
Une seule roue du camion sur six pouvait freiner, conclut la CNESST
Lia Lévesque
La Presse Canadienne
C'est l'une des constatations que fait la CNESST dans son rapport sur la mort du travailleur, survenu le 28 août 2024, à Lambton, en Estrie.
Le rapport de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) précise ainsi que l'expertise mécanique du camion à benne a révélé que, des six roues, « seule la roue arrière droite était en état de freiner ».
De plus, il n'y avait plus d'huile à frein dans les réservoirs et deux témoins lumineux, censés indiquer une anomalie au système de freins, n'étaient pas fonctionnels.
Après avoir vidé son chargement de granulat au sommet d'une colline, le travailleur revenait vers le bas de la carrière. C'est alors qu'il a perdu le contrôle du camion. Il a eu le temps d'en informer ses collègues par radio à fréquence interne. Le camion a dévalé la pente, percuté le sol dans un fossé, puis poursuivi sa course dans une forêt.
Le travailleur a été transporté par ambulance à l'hôpital, où sa mort a été constatée.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
5 minutes ago
- La Presse
Retour à la raison du plus fort
Ces jours-ci, on a remarqué que c'est le même envoyé spécial du président Trump, Steve Witkoff, qui s'est activé sur deux fronts brûlants, Israël et la Russie. Ce n'est pas surprenant puisque ces deux points chauds ont une caractéristique en commun : le premier ministre Nétanyahou et le président Poutine nient tous deux l'existence indépendante d'une population permanente établie dans un territoire aux frontières définies. Anne Leahy Fellow à l'Institut d'études internationales de Montréal (IEIM) de l'UQAM et ancienne ambassadrice du Canada à Moscou Ce n'est pas rien, car une population permanente et un territoire défini sont deux des quatre critères établis en droit international établissant l'existence d'un État (convention de Montevideo, 1933). Les actions de ces dirigeants visent à empêcher l'existence de l'État de la Palestine d'une part, à contrôler l'Ukraine d'autre part. En Israël, un plan d'expulsion des Gazaouis est en jeu depuis des mois. Selon le Financial Times1, des plans d'expulsion des habitants et d'occupation de la bande de Gaza préparés par le gouvernement israélien contiennent des suggestions de pays d'accueil des expulsés et des ébauches pour le développement de Gaza. La situation de violence en Cisjordanie, une autre partie de la Palestine, dont le territoire fut défini par l'ONU en 1947, est aussi inquiétante, bien que moins médiatisée. Il n'y a pas de contrôle sur les colons israéliens qui s'emparent impunément des biens et propriétés appartenant aux Palestiniens. Petit à petit, la Cisjordanie palestinienne sous contrôle de l'Autorité palestinienne se réduit comme une peau de chagrin. PHOTO RONEN ZVULUN, REUTERS Vue sur Ma'aleh Adumim, colonie israélienne en Cisjordanie, jeudi En Russie, la ligne de conduite du président Poutine depuis au moins une décennie est de ramener l'Ukraine et assurément sa partie russophone en priorité, dans le giron de Moscou. L'acharnement à nier le caractère propre des Ukrainiens et de l'Ukraine remonte loin dans l'histoire. Il suffit de se rappeler la famine induite par Staline en 1932-1933 qui a fait de 4 à 6 millions de morts en Ukraine, ainsi que l'élimination physique des « élites » intellectuelles et culturelles ukrainiennes à la même époque. Pour le président russe, autant que le territoire, c'est l'idéologie du « monde russe » qui le motive à russifier l'Ukraine. Un des principes de base de l'ordre international construit sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale est l'inviolabilité des frontières. Ce principe a été plus d'une fois violé, mais dans un contexte où le système de droit international, du droit humanitaire international était tout de même reconnu par les États. La résolution des conflits en Ukraine et en Palestine nécessite certes une implication de la Maison-Blanche. Il serait rassurant de savoir que son objectif est de préserver des vies conformément au droit établi, plutôt qu'une mainmise sur des ressources une fois que les armes se sont tues. Plus que jamais les États qui tiennent au respect du droit doivent se faire entendre et le faire ensemble. C'est notre meilleur rempart dans un contexte où la sécurité devient vulnérable alors qu'on ne s'y attendait pas. 1. Lisez l'article « BCG consultants modelled relocating Gazans to Somalia », Financial Times, 7 août 2025 (en anglais ; abonnement requis) Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
35 minutes ago
- La Presse
Le directeur parlementaire du budget n'a « aucune idée » qui le remplacera
Le directeur parlementaire du budget n'a « aucune idée » qui le remplacera (Ottawa) Le directeur parlementaire du budget (DPB), Yves Giroux, n'a « aucune idée » de qui lui succédera à la fin de son mandat le mois prochain. Catherine Morrison La Presse Canadienne M. Giroux, qui est entré en fonction en 2018, complétera sa dernière journée le 2 septembre. Dans une entrevue accordée à La Presse Canadienne, M. Giroux a déclaré avoir contacté le Bureau du Conseil privé à plusieurs reprises au cours des derniers mois pour obtenir des renseignements, soulignant qu'il souhaitait assurer une transition « ordonnée et harmonieuse ». Il affirme que le gouvernement est resté « silencieux » et a dit n'avoir aucune nouvelle à partager pour le moment. « Je suis juste un peu surpris qu'ils n'aient rien fait », a souligné M. Giroux. Interrogé sur la possibilité de rester en poste après le 2 septembre, M. Giroux a répondu n'avoir entendu parler d'aucune prolongation possible. Le directeur parlementaire du budget est un agent du Parlement qui fournit des analyses économiques et financières indépendantes au Sénat et à la Chambre des communes. Un « besoin urgent » avec le budget M. Giroux est préoccupé qu'un nouveau directeur parlementaire du budget n'ait pas encore été nommé, surtout avec un budget prévu pour l'automne. Il a indiqué que les parlementaires comptent sur son bureau pour leur fournir des analyses et des informations impartiales. M. Giroux a ajouté que le gouvernement devrait bientôt déposer un budget qui pourrait inclure « d'importantes nouvelles priorités en matière de dépenses et de politiques » ainsi que des réductions. Il affirme que les parlementaires auront « un besoin urgent » d'un point de vue impartial sur ce budget et son impact sur le gouvernement fédéral et l'économie canadienne. « Ce serait regrettable et cela se produirait à un moment crucial du cycle budgétaire pour les parlementaires », a-t-il soutenu. Un long processus M. Giroux a précisé que le Cabinet du premier ministre recommande une nomination et que les cadres supérieurs du Bureau du Conseil privé se chargent de la vérification et des entrevues s'ils choisissent de se soumettre à un processus concurrentiel. Le gouvernement pourrait choisir un DPB par intérim à tout moment par décret, mais une nomination pour un mandat complet de sept ans doit être approuvée par la Chambre des communes et le Sénat, a-t-il ajouté. Les députés devraient revenir à la Chambre des communes pour la session d'automne à la mi-septembre. La Presse Canadienne a contacté le Cabinet du premier ministre et le Bureau du Conseil privé pour obtenir leurs commentaires, mais n'a pas encore reçu de réponse. M. Giroux a déclaré comprendre le retard, étant donné que le Cabinet du premier ministre était occupé à gérer les relations canado-américaines et qu'il a récemment accueilli le Sommet du G7. Il a néanmoins précisé que, lors de sa nomination, l'approbation avait été donnée deux mois avant que le poste ne devienne vacant. « J'ai eu quelques mois pour parler à mon prédécesseur et commencer à me préparer », a-t-il souligné.


La Presse
35 minutes ago
- La Presse
Levée d'un ordre d'évacuation près de St. John's en raison d'un incendie de forêt
Le plus grand incendie de forêt de Terre-Neuve-et-Labrador s'étend maintenant sur plus de 90 kilomètres carrés. (Saint-Jean) Les personnes qui ont été contraintes à évacuer en raison d'un incendie de forêt près de la plus grande ville de Terre-Neuve-et-Labrador peuvent désormais retourner à la maison. La Presse Canadienne Les autorités indiquent que l'ordre d'évacuation donné mardi pour certains secteurs de Paradise, une banlieue de Saint-Jean, est désormais levé. Un communiqué de presse précise toutefois que les résidants sont toujours sous alerte d'évacuation, ce qui signifie qu'ils doivent se tenir prêts à quitter leur domicile à tout moment. L'incendie de forêt près de Paddy's Pond, à environ 15 kilomètres au sud du centre-ville de Saint-Jean, s'est déclaré lundi et couvrait environ trois kilomètres carrés vendredi matin. Le premier ministre de la province, John Hogan, affirme que l'incendie ne s'est pas propagé pendant la nuit, ajoutant que l'amélioration des conditions météorologiques pourrait aider les pompiers à maîtriser les flammes. Entre-temps, le plus grand incendie de Terre-Neuve-et-Labrador s'étend maintenant sur plus de 90 kilomètres carrés et a détruit une école de 60 élèves à Western Bay, sur la rive nord-ouest de la baie de la Conception.