
Droits de douane de 15 % Donald Trump annonce un accord avec la Corée du Sud
(Washington) Donald Trump a déclaré mercredi avoir trouvé un accord commercial avec la Corée du Sud, prévoyant l'application de 15 % de droits de douane aux produits coréens entrant aux États-Unis.
Agence France-Presse
« Nous sommes parvenus à un accord sur des droits de douane de 15 % pour la Corée du Sud », a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social, soulignant que Séoul s'est engagé à investir 350 milliards de dollars aux États-Unis.
IMAGE TIRÉE D'UNE CAPTURE D'ÉCRAN DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP
Avec cet accord, la Corée du Sud échappe ainsi à la menace initiale de Donald Trump de 25 % de surtaxes.
Le républicain s'est aussi félicité d'un « montant important d'argent » qui sera investi par la Corée du Sud aux États-Unis, avec notamment l'achat « pour 100 milliards de dollars » de gaz naturel liquéfié « ou d'autres sources d'énergie ».
Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a fait des droits de douane l'outil principal de sa politique économique et un levier de négociations majeur.
Des dizaines de pays sont concernés par ces surtaxes qui doivent entrer en vigueur le 1er août, après des pauses à répétition.
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Les talibans ont « militarisé » le système judiciaire pour opprimer les femmes
Depuis que les talibans ont pris le contrôle de l'Afghanistan, leur répression contre les femmes et les filles a été largement relayée et dénoncée dans le monde entier. (Tanzania) Les dirigeants talibans afghans ont instrumentalisé le système juridique et judiciaire pour opprimer les femmes et les filles, ce qui constitue des « crimes contre l'humanité », a expliqué l'enquêteur indépendant des Nations Unies sur les droits de la personne dans le pays. Edith M. Lederer Associated Press Richard Bennett a expliqué dans un rapport à l'Assemblée générale des Nations Unies diffusé mercredi qu'après leur prise du pouvoir en 2021, les talibans ont suspendu la Constitution de 2004 et les lois protégeant les droits des femmes et des filles. Parmi celles-ci figure une loi historique criminalisant 22 formes de violence contre les femmes, dont le viol, le mariage d'enfants et le mariage forcé. Les talibans ont limogé tous les juges du précédent gouvernement soutenu par les États-Unis, dont environ 270 femmes, les remplaçant par des hommes partageant leurs opinions islamiques extrémistes, manquant de formation juridique et rendant des décisions fondées sur des décrets talibans, a-t-il ajouté. En outre, il a souligné que les talibans ont pris le contrôle total des forces de l'ordre et des agences d'enquête, purgeant systématiquement les Afghans qui travaillaient pour le gouvernement précédent. M. Bennett, nommé par le Conseil des droits de la personne des Nations Unies, basé à Genève, a mis l'accent sur l'accès à la justice et à la protection des femmes et des filles dans son rapport. Il a indiqué avoir organisé des réunions, des groupes de discussion et des entretiens individuels avec plus de 110 Afghans, à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Il a procédé à distance, car les talibans lui ont refusé un visa pour se rendre en Afghanistan. Depuis que les talibans ont pris le contrôle de l'Afghanistan, leur répression contre les femmes et les filles a été largement relayée et dénoncée dans le monde entier. Les dirigeants talibans ont interdit l'éducation des femmes et des filles au-delà de la sixième année, ont interdit la plupart des emplois et ont interdit aux femmes l'accès à de nombreux espaces publics, notamment les parcs, les salles de sport et les salons de coiffure. De nouvelles lois interdisent aux femmes de s'exprimer et de se montrer à visage découvert en dehors de leur domicile. Les talibans restent isolés de l'Occident en raison des restrictions imposées aux femmes et aux filles et ne sont reconnus que par la Russie. Richard Bennett a indiqué que les talibans n'avaient pas répondu à une copie préliminaire du rapport ni à une demande d'informations sur leurs efforts pour garantir l'accès à la justice et à la protection des femmes et des filles. Les talibans défendent leur approche de la justice en affirmant appliquer la charia islamique. Cependant, des érudits musulmans et d'autres personnes affirment que leur interprétation est sans équivalent dans les autres pays à majorité musulmane et qu'elle ne respecte pas les enseignements de l'islam. Ils affirment que la protection des droits des femmes est une priorité. M. Bennett a toutefois déclaré que les femmes n'ont pratiquement aucun droit. « Aujourd'hui, il n'y a ni juges ni procureures, ni avocates officiellement enregistrées, ce qui réduit les possibilités pour les femmes et les filles de signaler les abus ou d'obtenir réparation, a-t-il écrit. Conjugué au manque de femmes fonctionnaires dans la police et d'autres institutions, il en résulte une sous-déclaration généralisée des violences et des discriminations à l'égard des femmes et des filles. »


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2 hours ago
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Drogue, alcool et sexe : un proxénète sadique fait la fête pendant sa cavale
Un proxénète sadique qui a décampé pour faire la fête avec ses amis criminels dès sa sortie du pénitencier pourra malgré tout retourner en maison de transition. Steve Bédard a pourtant été condamné plus de 30 fois pour ne pas avoir respecté des ordres du Tribunal. Même s'il est toujours aussi dangereux, le criminel endurci de 31 ans a été libéré d'office par les autorités carcérales, le 25 avril dernier, après avoir purgé les deux tiers de sa peine. Il avait été condamné à huit ans et demi d'emprisonnement après avoir été reconnu coupable de traite de personne mineure, d'agression sexuelle avec une arme à feu et de séquestration. Il devait toutefois rester pendant six mois dans un centre correctionnel communautaire sous de strictes conditions. Or, Steve Bédard avait déjà prévu son coup. Dès le lendemain, il a pris la fuite pour « passer du bon temps » avec ses amis. Pendant sa cavale de six jours, il a contrevenu à plusieurs conditions de sa libération en buvant de l'alcool, en fumant du cannabis et en ayant des relations sexuelles. Il s'est fait pincer dans un sauna, le 3 mai dernier. Il a été condamné à 45 jours de prison pour ne pas avoir respecté ses conditions. Steve Bédard est décrit comme un homme violent et sadique par les experts. Son risque de récidive est élevé. Depuis 2013, il s'est systématiquement moqué de ses conditions de remise en liberté, accumulant une trentaine de condamnations à cet effet. Il a d'ailleurs commis ses pires crimes deux mois après être sorti de prison. Néanmoins, la Commission des libérations conditionnelles du Canada a de nouveau remis Steve Bédard en liberté la semaine dernière. Il a été assigné à résidence dans une maison de transition, sans privilèges de sortie, jusqu'à la fin de sa peine, l'an prochain. Il devra respecter les mêmes strictes conditions. « L'assignation à résidence est imposée pour la durée de votre libération d'office considérant le caractère sérieux de votre problématique de violence et votre difficulté à respecter le cadre de surveillance en communauté », a conclu le commissaire Howard Bruce dans une décision rendue le 31 juillet dernier. Au Canada, un délinquant doit automatiquement sortir du pénitencier après avoir purgé les deux tiers de sa peine. C'est la « libération d'office ». Pour garder un délinquant au pénitencier pour l'entièreté de sa peine, la Commission doit déterminer qu'il commettra vraisemblablement une infraction grave d'ici la fin de sa détention. Selon de récentes statistiques, entre 2 et 3 % des délinquants admissibles à la libération d'office demeurent derrière les barreaux. Une victime considérée comme un « investissement à long terme » Steve Bédard a été condamné à huit ans et demi de détention en avril 2023 au palais de justice de Montréal pour traite de personne mineure, agression sexuelle avec une arme à feu et séquestration. Mais en soustrayant sa détention préventive, il ne lui restait qu'environ trois ans à purger. Ses crimes sont extrêmement graves. Avec l'aide d'un complice, il a agressé sexuellement une adolescente de 17 ans à l'aide d'une arme à feu et a diffusé en direct son geste crapuleux sur les réseaux sociaux. Heureusement, ces images ont permis aux policiers de sauver in extremis la victime séquestrée dans un hôtel. Steve Bédard, alias « Stevo », voulait même acheter l'adolescente pour en faire son esclave sexuelle. Un « investissement à long terme », selon lui. « Steve a offert beaucoup d'argent. Il voulait m'acheter cher, 5000 $, 10 000 $. J'aurais travaillé quand il voulait, comme il voudrait », avait confié la victime aux policiers. Son complice, Benjamin Dion, a été condamné à sept ans de détention. Il a obtenu sa semi-liberté en septembre 2024.


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4 hours ago
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Les victimes se sentent épuisées et angoissées par les querelles
(Los Angeles) Les femmes qui affirment avoir été agressées par Jeffrey Epstein sont sceptiques et inquiètes quant à la gestion par le département de la Justice des dossiers relatifs à ce délinquant sexuel condamné. Certaines plaident en faveur d'une plus grande divulgation publique, une mesure de transparence attendue depuis longtemps, tandis que d'autres expriment des inquiétudes quant à leur vie privée et aux motivations de l'administration Trump. Jake Offenhartz et Jaimie Ding Associated Press Dans des lettres adressées cette semaine aux juges fédéraux de New York, plusieurs victimes ou leurs avocats ont déclaré qu'ils soutiendraient la publication des témoignages devant le grand jury ayant conduit à l'inculpation d'Epstein et de son ex-compagne, Ghislaine Maxwell, si le gouvernement acceptait de les autoriser à examiner ces documents et à expurger des informations sensibles. PHOTO DÉPOSÉE EN COUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein Le département de la Justice a demandé au tribunal de prendre la mesure rare de rendre publiques les transcriptions de ce témoignage secret, notamment pour apaiser ceux qui pensent que le gouvernement a dissimulé certaines informations sur les méfaits d'Epstein. D'autres victimes, quant à elles, ont accusé le président Donald Trump de marginaliser les victimes afin de détourner l'attention d'Epstein, qui s'est suicidé en 2019 alors qu'il attendait son procès pour abus sexuels sur mineures. Certaines craignaient que l'administration, soucieuse d'éteindre le scandale, n'accorde à Maxwell la clémence, l'immunité contre de futures poursuites ou de meilleures conditions de détention dans le cadre d'un accord visant à la contraindre à témoigner devant le Congrès. Je ne suis pas un pion dans votre guerre politique. Ce que vous avez fait et continuez de faire me ronge jour après jour, contribuant ainsi à perpétuer cette histoire. Extrait d'une lettre d'une victime présumée remise au tribunal par son avocat cette semaine Une autre victime a ajouté, dans une lettre anonyme soumise mercredi : « Tout cela est très épuisant. » Maxwell a été reconnu coupable en 2021 d'avoir aidé Epstein à abuser sexuellement de mineures et purge actuellement une peine de 20 ans de prison. Un haut fonctionnaire du département de la Justice, le procureur général adjoint Todd Blanche, a interrogé Maxwell pendant neuf heures à la fin du mois dernier, affirmant vouloir entendre tout ce qu'elle avait à dire sur les méfaits commis par Epstein ou d'autres personnes. Après cet entretien, Maxwell a été transférée d'une prison fédérale de Floride vers un camp de détention de faible sécurité au Texas. Alicia Arden, qui a déclaré avoir été agressée sexuellement par Epstein à la fin des années 1990, a tenu une conférence de presse mercredi à Los Angeles. Elle a indiqué qu'elle soutiendrait la publication de documents supplémentaires liés à l'affaire, notamment une transcription de l'entretien de Maxwell avec Todd Blanche. Elle a également exprimé son indignation face à la possibilité que Maxwell puisse bénéficier d'une grâce ou d'un autre traitement de faveur dans le cadre de cette procédure, ajoutant que l'approche du département de la Justice avait été « très perturbante » jusqu'à présent. Des dossiers au cœur des rumeurs L'administration Trump a dû faire face pendant des semaines à la fureur de certains segments de la base politique du président, qui ont exigé la divulgation publique des dossiers liés à Epstein. Epstein fait depuis longtemps l'objet de théories du complot en raison de ses liens avec des personnalités riches et puissantes, dont Donald Trump lui-même, le prince Andrew et l'ancien président Bill Clinton. Le mois dernier, le département de la Justice a annoncé qu'il ne publierait pas d'autres dossiers liés à l'enquête sur le trafic sexuel impliquant Epstein. Les procureurs ont ensuite demandé la publication des transcriptions du grand jury, bien qu'ils aient indiqué au tribunal qu'elles contenaient peu d'informations qui n'avaient pas déjà été rendues publiques. Deux juges, qui décideront de la publication des transcriptions, ont ensuite demandé aux victimes de donner leur avis sur la question. Dans une lettre remise au tribunal mardi, les avocats Brad Edwards et Paul Cassell, qui représentent de nombreuses victimes d'Epstein, ont écrit : « Pour les survivants qui ont courageusement témoigné, le sentiment que Mme Maxwell est légitimée dans le discours public a déjà entraîné un nouveau traumatisme. » L'avocat de Mme Maxwell, David Oscar Markus, a déclaré cette semaine s'opposer à la publication des transcriptions du grand jury. « Jeffrey Epstein est mort. Ghislaine Maxwell ne l'est pas, a-t-il écrit. Quel que soit l'intérêt du public pour Epstein, cet intérêt ne saurait justifier une atteinte généralisée au secret du grand jury dans une affaire où l'accusé est en vie, ses recours juridiques sont valables et ses droits à une procédure régulière sont préservés. » Le département de la Justice n'a pas répondu à une demande de commentaires sur les déclarations des victimes.