
Près de 5 millions de téléspectateurs devant le quart de finale de la France contre l'Allemagne à l'Euro
TF1 s'est assuré 34,3 % de parts de marché samedi soir en retransmettant le quart de finale de l'Euro entre la France et l'Allemagne. Si les Bleues ont été éjectées en quarts de finale de la compétition au bout de la séance de tirs au but (1-1, 6-5 aux t.a.b.), 4,939 millions de personnes étaient devant la chaîne numéro une pour assister à la rencontre.
Une belle augmentation en comparaison avec la phase de groupes. À l'occasion de leur entrée en lice contre les championnes en titre anglaises (2-1), l'équipe de France avait rassemblé 2,8 millions de téléspectateurs. Quasiment la même audience que lors de son match suivant face au pays de Galles (4-1), suivi par 2,9 millions de personnes. Les chiffres avaient baissé au cours de sa troisième victoire en poules contre les Pays-Bas (5-2), avec 2,3 millions de suiveurs sur France 2. Il faut dire que les Françaises étaient déjà qualifiées et que la rencontre faisait face à la concurrence de la finale de Coupe du monde des clubs perdue par le PSG.

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« J'espérais ouvrir la voie » : le Tour de France 1999, dernière édition sans victoire française
Après 15 étapes, aucun Français n'a encore levé les bras sur le Tour de France 2025. En 1999, comme en 1926, ils n'étaient pas parvenus à décrocher le moindre succès jusqu'à l'arrivée à Paris. Une édition marquée par le premier titre de Lance Armstrong et les remous de l'affaire Festina. « Décidément, on ne la gagnera pas cette étape. » À peine le pied posé à terre, Jean-Cyril Robin se montre fataliste. Le Français vient d'en terminer avec la 18e étape du Tour de France 1999. Il a franchi la ligne en deuxième position à 3'' du vainqueur du jour, l'Italien Gianpaolo Mondini. Aucun Tricolore n'a jusque-là effleuré d'aussi près la victoire. Alors qu'il se sentait « moins costaud » que les autres en cas d'arrivée au sprint, Robin a pourtant réglé le groupe de poursuivants qui avait laissé filer Mondini à 4,5 km du terme. Une issue symptomatique de ce Tour 1999 où les Français ont régulièrement investi la bonne échappée, sans en récolter les fruits. Pour la deuxième fois seulement depuis 1926, aucun d'entre eux n'allait cette année-là décrocher la moindre victoire, du prologue au Puy du Fou à la 20e étape sur les Champs-Elysées. Et ce cru 1999 se nichait au coeur de la plus longue disette française sur les routes du Tour : 39 étapes sans victoire à cheval entre 1998 et 2000. L'année du premier sacre de la France à la Coupe du monde de football, Jacky Durand avait été le seul vainqueur tricolore. Douze mois plus tard, à 32 ans, et en dépit d'une 5e place à Saint-Gaudens (14e étape), il n'avait cette fois pas été en mesure d'enfiler à nouveau la cape de sauveur. « J'espérais encore aujourd'hui être celui qui allait ouvrir la voie, lançait-il alors dans L'Équipe. Il m'a manqué un ou deux petits Français dans l'échappée, ça m'aurait peut-être aidé ou permis à un des nôtres de gagner. » Podcast : la France a-t-elle le coureur qui battra Pogacar ? Entre Armstrong et Cipollini L'actuel consultant d'Eurosport confiait qu'il ne manquait « pas grand-chose » au contingent tricolore pour l'emporter. Pas grand-chose, mais quoi ? « De lever les bras », plaisantait-il. Sauf que le cyclisme restait en fait secoué par l'affaire Festina révélée un an plus tôt. L'édition 1999 devait être celle du « Tour du renouveau ». Elle serait finalement celle du début de la main mise de Lance Armstrong sur l'épreuve. Vainqueur final - avant de se voir retirer ce titre comme les six suivants en 2012 et d'être suspendu à vie pour dopage -, l'Américain victorieux du prologue et de trois étapes régnait alors sur les chronos et la montagne. Mario Cipollini et Tom Steels, 7 succès combinés, se partageaient les sprints. Sans ménagement. « Cipollini, c'est un grand coureur mais il a tendance à se prendre pour un dieu », se lamentait d'ailleurs le sprinteur de Big-Mat Auber 93, Christophe Capelle. Entre monts et plat, ne restaient plus que des miettes pour les Français, soit 38 Top 10 dont 4 podiums. Christophe Bassons, lui, venait de remporter la dernière étape du Critérium du Dauphiné. Fervent défenseur d'un cyclisme propre, traité en paria par le peloton et Armstrong. le coureur de la Française des Jeux abandonnait au matin de la 12e étape après de nouvelles remontrances du Texan sur la route et sous la pression du peloton qui lui reprochait de dénoncer trop ouvertement un «cyclisme à deux vitesses». À Paris, Richard Virenque, empêtré dans le scandale Festina (il avouera en octobre 2000 et sera suspendu un an), terminera à la 8e place du classement général, ramenant une fois de plus un maillot à pois (son cinquième). Il s'était raté dans l'alpe d'Huez, le 14 juillet. « Au-delà de nos résultats actuels, l'avenir du vélo, c'est un cyclisme propre et spectaculaire. Et d'autant plus spectaculaire qu'il sera propre. Nous avons en France un vrai potentiel, de bons coureurs performants. Il manque un phare, un grand champion qui serve de guide », expliquait alors Yvon Sanquer, arrivé à la tête de l'équipe Festina après le scandale. « Nous avons fait le Tour de la présence. Nous n'avons pas été loin de nous imposer à trois ou quatre reprises », commentait, pour sa part, Marc Madiot. À l'image du champion de France 1999, François Simon (Crédit Agricole), passé pas loin à Saint-Flour (12e étape). Parti au km 60, flanqué de 13 compagnons, il avait terminé... deuxième. Il aurait pu imiter ses frères Pascal, Régis et Jérôme, tous victorieux sur la Grande Boucle. Mais ce n'était pas son Tour, ni celui de ses compatriotes.


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La magie et la fureur du Tour . Sa caravane, ses village-départ, ses milliers de louches à serrer. Éric Caritoux connaît. Pendant plus de vingt ans, comme tant d'autres anciennes gloires, l'ancien champion a passé son mois de juillet à faire le VRP pour l'organisateur ASO d'abord, puis le sponsor Orange. « Une parenthèse », « un plaisir », mais pas vraiment une raison de vivre. La célébrité, Éric Caritoux, ce n'est pas son truc. Cela ne le sera a priori jamais. « Ça rapporte quoi d'être connu ? Ça ne rapporte rien. » Ce mardi encore, des amis lui ont proposé d'aller rouler sur le Ventoux avant le passage du peloton et de montrer sa trombine aux puristes qui, par mégarde, le reconnaîtraient. Son fan-club sur Facebook (« Éric Caritoux Photos Nostalgie ») compte après tout 418 membres. Qui peut en dire autant ? Mais non, l'ancien grimpeur prendra son VTT et se posera dans un chemin. Dans son coin. Peinard.


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