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Gestion de l'épidémie de Covid-19 : non-lieu général attendu pour Agnès Buzyn, Olivier Véran et Édouard Philippe

Gestion de l'épidémie de Covid-19 : non-lieu général attendu pour Agnès Buzyn, Olivier Véran et Édouard Philippe

Le Parisien5 days ago
Plus de cinq ans après le début de la
pandémie de Covid-19
en France, la
Cour de justice de la République (CJR)
doit rendre ce lundi un arrêt de non-lieu général concernant la gestion de la crise sanitaire par d'anciens ministres, selon une source proche du dossier confirmant une information du
Monde
.
Le parquet lui-même avait requis un non-lieu à l'encontre des trois ex-membres du gouvernement :
Agnès Buzyn
, ex-ministre de la Santé, son successeur
Olivier Véran
, ainsi que l'ancien Premier ministre,
Édouard Philippe
. Une information judiciaire avait été ouverte en juillet 2020 pour mise en danger de la vie d'autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre. Les trois anciens membres du gouvernement avaient été placés sous le statut de témoin assisté.
Les investigations découlaient de plusieurs plaintes dénonçant, dès le début du confinement en mars 2020 en France, le
manque d'équipements de protection
pour les soignants et la population ou encore les errements sur la nécessité ou non
de porter des masques
mais aussi sur le maintien des élections municipales de mai 2020.
Dans cette enquête aux enjeux historiques, seule Agnès Buzyn a, un temps, été mise en examen pour mise en danger de la vie d'autrui. Elle s'était pourvue en cassation et avait obtenu l'annulation de la procédure.
La Cour de cassation avait estimé qu' « aucun des textes pour mettre en examen l'ancienne ministre de la Santé ne prévoyait d'obligation particulière de prudence ou de sécurité ».
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4 000 personnes rassemblées sur le site d'une rave-party illégale en Lozère
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  • Le Parisien

4 000 personnes rassemblées sur le site d'une rave-party illégale en Lozère

Environ 4 000 personnes se sont rassemblées vendredi pour une rave-party illégale dans le village de Mont-Lozère-et-Goulet, a indiqué la préfecture de Lozère. L'accès au site est limité par la gendarmerie en raison du risque d'incendie. Le préfet de Lozère a appelé dans un communiqué à ne « pas se rendre sur place » et a expliqué que plusieurs axes menant au site, situé à une quarantaine de kilomètres de Mende, étaient désormais fermés à la circulation. « La gendarmerie tient des points de contrôles » afin de limiter l'accès au site, a expliqué la préfecture, indiquant que des renforts avaient été envoyés d'autres départements. Le risque incendie étant « très élevé », la préfecture de la Lozère a interdit l'accès à certains massifs forestiers entourant le site de la rave-party. Dans un précédent communiqué vendredi matin, elle avait expliqué que « 500 véhicules étaient déjà sur place » à 5 heures et que les autorités étaient mobilisées « pour limiter l'arrivée de nouveaux participants ». Le 30 mai dernier, entre 150 et 200 fêtards s'étaient déjà rassemblés en Lozère pour une rave party. Des agriculteurs avaient délogé les teufeurs par la force . Le 9 mai, une rave-party illégale avait réuni plus de 10 000 personnes dans le Lot.

«Des bâtons dans les roues», du «mieux être» : chez les vignerons, la loi Duplomb entraîne des divisions
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Le Figaro

time23 minutes ago

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«Des bâtons dans les roues», du «mieux être» : chez les vignerons, la loi Duplomb entraîne des divisions

La loi Duplomb, adoptée ce 8 juillet, divise le monde agricole. Si certains vignerons y voient une chance de «mieux-être» grâce à des règles harmonisées avec l'Europe, d'autres craignent qu'elle favorise les grandes exploitations au détriment des petites. La voici enfin adoptée, cette loi. Celle qui se veut une réponse aux cris d'alarme des campagnes, aux colères des agriculteurs, à l'urgence du climat. La loi Duplomb promet de «lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur». Et pourtant, à mesure qu'on la lit, on découvre derrière cette promesse que se cache une série de mesures qui bouleversent discrètement les équilibres du monde agricole, y compris viticole. C'est ce 8 juillet 2025 que l'Assemblée nationale a définitivement adopté, par 316 voix pour, 223 contre et 25 abstentions, la proposition de loi Duplomb, portée par les sénateurs Laurent Duplomb (Les Républicains) et Franck Menonville (Union centriste). Un texte considéré comme «méprisant» par l'ensemble des écologistes, qui facilite l'utilisation de pesticides dangereux, la construction de mégabassines et l'élevage industriel. Publicité «Jouer à égalité avec nos voisins» Il y a pourtant, dans cette loi, quelque chose qui rassure. «Harmoniser avec l'Europe», répètent plusieurs fois différents vignerons. Harmoniser avec l'Espagne, l'Italie ou l'Allemagne sonne comme un soulagement pour eux. Dans ces pays, certains produits sont autorisés quand ils ne le sont pas en France, et en ce sens, la viticulture française se sent désavantagée. «Ce que nous cherchons avec la loi Duplomb, c'est une uniformisation des règles pour ne pas être pénalisés face à nos voisins européens», explique Jean-Marie Fabre, vigneron et président du syndicat des vignerons indépendants. «Nos voisins avaient des autorisations que l'on n'avait pas. Là, au moins, on joue à égalité», abonde Valérie Guérin, qui cultive ses vignes dans le Sud au domaine Les Mille Vignes. Certaines voix sont malgré tout dissonantes. Mikael Hyvert, vigneron en Auvergne et proche de la Confédération paysanne, redoute surtout que «ces réautorisations encouragent les fermes-usines». Pour lui, «on veut une paysannerie à échelle humaine, pas trois énormes exploitations par département». Il soupire : «On se met des normes pour protéger, puis on les retire. C'est dommage». «Pas tous logés à la même enseigne» À la lecture des témoignages de vignerons, la loi ne semble pas bénéficier à tout le monde de la même manière. «Il y a plusieurs sujets dans la proposition de loi Duplomb. Certains sont transversaux, d'autres très sectoriels. Les insecticides, c'est très sectoriel», souligne Jean-Marie Fabre. Valérie Guérin le confirme en précisant que «le sud, ce n'est un petit laboratoire à maladies. Ce n'est pas comme en Bourgogne ou à Bordeaux. Moi, je suis à cinq traitements par an, pas dix». Et puis il y a le sujet brûlant de l'eau. Jean-Marie Fabre raconte ses deux dernières années «plus sèches qu'un désert», avec 20 % de récolte en moins, des vignes au bord de la sécheresse. Alors quand il entend parler de mégabassines, ces vastes réserves qui captent l'eau pendant les périodes humides pour la restituer plus tard, il ne bondit pas au plafond. Il soupire presque. Parce que l'eau, pour lui, «c'est un enjeu central de la pérennité de son domaine». Valérie Guérin, dans sa petite propriété, est sur la même ligne en affirmant que «dans le Sud, il n'y a plus d'eau. S'il n'y a pas d'eau, qu'est-ce qu'on fait ? L'agriculture meurt. Donc oui, les mégabassines, si c'est pour redistribuer intelligemment, ce n'est pas une mauvaise solution». Alors, elle ne rejette pas en bloc la loi Duplomb, qu'elle juge capable d'apporter un «mieux-être» au monde agricole. Mais aussitôt, elle tempère, consciente «qu'il ne faut pas détruire l'environnement». Un modèle qu'on ne veut pas ? «Moi, je suis plutôt proche de la Confédération paysanne, donc forcément, cette loi ne va pas dans mon sens», confie Mikael Hyvert, vigneron en Auvergne. Selon lui, «cette loi, ce n'est pas qu'elle nous met des bâtons dans les roues directement, mais elle encourage petit à petit l'agrandissement des grosses exploitations. Et à force, les petites disparaissent». Il déplore que malgré tous les efforts pour «diversifier, élever, s'adapter», la petite paysannerie ait de plus en plus de mal à suivre. À lire aussi La face cachée du vin bio : ces zones d'ombre qui questionnent l'intégrité du label Publicité Mais pour les vignerons, cette loi ne se limite pas à la question des pesticides. «Ils sont descendus manifester surtout à cause de la surtransposition, des règles d'application différentes, de la suradministration, de l'impossibilité d'exercer leur métier sans surcharge», explique Jean-Marie Fabre pour éclairer les raisons de la mobilisation du monde viticole.

Nouvelle-Calédonie : indépendantistes et non indépendantistes signent un accord «historique»
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Les représentants politiques du territoire calédonien se sont réunis à Bougival, dans les Yvelines, pour trouver un accord. Le détail de ce dernier n'a pas encore été communiqué. Un accord a finalement été trouvé. Ce samedi 12 juillet, les élus indépendantistes et non-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie se sont entendus, alors qu'ils étaient réunis depuis dix jours lors du sommet de «la dernière chance» à Bougival dans les Yvelines. «Un accord historique a été signé», ont indiqué dans un communiqué les non-indépendantistes des Loyalistes et du Rassemblement. Pour l'heure, aucun détail de cet accord n'a été formulé. Manuel Valls, ministre des Outre-mer, devrait prochainement préciser son contenu. Le sommet avait été ouvert le 2 juillet dernier par le président de la République Emmanuel Macron à l'Élysée. Ce dernier avait notamment proposé il y a quelques jours - entre autres options - la création d'un «État associé» à la France. Publicité Plus d'informations à venir...

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