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Dylan Van Baarle (Visma-Lease a Bike) signe chez Soudal-Quick Step

Dylan Van Baarle (Visma-Lease a Bike) signe chez Soudal-Quick Step

L'Équipe3 days ago
Vainqueur de Paris-Roubaix en 2022, Dylan Van Baarle (Visma-Lease a Bike) va rejoindre Soudal-Quick Step pour les deux prochaines saisons. Un signal de plus de la réorientation de l'équipe belge vers les Classiques.
Depuis le départ acté de Remco Evenepoel chez RedBull-Bora Hansgrohe, le mercato est particulièrement agité du côté de l'équipe Soudal-Quick Step. Après l'officialisation de Jasper Stuyven (en provenance de Lild-Trek), Dylan Van Baarle (Visma-Lease a Bike) vient d'être annoncé pour les deux prochaines saisons au sein du « Wolfpack ».
Vainqueur d'À Travers la Flandre en 2021, de Paris-Roubaix en 2022 et du Nieuwsblad en 2023, l'expérimenté Néerlandais (33 ans) est un renfort supplémentaire pour les Classiques flandriennes, terrain que l'équipe belge ambitionne de reconquérir.
Déjà embêté par les blessures la saison dernière, Van Baarle a été victime d'une fracture d'une clavicule au début de cette année. « Mon objectif est de retrouver mon meilleur niveau sur les Classiques », a précisé le coureur néerlandais dans le communiqué de sa nouvelle équipe, qu'il regardait « à la télévision étant jeune, surtout à l'ère de Tom Boonen ».
Compagnon de Pauline Ferrand-Prévôt, il quitte la formation où devrait encore évoluer la Française ces deux prochaines saisons, et où il avait débarqué en 2023 après cinq années chez Ineos-Grenadiers.
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time4 hours ago

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Fêtée au siège de Visma-Lease a bike lundi, aux Pays-Bas, Pauline Ferrand-Prévôt commence à réaliser la portée de sa victoire au Tour et l'affirme : elle veut le gagner à nouveau l'année prochaine. Le tapis d'honneur était tiré proprement sur le trottoir baigné de soleil, jaune éclatant, comme les ballons. Les fumigènes, couleur or, ont empli l'air. Arrivée le matin même de Monaco, Pauline Ferrand-Prévôt a fêté lundi son succès sur le Tour de France au siège de son équipe. Salariés du complexe Visma-Lease a bike posé en bordure de Bois-Le-Duc, sponsors, partenaires et quelques coéquipières venues en presque voisines étaient réunis. Huit jours après son triomphe sur la Grande Boucle, pour sa première participation et lors de son année de reprise du cyclisme sur route, la Française de 33 ans, baskets de running, jean et inévitable tunique jaune endossée, ne cessait de remercier chacun et chacune. Au soir de son succès à Châtel, elle confiait elle-même n'avoir pas encore réfléchi à son futur immédiat : « Je me suis demandé ce que j'allais faire par la suite si je gagnais. Je ne suis pas rentrée chez moi depuis pas mal de temps maintenant. J'ai juste envie de retrouver la maison et d'avoir une vie un peu plus normale. » Et maintenant, quelles nouvelles conquêtes pour Ferrand-Prévôt ? Une vie normale qui l'a légèrement étourdie lors d'une « première semaine bizarre », comme elle le racontait ce lundi : « Vous passez tellement de temps avec l'équipe et puis un matin, vous vous réveillez toute seule, après avoir atteint votre objectif. Je me suis retrouvée un peu perdue pendant deux jours. Ensuite, j'ai repris mon rythme, j'ai repris le vélo. Depuis je n'ai rien fait, seulement pris du temps pour moi. » Elle a délaissé quelque temps les conditions cornaquées d'une préparation (« Je ne me suis pas pesée. Pas que j'en ai peur, mais je n'y ai même pas pensé. »), et fait quelques rencontres sur les routes de l'arrière-pays varois : « Tadej (Pogacar) et Urska (Zigart, sa compagne cycliste professionnelle) m'ont dépassé lors de mon premier entraînement ! C'était super drôle. Je leur ai demandé une photo et on a discuté de l'expérience post-Tour qu'il a. Il m'a dit de profiter de la vie après ce succès, et de ne pas trop regarder les réseaux sociaux. C'était aussi agréable de voir que quelqu'un comme lui peut vivre les mêmes choses que moi. » « J'ai vu une interview de moi, où je devais avoir douze ans et je disais : « Moi, ce que je veux, c'est la gagne » Pauline Ferrand-Prévôt Les messages se sont accumulés, elle ne les a pas tous ouverts. Il y a eu le président de la République, en direct à la télévision au téléphone, sitôt la ligne franchie à Châtel, et puis « Michel Drucker qui m'a invité à son émission », s'amuse-t-elle. Trois semaines avant le début du Tour, lorsque nous l'avions interrogé sur son changement de statut post-JO, elle disait le peu d'importance qu'elle attachait à tous les honneurs. Aucune fausse modestie mal placée, simplement le sentiment profond de n'être rien d'autre qu'une cycliste et de ne faire « que du vélo ». Son état d'esprit demeure le même. Elle veut passer du temps avec les siens, sa famille qu'elle n'a que trop peu vu à son goût depuis Noël, et « dans un second temps, ouvrir les messages et prendre le temps de répondre à tout le monde ». La PFPmania dépasse le vélo et s'empare de la France Une semaine est passée, Ferrand-Prévôt digère l'enthousiasme débordant qui l'a escorté jusqu'à l'arrivée, dans un large contraste avec son succès olympique un an plus tôt. Elle en connaît les ressorts, les explique : les Jeux sont un tourniquet quotidien d'émotions et de médailles, le Tour est une exposition de neuf jours ; le VTT n'est que peu de chose face à l'identification plus aisée de la route. « J'ai vraiment aimé cette relation avec le public sur le Tour de France, ça a été incroyable, relate la Rémoise. J'ai vraiment pris du plaisir à voir les petits enfants sur le bord des routes avec des pancartes. » Avant de rejoindre une dernière fois les salariés de son équipe, qui butinent dans un buffet de fin d'après-midi au soleil, elle rappelle avoir « vu une interview de moi, où je devais avoir douze ans et je disais : "Moi, ce que je veux, c'est la gagne." En fait, ce n'est plus du tout ce dont j'ai envie maintenant. Bien sûr, je m'entraîne pour gagner, mais vraiment je fais ce que je fais actuellement parce que j'aime ça. Je me réveille le matin, j'ai envie de partir à l'entraînement. Je prends vraiment du plaisir à rouler, à m'entraîner et avoir cette vie que j'ai. » Il y a huit jours, la somme des sacrifices consentis pour arriver à ce triomphe en jaune la faisait hésiter à se plonger à nouveau dans cette « vie de moine ». Lundi, la Française avait retrouvé l'appétit : « Oui, je veux le faire à nouveau. Je veux me battre à nouveau pour le gagner. J'adore vraiment ce que je fais, je ne vois pas pour quelle raison j'arrêterai. » On lui rappelle : « Vous vous étiez donné trois ans pour gagner... » Elle coupe, blagueuse : « Oui, mais je n'ai pas dit combien de fois. » Les figures du cyclisme masculin célèbrent PFP

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time6 hours ago

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C'est là que sa victoire au Tour de France s'est construite, il y a quelques mois. « Tout a commencé ici, je me souviens très bien être venue faire mon étude posturale dans la pièce juste à côté », sourit Pauline Ferrand-Prévot ce lundi. Pour sa première sortie publique depuis son historique victoire à Châtel (Haute-Savoie) devant plus de 7 millions de téléspectateurs, la Française a choisi le siège de son équipe, la Visma Lease a Bike, à 's-Hertogenbosch, aux Pays-Bas. Une institution qu'elle a rejointe officiellement en janvier pour effectuer son grand retour sur la route.

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time8 hours ago

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Grand favori de la prochaine Vuelta (23 août-14 septembre), Jonas Vingegaard a repris l'entraînement ces derniers jours alors que ses futurs concurrents - hormis Giulio Ciccone qui est en grande forme - avancent dans le flou, à l'instar de Joao Almeida et Juan Ayuso. Course de rattrapage pour les malheureux des deux premiers grands Tours ou opportunité de surfer sur la dynamique d'une Grande Boucle réussie, la Vuelta réserve toujours une grande part d'incertitude quant à l'état de forme de ses principaux acteurs. Immense favori, Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) n'aura par exemple pas couru entre sa 2e place à Paris (le 27 juillet) et le Grand Départ du Tour d'Espagne à Turin (Italie), le 23 août. À l'inverse, Giulio Ciccone (Lidl-Trek) enchaîne les bonnes performances depuis sa reprise de la compétition en Espagne, mais ces gloires éphémères ne sont pas l'assurance d'une régularité sur trois semaines. Vingegaard, repos et discrétion Il l'avait indiqué à Paris au soir de sa 2e place au général de la Grande Boucle : « D'abord je vais faire une semaine plutôt tranquille. » De retour au pays pour se reposer quelques jours loin de toute sollicitation, Jonas Vingegaard a repris l'entraînement dans la même discrétion la semaine dernière autour d'Annecy (Haute-Savoie), où il vit avec sa famille. Avec les nombreux stages en altitude d'avant-Tour et le volume accumulé jusque-là, la priorité est à la récupération, avec seulement deux semaines et demie d'entraînement. « Ce n'est pas beaucoup, a-t-il concédé, mais je l'ai fait il y a deux ans et ça s'était plutôt bien passé (2e derrière son coéquipier Sepp Kuss). » Discret aussi depuis son forfait au Tour pour une infection gastro-intestinale, Richard Carapaz (EF Education-EasyPost) a pu reprendre l'entraînement chez lui en Équateur. Il a même participé à une course réservée aux amateurs organisée par son ex-coéquipier Rigoberto Uran, fin juillet. Pas certain, en revanche, qu'il aborde le Tour d'Espagne dans l'optique de jouer le général, lui qui voulait courir le Tour de France pour le maillot à pois et les étapes. Un double-jeu dans l'incertitude chez UAE-XRG L'équipe UAE-XRG a pu surprendre par sa décision d'emmener deux leaders plutôt incompatibles sur le papier, au vu de leur brouille dans le Galibier l'an dernier (3e étape du Tour de France). La formation dirigée par Mauro Gianetti a voulu jouer la sécurité car Joao Almeida et Juan Ayuso s'avancent chacun avec un état de forme incertain. Contraint à l'abandon sur la 9e étape du Tour à cause d'une chute qui lui a causé plusieurs brûlures et la fracture d'une côte, le Portugais est revenu chez lui pour se soigner. Il y a deux semaines, son entourage faisait état d'une convalescence plutôt lente, mais il lui restait encore un petit mois pour retrouver des forces. Pogacar : « Je compte les années jusqu'à la retraite » À l'annonce de sa composition, UAE a d'ailleurs précisé qu'Almeida revenait « pour mener l'équipe après sa blessure ». Un désaveu pour Ayuso, compensé par les nuances de leur manager sportif Matxin Fernandez juste avant la reprise de l'Espagnol à la Clasica San Sebastian : « Avec l'absence de Tadej (Pogacar a renoncé à la Vuelta), sa sélection est devenue naturelle, un leader remplace un leader. » D'ordinaire réticente à envoyer ses jeunes coureurs sur deux grands Tours la même saison, la formation émiratie fait une entorse pour celui qui n'a pas pu terminer le Tour d'Italie, rendu d'abord compliqué par la prise de pouvoir de son jeune équipier Isaac Del Toro mais surtout par une chute suivie d'une piqûre d'insecte. Après quelques semaines d'entraînement en Andorre et en Espagne, Aysuo est passé au travers au Pays basque (39e) et a été battu par son coéquipier-rival mexicain au Circuit de Getxo (2e). Ciccone, enfin son Tour ? Giulio Ciccone a déjà évacué toute pression en indiquant qu'il « verra jour après jour » à la Vuelta, car l'Italien de 30 ans n'a pas été épargné par les pépins ces dernières années. Touché au quadriceps lors d'une chute sur la 14e étape du Giro, le leader de Lidl-Trek n'a pas pu finir la course et n'a donc toujours pas pris le moindre top 10 sur un grand Tour. « Ca n'a pas été facile de continuer avec le même moral » : Ciccone renaît à San Sebastian « Mentalement, ç'a été vraiment difficile, pour moi et pour l'équipe, a-t-il raconté. J'ai tout arrêté pendant deux semaines, jusqu'au moment où j'ai réalisé que je devais revenir plus fort qu'avant. » Il l'a déjà prouvé à sa reprise en s'imposant à San Sebastian puis en prenant la dernière étape et la 5e place du général au Tour de Burgos. En grande forme, l'Italien a l'inconvénient de toujours rencontrer un coup de mou sur une course de trois semaines mais il « arrive à maturité », selon son directeur sportif Markel Irizar. Landa-Gaudu, le grand flou Mikel Landa (Soudal-QuickStep) et David Gaudu (Groupama-FDJ) cristallisent le plus de mystère. Tombé dès le premier jour du Giro, victime d'une fracture de la onzième vertèbre dorsale, le Basque de 35 ans a coupé trois mois jusqu'à sa reprise au Tour de Burgos, terminant 18e du général. Il se fixe pour l'instant comme seul objectif de pouvoir participer au Tour d'Espagne. Gaudu, à la suite d'un Giro compliqué terminé à la 66e place, a renoncé au Tour pour se reconstruire tranquillement. Après un stage en altitude à Tignes (Savoie), le 6e de la dernière Vuelta a repris en beauté avec une 2e place derrière son coéquipier Tom Donnenwirth sur la 1re étape du Tour de l'Ain, la semaine dernière. Mais de façon incompréhensible, il était déjà en difficulté après 70 km de course le lendemain, puis a carrément sauté dans la montée de Giron (8 km à 6 %), à près de 50 km de l'arrivée. « Il n'y a pas d'explication claire pour l'heure, c'est un vrai jour sans », a réagi son directeur sportif, Yvon Caër. Pas de quoi tirer de conclusion hâtive puisque les performances du Breton font les montagnes russes depuis quelques saisons. Au rang des outsiders, Giulio Pellizarri (RedBull-Bora) et Antonio Tiberi (Bahrain-Victorious) surfent sur une dynamique bien plus positive. À 21 ans, le premier a terminé 4e à Burgos et son compatriote italien de 24 ans a pris la 2e place du Tour de Pologne.

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