
Loyers impayés: de plus en plus de locataires sont expulsés de leur logement, et c'est inquiétant
Joachim Guex, travailleur social au sein de l'Association vaudoise pour la sauvegarde du logement (AVSL), vient en aide aux personnes en difficulté dans le domaine du logement.
MARIE-LOU DUMAUTHIOZ
En bref:
C'est le cauchemar des locataires : être chassé de son logement faute de pouvoir payer son loyer. Pendant longtemps, de telles situations étaient extrêmement rares. Mais depuis quelques mois, elles explosent.
À Lausanne, les demandes d'expulsion transmises par la Justice ont bondi de 103 en 2020 à 152 en 2024. Dans l'Ouest lausannois, en 2024, les exécutions forcées d'expulsion ont augmenté de plus de 12%, en majorité à Renens. «Nous observons que les situations sociales se complexifient et que les gérances sont plus réticentes à trouver des arrangements pour maintenir le logement, compte tenu de la pénurie de logement et de l'augmentation des loyers», est-il écrit dans le rapport annuel de l'Association régionale pour l'action sociale.
À Yverdon-les-Bains, quatorze expulsions forcées ont eu lieu depuis le début de l'année 2025, soit déjà plus que les onze recensées en 2024. «La situation est préoccupante, relève Lydia Guzzardi, responsable de l'Office du logement. Les raisons de cette augmentation sont complexes et peuvent inclure, entre autres, l'inflation, la hausse générale du coût de la vie et l'augmentation des loyers.»
La justice de paix vaudoise relève dans son rapport 2024 que «les expulsions et exécutions forcées ont connu une hausse de 12%». Fabrice Berney, secrétaire général de l'Asloca Vaud, confirme. Pour lui, «les hausses de loyer – injustifiées dans une écrasante majorité des cas – et la diminution de la capacité financière des classes moyennes sont les deux principales explications à ce phénomène».
En vingt ans, les loyers des logements ont bondi de plus de 30%, selon l' Office fédéral de la statistique . Voire plus autour de l'arc lémanique. Selon une enquête récente de Comparis , un tiers des ménages romands à faible revenu alloue plus de 30% de son budget au logement. Locataires en difficulté en Suisse romande
Il n'existe pas de statistique nationale claire sur les expulsions. Mais notre enquête montre que leur hausse n'est pas un phénomène uniquement vaudois. À Genève, la police se rend systématiquement sur place en cas d'évacuation d'un locataire. En 2024, elle l'a fait 239 fois, un record depuis 2016, année où elle recensait 201 expulsions.
Dans le canton de Neuchâtel, la justice indique que le nombre d'expulsions prononcées qui se sont terminées par une exécution forcée est passé de 60 en 2020 à 90 en 2024. La section neuchâteloise de l'Asloca observe que la forte hausse de certains décomptes de charges et de chauffage met en difficulté les locataires défavorisés.
À Fribourg, les expulsions paraissent stables. Mais, selon Marie Levrat, vice-présidente de l'Asloca, «les gens sont de plus en plus inquiets en cas de résiliation ou même de petite hausse de loyer: ils ne peuvent pas payer davantage».
En Valais, un indicateur montre une évolution inquiétante, celui des interventions de l'association Immo-Solidaire: 120 en 2020, 761 en 2024. Le millier de cas devrait être atteint cette année. Ces chiffres ne concernent que partiellement les expulsions. «Les demandes proviennent aussi de personnes insolvables, aux Poursuites ou disposant d'un revenu trop bas», précise Eliane Rosset, directrice. Huissier et police pour des loyers impayés
Derrière ces données brutes se cachent des drames humains. Parfois, les locataires partent de leur plein gré, après avoir trouvé une alternative. Sinon, sans solution, ils se retrouvent face à la police ainsi qu'à un huissier. La serrure est changée. Le mobilier est généralement mis dans un garde-meuble. Et le tout est facturé au locataire, qui doit déjà tenter de régler ses loyers impayés.
À Genève, l'avocat et député socialiste au Conseil national Christian Dandrès accompagne régulièrement des locataires expulsés. «Une chappe de plomb entoure les expulsions, regrette-t-il. Il s'agit pourtant de dignité humaine. Ici, les personnes reçoivent un avis d'expulsion mais ne savent pas quel jour ni à quelle heure on va venir les chercher. C'est de la torture psychologique.»
Depuis 2021, dans le cadre du projet genevois Domos , les régies sont incitées à informer le locataire qu'il peut contacter l'unité logement de l'Hospice général en cas de difficulté. La Fondation Wilsdorf peut alors verser une somme via un fonds dédié. L'information ne semble toutefois pas toujours fournie.
Les files s'allongent pour visiter des appartements: la recherche d'un logement est devenue un casse-tête ces dernières années sur l'arc lémanique. Le phénomène touche l'ensemble de la Suisse romande.
PIERRE ALBOUY
En général, les personnes concernées sont plutôt des familles ou des seniors qui n'ont pas d'épargne, confrontés à une maladie, un accident ou une période de chômage. L'expulsion peut se dérouler très vite car le droit suisse en la matière est extrêmement simple.
Comme le stipule le Code des obligations (art. 257d), si le locataire n'a pas versé le loyer à la date convenue, le bailleur peut lui envoyer une mise en demeure qui lui laisse trente jours pour régulariser sa situation. S'il ne le fait pas, le bail peut être résilié pour la fin du mois suivant. L'expulsion peut ensuite être sollicitée et obtenue rapidement. Les bailleurs jugés très stricts
«Il est possible de contester ce congé, explique Carole Wahlen, avocate et présidente du comité de l'Asloca Vaud. Mais si le bailleur n'a pas commis d'erreur administrative dans l'envoi de ses courriers, la justice n'aura d'autre choix que de valider la résiliation.»
Les propriétaires indépendants ou institutionnels acceptent plus souvent une négociation, par exemple en vue d'un paiement échelonné. Mais les bailleurs financiers comme les banques ou les fonds de placement sont très stricts. «Ils n'ont aucun intérêt à être tolérants avec le locataire concerné parce qu'ils savent qu'ils en retrouveront un rapidement, explique-t-elle. Et au passage, ils pourront augmenter le loyer. Pour moi, on arrive vraiment aux limites du système. La tension sur les locataires est extrême.»
Du côté des bailleurs, la situation ne paraît pas aussi grave: «Nous ne constatons pas d'évolution marquée à la hausse des expulsions. Heureusement, cela reste un phénomène minoritaire. Il faut le rapporter au nombre de logements, par exemple, à Lausanne, 152 expulsions en 2024 pour 82'565 logements: le taux est de 0,18%», remarque Frédéric Dovat, secrétaire général de l'Union suisse des professionnels de l'immobilier (USPI Suisse) et Vaud (USPI Vaud). Il rappelle que la fondation USPI Vaud a aidé plus de 140 ménages en difficulté depuis 2012.
À Berne, Christian Dandrès a tenté d'alerter en 2023, déjà, sur le sujet des expulsions . Mais le Conseil fédéral a répondu que le droit cantonal prévaut: «Ailleurs en Europe, les juges peuvent forcer les propriétaires à accepter un arrangement de paiement. Garantir le même droit aux locataires en Suisse est un minimum.»
Les expulsions restent difficiles à mesurer. C'est pourquoi, dans le canton de Vaud, l'élue Céline Misiego déposera, avec ses collègues du POP dans le courant de l'automne, une interpellation au Grand Conseil, visant à agréger les données sur les expulsions pour avoir une idée claire de leur ampleur et de leur évolution.
Plusieurs options d'aide peuvent être activées. L'Association pour la sauvegarde du logement
Moins connue que l'Asloca, cette association dispose d'antennes dans le canton de Vaud et à Genève . Ses interventions portent sur la perte du logement, les menaces d'expulsion ainsi que sur la vulnérabilité face à l'exclusion du logement. Elle assiste les personnes menacées d'expulsion en essayant de trouver des fonds pour régler les arriérés, négocier avec les bailleurs, contester les résiliations en justice et activer les services sociaux. «Les centres sociaux régionaux peuvent aider financièrement, mais les loyers doivent respecter les barèmes des services sociaux, ce qui est rarement le cas, explique Joachim Guex, travailleur social au sein de l'Association vaudoise pour la sauvegarde du logement (AVSL). Mais on a des leviers pour trouver des solutions.» L'Asloca
Tous les locataires connaissent l'Association suisse des locataires, qui est présente dans tous les cantons romands. Celle-ci peut aider les locataires en difficulté à trouver les bons interlocuteurs et les assister en cas de recours en justice. Les Centres sociaux régionaux
Dans le canton de Vaud, ils sont dix à couvrir tout le territoire. À Yverdon-les-Bains, par exemple, la Cellule logement du Centre social régional prend contact avec le ménage menacé d'expulsion pour l'aider à chercher des solutions de financement et identifier des possibilités de relogement. Les associations caritatives
Le Secours populaire, Pro Senectute et Caritas sont aussi compétents pour agir dans le domaine des expulsions.
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Autres newsletters Marie Maurisse est journaliste société à la rubrique Vaudoise. Active depuis près de 15 ans dans le domaine et spécialisée dans l'enquête, elle a cofondé le média spécialisé Gotham City, réalisé plusieurs documentaires et écrit deux livres. Plus d'infos @mariemaurisse Philippe Maspoli est journaliste à la rubrique vaudoise et à la cellule enquêtes et reportages. Il a travaillé dans le journalisme local, a été responsable des rédactions régionales et a suivi les affaires judiciaires. Il se consacre actuellement à tous les sujets qui touchent les gens dans leur vie quotidienne. Plus d'infos @PhilippeMas
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