pas de date de retour
La numéro une chinoise a assuré que cette opération était la «meilleure option». Qinwen Zheng a par la suite évoqué une «courte pause» sans donner plus de détail sur son retour : «au cours des prochaines semaines et des prochains mois, je me concentrerai entièrement sur la rééducation et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour revenir plus forte et en meilleure santé», a-t-elle conclu.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

« Je ne pensais pas que ça arriverait si tôt » : le récit de l'incroyable record du monde de Léon Marchand sur 200 m 4 nages
« Je ne pensais pas que ça arriverait si tôt » : le récit de l'incroyable record du monde de Léon Marchand sur 200 m 4 nages

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

« Je ne pensais pas que ça arriverait si tôt » : le récit de l'incroyable record du monde de Léon Marchand sur 200 m 4 nages

S'il est favori pour le titre mondial du 200 m 4 nages jeudi, Léon Marchand a déjà profité de la demie, la veille, pour pulvériser le record du monde de Ryan Lochte (1'52''69 contre 1'54''00). Il paraît que les explosions sont utilisées dans certaines mines pour briser la roche et faciliter l'extraction de l'or. C'est très exactement ce que s'est autorisé Léon Marchand à Singapour. Le petit état insulaire n'est pourtant pas réputé en la matière. Mais le Français a provoqué une véritable déflagration, mercredi, en pulvérisant dès les demi-finales le record du monde du 200 m 4 nages que l'Américain Ryan Lochte détenait depuis les Mondiaux à Shanghai en 2011 : 1'52''69 contre 1'54''00. On en oublierait presque que Marchand n'a pas gagné, ou pas totalement. Qu'à 13 h 23 en France, il devra réitérer jeudi une course pleine dans le bassin de Singapour, pour décrocher un sixième titre mondial, le troisième sur l'exercice après ceux de 2022 et 2023. « Pour moi, c'est une victoire », insiste le jeune homme, même s'il peine à appréhender son irréelle performance. L'an dernier, dans la quête de son quatrième et ultime sacre olympique à Paris, Marchand avait frôlé cette vieille référence en 1'54''06. Depuis, il avait balisé son désir de l'effacer, avec quelques indices prometteurs. Le 1er novembre dernier, il avait ainsi profité d'un passage à... Singapour, pour raboter le record du monde de... Lochte, lors d'une Coupe du monde en petit bassin (1'48''88 contre 1'49''63 en 2012). « Ce record, je l'ai dans la tête depuis deux-trois ans, glisse le héros des Bleus. Mais je ne pensais pas que ça arriverait aussi tôt. » Comment Marchand a pulvérisé le record du 200 m 4 nages Programme allégé pour soigner le 200 m 4 nages À 23 ans, Marchand a beau certifier qu'il ne sait pas jouer au foot, il a l'art du contre-pied. Submergé par sa nouvelle notoriété, épuisé physiquement et mentalement, il a d'abord déclaré forfait pour les Mondiaux en petit bassin de décembre. Puis il s'est éclipsé en Australie pour trois mois, loin de l'effervescence qu'il suscite désormais, et pour affirmer son désir d'explorer de nouveaux territoires, comme le crawl. Même s'il s'est blessé à une côte, il n'a pas manqué une journée dans l'eau. De retour aux États-Unis début avril, auprès de Bob Bowman à Austin (Texas), il a retrouvé un cadre et une stabilité, un rythme plus soutenu aussi. Il a obtenu de ne pas traverser l'Atlantique pour disputer les Championnats de France, mais utilisé un meeting américain pour répondre aux minima imposés et se qualifier pour les Mondiaux. Il a enfin choisi d'alléger son programme, conscient de sa préparation chaotique, mais certain de sa force et de ses progrès. Oubliés les 200 m papillon et brasse, doublé magique et d'or à Paris. Marchand a compris qu'en isolant le 200 m 4 nages, il pourrait en redessiner les contours. À l'issue d'une série maîtrisée, il a donc prévenu qu'il souhaitait approcher son meilleur temps dès la demie. Un avertissement sans frais, lâché auprès des journalistes. Quand il s'est avancé près du bassin, qu'il a grimpé sur le plot, la salle a retenu son souffle. Notamment ses parents et son frère Oscar, son clan fort d'un contingent d'une petite vingtaine de personnes réunies dans les tribunes. D'abord en apnée et, bientôt prêt à s'époumoner sans réserve pour saluer le magistral double aller-retour et ce record du monde récompensé par une prime de 30 000 dollars (26 250 euros). « J'étais hyper bien relâché. Mais je ne savais pas que j'étais aussi rapide » Léon Marchand Un peu plus tard, quand l'impétrant a fini par débouler devant caméras, micros et plumitifs, le souffle encore court et les yeux marqués par les lunettes, il n'a pu s'en empêcher. « Je vous l'avais dit ! » Le regard bleu ciel et souriant, comme un gamin ravi de sa blague. Plus sérieusement, il a essayé d'expliquer sa dinguerie : « Je me sentais vraiment bien, avouait Marchand. Avant la course, j'étais vraiment très léger dans l'eau, et techniquement, c'était vraiment bien. J'avais vu avec Bob et Nico (Bowman et Castel, ses entraîneurs), on s'est dit qu'il fallait y aller ce soir (mercredi). Au final, je pars à fond dès le début, j'étais hyper bien relâché. Mais je ne savais pas que j'étais aussi rapide. » Il en devine les raisons, souligne ses progrès en puissance, ce dos qui est devenu une nage majeure. « C'était une course géniale, j'ai envie d'y penser, d'analyser tout ça », dit-il, conscient surtout que ce résultat valide « tous les choix faits ». S'il ne devait s'échapper pour effectuer sa récupération avant de rentrer à l'hôtel et d'essayer de dormir, quand ses proches le célébraient sans lui au champagne, on aurait eu envie qu'il s'épanche sur cette joie absolue qu'il a exposée au public. Le jeune homme réservé, d'ordinaire sur la retenue parce qu'il doit basculer sur une autre course, a révélé un nouveau visage. Encore dans l'eau, il est monté sur sa ligne, a bandé ses biceps. Aucune arrogance, juste une joie qu'il a enfin laissé déborder. « Il s'émancipe, il a besoin d'extérioriser les choses », observe Nicolas Castel. Les deux hommes se sont croisés, simplement pris les bras pour se féliciter, avant de se projeter déjà vers la suite. « Léon n'est pas facile à lire dans les analyses de course, la façon dont il s'y prend dans les échauffements, les entraînements, intervient Denis Auguin, le DTN et directeur des équipes de France. Sans doute qu'il a de la marge. Peut-être qu'un équilibre différent peut amener une fin de course encore plus performante en crawl... Mais on s'en fout un peu. » L'ancien coach d'Alain Bernard reste dans l'émotion d'un moment rare. Tout en sachant que ça ne peut pas durer. « La finale, il va falloir la gagner, rappelle Castel. Et si possible nager encore plus vite. Léon en est capable. » Il sera alors temps de se fondre dans le collectif des relais qui lui tiennent à coeur. « Et de finir par le 400 m 4 nages (dimanche), un nouveau challenge », pressent Castel. En coulisses, certains s'évertuent à convertir les gains sur le 200 m 4 nages pour envisager la progression possible sur la distance supérieure. Mais il est trop tôt pour ça...

Grousset, Popovici, Alexy et Chalmers, quatre hommes à suivre dans une finale du 100 m qui promet aux Mondiaux de Singapour
Grousset, Popovici, Alexy et Chalmers, quatre hommes à suivre dans une finale du 100 m qui promet aux Mondiaux de Singapour

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Grousset, Popovici, Alexy et Chalmers, quatre hommes à suivre dans une finale du 100 m qui promet aux Mondiaux de Singapour

Malgré l'élimination surprise en demi-finales du recordman du monde Pan Zhanle, la finale du 100 m jeudi aux Championnats du monde s'annonce palpitante, avec David Popovici et Jack Alexy en grande forme. Sans oublier l'outsider Maxime Grousset, sacré sur 50 m papillon. Dans la course reine, les rois peuvent tomber. Même quand ils ne sont pas français. Recordman du monde en 46''40, champion olympique et tenant du titre mondial, Pan Zhanle est sorti par la petite porte en demi-finales du 100 m devant ses supporters énamourés en syncope. Seulement 10e chrono en 47''81 (retour en 25''03 !), le Chinois a complètement sombré. Après sa course, il a avoué « ne pas comprendre ce qui lui était arrivé » et qu'il « n'était tout simplement pas en forme ». Sa saison post-JO en demi-teinte n'était pas un leurre. Pour ses adversaires aussi. Tous les hommes en forme sont au rendez-vous. Les demi-finales ont déjà délivré des enseignements. 47", la frontière à traverser pour monter sur le podium Si la première n'a vu qu'un rescapé, Kyle Chalmers (47''36), la deuxième a haussé le ton avec encore deux nageurs sous les 47'', l'Américain Jack Alexy (46''81) et le Roumain David Popovici (46''84). Depuis trois ans, cette barrière a bien explosé et ne cesse d'intégrer de nouveaux membres dans sa congrégation. Aujourd'hui, elle apparaît comme la frontière à traverser pour monter sur le podium. Kyle Chalmers en rêve, Maxime Grousset parle de « champs des possibles » et le jeune Russe Egor Kornev (21 ans) avec son premier 50 tonitruant (le plus rapide mercredi en 22''35, retour en 24''94) redistribue les cartes avec un nouveau record personnel en 47''29. Après la finale la plus rapide de l'histoire aux JO de Paris, on pourrait encore voir la piscine s'enflammer. « Deux athlètes sous les 47 secondes en demi-finales, ça veut dire que le 100 m évolue et nous évoluons avec lui. C'est une compétition plus intense, je suis là pour ça et c'est la beauté du sport », résume David Popovici, très serein. On connaît le refrain qu'une finale n'est pas une course comme les autres, il reste néanmoins des statistiques qui ne trompent pas. Les deux meilleurs temps des demi-finales ont été réalisés par les deux seuls nageurs sous les 47'' cette année, l'Américain (46''99 lors des Championnats US) et le Roumain (46''71 le 28 juin). Pas vraiment de miracle. L'histoire du 100 m regorge de trains qui n'arrivent pas à l'heure et de crispations qui entraînent des déraillements. Certains peuvent vouloir partir trop vite et coincer, d'autres plier sous le poids de l'événement. On parle souvent d'expérience dans ce contexte. À ce jeu, Kyle Chalmers, compétiteur hors pair, dispose des meilleurs atouts. L'Australien ne manque jamais un grand rendez-vous et se transcende dans la bagarre, à l'image de son dernier relais sur le 4×100 m dimanche qui a fait gagner son équipe. Mais il reste bloqué sur 47''08 depuis six ans. Les jeunes Alexy et Popovici, eux, progressent sortie après sortie. David Popovici (ROU, 20 ans), 46"84 en demi-finales : le favori Entre ses mots et ses actes, David Popovici peut dérouter. Après avoir glissé qu'il avait pensé se retirer de la compétition parce qu'il ne sentait pas en mesure de bien exploiter son potentiel, le Roumain a remporté le 200 m et laissé mercredi une impression déconcertante de « facilité » sur 100 m. Lors de sa demi-finale où il a terminé 2e derrière Jack Alexy, il a enregistré son 5e chrono sous les 47'' (46''84) avec un retour toujours aussi redoutable en 24''27. Bluff ou pas, il a même déclaré qu'il aurait « peut-être accéléré davantage si ça avait été une finale » mais qu'il avait « dépassé ses attentes en réalisant le deuxième meilleur chrono de sa carrière » sur cette distance. Il y a un mois, il a signé 46''71 aux Championnats d'Europe U23 en Slovaquie et se positionne jeudi en favori. Maxime Grousset (26 ans), 47"39 : l'outsider Auréolé de son titre mondial sur 50 m papillon, Maxime Grousset est libéré d'un poids et arrive l'esprit léger lors de cette finale. Le 100 m, c'est la course dont il rêve depuis gamin. Il sent bien que la concurrence est rude mais il y croit. Il l'a déjà fait en montant à deux reprises sur la 3e marche du podium mondial à Budapest et Fukuoka. « La barrière des 47'' n'est pas impossible, c'est dans le champ des possibles, martèle-t-il avant d'ajouter : J'ai l'impression que c'est ça qu'il faudra faire pour au moins monter sur la boîte. » En demi-finales, il a « fait le job » dans un 100 m « bien maîtrisé » (5e temps en 47''39) ce qui lui permet de ne pas partir à l'extérieur et de se mêler au combat. Depuis les Championnats de France, il a décidé de partir plus vite au risque de finir « debout ». Il peut récidiver aux Monde pour jouer sa carte à fond. Grousset : «Avant le départ, je sais si je vais performer ou non» Jack Alexy (USA, 22 ans), 46"81 : l'un des plus rapides La première bonne nouvelle pour Jack Alexy est qu'il a échappé à l'épidémie de gastro-entérite qui a sévi dans l'équipe américaine. La deuxième est qu'il démontre que ses 46''99 lors des Trials n'étaient pas un feu de paille. À seulement 22 ans, le sprinteur a signé mercredi le meilleur temps des demi-finales en 46''81 pour effacer le record US de Caeleb Dressel (46''96 aux Mondiaux de 2019) et devenir le troisième nageur le plus rapide de l'histoire derrière Pan Zhanle et David Popovici. Aux Mondiaux de Fukuoka en 2023, il était déjà monté sur le podium en décrochant l'argent à la ligne 8 mais aux JO de Paris, il n'avait pas réussi à confirmer en ne prenant que la 7e place. Comment va-t-il résister à la pression ? C'est une des interrogations. Kyle Chalmers (AUS, 27 ans), 47"36 : le compétiteur Sur le 100 m, Kyle Chalmers a tout vécu, de la consécration avec un titre olympique à Rio à seulement 18 ans au titre mondial en 2023 à Fukuoka en passant par sa médaille d'argent à Paris. Seulement 4e temps des demies en 47''29, l'Australien n'a toujours pas cassé la barrière des 47'' mais en finale, il reste un incroyable compétiteur. Même s'il a connu beaucoup de bouleversements depuis un an avec un changement d'entraîneur, de ville, un mariage et un bébé en vue, il n'est jamais aussi fort que dans le combat. Quand on lui demande ce qu'il aimerait qu'on garde de lui, il répond immédiatement : « Que je suis un grand compétiteur, mes cinq meilleurs temps ont été réalisés lors des plus grands moments, comme les finales olympiques et les finales des Championnats du monde ou des finales des Jeux du Commonwealth. »

Adrian Mannarino impuissant face à Ben Shelton au deuxième tour du Masters 1000 de Toronto
Adrian Mannarino impuissant face à Ben Shelton au deuxième tour du Masters 1000 de Toronto

L'Équipe

time2 hours ago

  • L'Équipe

Adrian Mannarino impuissant face à Ben Shelton au deuxième tour du Masters 1000 de Toronto

Issu des qualifications et auteur d'un premier tour convaincant, Adrian Mannarino n'a pas pu faire grand-chose face à Ben Shelton à Toronto. L'Américain est qualifié pour le troisième tour (6-2, 6-3). Comme Hugo Gaston, dominé par Andrey Rublev un peu plus tôt dans la journée, Adrian Mannarino (94e mondial) est tombé sur plus fort, mercredi, au deuxième tour de Toronto. Le Français, qui s'était extirpé des qualifications au Canada, a été dominé assez logiquement par Ben Shelton (6-2, 6-3) qui pointe cette semaine au septième rang mondial. L'Américain rencontrera un de ses compatriotes (Brandon Nakashima ou Ethan Quinn) pour tenter de poursuivre sa belle tournée outre-Atlantique après sa demie à Washington. Les zooms réguliers de la caméra sur l'écran annonçant la vitesse des services suffisent à résumer en grande partie le calvaire de Mannarino. Son rival s'est amusé avec des services régulièrement autour des 230 km/h et on a vu le Français s'agacer en direction de son clan. « Il va baisser à un moment ou un autre, c'est sûr », lui a glissé son entraîneur au coeur du deuxième acte. Mais le miracle n'est pas arrivé et Mannarino n'a jamais réussi à chiper le service de son adversaire (Shelton a eu deux balles de break à défendre). Comme il a perdu trois fois sa mise en jeu, la messe a vite été dite (1h05 de jeu) entre les deux joueurs. Et si Mannarino a fait un peu de résistance dans le deuxième set, il a fini par rendre les armes dans le money-time, concédant une troisième et dernière fois sa mise en jeu avant que Shelton ne conclue dans la foulée en sauvant, au passage, une balle de débreak sur un énorme smash en reculant.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store